Malal DIALLO Pithi
Transport et inclusion : Dakar Dem Dikk trace la voie vers l'égalité des chances
À l'occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, Dakar Dem Dikk SA a réaffirmé son engagement fort envers l'inclusion sociale et l'égalité des chances. Dans un discours empreint d’émotion et de responsabilité, la direction de l’entreprise a présenté les nombreuses initiatives mises en place pour garantir une mobilité accessible à tous.
Parmi ces actions phares, plus de 1 600 personnes en situation de handicap bénéficient d’un accès gratuit aux services de transport de l’entreprise dans la région de Dakar. De plus, la nouvelle flotte de bus inclut des aménagements spécialement conçus pour les personnes à mobilité réduite. Dakar Dem Dikk SA assure également l’entretien gratuit du bus scolaire du Centre Talibou Dabo, renforçant ainsi son soutien concret aux structures dédiées.
Chaque détenteur de la carte d'égalité des chances profite d’un abonnement annuel gratuit, une mesure qui illustre la volonté de l’entreprise de participer activement à la réduction des inégalités. En outre, la politique de recrutement inclusive de Dakar Dem Dikk dépasse les obligations légales, valorisant les compétences des personnes en situation de handicap et enrichissant la diversité au sein de l’entreprise.
Alignée sur l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050, Dakar Dem Dikk s’engage à poursuivre ses efforts pour faire de la mobilité un droit universel. « Notre réussite se mesure à notre capacité à servir tous les citoyens, sans exception », a déclaré la direction, renouvelant son serment de bâtir une société plus équitable et inclusive.
Ces actions concrètes placent Dakar Dem Dikk SA comme un modèle de responsabilité sociétale, prouvant que l’inclusivité est non seulement une obligation morale, mais aussi un levier stratégique pour un développement harmonieux.
Kaffrine, les conducteurs de forages exigent le départ de Flex eau.
Licenciés par l'entreprise Flex eau, les conducteurs de forages et caissières fustigent avec leurs mécontentement et exigent son départ dans le Saloum " Nous fustigeons et refusons catégoriquement les tentatives irrespectueux et abusives de licenciement dans cette entreprise" déclare le porte parole du jour, Baye Salane face à la presse ce mercredi.
Selon lui, plus de 300 employés ont été licenciés par l'entreprise dans les régions de kaffrine et Kaolack pour les remplacer par des jeunes nouvellement recruter.
Ainsi, Baye Salane et ses collègues comptent déposer une plainte contre Flex eau " nous avons déjà déposé une plainte au niveau du tribunal du travail pour le paiement de nos indemnités" dit le porte parole.
Toutefois, ces travailleurs appellent les autorités étatiques à mettre fin le contrat de cette entreprise une bonne fois pour toute.
Mamadou Ndiaye
Liberté de la Presse: Une Garantie Constitutionnel Inviolable. Les Limites du Pouvoir Ministériel.
L’article 11 de la Constitution sénégalaise consacre la liberté de création des organes de presse en affirmant qu’elle « n’est soumise à aucune autorisation préalable ». Ce texte fondamental garantit que tout média peut être créé librement, qu’il traite de politique, d’économie, de culture ou d’autres domaines, renforçant ainsi la pluralité des opinions et la démocratie sénégalaise.
Cependant, une confusion persiste concernant le rôle du ministre chargé de la communication. Ce dernier n’a aucun pouvoir pour décider de l’existence ou de la reconnaissance d’une entreprise de presse. Son action se limite exclusivement à appliquer les critères établis par la loi pour identifier les organes éligibles à l’aide à la presse, sans interférer dans leur indépendance ou leur légitimité.
Cette précision est cruciale pour éviter tout amalgame. L’existence d’un média repose uniquement sur la liberté garantie par la Constitution et non sur une décision administrative. Cette séparation des rôles protège les médias contre toute ingérence politique et consolide leur rôle de contre-pouvoir.
Ainsi, l’État intervient uniquement pour fixer un cadre législatif équitable, tout en soutenant les médias sans conditions arbitraires. La liberté de la presse, garantie par l’article 11, est donc non négociable et constitue une pierre angulaire de la démocratie sénégalaise, assurant une information libre, pluraliste et indépendante de toute influence gouvernementale.
Ameth DIALLO
Coordinateur national de Gox Yu Bees
Préparatifs de la 7e journée Setal sunu rew : Kaffrine est déja prête pour relever le défi
En prélude de la septième édition de la journée de mobilisation citoyenne " Setal sunu rew" prévu le 7 décembre prochain, la division régionale de l'urbanisme de kaffrine, dirigé par Hamady Diallo Tamboura, se penche déjà dans la journée avec l'embellissement et l'aménagement de la devanture du district sanitaire de kaffrine.
Ainsi, il se réjouit et appelle à une forte mobilisation de la population kaffrinoise " cette 7e édition sera pilotée par le ministère de l'urbanisme de collectivités et aménagement du territoire, cependant je sollicite une forte mobilisation des kaffrinois, autorités mais aussi des services techniques de la région " déclare monsieur Tamboura.
Pour rappel, le thème cette journée est des quartiers propres et embellis "Gokh you sett té tarru".
Mamadou Ndiaye
Kaffrine : Lancement du Projet de Formation Professionnelle et Insertion (PFPI)
Le Projet de Formation Professionnelle et Insertion (PFPI) a officiellement démarré ses activités dans la région de Kaffrine. Le lancement du projet s'est déroulé lors d'un comité régional de Développement organisé, ce mardi.
« Nous sommes venus avec les représentants du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle pour lancer le PFPI aux côtés du gouverneur », a laissé entendre Yaya Diatta, coordonnateur de la composante collège à Dakar. Ce dernier a souligné l’importance de ce programme
Ce projet, qui succède au programme APTE, s’étend désormais aux 14 régions du Sénégal après avoir ciblé sept régions pendant six ans. Il ambitionne de mobiliser 100 000 jeunes pour les accompagner dans leur employabilité et leur insertion professionnelle. « L’objectif est d’orienter 30 % des jeunes issus de l’enseignement moyen vers la formation professionnelle d’ici 2050 », a expliqué M. Diatta.
À Kaffrine, le projet a déjà enrôlé huit collèges et trois Centres de Formation et d’Enseignement Professionnels (CEFP), où les activités pédagogiques ont démarré. En plus des jeunes, le PFPI cible également les femmes à travers des groupements de promotion féminine. « Douze unités de production ont été mises en place, et 360 femmes formées. Ces femmes, regroupées en associations, attendent maintenant des financements pour lancer leurs activités », a-t-il ajouté.
Le PFPI dispose d’un fonds initial de près 2 milliards de francs CFA. Cette enveloppe est destinée à soutenir les jeunes diplômés des centres de formation professionnelle dans le démarrage de leurs activités génératrices de revenus, ainsi que les groupements féminins dans la création de leurs projets économiques. L' un des principaux objectifs du projet est de changer les perceptions sur la formation professionnelle .« En accompagnant les jeunes et les femmes dans leur insertion économique, nous voulons prouver que la formation professionnelle est un choix prometteur pour l’avenir», a déclaré le coordonnateur
Avec ce programme, le Sénégal espère renforcer l’autonomie des jeunes et des femmes tout en contribuant à la réduction du chômage à travers des opportunités concrètes et inclusives.
Mamadou Ndiaye
"Thiaroye 44": Contre l'oubli de cette cruelle barbarie ! Par Ibrahima NGOM Damel*
Ce fut douloureux comme un matin de gèsine ! De braves et dignes fils d'Afrique recrutés de force par l'empire français colonial envahi par l'Allemagne nazie, furent réprimés dans le sang par les forces militaires de cette même Grande Métropole. Tragique ! Ces sénégalais et d'ailleurs, pompeusement appelés "Tirailleurs sénégalais", démobilisés au camp de Thiaroye (Dakar) et qui ne demandaient que ce qui leur devait revenir de droit (pécules et indemnités). Cela en dit long sur l'ingratitude, le manque de mémoire du cœur, la cruelle barbarie de ces faux-frères qu'ils prêtaient main forte pour briser les chaînes. Ils furent, pourtant, venus chez nous pour nous apporter les valeurs civilisationnelles. Que nenni ! Ils ont brimé, volé, violé, trahi, pressuré, pogromisé et, cela reste... encore. Ils furent le symbole de la pire et pure cruauté.
De méchants cons,
de vrais chenapans, d'honteux brigands si coléreux !
Ces tirailleurs sénégalais ont véhément bravé les rigueurs du climat d'outre-mer pour faire face à l'ennemi. En dépit de la supériorité mécanique du camp d'en face, ils n'ont jamais fléchi sur le champ de l'honneur. Ils avaient en bandoulière les valeurs purement africaines le "joom", le"fuula", le "fayda", le"ngoor" comme viatique, pour ne pas dire, comme unique aiguillon pour sauver la France des griffes du nazisme naissant. Même l'inhumain-cruel- satan Adolf Hitler a pu reconnaître cette irréfragable bravoure des troupes noires, je le cite:"Si ce n'étai(en)t pas les noirs braves comme des lions et nombreux comme des fourmis, je bombarderai la France en 24 heures et je mettrai Paris dans une bouteille". Cela en dit donc long sur l'exploit des régiments noirs sur tous les théâtres d'opération durant cette grande conflagration mondiale. Pardi ! Leur contribution à l'émancipation de la France, à l'avènement d'un monde libre était de loin d'être vaine. Les tirailleurs ont ,de cette manière-ci, écrit les plus belles pages de l'histoire de l'ex- puissance dominatrice.
Après avoir défendu une cause qui n'était pas la leur, ils ont été froidement massacrés un matin du 1èr décembre 1944. Les yeux bouffis d'espoir de rentrer chez leurs familles respectives et ce, après des années de sacrifices, ils ont été envoyés au boulevard des allongés (méchamment tués), au camp militaire de Thiaroye qui continue de les pleurer pour toujours. Voilà tant de rêves brisés, de nombreuses familles démantibulés par ce carnage indigne de l'époque des Barbares. Leur belle épopée ne doit pas être couverte du linceul de l'oubli. Ce sera une seconde mort. C'est heureux que pour l'an 80 de la commémoration de ce massacre de masse, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a pris des mesures digne de louanges pour le rétablir de la vérité sur cet épisode si atroce de notre passé colonial. En tant que noir et fier de l'être, en notre qualité d'ami de l'Afrique et du monde noir, nous applaudissons des deux mains l'institutionnalisation d'une "Journée des Tirailleurs sénégalais"(1er décembre de chaque année), l'intégration de cette parenthèse douloureuse du fait colonial dans nos curricula scolaires pour sa meilleure intelligence par les générations montantes et celles futures, mais aussi, l'érection d'un centre de documentation et de recherche dédié à ce pan tragique de notre histoire.
*Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste,
Un défenseur de la cause africaine.
*??THIAROYE 44 : FIN DE MASCARADE AUTOUR D'UN MASSACRE ASSORTI D'UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ??* Par: *IBRAHIMA KHALIL DIENG*
Entre fierté, dégoût, rage, espérance et enthousiasme, mon cœur vacille..
Des larmes de joie et de colère en panaché me submergent les pupilles..
L'outrecuidance de la France à ripoliner la façade autour de cette ignominie,
Les carabistouilles de ses dirigeants sur ce massacre depuis Huit décennies,
L'insouciance et le manque de courage de nos dirigeants africains qui ,jusqu'ici ont thrombosé le chemin vers la réparation de cette tirpitude...
*TOUT EST FINI !*
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de siffler la fin de la récréation , et l'a fait savoir d'un ton très ferme malgré sa mansuétude.
*《Des héros africains sans défense, armés de courage, de dignité et de fraternité africaine ont été froidement abattus》*
A déclaré le Président Faye d'une voix tremblotante et d'une mine froide laissant apparaître un homme intérieurement abattu
*FAUT IL LE RAPPELER ?*
Le 1er Decembre 1944, des vaillants soldats africains fraîchement revenus de guerre ont été exterminés à Thiaroye par la France pour qui ils ont combattu
Cela s'appelle un massacre, en d'autres termes, un crime de masse dira le petit fils de *Ndiouma koor Faye* (ancien combattant ) qui s'est lui aussi battu,
Pour la France , face à l'envahisseur, ils se sont battu et en guise de dessert, ils ont été abattus.
Cette lâcheté, moi je l'appele tout simplement *CRIME CONTRE L'HUMANITÉ*.
Un préjudice qui doit être réparé, les responsabilités situées et les coupables sanctionnés.
Merci au Président Diomaye d'avoir osé poser le premier pas.
Merci de nous avoir donné l'espoir qu'impuni, ce massacre ne le restera pas.
*IBRAHIMA KHALIL DIENG*
Par: *IBRAHIMA KHALIL DIENG*
Entre fierté, dégoût, rage, espérance et enthousiasme, mon cœur vacille..
Des larmes de joie et de colère en panaché me submergent les pupilles..
L'outrecuidance de la France à ripoliner la façade autour de cette ignominie,
Les carabistouilles de ses dirigeants sur ce massacre depuis Huit décennies,
L'insouciance et le manque de courage de nos dirigeants africains qui ,jusqu'ici ont thrombosé le chemin vers la réparation de cette tirpitude...
*TOUT EST FINI !*
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de siffler la fin de la récréation , et l'a fait savoir d'un ton très ferme malgré sa mansuétude.
*《Des héros africains sans défense, armés de courage, de dignité et de fraternité africaine ont été froidement abattus》*
A déclaré le Président Faye d'une voix tremblotante et d'une mine froide laissant apparaître un homme intérieurement abattu
*FAUT IL LE RAPPELER ?*
Le 1er Decembre 1944, des vaillants soldats africains fraîchement revenus de guerre ont été exterminés à Thiaroye par la France pour qui ils ont combattu
Cela s'appelle un massacre, en d'autres termes, un crime de masse dira le petit fils de *Ndiouma koor Faye* (ancien combattant ) qui s'est lui aussi battu,
Pour la France , face à l'envahisseur, ils se sont battu et en guise de dessert, ils ont été abattus.
Cette lâcheté, moi je l'appele tout simplement *CRIME CONTRE L'HUMANITÉ*.
Un préjudice qui doit être réparé, les responsabilités situées et les coupables sanctionnés.
Merci au Président Diomaye d'avoir osé poser le premier pas.
Merci de nous avoir donné l'espoir qu'impuni, ce massacre ne le restera pas.
*IBRAHIMA KHALIL DIENG*
RÉPONSE AUX ACCUSATIONS INFONDÉES : BIRIMA MANGARA RESTE UN LEADER INTÈGRE ET ENGAGÉ POUR LE SÉNÉGAL
Les récentes déclarations de Mouhamed Diallo, suite aux résultats provisoires des élections, sont empreintes de mauvaise foi et cherchent à ternir l’image du président de la coalition Kiray Ak Nantangué, l’honorable député Birima Mangara. Il est important de remettre les choses dans leur contexte et de rappeler certains faits essentiels.
Premièrement, il est évident que, contrairement aux accusations de Mouhamed Diallo, il n’y a jamais eu de malversations financières ou d’escroqueries entre le président Birima Mangara et le coordonnateur national de la coalition, Mouhamed Diallo. Comme dans toutes les alliances politiques, chaque leader est appelé à contribuer financièrement à la campagne électorale, et cela en fonction de ses moyens.
Il est donc important de souligner que, contrairement à ce qu’affirme Mouhamed Diallo, sa contribution au budget de la campagne électorale a été insignifiante comparée à celle de Birima Mangara, qui a financé environ 80% du budget global de la campagne. En effet, M. Mangara, fidèle à ses engagements et à ses convictions, a mis à la disposition de la coalition des ressources considérables pour soutenir la réussite du projet politique.
Il est regrettable de constater que Mouhamed Diallo, par ses propos arrogants et malpolie, cherche à remettre en cause l’intégrité et la probité morale de l’honorable Birima Mangara. Ce dernier est un homme de valeurs, d’honneur et d’ambition pour son pays. Ses engagements politiques sont guidés par un désir sincère de contribuer au développement et au bien-être du Sénégal, et non par des intérêts personnels ou matériels.
Il est grand temps de rappeler à Mouhamed Diallo et à tous ceux qui cherchent à diffuser de fausses informations que l’honorable Birima Mangara continue de représenter les intérêts du peuple avec honnêteté, transparence et dévouement. La campagne électorale est derrière nous, mais l’engagement de M. Mangara pour son pays demeure intact, tout comme sa réputation de leader respecté et intègre.
Les attaques non fondées à son égard ne sauraient ternir l’image de l’homme de principe qu’il est et ne feront qu’affaiblir ceux qui tentent de saper son travail pour un Sénégal prospère.
Moussa Sow Thiam ledar de la coalition UDP/Kiray de M Birima Man
Aliou Diouck (Statisticien- économiste):" La bonification du prix de l'arachide de 25 F CFA engendre une marge brute sur matières de 212,5 F CFA..."
Le statisticien-
économiste Aliou Diouck apprécie positivement la fixation du prix de vente au Kilogramme d'arachide à 305 F CFA par le gouvernement, cette année. Selon le cadre du parti présidentiel
, à travers cette mesure jugée salutaire corrélée à la déferlante de Pastef aux dernières élections législatives, le Premier Ministre Ousmane Sonko vient d'enregistrer un grand chelem:"
La bonification du prix de l’arachide de 25 f engendre une marge brute sur matières de 212,5 F CFA.
Au moment où le Conseil constitutionnel confirme le raz-de-marée électoral de Ousmane Sonko avec 130 sièges sur 165, le Premier Ministre a présidé un conseil interministériel pour fixer un prix record de 305 F CFA le kilogramme d’arachide. D’une majorité parlementaire écrasante à la bonification du prix de l’arachide, Ousmane Sonko enregistre une série de victoires, une victoire politique et une victoire économique en même temps", note M. Diouck qui revient sur les efforts concourant à ces belles performances:" Cette hausse de 25 F CFA n’est pas le seul effet induit par les mesures prises par les nouvelles autorités. En effet,au mois de mai de cette année, quelques jours seulement après la formation du gouvernement, celui-ci avait pris des mesures allant dans le sens d’une bonne préparation de l’hivernage. Ainsi, 23 décisions ont été prises pour assurer le succès de cette campagne. Parmi elles, le règlement de la dette de l’État envers les opérateurs pour les campagnes agricoles de 2021,2022 et 2023. On peut citer également la distribution des intrants agricoles à temps avec l’implication de nos forces de défenses et de sécurité pour un souci de transparence. Le gouvernement avait également mobilisé des ressources logistiques pour soutenir les activités agricoles et accélérer la distribution de matériel agricole dans certaines régions du pays. Au total, plus de 120 milliards de F CFA ont été mobilisé à cet effet.
A tous ces efforts s’en est suivi une disponibilité jamais égalée des semences et des engrais avec des subventions qui dépassaient même 55% pour l’arachide. Pour l’engrais, une quantité record de 94 203 tonnes a été distribuée par les ICS pour la campagne agricole de 2024-2025 soit une augmentation moyenne de l’ordre de 30% par rapport à la campagne agricole de 2023-2024 avec une baisse de plus de 22%,sur le prix des engrais".
Le statisticien-
économiste d'approfondir la réflexion:"
Dès lors, on doit se poser la question de savoir quel bénéfice l’agriculteur sénégalais a pu tirer de ces différentes mesures prises par les nouvelles autorités ?
Rappelons que le prix des semences d’arachide était fixé en moyenne à 220 F CFA parce qu’ayant été subventionné à hauteur de 55%. Le prix des récoltes est quant' à lui fixé à 305 F CFA(soit 25 F CFA de plus que l’année dernière). Afin d’estimer les efforts du gouvernement envers le monde rural, il faut combiner la baisse des coûts des facteurs de production et la hausse du prix du kilogramme d’arachide. La marge brute sur matières n’est pas de 25 F CFA (305-280) ni de 85 F CFA (305-220).
Si nous prenons un taux minimal de rendement grain de 250%, le paysan gagne une marge brute de 212,5 F CFA au minimum sur chaque kilogramme de semence, c’est-à-dire (85x250%). Voici une victoire économique." Que pense-t-il de la mesure d'interdiction de l'importation des graines d'arachides? M.DIOUCK, de répondre:"
En attendant la production officielle d’arachide au Sénégal en 2024-2025, le gouvernement a pris des mesures de protection pour interdire la commercialisation à des nationalités étrangères. Cela s’inscrit en droite ligne sur la vision de la Stratégie Nationale de Développement Horizon 2050 (SND2050) qui prône la souveraineté et la disponibilité de semences certifiées. Ces mesures accompagnent également la stratégie de développement par les pôles qui voudrait que les matières premières soient transformées dans les zones où elles sont produites dans le but de promouvoir l’emploi des jeunes.
Donc dans une optique d’industrialisation, on peut espérer que l’arachide sera disponible en quantité suffisante pour les huileries et pour toute autre industrie de transformation de l’arachide en charbon, en aliments bétail ou autre si bien que notre balance commerciale en huile pourrait être excédentaire ou au moins être équilibrée. Pour dire,la stratégie de substitution des importations par la production locale n’est pas utopique. Elle s’annonce, déjà", a-t-il déclaré d'un ton optimiste.
Prix du kilogramme d'arachide fixé à 305 F: Cissé Lô désapprouve
Au cours du dernier Conseil interministériel axé sur la campagne agricole, il a été fixé le kilogramme d'arachide à 305 F CFA, cette année. Moustapha Cissé Lô, lui, se dit resté sur sa faim face à cette décision. Pour lui, cela va appauvrir davantage les paysans:"Je crois qu'il serait mieux de laisser le prix à 280 F CFA comme l'année dernière et de procéder à la distribution des vivres de soudures pour les accompagner. Cela est la meilleure formule pour assister le monde rural plongé dans des difficultés de toutes sortes.
Avec ce nouveau prix, ils vont sûrement trinquer. C'est un couteau à double tranchant. Donc je m'inscris en faux contre cette décision de nos autorités. Moi, quand je refuse, je dis non. Je ne fais pas dans la demi-mesure", fulmine El Pistolero