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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Président Moustapha Cissé Lô déclare sa retraite de la scène politique. N'empêche, il n'entend pas rester passif face au fait politique. L'ancien Président du Parlement de la CEDEAO se dit toujours disposé à émettre ses avis sur la marche du pays:"Je réitère mon engagement de ne plus briguer aucun suffrage. Je ne veux plus être député ni ministre ni directeur. Je ne veux aucun mandat électif. A 70 ans, c'est l'heure de la retraite pour moi. Pour ce qui est du Président Macky, on avait des divergences politiques qui avaient conduit à mon éviction du poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale et de mon renvoi du parti APR. Cependant, je le voue beaucoup de respect et considération. J'ai toujours bataillé ferme pour son accession à la magistrature suprême. Il a beaucoup fait pour moi mais, sur le plan politique, je ne le soutiendrai plus. C'est fini sur ce plan-là. On garde de bonnes relations mais, côté politique, c'est fini entre lui et moi."

 

El Pistolero a mis ce moment à profit pour annoncer qu'il avait voté Amadou Bâ lors de la dernière Présidentielle du 24 mars dernier.

"La campagne agricole est émaillée de fausseté.On ne dit pas la vérité aux autorités. Le ministre de l'agriculture est souvent trompé sur des chiffres qui n'existent. De opérations véreux brandissent de faux chiffres qui ne correspondent pas avec la vérité. Ce qu'ils déclarent ne riment à rien. Ce ne sont pas de vrais acteurs du monde rural",a fait remarquer l'ancien député Moustapha Cissé Lô qui ajoute:"Je demande au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à son Premier Ministre Ousmane Sonko et le ministre de l'agriculture, le Dr Mabouba Diagne à faire preuve de plus de prudence. Ceux qui se disent opérateurs économiques ne travaillent que pour leur propre salut. Ce sont ces mêmes personnes qui étaient là sous Wade, Macky. Aujourd'hui, ils veulent continuer leur business en cherchant à sucer le sang de nos paysans".

Invité de l'émission Faram Facce, Moustapha Cissé Lô est toujours égal à lui-même. L'ancien Président du Parlement de la CEDEAO entend jouer les bons offices entre les tenants du pouvoir et l'opposition:" J'entends organiser une journée de Saint Coran "Thiant" Serigne Saliou Mbacké, 5ème Khalife Général des Mourides (1990-2007. Ce sera inch'Allah le 28 décembre prochain au niveau de mon domicile dakarois,sis au Nord-Foire. Au cours de cette manifestation, j'inviterai les actuels tenants du pouvoir tout comme les opposants. Toutes les familles religieuses sont également invitées

(Mourides,

Tidjanes, Layènes, Niassènes,etc.). Mon plus grand rêve, c'est de réunir tous les acteurs politiques autour de l'essentiel. Le Sénégal est au-dessus de nous tous. Il prime sur tout. Il nous faut donc un élan de solidarité pour sortir notre pays du gouffre. Il ya un mal-vire général. Les sénégalais souffrent dans leur chair", s'est expliqué Cissé Lô.

A l'issue du Conseil interministériel tenu, ce mardi, et ayant axé sur la campagne agricole, le prix au Kilogramme d'arachide est fixé à 305. Si certains acteurs du monde rural applaudissent, la plate-forme "Arr Sunu Momel", elle, rue dans les brancards. Bassirou Bâ, le chef de file de cette structure qui s'attendait mieux, crie son desarroi:"Arr Sunu Mommel s’attendait à une augmentation considérable

La fixation du prix du kilo d’arachide à 305 F CFA ne nous agréé pas.Nous dénonçons cette mesure insuffisante. Nous sommes surpris", s'est expliqué M.Bâ. Celui que l'on surnomme affectueusement "Toucouleurou Baye, poursuit: "Nous agriculteurs, nous nous attendions à un prix qui touchait les 500 F CFA ou plus. Nous avons eu beaucoup de difficultés cette année avec la mauvaise qualité des intrants et des semences, le retard de l’engrais et la production arachidière est très faible cette année. Au regard de cette situation, nous voulons que le prix soit revu à la hausse, mais de manière considérable. Les 25 F, c’est très faible par rapport à notre attente".

 

 Le chef de file de "Arr Sunu Momel", de dire au finish:"La décision de l’État de nous laisser avec la SONACOS et les opérateurs et de fermer les frontières aux Chinois et autres est grave. Cette situation ne nous plaît guère, car cela va entrainer des bons impayés et les agriculteurs ne seront pas en mesure d’en sortir

 Nous estimons que les huiliers sénégalais, s'ils ne voient pas de concurrents, feront tout ce qu’ils veulent et vont proposer des prix de leur choix qui seront inférieurs au prix fixé par l’État car, ça sera la loi du plus fort. Sur ce, l'avocat du monde rural incite l’État à revoir sa copie et faire des mesures d’accompagnement pour mieux valoriser les acteurs de ce secteur clef de l'économie".

Dans certaines familles et quartiers, les femmes et filles handicapées sont victimes de viol, d'agression sexuelle, et souvent c'est l'omerta sur ces actes ignobles. Dans les lieux publics et dans la rue, leur marginalisation est visible, en plus de la discrimination dont elles sont objet.

 

De partout la violence physique et psychologique exercée sur les femmes et les filles en situation handicap crève les yeux, alors qu'elles revêtent le statut d'être humain et de citoyennes à part entière. Le combat pour éradiquer et mettre fin à toutes ces formes d'injustice et d'anomalies est portée par le Comité des femmes de la Fédération sénégalaise des associations de personnes vivant avec un handicap. A l'occasion d'une campagne de mobilisation et de sensibilisation contre ce mal qui gangrène la société sénégalaise, la lutte sera menée et les autorités au sommet de l'état seront interpellées.

 

Un plan d'action sera ainsi élaboré pour une application effective de sanctions pénales davantages plus corsées contre les auteurs d'actes répréhensibles contre les femmes et les filles vivant avec un handicap. Le rétablissement de leurs droits les plus légitimes est aussi une doléance et une préoccupation majeures pour ces citoyennes victimes d'injustice et qui, pourtant, détiennent toutes les ressources et capacités pour servir leur famille et leur pays. Le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre Ousmane Sonko ont été directement interpelés par la présidente nationale dudit comité des femmes, Mme Khady Ba, pour la résolution de cette équation. C'était lors de cette journée d'activisme et de campagne de sensibilisation sur la question tenue à Douta Seck.

 

Mohamed Thio

Ce mardi 26 novembre 2024, dans le cadre de la réforme du secteur postal, Monsieur Alioune SALL, Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, sur la demande d’audience de SNDPT, a reçu les représentants syndicaux de La Poste. Cette rencontre s’inscrit dans les efforts continus pour apporter des solutions aux défis du groupe et définir des perspectives durables.

 

Au programme des discussions :

 

-Paiement des salaires : L’État s’engage à garantir la régularité des paiements en 2025, pour préserver la sérénité des agents et assurer la continuité du service public.

 

-Rémunération des services publics : Vers un cadre durable pour assurer la rémunération des prestations tout en maintenant leur accessibilité.

 

-Plan de départs négociés : Mise en œuvre début 2025, avec le soutien du Ministère des Finances, pour accompagner les agents tout en modernisant la structure.

 

-Plan d’actions prioritaires pour 2025 : Stabilisation financière, digitalisation des services, renforcement organisationnel et développement des compétences.

 

Le Ministre a réaffirmé l’importance stratégique de La Poste dans le développement du secteur postal et encouragé un dialogue constructif pour accompagner ces réformes essentielles.

A Bambey, les querelles de positionnements surgissent dans les rangs du camp présidentiel. Pour mettre fin à ces comportements susceptibles de saper la dynamique unitaire déjà enclenchée, Cheikh Mboup monte au créneau et sonne la fin de la récréation. Ainsi, Cheikh Mboup, responsable politique Pastef lance un appel vibrant pour une union sacrée autour de l'essentiel:"Au prime abord, je voudrais saluer le travail accompli par le Pastef et ses alliés qui a abouti à cette belle victoire au soir du 17 novembre dernier. La mobilisation des uns et des autres a été payante durant ces consultations électorales. Félicitations à tous les investis et à nos deux têtes de liste sortis victorieux. Maintenons le cap pour relever les autres défis qui nous attendent. J'invite tous à cultiver l'entente, la paix car rien de grand ne s'obtient dans l'adversité", soutient M.Mboup qui, en appelle aussi à la générosité de tous les partisans du régime en place:"Dr Aïda Mbodj est une figure marquante de la politique. Elle fait partie de ces dirigeants qui ont très tôt cru au Projet cher au duo Diomaye-

Sonko. Ce n'est pour rien que le Président Ousmane Sonko a fixé son dévolu sur lui pour présider la Conférence des leaders de la Coalition "Diomaye

Président". Elle mérite donc respect et considération. Elle est incontestablement un des plus braves artisans de notre large victoire lors de ces derniers échéances à Bambey et partout au Sénégal. La Secrétaire Générale de la DER/FJ a de l'expérience à revendre et, dans toutes les 12 Communes du département et même, au-delà, elle a des antennes utiles à notre mouvance. Mieux vaut être avec elle que contre cette Dame de fer .On apprendrait beaucoup à ses côtés car elle est une référence en politique".

 

Au finish,M. Mboup, dira:"Aujourd'hui, les citoyens sénégalais ne sont pas dupes. Ils savent faire le distingo entre la bonne graine de l'ivraie. Le Premier ministre Ousmane Sonko a une vision très claire pour pousser le Sénégal vers l'émergence socio-

économique. Tous ensemble pour le soutenir à la concrétisation de cette noble ambition".

C'est officiel. Le prix de vente du kilogramme d'arachide vient d'être fixé à 305 F CFA cette année. Une mesure prise, ce mardi, lors d'un Conseil interministériel consacrée à la campagne agricole. Une décision qui pousse le Président de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC/Jammi Rewmi) à applaudir des deux mains. A en croire Abdou Ndiaye:" L'Alliance Nationale pour le Changement (ANC/Jammi Rewmi) 

tient à féliciter chaleureusement le gouvernement de la République du Sénégal avec à sa tête Monsieur le Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko et le ministre en charge de l'Agriculture, M. Mabouba Diagne pour la décision historique de fixer le prix du kilogramme d'arachide à 305 CFA dans le cadre de la campagne agricole 2024/2025.

Cette mesure, qui vise à soutenir les producteurs locaux démontre une volonté manifeste des autorités de répondre aux défis économiques du secteur agricole, notamment, dans un contexte où la production d'arachide est moins abondante cette année", a fait savoir le Maire de la Commune de Keur Maba Diakhou Bâ (Nioro du Rip,Kaolack). L'honorable membre du HCCT, de soupirer d'aise:"

En fixant le prix de l'arachide à 305 FCFA le KG , les tenants du pouvoir veulent permettre aux paysans de mieux valoriser leur travail et de faire face aux difficultés économiques majeures tout en favorisant la stabilité du marché local. Cette initiative chaleureuse s'inscrit également dans une dynamique de soutien à la souveraineté alimentaire du pays qui occupe une place importante dans le PROJET pour un sénégal souverain , juste et prospère. Elle vise aussi à améliorer les conditions de vie des producteurs qui sont les piliers essentiels de l'agriculture sénégalaise. Sur ce, j'encourage l'Etat à poursuivre ses efforts tout en apportant un soutien renforcé aux agriculteurs, en facilitant l'accès aux financements et en assurant des mécanismes de stockage et de distribution efficaces pour garantir une meilleure rentabilité et un meilleur avenir pour les paysans sénégalais", a remarqué le porte-drapeau de l'ANC/ Jammi Rewmi qui soutient que le ministre de tutelle ,le Dr Mabouba Diagne est en terrain connu et qu'il inspire beaucoup confiance auprès des acteurs du secteur.

L’Etat du Sénégal a mis en place depuis juillet 2024 un comité d’examen des contrats conclus dans des secteurs stratégiques. Ce comité a pour mission d’analyser dans les contrats susvisés, la présence de l’intérêt national ainsi que ses mécanismes de sauvegarde.

Notons qu’il existe des intérêts génériques, valables pour tous les pays, comme l’indépendance nationale, l’intégrité du territoire ou l’exercice de la souveraineté. Ces intérêts s’incarnent pour chaque nation dans des exigences spécifiques. L’intérêt national devient de ce point de vue une notion ancienne et centrale dans le champ des relations internationales.

Par contre, dans un contrat de construction, d’exploitation ou de réhabilitation, l’intérêt national devrait être estimé en fonction des objectifs définis dans le référentiel de politique économique. Il existe en effet, des critères majeurs qui pourraient gouverner la détermination d’un indicateur synthétique de mesure de l’intérêt national dénommé IMIN, un véritable indicateur synthétique d’arbitrage.

Cet indicateur tiendrait compte de quatre critères. Ceux-ci sont l’augmentation des recettes de l’Etat, la baisse du taux de chômage, le niveau de prix du bien ou service produit à travers le contrat et la préservation de l’environnement. Inutile de revenir sur la pertinence de chaque critère. Ils fondent les débats polito-économiques servis dans la presse ou dans les palabres.

Ces critères sont aussi importants les uns que les autres. Il est cependant possible de les classer afin de donner une pondération à chacun d’entre eux. Ainsi, les recettes de l’Etat qui servent aux investissements et au fonctionnement prendrait la première place avec un coefficient de 50%. La création d’emplois gagnerait un poids de 25%. Le niveau de prix du bien ou service produit à travers le contrat se verrait attribué un poids de 15%. La préservation de l’environnement (ou sa destruction) aurait un poids de 10%.

Par la méthode des moyennes ou la méthode des maillons faibles, l’indicateur prend une valeur comprise entre 0 et 100%.

Pour une valeur de l’indicateur supérieure à 70%, l’intérêt national est présente.

Pour une valeur de l’indicateur inférieure à 50%, le contrat est rejeté lors de la phase de contractualisation et rompu s’il est en cours d’exécution.

Pour une valeur de l’indicateur comprise entre 50% et 70%, des négociations supplémentaires sont nécessaires en début de contrat. Si le contrat est en cours d’exécution une révision de celui-ci devient obligatoire et s’impose à l’entreprise contractante ou à la société concessionnaire.

Si une telle méthodologie est adoptée, la concession des autoroutes à péage serait renégociée. Tous les contrats d’exploitation de nos ressources seraient également révisés en raison de la modicité des redevances et de la faiblesse des recettes tirées. Le contrat avec ACWA Power serait résilié comme ce fut le cas. L’ASER aurait tous les droits de rescrire son contrat avec SAGEMCOM.

Pour les contrats de Partenariats Public Privé à venir ou en cours de contractualisation, comme le projet de construction de l’autoroute de l’eau, la construction d’un gazoduc, les infrastructures de productions dans les pôles pour la transformation industrielle, la réhabilitation du chemin de fer (Pour le chemin de fer, le colonisateur avait construit un réseau pour piller nos ressources. Il faut donc un nouveau schéma directeur. Ça c’est autre chose et j’y reviendrai), tenir compte de cet indicateur permettrait d’éviter les erreurs du passé.

Afin de donner un caractère obligatoire à l’usage de cet indicateur, une loi d’orientation ou un décret ou un arrêté au moins permettrait d’être plus regardant et plus rigoureux dans le processus de sélection des offres et d’exécution des contrats.

 

*Aliou DIOUCK

Statisticien-Economiste- Financier/Cadre PASTEF

Directeur Administratif et Financier du Fonds National de la Microfinance (FONAMIF)

 

Il se réclame de l'idéologie centriste, mais le patron de En Avant Ca Kanam a néanmoins soutenu la coalition Pastef lors des dernières législatives. Au résultat des urnes, il a quand même grandement contribué à la victoire du parti présidentiel suite au mot d'ordre de Papa BIram Ciss. Au niveau de la base politique naturelle de ce parti dans la commune de Keur Mousseu, cela a été aussi un véritable coup de tonnerre, puisque dans cette circonscription, il y a de cela près d'un quart de siècle que la formation politique dont se réclamait le maire des lieux Momar Ciss n'a jamais été battu. Face à la presse ce jeudi 21 novembre, Papa Biram Cis, administrateur de société de son état a donné les raisons du soutien de son parti. Pour lui, '' il s'est agi de donner la majorité au parti présidentiel pour éviter toute forme de blocage à l'Assemblée nationale''. 'Il a ainsi invité l'ensemble des acteurs politiques au bannissement d'une campagne électorale permanente. Le pays doit se mettre au travail et ne doit plus être pris en otage par les politiciens professionnels qui doivent cesser de se prendre pour le centre du monde.

 

M' Cissé a invité les acteurs politiques à se mettre autour de l'essentiel pour ensemble relever les défis liés à la vie chère, à l'exil des jeunes vers l'étranger, à la consolidation de l'état de droit, au renforcement des acquis démocratiques.

Le leader Ciss a fait remarquer que le Sénégal ne doit pas être un pays de la grande Parlotte, mais plutôt un pays de masses laborieuses dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage de la pêche, des mines des industries, de l'artisanat, des infrastructures, pour gagner la bataille de la souveraineté dans tous les domaines.

 

La vision de son parti s'inscrit dans cette perspective.en attendant pas d'accéder au pouvoir local et présidentiel pour passer à l'action, le président de En Avant Ca Kanam a relevé que son parti est déjà sur le terrain et a entamé un programme d'implantation de champs collectifs avec de plants pour des arbres fruitiers comme les papayes, entre autres.

 

En remerciant ses militants et les sympathisants de Keur Mousseu, repartis dans les autres localités du pays pour avoir suivi le mot d'ordre ayant consisté à voter pour Pastef le président de En Avant Ca Kanam a dit se positionner déjà pour les prochaines locales dans les différentes collectivités territoriales du Sénégal.

 

Mohamed Thioune

CMU
cmu