mardi 14 mai 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Chaque année, des milliards de dollars sont perdus en Afrique à cause de l’exploitation minière illégale. La situation persiste en partie car les Etats développent essentiellement des stratégies nationales de lutte, qui ne tiennent pas compte du caractère transnational du problème.

La coopération régionale peut améliorer l’efficacité des interventions étatiques dans la lutte contre l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM) illégale de l’or en Afrique. C’est le point de vue partagé dans un rapport de la CEDEAO publié en février 2024, face au constat de l’échec relatif des mesures de répression mises en œuvre depuis des années.

Intitulé « Leçons tirées des expériences régionales de l’Afrique de l’Ouest dans le secteur de l’or », le rapport traite d’un problème épineux pour la sous-région. Il faut souligner qu’en Afrique de l’Ouest, l’exploitation illégale d’or affecte tous les pays producteurs d’or. En septembre 2022, un rapport du Forum intergouvernemental sur les Mines (IGF) a évalué l’ampleur de la contrebande d’or pour l’année 2019 à plus de 120 millions de dollars dans trois pays de la sous-région, le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Outre la perte de revenus que cela représente, l’exploitation illégale d’or alimente aussi les caisses des groupes extrémistes actifs en Afrique de l’Ouest et nuit à la production agricole.

Au Burkina Faso par exemple, l’Observatoire économique et social a signalé qu’entre 2016 et 2020, les groupes armés non étatiques avaient obtenu environ 126 millions d’USD (70 milliards de FCFA) en attaquant des sites d’extraction d’or.

Selon le Conseil ghanéen du cacao, l’exploitation illégale d’or a conduit à la destruction de 2% du verger national et entrainé des pertes de 4,8 milliards de cedis d’investissements (356,6 millions $) dans les plantations de cacao.

Selon le rapport, la nature multiforme de l’ASM illégale rend inefficaces les initiatives menés séparément par différents acteurs. En raison de la porosité des frontières et de la libre circulation des personnes et des biens, l’or extrait par exemple au Burkina Faso peut facilement se retrouver au Mali, puis au Togo, sans passer par les canaux officiels.

Les auteurs recommandent donc aux Etats ouest-africains la promotion d’une coordination institutionnelle déjà au niveau national, entre acteurs miniers, négociants, bailleurs de fonds et autorités chargés de l’application des lois. Au niveau régional, l’accent devrait être mis sur des mécanismes de partage d’informations rassemblant les différents acteurs.

Au-delà de la coopération, formaliser le secteur…

En février dernier, le gouvernement burkinabé a ordonné la suspension sine die des exportations d’or provenant de l’exploitation artisanale semi-mécanisée. Cette mesure intervient dans un contexte d’assainissement du secteur et met en lumière la persistance des circuits informels de production et d’exportation d’or. Au-delà de la collaboration régionale, les Etats africains devraient aussi poursuivre les efforts en vue de la formalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or.

Les réseaux du crime organisé infiltrent le secteur et sapent les efforts de formalisation.

Pour les auteurs du rapport de la CEDEAO susmentionné, la formalisation passe notamment par la facilitation de l’accès aux terres et aux gisements d’or pour les artisans miniers. Il faut donc établir et mettre à jour des couloirs miniers capables de s’adapter rapidement à des changements comme la découverte de nouveaux sites ou l’épuisement d’anciens gisements. Les autorités doivent aussi simplifier le processus d’octroi des permis miniers aux artisans et l’adapter aux réalités sur le terrain.

Au Ghana par exemple, la durée de vie de la plupart des sites artisanaux n’excède pas quelques mois, alors que la procédure officielle d’obtention d’un permis peut prendre jusqu’à trois ans. « Pour moi, cela n’a pas de sens d’attendre trois ans pour obtenir une licence afin d’entreprendre un projet de six mois. Je préfère me cacher et faire ma galamsey [nom donné à l’exploitation minière illégale dans le pays, ndlr] », raconte un mineur cité par The Conversation.

Le soutien à la mise en place de coopératives minières et au financement de leurs activités, la mise en place de comptoirs d’achats d’or à des prix attractifs et la construction de raffineries locales pour transformer la production ainsi acquise, sont d’autres options à explorer pour les Etats africains. Ces solutions ne s’excluent pas les unes les autres mais doivent être développées ensemble pour obtenir des résultats sur la durée.

Un mal africain

Au-delà de l’Afrique de l’Ouest, la faible coopération régionale en matière de lutte contre l’exploitation minière illégale est un problème rencontré ailleurs sur le continent. Dans un rapport publié en mars 2024, l’ENACT note ainsi l’absence de mécanismes régionaux pour lutter contre l’exploitation minière illégale en Afrique centrale. Pour y remédier, l’organisation financée par l’Union européenne insiste sur la nécessité de renforcer les partenariats entre les organisations policières nationales et le Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CAPCCO).

« Bien que le CAPCCO fournisse une plateforme pour la coopération régionale en matière de police et de criminalité, la non-inclusion d’autres agences de sécurité ou d’application de la loi signifie qu’il n’existe pas de mécanisme unique pour coordonner les réponses sécuritaires à la criminalité environnementale liée à l’exploitation minière illégale », déplore le document, qui traite des crimes environnementaux causés par l’exploitation minière illégale dans la région.

Pour l’ENACT, les stratégies régionales peuvent aider à mieux affronter certains des principaux défis de l’exploitation minière illégale, notamment la contrebande et le trafic de minerais extraits illégalement ou encore l’importation de substances dangereuses (mercure, cyanure, etc.).

 

« AUTEUR : Moctar SISSOKO »

L’initiative pour la démocratie, l’éthique et la justice sociale’’2FC/TaC (Fagaru Fippu Taxawu ak Caytu), a organisé une conférence publique, ce samedi 11 mai, à Dakar, pour proposer la réforme du Conseil supérieur de la magistrature(CSM) à travers la modification de la loi n° 2017-11 du 17 janvier 2017.

Au titre de la déclaration faite par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est engagé, dans son programme de campagne, à réformer la justice sénégalaise en son premier axe « Renouveau institutionnel et engagement africain », a-t-il rappelé M. Mamadou Diagne, le Président de l’’initiative pour la démocratie, l’éthique et la justice sociale’’2FC/TaC (Fagaru Fippu Taxawu ak Caytu), lors d’une conférence publique, s’est ténue ce, samedi dernier, à Dakar.Cette rencontre a vu la participation des universitaires, de la société civile, de juristes et de journalistes. « IL faudrait plutôt de procéder à une véritable refonte de cette loi, en lieu et place d’une modification qui risquerait d’en garder les principales déficiences », lit-on dans le document, qui a été remis à la presse.

En effet, L’objectif de cette conférence est de visiter les réformes prévues au regard du projet qui prévoit plusieurs une refonte du Conseil supérieur de la magistrature(CSM) à travers une modification de la loi N° 2017-11 du 17 janvier. Or, il faudrait plutôt procéder à une véritable refonte de cette loi, en lieu et place d’une modification qui risquerait d’en garder les principales déficiences.

De plus, il faudrait veiller à ne pas créer un CSM qui accoucherait « d’un gouvernement des juges », d’où la nécessite de trouver un équilibre entre les tâches nominatives et les tâches disciplinaires.Cependant, le conférencier, par ailleurs Professeur de droit à l’université d’Ottawa, avocat et procureur au ministère de la justice au Canada, Dr Abdoul Karim Thiaw, est revenu sur trois réformes majeures dans une perspective de la Common Law et ce qu’elle peut nous apporter dans le cadre de ces réformes. Ainsi, les trois cas sont évoqués sur les réformes à entreprendre, à savoir « le Conseil supérieur de la magistrature, le statut du parquet et la commission d’enquête politique », a-t-il préconisé, DR Thiaw, afin d’inspirer sur les Anglo-Saxons,en termes de l’indépendance des juges.

Aussi, « il s’agira de décoloniser nos lois et de les adapter à nos réalités pour mieux répondre à nos enjeux sociétaux et de développement », a-t-il, M. Diagne, fait partie ceux qui ont amené le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir.

En conférence publique, les conférenciers se sont penchés sur de deux propositions supplémentaires dont les détails des cinq(5) sont présents, il s’agit notamment de la refonte du mode de nomination des magistrats et de l’exercice de la discipline ; de l’adoption d’un Code de la magistrature garantissant son indépendance ;de favoriser l’indépendance du parquet ; de mettre en place un programme national d’information et de numérisation des greffes qui permettra de les rendre pleinement efficaces et de prévoir le pouvoir de créer une commission d’enquête publique.

 

Le démarrage des rotations du Bus rapid transit (Brt) semble imminent. Le ministère des transports vient même de dévoiler les tarifs et le trajet.

Lors de la réunion du Conseil des ministres du jeudi 2 mai dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye,  avait invité le ministre des Transports à faire le point sur le lancement effectif des activités du Brt et ses modalités d’epxloitation. Ce dimanche, les premiers signaux sont lancés.

En effet, Malick Ndiaye, le ministre des Transport et ses services ont dévoilé les tarifs que les usagers devront payer pour emprunter le Brt. Le prix est de 400 francs Cfa pour un aller simple dans une même zone. Et ce sera, ensuite, 500 francs Cfa  au-delà d’une zone.

Les bus transporteront les clients de l’avenue Pape Gueye Fall à la préfecture de Guédiawaye, en passant par Grand Médine pour la ligne B1 par exemple. Ce, du lundi au dimanche, de 6 heures du matin à 21 heures, y compris les jours fériés.

Les féministes en seront certainement ravies. Fatou Kiné Diakhaté est la première femme nommée au poste de directeur de cabinet adjoint du président de la République.

Fatou Kiné Diakhaté, « Fifi » pour les intimes, assistera le professeur Mary Teuw Niane dans ses tâches de directeur de cabinet du président Bassirou Diomaye Faye. Elle est réputée très proche du Premier ministre Ousmane Sonko, qu’elle côtoie dans le parti Pastef depuis 2018. Répondant ainsi à l’appel des patriotes par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action, elle a témoigné de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de ladite formation politique. 

Carrière politique remarquable…

Ainsi, d’après ses camarades de parti, sa nomination à ce poste d'une haute importance est la consécration du travail acharné, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Car faisant toujours don de son temps, de son savoir et de son énergie sans compter au sein du parti des patriotes. 

 Elle s’est distinguée par son engagement politique. Secrétaire exécutive en 2020 puis coordonnatrice du Mouvement national des cadres patriotes/Section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de Pastef. Elle a joué un rôle clé au sein du Moncap Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. 

 Fatou Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience. Membre du Bureau politique de Pastef en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l'État de droit au Sénégal.

Parcours académique et professionnel riche et diversifié 

Fatou Kiné Diakhaté, c’est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes. Elle a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques, avant de poursuivre ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au groupe ICOGES Paris. 

 Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, « Fifi » s’inscrit à l’université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’université Paris 8 Vincennes. Elle a également poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’université Sorbonne Paris Nord. 

Sur le plan professionnel, Fatou Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Crédit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence française de développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au Département gestion financière des concours (GFC), en passant par le poste de chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité. 

La nomination historique de Fatou Kiné Diakhaté en tant que directrice adjointe de cabinet du président de la République Bassirou Diomaye Faye souligne le leadership et l’engagement de ce dernier à promouvoir un changement positif.

 

 

 

Comme l’Us Monastir, l’As Douanes a aussi décroché son ticket pour les playoffs de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL). Les hommes de Mamadou Guèye ‘’Pa Bi’’ ont corrigé l’Armée patriotique rwandaise (APR) par 79-54 pour compléter le tableau du Final 8, prévu au Rwanda. Un match comptant pour la sixième et dernière journée de la conférence Sahara.
 
 
Les Gabelous ont dominé leurs adversaires du début à la fin de cette rencontre (23-18, 44-28, 63-46, 79-54). Ils prennent leur revanche sur l’APR qui les avait battus lors de la troisième journée.
 
L’As Douanes termine ainsi la conférence à la deuxième place avec trois victoires derrière Rivers Hoopers du Nigeria qui totalise quatre succès. Elle devance l’Us Monastir (trois victoires aussi) au goal-average particulier. 

Le Contingent de SENFPU MINUSCA 2-5, MONUSCO1-17 et MONUSCO 2-17 ont reçu le drapeau vendredi  denier3 mai 2024. La cérémonie de remise de drapeau a ete présidée par le Général de Brigade Papa Diouf, Haut commandant en second de la Gendarmerie nationale et sous-directeur de la justice militaire.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a annoncé la création d’un Prix annuel des médias africains pour récompenser et faire connaître les journalistes, les correspondants et les organes de presse africains qui parlent des réalisations et des progrès de l’Afrique.


M. Adesina a déclaré que la Banque africaine de développement travaillerait avec l’organisation AllAfrica Media et des institutions financières africaines pour créer ce prix dans le cadre des efforts visant à promouvoir une couverture médiatique plus positive des évolutions enregistrées sur le continent. Il a prononcé jeudi 9 mai un discours liminaire lors du Sommet des leaders des médias d’Afrique, organisé par AllAfrica Media. « L’Afrique doit façonner son propre récit et ne pas dépendre de ce que les autres pensent d’elle ou des perspectives qu’ils préfèrent partager à son sujet, sur ses réalisations et les opportunités qu’elle offre… Les récits positifs sur les opportunités d’investissement en Afrique doivent être bien mis en valeur, car ils ne bénéficient malheureusement pas d’une couverture suffisante, voire pas de couverture du tout, dans les médias occidentaux », a déclaré M. Adesina. Il a également proposé que la Banque africaine de développement, la Banque africaine d’import-export et toutes les institutions financières régionales mettent des ressources en commun pour soutenir l’émergence d’une société africaine de médias reconnue mondialement qui positionnera les nouvelles de l’Afrique dans le monde. Le sommet, qui a pour thème « Repenser les médias d’Afrique en cette période de mutations profondes », réunit plus de 300 propriétaires et exploitants de médias africains, des responsables gouvernementaux, des dirigeants d’entreprise, des universitaires, des champions de la société civile et des partenaires au développement pour discuter de l’activité des médias et du rôle essentiel qu’ils doivent jouer pour façonner l’avenir de l’Afrique. « Les médias ont un rôle crucial à jouer, en étant justes, objectifs, curieux, en menant des investigations, oui, mais aussi en étant des catalyseurs du développement, et en faisant la promotion de nouvelles positives sur les réalisations, les accomplissements et les développements tangibles de l’Afrique », a-t-il déclaré.
M. Adesina a également appelé les institutions de développement en Afrique à mettre en place un référentiel commun de récits, de vidéos et de contenus vérifiés et normalisés qui facilitera la compilation et la rédaction d’articles sur ce qui est réalisé en Afrique. Il a également promis que la Banque africaine de développement, en collaboration avec ses partenaires et les institutions financières africaines, participerait à la création de bourses pour les journalistes et les correspondants africains afin de contribuer au développement et au renforcement des capacités des journalistes et des correspondants travaillant sur l’Afrique. « Ensemble, continuons à promouvoir l’Afrique. Je vous invite, en tant que leaders des médias, à devenir les vuvuzelas de l’Afrique ! Racontez les histoires positives de l’Afrique », a-t-il exhorté son auditoire composé de responsables de médias venus de tout le continent.

Il n’est jamais trop tôt pour réaliser ses rêves. Ce jeune de 30 ans, originaire de Dodel, dans le département de Podor, en est la preuve. Ndiaye Bocar Niang s'est inspiré de son histoire personnelle et de son amour de l’école pour écrire son premier livre aux éditions LEA Service.
 
Publié ce 11 mai 2024, le livre «École Française : l’arme de déconstruction massive», avec ses163 pages, est édité par la maison LEA Service. ''Il a été conçu pour revisiter notre propre histoire, celle qui nous redonne des ailes, portant un contenu de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Il met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d'un continent ignorant les causes de son immobilisme'', raconte M. Niang. Qui, dans un langage accessible, tente de construire tout en maniant un marteau-piqueur qui démolit une chaîne de vérités préétablies. «Ce sont des remarques, des rappels et des enseignements qui s'étalent tout au long de ce petit livre, tentant d'élucider les obstacles, tout en offrant des orientations réfléchies pour redonner un sens à la vie. Ce livre n'est pas de Rousseau ou de Lamartine, il n'émane ni de l'Occident ni de terres misérables. Ce n'est ni une fable, ni une poésie de l'imaginaire ou de la fiction.  Il a été écrit par un éternel apprenti de la vie, sans distinction ni étiquette, un jeune sorti de nulle part. Sa conscience remplace sa plume pour élucider de tels maux», developpe-t-il tout en gardant le mystère. 
 
Mais, au-delà du roman fantaisiste, il déclare :«Je suis un auteur comme les autres, je pense, tout ce que je vis est source d'inspiration, une phrase entendue... Un visage croisé dans la rue peut devenir un personnage. Ce livre ne suit aucun style particulier, n'est pas en prose, et ne se plie pas aux règles de l'esthétique orthographique ou des rimes. Il contient 20% d'informations et 80% de redondance progressive. Il ne bouscule pas l'esprit, mais le laisse se mouvoir librement, effleurant l'an 1325 pour rebondir au XIXe siècle, embrasser le XXIe et anticiper jusqu'en 2050».
Son histoire a fait mouche. «Ce document offre une perspective critique sur divers aspects de la société, de l'éducation et de l'histoire africaine, tout en abordant des thèmes tels que l'identité culturelle, l'impact du colonialisme et l'importance de l'éducation autochtone. Le texte débute par une critique de la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentalisés, soulignant l'importance de revenir à une connaissance qui valorise l'histoire et la culture africaines.
Selon l'auteur, '' la manière dont l'éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l'assimilation plutôt que l'innovation autonome. Il propose une vision optimiste pour l'avenir de l'Afrique, où une éducation réformée, ancrée dans les valeurs et les connaissances autochtones, joue un rôle clé dans le développement d'une société juste, prospère et autonome», conclut Ndiaye Bocar Niang sous le regard de ses parents et amis venus de partout pour assister à la cérémonie de présentation et de dédicace.

Au gré des régimes politiques qui se sont succédé depuis les indépendances jusqu'à nos jours, le syndicalisme Sénégalais a connu différentes mutations avec des Leaders légendaires de la trempe de Madia Diop, Puritain Fall, Bakhao Diongue, Mamadou Diouf Castro, Mademba Sock, Sidiya Ndiaye, Mr Farba Lamine Sall expert de l'OMS ancien Directeur de Cabinet du ministre de la Santé parmi les honorables invités... Pour ne citer que ceux-là. Le leader et inamovible chef du Sutsas et de la Fgts Mballo Dia Thiam considère qu'il y a eu dans l'histoire du syndicalisme Sénégalais la phase de la participation responsable, celle de la néo participation et de l'autonomisation et la dernière incarnée par les membres de sa propre corporation et entité qui placent les intérêts supérieurs au centre des préoccupations et de la lutte syndicale.

Mballo Dia Thiam a aussi saisi l'opportunité de la célébration de la fête internationale du travail pour faire remarquer que les derniers élections de représentativité ont hissé sa centrale dans le peloton de tête du hit-parade syndical Sénégalais et ceci en dépit de toutes les embûches et hostilités à la fois internes et externes. Celui qui est actuellement comme le dinosaure et révolutionnaire du syndicalisme Sénégalais brandit aussi la préoccupation de leur combat liée à la consolidation des libertés de la démocratie de la justice sociale de l'épanouissement socioéconomique des travailleurs et des populations. Il a ainsi invité les nouveaux dirigeants du pays à se pencher de manière rationnelle et objective sur la question syndicale et le sort des travailleurs,«force et moteur du développement et de la stabilité sociale». Il n’a cependant pas omis de leur souhaiter une bonne réussite dans la gestion des affaires du pays.

Entretien…

La troisième voie du Syndicalisme Sénégalais 

Dans un contexte international de mondialisation marqué par une montée fulgurante du capitalisme dont le soubassement libéral d'une économie de marché impitoyable envers les travailleurs aux revenus extrêmement faibles dans nos pays taraudés par une inflation démesurée, seul un mouvement revendicatif fort peut être capable d'endiguer ces pernicieuses vagues qui menacent les employés notamment de la classe ouvrière toute entière pour laquelle le Syndicalisme tire son essence, sa légitimité et sa raison d'être. Paradoxalement, le mouvement syndical malgré la prise de conscience de son rôle et sa responsabilité historiques est confronté au Sénégal et par endroits à une désyndicalisation aux causes multiformes au moment où plus que jamais il a besoin d'un rapport de force favorable face, d'une part, au patronat, et d'autre part, au Gouvernement-Employeur ayant la manie de négocier rarement ou de différer l'application des accords s'il ne les renie pas tout simplement arguant des raisons généralement fallacieuses.

 

 

La Fgts-B en pole position

   Le contexte national,c'est encore la rationalisation des places octroyées aux centrales syndicales dites les plus représentatives à l'issue des élections du 12 Décembre 2023 qui consacrent la victoire historique de la Fgts-B, organisation syndicale faîtière classée 5e après avoir doublé son score de 2017 sous la houlette du regretté fondateur Sidya Ndiaye le score honorifique de 10.20 avec le vote de la Cntls de Papa Mamadou Kane, victoire malheureusement confisquée par le ministère en charge du travail, dans une posture de remise en cause de notre légitimité en qualité de Secrétaire général intérimaire et de mandataire de Sidya,qu'une fausse résolution d'une faction lui aurait envoyée évoquant une réunion jamais tenue. Ironie du sort, dans la même veine, le ministère par la voix de monsieur le Directeur Général du travail et de la sécurité sociale se réjouit non seulement de l'arrivée de Fgts-B mais surtout de son score matérialisant la pertinence et l'efficacité de l'administration du travail dans cette compétition sociale. Dès lors qu'est ce qui justifie cette ingérence du D-Gtss et ses collègues nous privant de présenter notre cahier de doléances à monsieur le Président de la République et de jouir des externalités positives résultant de notre place à l'instar des autres centrales syndicales concurrentes.

Entre les doléances des travailleurs et les conditions de vie et d’existence des populations

La 3ème voie met le travailleur au centre des préoccupations de la Fgts-B pour sa protection sociale et sa promotion sociale, elle n'est ni la Participation Responsable, 1ère voie syndicale post indépendance du Sénégal, elle n'est la Neo Participation Responsable, 2ème voie dans laquelle les participationnistes et les autonomistes ayant signé le pacte de stabilité économique et sociale sans avoir soldé le passif des organisations syndicales sectorielles sans lesquelles,elles n'auraient pas d'existence réelle qui malheureusement sont abandonnées de même que les populations asphyxiées par le coût élevé de la vie. C'est aussi dans une démarche de co construction dans la co responsabilité qui se construit cette 3ème novatrice voie syndicale à quelle la Fgts-B à toutes les forces syndicales organisées ou non.

   S'agissant de la démarche,en tant que structure faîtière, elle consiste d'abord à sa massification pour la création d'un rapport de force favorable tout en sachant que dans la philosophie d'un syndicalisme de développement agrégeant des forces ouvrières et l'élite syndicale, qu'au-delà du rapport de force, il s'agira aussi de pouvoir convaincre une fois convier à la table de négociations, par un argumentaire pertinent et soutenu.En d'autres termes,il ne s'agit pas de vaincre mais de convaincre dans des compromis dynamiques s'il y a lieu mais jamais de compromissions.Sous ce rapport la formation syndicale et l'encadrement et le soutien des syndicats dans leurs luttes et leur développement. En outre faisant partie intégrante des familles, le combat pour les libertés pour le droit et pour la réduction du coût de la vie et du progrès social interpellant la Fgts-B porteuse de la 3ème voie pour faire plus et mieux que ses devancières.

Mballo Dia Thiam interpelle les nouveaux gouvernants du pays

   Nos acquis syndicaux et sociaux se passent de commentaire et il serait fastidieux de les énumérer aussi dans le domaine de la Santé et de l'Action Sociale, de l'éducation, du monde rural,des collectivités territoriales,pour la démocratie etc...par les sectoriels qui la composent en attendant d'autres secteurs d'activités qui frappent à notre porte.

    Je profite de cette tribune,après avoir félicité de nouveau S.E.M. Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Mr Ousmane Sonko pour les inviter à faire restituer à la Fgts-B sa victoire et ses droits dont le 1er Congrès ordinaire organisé 24 ans après sa création m'a élu à l'unanimité par l'ensemble des délégués départementaux conformément à notre statut et règlement intérieur en présence d'autorités du Camarade Cheikh Diop de la Cnts-Fc, de la Présidente FatouBintouYaffa du réseau national des femmes syndicalistes (Renafess), AnsoumanaDione Président de l'Assamm, Ablaye Fané Président de l'Unapes, entre autres honorables invités.

Par Mohamed El Amine THIOUNE

 

 

Une journée de set setal a été organisée a la Sogas par son Directeur General l’honorable Député Maire Arona Galo BA

Cette grande opération d’une grande envergure a vu la participation des autorités de la SOGAS en présence du Ministre de la tutelle ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage en compagnie du sous-préfet du maire de Dalifort de la gendarmerie des service de l’hygiène avec l’appui des homme de l’eau, les Sapeurs-Pompiers

Une occasion pour le Ministre,  de se féliciter d’une telle initiative qui rejoint les directives de l’État pour une amélioration durable de sécurité sanitaire des aliments en lien avec l’objectif de souveraineté alimentaire et un engagement est également pris par les autorités de la SOGAS pour la pérennisation  de cette opération.

M. TOURE

 

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