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Pour sa première publication littéraire: L'auteur se livre entre informations de son passé et redondances progressives

Pour sa première publication littéraire: L'auteur se livre entre informations de son passé et redondances progressives Spécial

Il n’est jamais trop tôt pour réaliser ses rêves. Ce jeune de 30 ans, originaire de Dodel, dans le département de Podor, en est la preuve. Ndiaye Bocar Niang s'est inspiré de son histoire personnelle et de son amour de l’école pour écrire son premier livre aux éditions LEA Service.
 
Publié ce 11 mai 2024, le livre «École Française : l’arme de déconstruction massive», avec ses163 pages, est édité par la maison LEA Service. ''Il a été conçu pour revisiter notre propre histoire, celle qui nous redonne des ailes, portant un contenu de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Il met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d'un continent ignorant les causes de son immobilisme'', raconte M. Niang. Qui, dans un langage accessible, tente de construire tout en maniant un marteau-piqueur qui démolit une chaîne de vérités préétablies. «Ce sont des remarques, des rappels et des enseignements qui s'étalent tout au long de ce petit livre, tentant d'élucider les obstacles, tout en offrant des orientations réfléchies pour redonner un sens à la vie. Ce livre n'est pas de Rousseau ou de Lamartine, il n'émane ni de l'Occident ni de terres misérables. Ce n'est ni une fable, ni une poésie de l'imaginaire ou de la fiction.  Il a été écrit par un éternel apprenti de la vie, sans distinction ni étiquette, un jeune sorti de nulle part. Sa conscience remplace sa plume pour élucider de tels maux», developpe-t-il tout en gardant le mystère. 
 
Mais, au-delà du roman fantaisiste, il déclare :«Je suis un auteur comme les autres, je pense, tout ce que je vis est source d'inspiration, une phrase entendue... Un visage croisé dans la rue peut devenir un personnage. Ce livre ne suit aucun style particulier, n'est pas en prose, et ne se plie pas aux règles de l'esthétique orthographique ou des rimes. Il contient 20% d'informations et 80% de redondance progressive. Il ne bouscule pas l'esprit, mais le laisse se mouvoir librement, effleurant l'an 1325 pour rebondir au XIXe siècle, embrasser le XXIe et anticiper jusqu'en 2050».
Son histoire a fait mouche. «Ce document offre une perspective critique sur divers aspects de la société, de l'éducation et de l'histoire africaine, tout en abordant des thèmes tels que l'identité culturelle, l'impact du colonialisme et l'importance de l'éducation autochtone. Le texte débute par une critique de la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentalisés, soulignant l'importance de revenir à une connaissance qui valorise l'histoire et la culture africaines.
Selon l'auteur, '' la manière dont l'éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l'assimilation plutôt que l'innovation autonome. Il propose une vision optimiste pour l'avenir de l'Afrique, où une éducation réformée, ancrée dans les valeurs et les connaissances autochtones, joue un rôle clé dans le développement d'une société juste, prospère et autonome», conclut Ndiaye Bocar Niang sous le regard de ses parents et amis venus de partout pour assister à la cérémonie de présentation et de dédicace.

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