dimanche 10 novembre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

"Celui qui voit une chose aussi infime, soit-elle, demain, vous allez prendre en main les destinées de notre pays. Ainsi soit-il, dans une République. Je n'ai jamais adhéré à vos méthodes et votre marche vers le sommet. La raison est très simple. Votre cheval de bataille était la diabolisation des institutions et la stigmatisation d'une partie du peuple. 

 

Je suis un enfant de la République, qui a très tôt adhéré dans un parti de gauche. A 14 ans, aux fins fonds du Fouta, nous faisions nôtre la voie populaire.  Et je n'ai jamais douté du caractère démocratique de notre système politique. Le président Wade et les autres avaient réussi le code consensuel de 1992. Feu Mamadou Diop  m'expliquait  les péripéties de cette prouesse Sénégalaise. C'était entre gentlemen et de vrais patriotes. Je sais que vous êtes conscient, que le pays est profondément divisé, il suffit de regarder la carte des résultats électorale. Et ce n'est point un hasard.  Le repli identitaire est passé par là.  Votre priorité devrait être de cimenter les fissures qui laissent apparaître une haine de l'autre. Il n'y a pas d'honneur à gouverner  un pays fracturé. 

 

Cher Président, 

 

Dans ta coalition victorieuse, figure un aréopage de personnalités du système. La question est simple. Comment peut-on créer une rupture avec les maillons du système? C'est faux de nous faire croire, qu'au Sénégal, les diomayistes sont bons et les autres mauvais. De la bouche de ton patron " Halpoular " avec des gènes lointains de ses " esclaves " sérères, je vous en conjure d'inviter votre ministre de la culture à réparer très rapidement, ce que certains discours nauséabonds ont semé dans les cœurs de la plupart de nos compatriotes. S'agissant des attentes socio économiques, il n'y a pas de recette magique. Il faut travailler, toujours travailler, encore travailler. Le reste voyez-vous, viendra tout seul. Qu'Allah illumine votre chemin et que VIVE LA NATION 

 

Dr Bassirou NIANG Président RASSEMBLEMENT NATIONAL SENEGALAIS/ JAALAL LEYDI

 

La question de la taille des gouvernements en Afrique suscite depuis longtemps des débats. La disproportion entre le nombre de ministres et la taille des économies ainsi que celle des populations soulèvent des interrogations légitimes. Certains pays africains ont compté un ministre pour 15 000 habitants, tandis que d'autres, comme l'Afrique du Sud et le Kenya, ont un ministre pour 2 millions d'habitants, voire davantage dans les pays plus développés, comme la Chine, où un ministre peut représenter jusqu'à 40 millions de personnes (certes, comparaison n’est pas raison !). Ce nombre élevé de ministres en Afrique est souvent attribué à la nécessité de répartir les postes entre les membres de coalitions politiques, ainsi qu'à un impératif d'inclusivité.

 

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire font parties des pays qui tourne autour d’un ministre pour 500 mille habitants. Au Sénégal, le nombre de ministres nommés sous la présidence de Macky Sall a toujours dépassé la trentaine, souvent approchant la quarantaine. Malgré la nécessité de garantir une représentation équitable en tenant compte de nos réalités socio-culturelles et économiques (souvent à travers une inclusion sur des bases religieuses, régionales, ethniques, et de genre), il semble y avoir une marge significative pour proposer un gouvernement plus resserré et donc plus efficace dans ses actions et dans la gestion des fonds publics. Bien que le Président Macky Sall ait fait des efforts pour réduire la taille de son dernier gouvernement par rapport aux précédents, on peut toujours identifier plusieurs ministères qui pourraient être fusionnés, ce qui contribuerait à une meilleure efficacité et une gestion plus efficiente des ressources publiques.

 

Former un Ministère des Transports Unifié, regroupant l'ensemble des modes de transport, représente une démarche stratégique pour optimiser les ressources et améliorer la coordination. Cette proposition implique la fusion de trois ministères clés :

 

  • Le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement

 

  • Le Ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires

 

  • Le Ministère des Pêches et de l’Économie maritime.

Concernant la pêche, en raison de son importance nationale, elle mérite un ministère distinct, étant donné que son intégration avec l'économie maritime n'a pas toujours contribué de manière optimale à son développement stratégique. On pourrait opter pour la création d’un ministère unique portant un secteur primaire fort : agriculture, élevage et prêche.

Il est essentiel de comprendre que pour développer de manière stratégique le secteur des transports, il est impératif de ne pas le fragmenter selon les modes de transport. Séparer l'aérien, le terrestre et le fluviomaritime pourrait apparaître comme peu judicieux. 

 

La division d'un ministère des transports en entités distinctes basées sur les modes de transport peut avoir des répercussions significatives, telles qu'une fragmentation des politiques, une duplication des efforts, un manque de coordination entre les différents modes de transport et une complexité administrative accrue. Cette fragmentation risque de compromettre l'efficacité et l'efficience du système de transport dans son ensemble, entraînant des politiques incohérentes, des retards dans la connectivité entre les réseaux de transport et des difficultés pour les parties prenantes externes à collaborer efficacement avec les autorités gouvernementales.

 

Lors d'une récente mission avec ENABEL, j'ai eu l'opportunité de participer à l'élaboration de la stratégie nationale portuaire du Sénégal. Durant cette mission, notre équipe a vite réalisé qu'il était difficile de développer de manière stratégique le secteur portuaire sans prendre en considération les corridors ferroviaires et terrestres vers l'arrière-pays. Cette composante est essentielle pour positionner le Sénégal en tant que hub logistique, portuaire et industriel dans la sous-région.

Par ailleurs, il convient de mettre en lumière le fait que le Sénégal n'a pas encore élaboré de stratégie intégrée pour les infrastructures de transport multimodal, contrairement à plusieurs de ses homologues dans la sous-région. Malgré mes multiples suggestions en ce sens, cette initiative n'a malheureusement pas rencontré un niveau d'intérêt satisfaisant de la part des autorités compétentes.

Lorsque l'on aborde la question des transports, la perspective de la multimodalité et de l'intermodalité est primordiale. 

 

La pertinence d'un ministère des transports unique, plutôt que sa division en trois ministères distincts selon les modes de transport (fluvio-maritime, aérien et terrestre), repose sur plusieurs facteurs clés :

 

  1. Coordination et intégration : Un ministère des transports unique facilite la coordination et l'intégration des politiques, des infrastructures et des réglementations dans l'ensemble du secteur des transports. Cela permet d'éviter les silos et les redondances, favorisant ainsi une approche plus holistique et cohérente du développement des transports.

 

  1. Intermodalité : De nombreux projets et initiatives dans le domaine des transports impliquent l'utilisation de plusieurs modes de transport (par exemple, le transport intermodal entre le transport aérien, le transport terrestre et le transport ferroviaire). Un ministère des transports unique est mieux placé pour promouvoir et faciliter cette intermodalité, ce qui peut conduire à une meilleure efficacité et à une optimisation des ressources.

 

  1. Gestion des ressources : Un ministère des transports unique permet une meilleure gestion des ressources humaines, financières et matérielles. Il évite la duplication des fonctions administratives et des dépenses liées à la mise en place et au fonctionnement de plusieurs ministères distincts.

 

  1. Vision globale : Un ministère des transports unique peut élaborer et mettre en œuvre une vision globale à long terme pour le secteur des transports, en prenant en compte les tendances émergentes, les défis environnementaux, les besoins des citoyens et les impératifs économiques. Cette approche favorise une planification stratégique cohérente et une prise de décision éclairée.

Il est pertinent de souligner que de nombreux pays ont opté pour la consolidation de tous les modes de transport au sein d'un seul ministère, dans le but de favoriser une coordination plus efficace, une planification intégrée des infrastructures et une régulation cohérente du secteur des transports, ce qui contribue au soutien du développement économique et social. Par exemple, le Nigeria a choisi de regrouper le transport terrestre, maritime et l'économie maritime sous un même ministère fédéral. De même, l'Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana et l'Égypte ont tous regroupé les différents modes de transport au sein d'un même ministère. Cette approche est également adoptée par plusieurs pays développés, dont le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et l'Allemagne.

En résumé, un ministère des transports unique offre une approche plus intégrée, coordonnée et efficace du développement des transports, ce qui peut contribuer à une meilleure connectivité, à une croissance économique durable et à une mobilité accrue pour les citoyens.

 

En tant que conseiller stratégique en développement des infrastructures, j'ai souvent préconisé cette mesure dans la sous-région, notamment au Sénégal, sans pour autant voir sa concrétisation. Avec les nouvelles autorités qui mettent la rationalisation au cœur de leurs priorités, je plaide ardemment pour une rationalisation des postes ministériels au Sénégal, en particulier dans le secteur des transports, afin d'adopter une approche plus stratégique pour ce secteur clé du développement économique et social du pays.

Une des priorités essentielles de ce ministère des transports unifié serait de concevoir et de mettre en œuvre une stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal pour le Sénégal.

 

L'annonce imminente du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye revêt une importance capitale, car elle est susceptible de raviver davantage l'espoir au sein d'un peuple qui a résolument choisi le changement et la rupture. Je formule le vœu que les aspirations exprimées dans cet article se réalisent au sein de ce premier gouvernement, traduisant ainsi la volonté de rationalisation et d'amélioration de l'efficacité de l'action gouvernementale.

 

Mamoudou Bocoum

Ingénieur Polytechnicien

Expert en stratégie de développement et de financement des infrastructures

 

La maltraitance que subissent les femmes dans les foyers demeure une réalité de  plus en plus préoccupante au Sénégal. Un mal multiforme que les femmes   continuent de vivre et de subir .De manière stoïque, le mouvement des femmes Jok Jotna des Parcelles Assainies de la Présidente Penda Diaw ont porté  la voix de celles qui n'ont pas de voix.

  

Le mois béni du ramadan a été une belle opportunité pour organiser à l'unité 24 des  Parcelles Assainies une conférence  islamique. Posée et traitée avec pertinence par des animateurs de renom, les principaux animateurs et autres chanteurs tels Elhadj  Malick Babacar Mbengue, ils ont tenu en haleine la nombreuse assistance venue de partout pour assister à un évènement qui en est à sa 5ème édition.

 

Mohamed  Thioune

 

La question de la taille des gouvernements en Afrique suscite depuis longtemps des débats. La disproportion entre le nombre de ministres et la taille des économies ainsi que celle des populations soulèvent des interrogations légitimes. Certains pays africains ont compté un ministre pour 15 000 habitants, tandis que d'autres, comme l'Afrique du Sud et le Kenya, ont un ministre pour 2 millions d'habitants, voire davantage dans les pays plus développés, comme la Chine, où un ministre peut représenter jusqu'à 40 millions de personnes (certes, comparaison n’est pas raison !). Ce nombre élevé de ministres en Afrique est souvent attribué à la nécessité de répartir les postes entre les membres de coalitions politiques, ainsi qu'à un impératif d'exclusivité.

 

 Le Sénégal et la Côte d’Ivoire font parties des pays qui tournent autour d’un ministre pour 500 mille habitants. Au Sénégal, le nombre de ministres nommés sous la présidence de Macky Sall a toujours dépassé la trentaine, souvent approchant la quarantaine. Malgré la nécessité de garantir une représentation équitable en tenant compte de nos réalités socio-culturelles et économiques (souvent à travers une inclusion sur des bases religieuses, régionales, ethniques, et de genre), il semble y avoir une marge significative pour proposer un gouvernement plus resserré et donc plus efficace dans ses actions et dans la gestion des fonds publics. Bien que le Président Macky Sall ait fait des efforts pour réduire la taille de son dernier gouvernement par rapport aux précédents, on peut toujours identifier plusieurs ministères qui pourraient être fusionnés, ce qui contribuerait à une meilleure efficacité et une gestion plus efficiente des ressources publiques.  

 

Former un Ministère des Transports Unifié, regroupant l'ensemble des modes de transport, représente une démarche stratégique pour optimiser les ressources et améliorer la coordination. Cette proposition implique la fusion de trois ministères clés : • Le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement • Le Ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires • Le Ministère des Pêches et de l’Économie maritime. Concernant la pêche, en raison de son importance nationale, elle mérite un ministère distinct, étant donné que son intégration avec l'économie maritime n'a pas toujours contribué de manière optimale à son développement stratégique. On pourrait opter pour la création d’un ministère unique portant un secteur primaire fort : agriculture, élevage et prêche. Il est essentiel de comprendre que pour développer de manière stratégique le secteur des transports, il est impératif de ne pas le fragmenter selon les modes de transport. Séparer l'aérien, le terrestre et le fluviomaritime pourrait apparaître comme peu judicieux. La division d'un ministère des transports en entités distinctes basées sur les modes de transport peut avoir des répercussions significatives, telles qu'une fragmentation des politiques, une duplication des efforts, un manque de coordination entre les différents modes de transport et une complexité administrative accrue. 

 

Cette fragmentation risque de compromettre l'efficacité et l'efficience du système de transport dans son ensemble, entraînant des politiques incohérentes, des retards dans la connectivité entre les réseaux de transport et des difficultés pour les parties prenantes externes à collaborer efficacement avec les autorités gouvernementales. Lors d'une récente mission avec ENABEL, j'ai eu l'opportunité de participer à l'élaboration de la stratégie nationale portuaire du Sénégal. Durant cette mission, notre équipe a vite réalisé qu'il était difficile de développer de manière stratégique le secteur portuaire sans prendre en considération les corridors ferroviaires et terrestres vers l'arrière-pays. Cette composante est essentielle pour positionner le Sénégal en tant que hub logistique, portuaire et industriel dans la sous-région. Par ailleurs, il convient de mettre en lumière le fait que le Sénégal n'a pas encore élaboré de stratégie intégrée pour les infrastructures de transport multimodal, contrairement à plusieurs de ses homologues dans la sous-région. Malgré mes multiples suggestions en ce sens, cette initiative n'a malheureusement pas rencontré un niveau d'intérêt satisfaisant de la part des autorités compétentes. Lorsque l'on aborde la question des transports, la perspective de la multimodalité et de l'intermodalité est primordiale. 

 

 La pertinence d'un ministère des transports unique, plutôt que sa division en trois ministères distincts selon les modes de transport (fluvio-maritime, aérien et terrestre), repose sur plusieurs facteurs clés :

 

  1. Coordination et intégration : Un ministère des transports unique facilite la coordination et l'intégration des politiques, des infrastructures et des réglementations dans l'ensemble du secteur des transports. Cela permet d'éviter les silos et les redondances, favorisant ainsi une approche plus holistique et cohérente du développement des transports.

 

  1. Intermodalité : De nombreux projets et initiatives dans le domaine des transports impliquent l'utilisation de plusieurs modes de transport (par exemple, le transport intermodal entre le transport aérien, le transport terrestre et le transport ferroviaire). Un ministère des transports unique est mieux placé pour promouvoir et faciliter cette intermodalité, ce qui peut conduire à une meilleure efficacité et à une optimisation des ressources. 

 

  1. Gestion des ressources : Un ministère des transports unique permet une meilleure gestion des ressources humaines, financières et matérielles. Il évite la duplication des fonctions administratives et des dépenses liées à la mise en place et au fonctionnement de plusieurs ministères distincts. 

 

  1. Vision globale : Un ministère des transports unique peut élaborer et mettre en œuvre une vision globale à long terme pour le secteur des transports, en prenant en compte les tendances émergentes, les défis environnementaux, les besoins des citoyens et les impératifs économiques. Cette approche favorise une planification stratégique cohérente et une prise de décision éclairée. Il est pertinent de souligner que de nombreux pays ont opté pour la consolidation de tous les modes de transport au sein d'un seul ministère, dans le but de favoriser une coordination plus efficace, une planification intégrée des infrastructures et une régulation cohérente du secteur des transports, ce qui contribue au soutien du développement économique et social. 

 

Par exemple, le Nigeria a choisi de regrouper le transport terrestre, maritime et l'économie maritime sous un même ministère fédéral. De même, l'Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana et l'Égypte ont tous regroupé les différents modes de transport au sein d'un même ministère. Cette approche est également adoptée par plusieurs pays développés, dont le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et l'Allemagne. En résumé, un ministère des transports unique offre une approche plus intégrée, coordonnée et efficace du développement des transports, ce qui peut contribuer à une meilleure connectivité, à une croissance économique durable et à une mobilité accrue pour les citoyens. En tant que conseiller stratégique en développement des infrastructures, j'ai souvent préconisé cette mesure dans la sous-région, notamment au Sénégal, sans pour autant voir sa concrétisation. 

 

Avec les nouvelles autorités qui mettent la rationalisation au cœur de leurs priorités, je plaide ardemment pour une rationalisation des postes ministériels au Sénégal, en particulier dans le secteur des transports, afin d'adopter une approche plus stratégique pour ce secteur clé du développement économique et social du pays. Une des priorités essentielles de ce ministère des transports unifié serait de concevoir et de mettre en œuvre une stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal pour le Sénégal. 

 

 L'annonce imminente du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye revêt une importance capitale, car elle est susceptible de raviver davantage l'espoir au sein d'un peuple qui a résolument choisi le changement et la rupture. Je formule le vœu que les aspirations exprimées dans cet article se réalisent au sein de ce premier gouvernement, traduisant ainsi la volonté de rationalisation et d'amélioration de l'efficacité de l'action gouvernementale.

 

Mamoudou Bocoum Ingénieur Polytechnicien Expert en stratégie de développement et de financement des infrastructures

 

Longtemps  laissée à elle-même malgré l’avènement de 4 chefs d’Etat, la Ville sainte de Touba va devoir espérer se lancer véritablement. Avec un Serigne Bass Diomaye Faye aux commandes de notre république, la capitale du mouridisme qui cristallise, après Dakar, la plus grande part de l’électorat sénégalais, avec un rôle crucial joué dans cette élection présidentielle, va enfin recevoir ce que de droit. Du moins c’est tout le souhait de Daouda DEME, fondateur du Fonds 28, une initiative qui vise le développement économique et social des jeunes et des femmes de la ville bénite.

 

Avec l'élection de Bassirou Diomaye Faye comme 5ème président du Sénégal, Touba, la deuxième ville du pays par sa démographie après Dakar, se trouve à l'aube d'une nouvelle ère pleine d'attentes et d'espoirs. Bien que la ville sainte ne repose pas exclusivement sur le gouvernement pour son développement, l'élection du désormais locataire du palais représente un nouveau souffle et une opportunité pour l’appareil de l’Etat de participer plus activement et efficacement au développement de la cité. La ville de Touba et ses habitants attendent du nouveau régime qu'il reconnaisse et valorise leurs efforts autonomes, en fournissant un soutien complémentaire qui respecte et amplifie les initiatives locales. Ville bénite et pivot de l'électorat, Touba a joué un rôle crucial dans cette victoire présidentielle, marquant ainsi le début potentiel d'une ère de changements et d'améliorations substantielles pour ses habitants.

 

Malgré son importance démographique et économique, la ville a souvent été reléguée au second plan dans les politiques de développement nationales, une situation que beaucoup attribuent à une interprétation restrictive de l'égalité, au détriment de l'équité, dans le traitement des villes religieuses du Sénégal. Cette perspective a limité les investissements dans des infrastructures essentielles, laissant des défis majeurs en termes d'assainissement, d'accès à l'eau potable, d'urbanisation, d'emploi, de santé, et de soutien à l'éducation, notamment les écoles coraniques. Le nouveau gouvernement est donc devant un défi majeur : reconnaître la valeur unique de Touba et intégrer pleinement cette ville dans le plan de développement national. Pourvu que le nouveau régime aille maintenant faire du sujet « Touba » un projet sérieux et inclusif en tenant compte du programme méthodologique de Matlaboul Fawzeyni. 

 

Le potentiel de Touba comme hub d'innovation et de technologie est un autre aspect souligné, reflétant une nécessité croissante d'encourager l'innovation pour le développement durable. Cette vision repose sur la conviction que Touba peut jouer un rôle central come modèle de ville qui enregistre le taux de croissance le plus élevé (Ville très récente créée en 1886). L'inauguration de l'université de Touba, entièrement financée par la communauté Mouride, marque une étape importante dans le développement éducatif et culturel de la ville. Cette réalisation illustre le potentiel de la communauté à mobiliser des ressources pour la réalisation de projets d'envergure, soulignant l'importance de l'éducation dans la vision de développement de Touba. L'université offre non seulement des opportunités éducatives avancées aux résidents locaux mais sert également de pilier pour la recherche et l'innovation, alignée sur les besoins et les aspirations de la communauté.

L'importance des cérémonies religieuses à Touba ne saurait être sous-estimée. Non seulement elles constituent un pilier de l'identité de la ville, mais elles offrent également des opportunités économiques significatives. Touba se tient à un carrefour. Avec le soutien adéquat du nouveau président et de son administration, la ville pourrait non seulement répondre à ses besoins immédiats en termes d'infrastructure et de services, mais aussi réaliser son potentiel en tant que centre de croissance économique, d'innovation et de développement durable. L'histoire de Touba est une démonstration puissante de ce que la détermination, l'initiative communautaire, et l'autogestion peuvent accomplir. Touba se positionne comme un modèle de développement autonome et durable. L'arrivée du nouveau gouvernement offre une occasion unique de collaborer de manière respectueuse et valorisante avec la ville, non pas en tant que principal architecte de son développement, mais en tant que partenaire soutenant et reconnaissant les réalisations et le potentiel de Touba. Cette synergie entre les efforts de la communauté et le soutien gouvernemental pourrait définir un nouveau chapitre de prospérité et d'innovation pour Touba, renforçant sa position en tant que cité bénite et pilier du développement au Sénégal.

Daouda DEME, Fondateur Fonds 28 pour le développement inclusif à Touba, 00221 77 475 00 95

 

ANDJEF/PADS /AUTHENTIQUE  vous adresse  ses chaleureuses félicitations suite à  votre victoire à  l'élection  présidentielle  du 24 mars 2024. Notre parti y ajoute ses vœux  les meilleurs de bien-être et de réussite dans l'exercice de vos éminentes charges au service de vos compatriotes. Cette  victoire obtenue  dès le premier tour, l'ambiance qui l’entoure, l'acceptation du verdict des urnes par tous les  autres candidats, le bon déroulement du processus électoral, le comportement des électrices et des électeurs, tout cela  participe dans une très large mesure de la stabilité démocratique de notre pays.

 

ANDJEF PADS AUTHENTIQUE formule par ailleurs le souhait qu'avec cette  élection, notre pays connaisse des avancées significatives dans la consolidation  de la démocratie, de la  cohésion  nationale, de la stabilité, de la paix, du développement  de la politique d'amitié  avec tous les pays du monde et de l'assainissement  du climat international.  ANDJEF PADS AUTHENTIQUE prie pour que sous votre magister les intérêts  du Sénégal soient  sauvegardés  sur la scène internationale. Notre parti encourage Monsieur Amadou Ba et salue son courage, son endurance et son élégance républicaine.



 

 Après la parenthèse de la pandémie de la COVID 19 et les soubresauts d'un landerneau  politique, le mouvement citoyen social et de développement Warna Askanewi Raw ou WAR  se repositionne sur l'échiquier public.

 

Devant la presse, le président de la dite entité mise sur les fonts baptismaux, il y a de cela  deux hivernages, en plein coeur du bassin arachidier, a fait remarquer : << Dans ce contexte actuel que vit notre pays, nous élevons la voix pour la proposition davantage des valeurs civiques, morales, faites de droiture, de solidarité, du sens patriotique, de travail, de justice sociale et d'équité, pour la participation de tous les citoyens à la construction de notre pays».

 

En réponse aux différentes interpellations de la presse, le patron de presse et leader de WAR a invité les Sénégalais à adopter une attitude responsable recommandée par l'esprit citoyen et républicain dans le cadre de la préservation des intérêts majeurs du peuple, afin que les attentes des populations puissent être atteintes de manière heureuse.

 

Le leader de WAR est finalement revenu sur le rôle et les objectifs de son mouvement qui, selon lui, va continuer à poser des actes concrets allant dans le sens de l'appui et de l'assistance des populations parmi les plus vulnérables et les plus nécessiteuses du pays. 

 

Après  la parenthèse de la  pandémie de la COVID 19 et les soubresauts d'un landerneau  politique, le mouvement citoyen social et de développement Warna  Askanewi Raw ou WAR  se repositionne sur l'échiquier public.

Devant  la  presse le  président  de la dite  entité mise  sur  les fonts  baptismaux  il  y a  de  cela  deux  hivernages  en plein  cœur  du  bassin  arachidier, a fait remarquer  << Dans ce contexte actuel que vit notre pays, nous élevons la voix pour la proposition davantage des valeurs civiques, morals, faites de droiture, de solidarité, du sens patriotique, de travail, de justice sociale et d'équité, pour la participation de tous les citoyens à la construction de notre pays >>.  

En réponse aux différentes interpellations de la presse, le patron de presse et leader de WAR a invité les Sénégalais à adopter une attitude responsable recommandée par l'esprit citoyen et républicain dans le cadre de la préservation des intérêts majeurs du peuple. Afin que les attentes des populations puissent être atteintes de manière heureuse.

Le leader de WAR est finalement revenu sur le rôle et les objectifs de son mouvement qui selon lui va continuer à poser des actes concrets allant dans le sens de l'appui et de l'assistance des populations parmi les plus vulnérables et les plus nécessiteuses du pays. 

Mohamed Al Amine Thioune

 

ANDJEF/PADS /AUTHENTIQUE  vous adresse  ses chaleureuses félicitations suite à  votre victoire à  l'élection  présidentielle  du 24 mars 2024.

Notre parti y ajoute ses vœux  les meilleurs de bien-être et de réussite dans l'exercice de vos éminentes charges au service de vos compatriotes.

Cette  victoire obtenue  dès le premier tour, l'ambiance qui l’entoure, l'acceptation du verdict des urnes par tous les  autres candidats, le bon déroulement du processus électoral, le  comportement des électrices et des électeurs, tout cela  participe dans une très large mesure de la stabilité démocratique de notre pays.

ANDJEF PADS AUTHENTIQUE formule par ailleurs le souhait qu'avec cette  élection, notre pays connaisse des avancées significatives dans la consolidation  de la démocratie, de la  cohésion  nationale, de la stabilité, de la paix, du développement  de la politique d'amitié  avec tous les pays du monde et de l'assainissement  du climat international.

ANDJEF PADS AUTHENTIQUE prie pour que sous votre magister les intérêts  du Sénégal soient  sauvegardés  sur la scène internationale.

 

Notre parti encourage Monsieur  Amadou Ba et salue son courage,  son endurance et son élégance républicaine.

Vive le Sénégal

Vive l'Afrique

 

 

Le Secrétaire général

Landing SAVANE

A quelques jours du retour dans ma famille naturelle du secteur privé, je voudrais exprimer toute ma fierté d’avoir eu la chance de servir l’Etat du Sénégal qui est notre bien plus précieux. Bien plus précieux que le pétrole et le gaz parce que qu’il a été là bien avant et sera là bien après avoir permis de créer les conditions d’exploitation optimale de nos hydrocarbures. L’Etat du Sénégal, comme le roseau, peut plier mais ne rompt pas et permet ainsi au pays de se construire d’alternance après alternance et de génération après génération, alors beaucoup de pays africains vont de transition en transition et s’enferment ainsi comme le mythe de Sisyphe dans un éternel recommencement. Face à l’insurrection de l’ex Pastef, l’Etat a tenu et administré une grande leçon à ceux qui imaginaient qu’au Sénégal on pouvait prendre le pouvoir par la rue ou par les émeutes. Quand la leçon a été sue et retenue, l’amnistie qui est une magnanimité présidentielle leur a permis de revenir dans le jeu après qu’ils aient renoncé à la poussière du Colisée (gladiateurs) pour le marbre du Senat (opposition légales). Quand les partisans de l’insurrection qui avaient une erreur stratégique en confondant l’Etat et le régime dans leur guerre ont corrigeant et se sont réapproprié les vertus de l’opposition légale, l’Etat du Sénégal qui a organisé une élection présidentielle impeccable en moins de trois semaines, va aussi organiser une passation de pouvoir en moins de 10 jours, ce qui est une prouesse mondiale.

 

La grande leçon qu’il faut retenir relève d’un bon sens démocratique que nos frères et sœurs égarés avaient oublié : dans une vielle démocratie comme Sénégal, on prend le pouvoir par les urnes et non par les armes ou des cocktails molotov. L’élection de Diomaye Faye confirme l’anachronisme de la stratégie de l’insurrection parce que la démocratie et l’alternance politique qui lui est consubstantielle sont les des remparts politiques contre les coups d’Etat et les révolutions. La deuxième leçon qu’il faut tirer de la Présidentielle relève aussi du bon sens républicain. Autant l’ouragan Trump a été soluble dans les institutions américaines, autant la vague Diomaye le sera dans nos institutions comme la tempête Wade en 2000 parce que comme les Etats Unis, le Sénégal a la chance d’avoir des institutions solides qui sont plus fortes que les acteurs. Comme Wade et ses partisans en 2000, le Président Faye et les membres de l’Ex Pastef vont rapidement découvrir une haute administration très compétente et extrêmement loyale malgré quelques individualités qui sont dans la politique. Les régimes passent mais l’Etat demeure. Les fonctionnaires vont continuer à servir loyalement ceux qui les vouaient aux gémonies comme ils ont servi leurs prédécesseurs et le feront avec leurs successeurs quand les Sénégalais le décideront toujours par les urnes.

 

L’alternance politique dans une démocratie n’est pas une révolution, ce n’est qu’une simple respiration démocratique, au plus une rupture politique qui ne doit pas empêcher la continuité économique. Les régimes peuvent passer mais la continuité économique qu’est la marche vers l’émergence doit continuer. C’est pourquoi je soulignais dans un récent article que Wade était le dernier ancien car clôturant le long cycle Senghorien ouvert en 1945 comme le disait Pathé Diagne. Macky Sall est donc le premier des modernes parce qu’il a consacré l’essentiel de ses deux mandats à la marche vers l’émergence qui est la modernité politique comme Senghor l’a fait avec la Nation, Diouf avec l’Etat et Wade avec l’alternance.

Le seul risque que le Sénégal court, aujourd’hui, avec le Président Faye est une perte de temps dans notre marche vers l’Emergence si au lieu d’être dans la modernité politique (combat pour l’émergence), il se laisse prendre en otage par les rentiers de la tension et des politiciens dans des combats politiques anachroniques. Les rentiers de la tension ont déjà enfourché les sirènes de la réforme des institutions. Les péripéties de l’élection de Diomaye, avec les institutions qui ont montré leur solidité prouvent que le Sénégal n’a pas un problème institutionnel. Il faut juste rappeler qu’il n’y a nulle part sur terre des institutions parfaites. Elles le deviennent avec le temps. En outre, l’histoire prouve qu’il n’y a pas de lien dialectique entre reforme, modernité des institutions et efficacité économique. Sinon la révolution industrielle aurait eu lieu en France mais pas en Angleterre avec des institutions « archaïques » et millénaires. Le Japon aussi a réussi la révolution technique avec des institutions qui remontent à l’ère du Meiji en 1868 sans oublier que les Etats Unis sont encore régis par une constitution qui remonte au 17 septembre 1887.

 

Donc le seul risque politique que nous courons est une perte de temps avec le retour à la démocratie de Sisyphe (Eternel débat sur la réforme institutionnel et les règles du jeu) que les trois alternances politiques à la Présidence et les innombrables alternances municipales ont rendu caduques et anachroniques. L’émergence, au-delà son aspect économique, est un combat fondamentalement politique parce qu’il exige de quitter le mur des lamentations, prendre son destin en main pour changer sa situation économique et social. C’est pourquoi au-delà d’être une forme de modernité politique, elle est la meilleure incarnation du souverainisme. Nous préférons le souverainisme version Dubaï à celui désuet version Sékou Toure. Macky Sall, avec la marche vers l’Emergence, a ouvert un nouveau cycle à la fois politique et économique et est donc par conséquent le Premier des modernes et le Président Diomaye Faye ne peut que s’inscrire dans ce sillage. S’il le comprend, il va accélérer la cadence, s’il ne le comprend pas, on perdra du temps. Perdre du temps est le seul risque politique qu’on court car l’Etat est solide, la République est debout et la démocratie fonctionne grâce à la maturité du peuple souverain régulateur. En tout cas s’il veut accélérer, il a la chance d’avoir à son service une haute administration compétente et loyale qui fait la fierté du pays en organisant une Présidentielle et une transition en moins de 10 jours. Si Senghor (maintien de la démocratie à l’ère des dictatures et partis uniques) et Wade (opposition légale à l’ère des guérillas et luttes armées) sont les deux poumons de l’exception sénégalaise, la haute administration en est la colonne vertébrale. Par ailleurs, je voudrais avant de retrouver le secteur privé exprimer ma gratitude au Président Macky Sall de m’avoir fait confiance et permis de servir modestement ce Grand  pays qu’est notre Sénégal.

 

 

 

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