En marge de la 13ème Conférence ministérielle de l’OMC, qui s'ouvre ce lundi 26 février à Abu Dhabi, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME a participé, ce dimanche, à l'évènement parallèle sur le soutien des PMA (pays les moins avancés) pour une meilleure intégration au système commercial multilatéral. Axée sur l’avenir du soutien au commerce des PMA, cette rencontre a réuni des ministres, de hauts fonctionnaires, des experts et a permis de mener des réflexions sur le futur du Programme Cadre Intégré Renforcé (CIR), dont la 2ème phase prendra fin en décembre 2024.
Cette rencontre a été consacrée au soutien des Pays les Moins Avancés (PMA) dans leur quête d’une meilleure intégration au système commercial multilatéral. Cet événement, axé sur l’avenir du soutien au commerce des PMA, a rassemblé un ensemble prestigieux de participants, dont des ministres, des hauts fonctionnaires, des experts et des représentants de la société civile. Ils se sont réunis pour réfléchir sur le devenir du Programme Cadre Intégré Renforcé (CIR), dont la 2ème phase arrivera à son terme en décembre 2024.
Pour le Ministre Porte-parole du Gouvernement, «afin d’assurer une appropriation et une durabilité des interventions du CIR au Sénégal, il a été mis en place, au titre des arrangements de mise en œuvre du programme, un comité directeur national, un point focal, une unité national de mise en œuvre du cadre intégré renforcé et un facilitateur des donateurs».
Selon lui, «les différentes parties prenantes au programme CIR, notamment les PMA, les pays donateurs, les organisations partenaires, sont en train de travailler sur un futur programme multilatéral d’aide pour le commerce qui, comme nous le souhaitons, devrait démarrer en 2025 pour éviter, non seulement, tout dysfonctionnement et perturbations dans les opérations des structures nationales, mais aussi pour "garder les lumières allumées", et préserver les gains déjà acquis».
En effet, indique le Ministre, «à ce titre, dans la perspective de mise en place de ce futur programme, nous invitons à une meilleure prise en compte des priorités suivantes : le commerce électronique ; le développement des chaines de valeur nationales et régionales ; le renforcement de l’industrialisation locale pour une croissance durable et endogène des PMA, etc.».