samedi 4 mai 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Dr. Iboun Taïmiya SYLLA, Conseiller spécial du Président de la République du Sénégal, chargé de l’Economie Numérique et le CEO de Samena, membre de la Commission des Nations Unies pour le haut débit, Mr Bocar Bâ, ont échangé sur la connectivité de haut débit conformément aux ambitions du SN 2025. Dr. SYLLA, a eu une séance de travail la semaine dernière à Dubaï avec Bocar Bâ, CEO de Samena, un vétéran de l’industrie des Télécoms dont l'engagement professionnel est bien reconnu à l'échelle de l'industrie, et qui a longtemps œuvré pour promouvoir la durabilité des investissements dans le secteur privé du Moyen-Orient et en Asie. Au cours de ce tête à tête, les deux spécialistes du numérique ont eu à échanger sur l’accompagnement de la Commission des Nations Unies sur le haut débit pour le développement durable. Mais pour sa part, Dr Sylla a insisté sur la volonté du Sénégal de mettre à profit l’opportunité qu’offre la mise en place du fonds de plusieurs milliards de dollars par la Commission.

 

Ce fonds, précise-t-il, pourrait aider à financer les objectifs de connectivité du Sénégal, surtout en zone rurale, tels que définis dans la stratégie SN 2025, une composante importante du Plan Sénégal Emergent (PSE). Créée en 2010 et présidée par le Président Paul Kagamé et le Milliardaire Mexicain, Carlos Slim, «la Commission des Nations Unies envisage un monde entièrement connecté par l'exploitation de la puissance du haut débit afin d'atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies d'ici à 2030», a eu à rappeler le ministre conseiller spécial du Président de la République chargé de l’économie numérique, Dr Ibn Taïmya Sylla.

 

Doté d’un fonds de plusieurs milliards de dollars, il faut le rappeler, «la Commission est composée de plus de 50 membres qui s'engagent en faveur d'un plaidoyer de haut niveau pour promouvoir le haut débit dans les pays en voie de développement et les communautés mal desservies», a indiqué le ministère conseiller. Également la commission s’oriente en faveur du développement et à la promotion de partenariats entre le secteur privé, le gouvernement, la société civile et les organisations internationales. Bocar Bâ a promis, à l’issue de ce tête à tête, de ne ménager aucun effort pour plaider la cause du Sénégal auprès des autres membres de la Commission afin que les populations sénégalaises puissent bénéficier d’une bonne couverture de connectivité, quelque soit leur localité géographique, comme l’a toujours voulu le Président Macky Sall.

Le collectif des femmes membres fondatrices et femmes pionnières de l’Aliance Pour la République vient déplorer et condamner avec la plus grande énergie, l'acte inhumain commis par des soi-disant députés de l'opposition, qui de façon consciente ont agresses au vu et au su de tous une digne représentante du peuple et sœur de parti Amy Ndiaye Gnibi. Un collectif qui est en phase avec une autre structure féminine et Elles partagent toutes le même combat qui domine l'actualité dans notre pays ces derniers temps.

 

 À travers un communiqué, les femmes déplorent d'abord le comportement des autres femmes de l'opposition, qui mettent de l'huile sur le feu. "Nous vous disons Stop. Nous les membres fondatrices/Femmes Pionnières, sommes prêtes et déterminées à faire face aux députés criminels de l’opposition. C’est l’occasion de remercier son excellence M. Macky SALL Président de la République de son soutient et accompagnement des femmes du Sénégal. L'opinion nationale et internationale est interpelée face à cette agression sur une femme qui représente son peuple, une femme qui est en état de grossesse, et selon les dernières sources, notre sœur risque un avortement, que nous nous ne souhaitons pas", disent-elles.

 

L'autre groupe piloté par Sokhna Astou Walo déclare que, " ceci démontre leur engagement aux côtés du président Macky SALL, résolument attaché à construire avec toutes les sénégalaises et sénégalais, un Sénégal meilleure. À ce titre, son gouvernement reflète la place privilégiée accordée aux femmes à travers des postes de responsabilité et sa volonté manifeste à combattre la violence qu'elles subissent au quotidien suite à la mise en place du concept de masculinité positive. L'ensemble de ces efforts témoigne de l'affection qu'il porte aux femmes et aux jeunes filles. Ainsi, c'est sous cet angle que nous avons mis sur pied la plate-forme des jeunes filles dynamiques de la république afin de susciter plus d'implication des jeunes filles à la bonne marche du pays.

 

Cette plate-forme promeut une approche solidaire des femmes par la promotion de l'entrepreneuriat féminin, en collaboration avec la Délégation à L'entrepreneuriat Rapide (DER), accès aux sphères décisionnelles, la facilitation de l'insertion, mais surtout de contribuer d'une manière significative à la prochaine réélection du Chef de l'État. Il faut noter que ces dernières années, notre pays fait face à la montée du populisme. Des discours parfois teintés de violences sont proférés à l'endroit d'autorités dont le seul tort est de mettre en œuvre la politique du Chef de l'État. Sur ce, la plate-forme n'entend guère être spectatrice, mais plutôt actrice à part entière de le future réélection.

 

Avec une adhésion massive des jeunes filles, nous comptons réaffirmer notre soutien avec force au Président de la République et l'encourager à poursuivre ses chantiers pour l'émergence de notre Sénégal. Dès lors, je me permettrai de lancer un appel à toutes les jeunes filles des différentes localités du pays, soucieuses du développement et de l'émergence de notre cher pays, à venir rejoindre la plate-forme pour, qu'ensemble, nous puissions offrir un second quinquennat à notre candidat et leader, son Excellence, Macky SALL.

Modou Touré

 

Une délégation du Bureau du Comité des Nations Unies pour l’Exercice inaliénable des droits du peuple palestinien a effectué, ce mardi, une visite, dans les locaux du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS) de Dakar. Son Excellence Monsieur Cheikh NIANG, Représentant Permanent du Sénégal près des Nations Unies à New York, qui conduisait cette délégation, a été reçu par le Directeur Général Babacar Diallo qui a marqué toute sa sympathie et son soutien au Comité. Ainsi, dans son plaidoyer, M. Niang n’a pas manqué de rappeler l’existence de paramètres pour juguler le conflit palestinien, et qu’il ne faudrait point l’occulter après la survenue de la crise Ukrainienne.

 

Né dans le tiers du 20ème siècle du choc de deux nationalismes : le sionisme et le panarabisme, et exacerbé par le heurt de deux légitimités, le conflit israélo-arabe, mérite, en raison de sa complexité, d’être désigné comme la véritable question d’Orient par les différents enjeux. Enjeu international par l’ingérence de grandes nations, enjeu religieux suite au différend permanent entre islam et le judaïsme, mais aussi enjeu culturel par l’opposition entre musulmans et juifs. C’est ce qui a amené l’ONU, anciennement appelée la Société Des Nations (SDN) en 1948, en cherchant à résoudre ce conflit à mettre en place l’Etat d’Israël et l’Etat Palestinien.

 

Historiquement donc, l’Etat Palestinien est né, avec toute sa souveraineté, ses droits à exercer de manière inaliénable, d’où la création du Bureau du Comité des Nations Unies pour l’Exercice inaliénable des droits du peuple palestinien, institution que dirige le Sénégalais Son Excellence l’Ambassadeur Cheikh Niang. En rendant visite au CEDS, dans l’objectif de poursuivre les plaidoyers pour une résolution du conflit palestinien avec l’Israël, ce diplomate de carrière a laissé entendre qu’il ne faudrait surtout pas oublier la crise palestinienne au profit d’une autre plus récente qu’est celle ukrainienne. «Les voies pour trouver une solution durable sont déjà tracées, il ne reste qu’une application des résolutions préconisées par les Nations Unies. En tout cas les paramètres sont là pour régler la question palestinienne. Il ne reste que de mobiliser la communauté internationale, mais aussi, la ferme détermination et la volonté des Etats pour y mettre un terme», a préconisé Cheikh Niang.

                                                                                                                                                                                                                                                                         

L’Association des Maires du Sénégal  (AMS) procède au renouvellement de son bureau ce dimanche 11 décembre au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio, à l’occasion de la journée de la décentralisation qui sera présidée par le chef de l’Etat. L’évènement est de taille pour cette association regroupant la presque totalité des 558 collectivités territoriales du pays. Qui succédera à l’ancien Maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, frangin du président Macky Sall ?

 

 La question est de taille, au vu de l’importance et du poids socio- politique que l’AMS joue sur l’espace public sénégalais. Parmi les postulants à la présidence de l’AMS, sort du lot le Maire de la commune de Ngaye Mékhé. Le profil de ce dernier fait tilt, surtout au vu des enjeux politiques qui se dessinent à l’horizon ( présidenrielle de 2024). Ce fidèle compagnon, du président Macky Sall, membre de la mouvance présidentielle  s’est retroussé les manches pour, depuis 2012, donner la victoire à son mentor ; mais aussi pour faire main basse sur sa circonscription électorale où il est élu maire de sa commune depuis 2014 et réélu en 2022 en remportant tous les bureaux de vote. Celui que les observateurs voient comme le meilleur profil pour prendre le relais de Aliou Sall, est aussi un intellectuel et cadre de haut niveau, un universitaire ayant occupé pendant plusieurs années les hautes  fonctions internationales dont celle de Directeur de la communication et des relations extérieures du groupe de la Banque Africaine de Développement ( BAD).

 

Avec ses multiples relations et ses réseaux actifs, Magatte Wade est ainsi positionné pour renforcer le développement de la coopération décentralisée et internationale devant être profitable aux collectivités territoriales du Sénégal.

 

Très introduit au sein des forces vives de son terroir et au plan national et international , le brillant écrivain et leader de Takku Defar Sénégal, a une popularité grandissante pour faire bouger les lignes . Un pennage incontournable ; avec qui il faudra assurément compter, pour le relévement  des défis multiples , au profit de la mouvance présidentielle et des intérêts supérieurs du Sénégal.  

 

La situation survenue à l'Assemblée nationale est très malheureuse malgré que cela ne soit pas un fait nouveau. Dans l'histoire du Sénégal, nous avons plusieurs fois noté des bagarres entre députés. Mais, ce qu'il faut dénoncer, c'est le fait de s'attaquer à une femme. C'est un fait ignoble qu'on ne peut nullement défendre. Nous avons le devoir de défendre ces femmes qui sont nos mamans, nos épouses et filles.

 

Pour aller au fond de ce sujet, il faut dire qu'il se passe des choses beaucoup plus inquiétantes sous la gouvernance de Macky Sall. Au moment où on s'indigne d'une gifle, des membres des forces de défense et de sécurité ont disparu depuis plusieurs jours, on nous parle d'un homme qui a défendu la Nation retrouvé mort "noyé" nous dit-on. Aucune information sur l'autre. On parle de membres des forces de défense et de sécurité, ces hommes qui défendent la patrie, qui veillent pendant que nous dormons paisiblement et rien n'est fait.

 

Dans ce Sénégal où des personnes nommées deviennent des milliardaires en un temps record, on campe le débat sur une "gifle". Je ne cautionne aucune forme de violence, mais je préfère dénoncer cette violence flagrante exercée sur la Nation Sénégalaise avec la dilapidation des ressources, le vol flagrant de nos ressources, l'injustice dans toutes ses formes.

 

Aujourd'hui le pays est tenu en otage par un groupe politique, des personnes qui pensent être les seules "Sénégalais", qui pensent que leurs familles seulement méritent de vivre mieux...

Pourquoi devons-nous fermer les yeux sur les exactions qui se passent sous nos cieux ? 

Devons-nous continuer à axer le débat quotidien sur des questions politiques autour de "détails" au moment où les sénégalais souffrent ?

Le Sénégal nous appartient et nous devons préserver ce pays, ses ressources et sa richesse.

 

Gaoussou Gassman, Coalition Jotna et

Conseiller départemental Keur Massar

 

Le Réseau National des Femmes Libérales (RENAFEL), a communiqué suite à l’agression physique de l'honorable députée Amy Ndiaye, maire de Gniby dans l'exercice de ses fonctions par deux députés hommes. Selon, le RENAFEL la sacralité de la représentation nationale qu'est l’Assemblée, qui constitue le lieu privilégié d'expression de notre diversité d'opinions, ne doit souffrir d'aucune violation,

 

Elle rappelle l’égale dignité des hommes et des femmes et la nécessité de protéger les femmes consacrée dans la Constitution et dans tous les instruments juridiques auxquels  notre pays a souscrit. Elle considère que l'adversité politique ne saurait justifier des tels actes de violences  envers une femme,

 

Pour cela, le RENAFEL dénonce t condamne avec force toutes formes de violence à l’égard des femmes particulièrement celle qui vient d’être exercée sur l'honorable députée Amy Ndiaye ; exige que les auteurs de cette agression physique inqualifiable sur l'honorable député Amy Ndiaye soient sanctionnés  à la hauteur de leur forfaiture. Le Réseau marque sa solidarité compatissante à la sœur l'honorable député Amy Ndiaye tout en lui souhaitant un prompt rétablissement.

 

Mettre fin au chômage des jeunes et des femmes surtout en banlieue a toujours été le combat de plusieurs acteurs. C'est ce qui fait la Mutuelle L'épargne et de Crédit " Woolonte" , sise à Bene Baraque depuis certain  nombre d'années,, use ses forces pour jouer sa participation dans ce sens.

 

Mec " Woolonte" déroule d'abord ses activités en banlieue précisément à Yeumbeul et à Keur Massar. Une structure qui investissement encore dans l'autonomisation économique des femmes. Pour un des responsables de la structure, " c'est la voie la plus sûre pour l'éradication la pauvreté et une croissance économique inclusive. Les femmes apportent une contribution énorme à l'économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison où elles s'occupent de leurs familles.

 

Et grâce à la Mutuelle d'Epargne et de Crédit "Woolonte" beaucoup de jeunes déroulement leurs activités dans les règles de l'art", nous dit-on. Il faut signaler que Mec reste engagée pour soutenir l'autonomisation économique des femmes conformément à ces engagements, et s'appuie sur des données de plus en plus nombreuses en contribuant de manière significative au développement économique et durable. "Nous, nous mettons en œuvre des programmes pour promouvoir la capacité des femmes à obtenir des emplois décents, à accumuler des actifs et à influencer les institutions et les politiques publiques qui déterminent la croissance et le développement. L'un de nos domaines d'intervention privilégiés est le plaidoyer pour une estimation du travail non rémunéré des femmes au foyer et pour que des mesures soient prises afin que les femmes et les hommes puissent plus facilement combiner ce travail avec un emploi rémunéré.

 

Tous les programmes s'adressent aux femmes et aux jeunes les plus pauvres et aux porteurs de projets. Les groupes les plus marginalisés au sein de notre société, comprennent les femmes, les domestiques, ainsi que certaines immigrées et des femmes faiblement qualifiées mais aussi les jeunes ambitieux qui peinent à trouver des financements pour le déroulement de leurs projets. Nos objectifs consistent à leur assurer des revenus plus élevés, un meilleur accès aux ressources et un meilleur contrôle de celles-ci, ainsi qu'une sécurité accrue comprenant la protection contre la violence et autres problèmes dont les jeunes et les femmes se sont confrontés comme le chômage".

Sada Mbodj

 

Certaines personnes n’arrivent toujours pas à gober cette vilaine scène où un député envoie un coup de pied au ventre d’une dame, parlementaire de surcroit, au vu et au su de tout le monde. Une image qui suscite l’émoi dans des grandes démocratiques où regarder une femme, même d’un mauvais air, peut te conduire en prison, tellement c’est inimaginable, rageant et révoltant. Pour éviter que pareilles images ne puissent, à l’avenir, se reproduire sous nos tropiques, le prédicateur et islamologue Ahmadou Wélé plaide pour une formation des parlementaires avant l’entame de toute législature. «A l’image des journalistes, des enseignants et des différents corps de métier qui usent de la connaissance, les députés doivent être formés avant le début de chaque législature», préconise Ahmadou Wélé.

Des coups de pieds dignes des grands karatékas, des insultes qui bourdonnent dans les oreilles à chaque séance plénière, des empoignades et autres comportements indignes des élèves du primaire, voila le spectacle désolant auquel les sénégalais sont servis par les parlementaires de la 14ème législature. Mais, tout cela peut être rangé dans le cadre purement politicien, où les différentes formations peuvent se toiser. Mais quand il s’agit de porter la main sur une femme, parlementaire de surcroit, ou qu’on l’agresse en flagrant délit, il y a de quoi revoir le système établi. «Cela n’en vaut pas la peine», estime Ahmadou Wélé. Pour lui, «il faut que ceux et celles qui sont censés voter nos lois soient formés. Un point, un tiret. C’est aussi simple comme bonjour. L’Etat devrait, à l’avenir, exiger que les personnes sur les listes des formations politiques en lice soient titulaires d’un certain bagage intellectuel et disposer d’une formation supplémentaire obligatoire avant le début de chaque législature. Sinon, on verra des scènes pires que celles qu’on a pu observer et qui continuent de porter un rude coup à l’image de notre beau pays», indique Ahmadou Wélé.

Ce 25 novembre 2022, ont démarré les 16 jours d'activisme  contre les violences basées sur le genre à l'égard des femmes et des filles, et voilà qu'un député de yewi askanwi, Massata Samb violente lâchement notre sœur Amy Ndiaye. 

Un geste que nous condamnons fermement au moment où l'on parle de "masculinité positive". Ceci montre encore une fois, la vision misogyne de cette  opposition  qui est dans une posture de sabotage de l'Assemblée depuis leur installation. Au lieu d'encourager le vote des budgets des différents ministères pour permettre au Président Macky Sall de faire des inputs sur les conditions de vie des sénégalais comme en attestent le vote prochain de la loi sur la diminution des loyers et les mesures fortes pour diminuer le coût de la vie, ils se permettent de battre lâchement des femmes.

Cette image hideuse doit être un mauvais souvenir, aussi nous appelons autour de l'essentiel qui est la vente des carte de l'APR pour barrer la route à ces personnages, mais aussi à un soutien indéfectible de la politique inclusive du Président Macky Sall.

Massata, un "gainde " ne frappe pas les femmes. Bonne chance à  nos lions!

Docteur Fatou Ndiaye Deme

Responsable APR/sicap

Directeur PNA

 

Le spectacle qui passe en boucle dans les réseaux sociaux et les écrans de télévisions, notamment de l’extérieur, est simplement révoltant.  Nous avons atteint  le niveau zéro et les députés de YEWWI  en sont les artisans.  Inutile de revenir sur les faits.

 

Nous avons devant nous un cocktail explosif qui se nourrit d’un fascisme rampant.  Hier, il est évident que le coup était prémédité.  Curieusement,  le député qui a giflé  l’honorable Amy Ndiaye était là pour faire un appel au règlement,  afin que les travaux se déroulent dans la sérénité.  Il a été manipulé, et disons le, c’est un monstre froid. Il pouvait bien céder ce rôle à la dame qui hurlait à côté de lui. Non il voulait le buzz, et le buzz peut bien sentir mauvais. 

 

Indignons-nous ! Ce n’est point une affaire de chapelle.  Il s’agit de la RÉPUBLIQUE.  Cette République que nous allons transmettre à nos enfants, alors que nous serions tous endormis d’un long sommeil. Indignons-nous ! Il est temps d’éviter le chavirement de notre pirogue.  

 

Indignons-nous et disons le clairement, qu’un religieux qui quitte la mosquée pour les meetings politiques essuiera impitoyablement les répliques de ses adversaires, non pas par irrespect, mais c’est simplement la logique des choses.

 

 Indignons-nous, parce que c’est une femme qu’on a agressée et véritablement les propos de la dame n’étaient nullement injurieux, mais un rappel à l’équilibre. Elle a milles fois raisons de dire que nos régulateurs sociaux doivent être équidistants, car on aura besoin d’eux pour rappeler tout le monde à l’ordre. 

 

Indignons-nous et que la justice soit rendue au nom du peuple à cette brave femme. C’est bien nos lois qui ont permis d’avoir ce nombre important de femmes à l’assemblée. 

 

Indignons-nous, la République est menacée jusque dans nos Institutions. 

 

 

 

CMU
cmu