samedi 4 mai 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Sénégal vit une période historique.

Agir contre toutes les formes de racisme et de discrimination est particulièrement nécessaire.

 

Nous rappelons à l’honorable député Samba Dang du parti Pastef les principes en faveur de la lutte contre le racisme.

 

Cette maladresse a coûté la guerre au Mali, en Guinée, au Nigeria, en Sierra Léone…

 

Évitons ce débat de bas-étage qui fragilise notre cher pays.

 

Pape Ndiaga Sow

Porte-Parole de la coalition Natangué

 

En assemblée générale, les responsables du collectif des acteurs pour le patriotisme économique au Sénégal ont pris l'engagement d'être en phase avec l'état. D'importantes mesures ont été prises à cet effet.

Partenariat  économique : Le CAPES en phase avec l'état Partenariat  économique : Le CAPES en phase avec l'étatPartenariat  économique : Le CAPES en phase avec l'étatEt le secrétaire général du CAPES de déclarer lors de l'assemblée générale que : " ses camarades ont ressenti que beaucoup d'entreprises étaient impactées par la mondialisation et la Covid-19 et aujourd'hui par la guerre en Ukraine. C'est dans ce cadre qu'ils ont dits qu'il faut créer un collectif pour soutenir l'État dans son développement économique », a dit Babacar Ndiaye. Cette structure qui regroupe des opérateurs économiques issus de toutes les régions du pays vient aider l'État à déceler les problèmes qui peuvent impacter le développement économique pour qu'il puisse rectifier. Il y ajoute que  "Nous sommes là comme des sentinelles pour dire à l’Etat ce qui ne marche pas dans tel ou tel autre domaine. Et ce sera à lui de rectifier », a soutenu Monsieur Ndiaye.

S’agissant de la présence des entreprises étrangères au Sénégal, le Secrétaire général du CAPES a rappelé que « les marchés publics sont les impôts des sénégalais », par conséquent « les locaux doivent être les premiers à en profiter. »

« Nous ne sommes pas dans la dynamique de chasser les sociétés étrangères. Mais aux États-Unis par exemple, ils vous disent America First. En France, les normes mises en place ne permettent pas aux étrangers de s’y implanter facilement », a t il martelé.

Modou Touré

 

La commune de Mbao est devenue une ville championne en terme de reboisement d'arbres à travers plusieurs artères mais aussi dans le cadre de la propreté. "Une semaine, un quartier": c'est le concept qui a été choisi pour dérouler un programme dénommé : nettoyer et reboiser.
 
Le lancement des activités doivent avoir lieu le samedi samedi 19 Novembre à Grand Mbao.  L'objectif visé est de rendre propre.’ Des activités qui s'inscrivent dans la pérennisation de ces activités pour un cadre de vie sain à Mbao piloté aujourd'hui par Abdou Karim qui est l'initiateur de beaucoup de programmes. Toute Mbao sera reboise et assainie. Des centaines de pieds d’arbre seront plantés pour empêcher l’avancée de l’urbanisme anarchique qui est de plus en plus présente sur les lieux. Et le maire de déclarer : "On veut tout faire pour marquer notre empreinte dans les espaces. Ce n'est pas la première phase. Car il y aura un suivi.  Mais on ne va pas se décourager car c’est une initiative noble. Notre objectif est de ceinturer Mbao par la verdure et protéger l’environnement. La nature a horreur du vide, mais nous on fera de notre mieux pour remplir ce vide par des plantes, ce qui va renforcer l’écosystème de la commune. Abdou Karim Sal, maire de Mbaol ne compte pas s'arrêter là car ce sont des opérations du genre qui ont été organisées la semaine dernière au niveau de la commune pour nettoyer les cimetières de Mbao.
 
Modou Touré 

100% de réussite pour tous les étudiants que la Première Grande Ecole Panafricaine de Science Politique avait préparés et présentés pour l’obtention du Diplôme de Français Professionnel des Affaires. 

Les autorités françaises de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Paris  savourent leurs plaisirs pour avoir eu de bonnes raisons de miser sur le professionnalisme de Dakar Science Po, la Première Grande Ecole Panafricaine de Science Politique, lui accordant , par un agrément exclusif à cet effet, d’être la seule Ecole autorisée pour assurer l’enseignement du français professionnel au Sénégal.

Félicitation aux étudiants de Dakar Science Po ! Félicitations à leur professeur, Madame Karine POUSSET et à leur Directrice Générale, Docteur Mariam AIDARA qui, après plusieurs mois de préparation, ont présenté les étudiants au concours, leur permettant de réaliser cet exploit en obtenant leur Diplôme de français professionnel des affaires avec 100% de réussite ! Leurs efforts ont payé puisque 70% des candidats se sont distingués avec une très bonne mention. Pour rappel, le français des affaires de la CCI Paris Île-de-France, pionnier de la formation, de l’évaluation et de la certification en français professionnel, est mis en œuvre depuis les années 1958, pour l’illustration et le rayonnement de la langue française et de la francophonie  économique. D’ailleurs, l’année 1958 marque la date de Création de la Direction des relations internationales de l’Enseignement et du Français des affaires par la CCI Paris Ile de France dans le 8e arrondissement de Paris, avec pour mission, la promotion et la diffusion du français professionnel, très différent du français que les francophones ont en partage. 

Le Français professionnel, en ses débuts, c’était du Français de spécialité ou français langue spécialisée. On peut dire dans une certaine mesure, qu’il marque la  Création des ancêtres des Diplômes de français des Affaires : le certificat pratique commercial et économique et le Diplôme supérieur de français des affaires que vous aurez peut-être l’occasion de préparer et de réussir un jour à Dakar Science Po. Le Diplôme de français professionnel proposé par Dakar Science Po est conçu par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France pour les entreprises, tous les acteurs économiques, étatiques et non étatiques. Il est aussi proposé aux missions diplomatiques et organisations internationales, qu’elles soient francophones ou non francophones. Valable à vie, le DFP valorise votre compétence à travailler en français et s’adresse au personnel de toutes les entreprises notamment de toute la presse et de toutes les administrations, dans toutes les fonctions qui les mettent en communication, à l’oral ou à l’écrit, avec des interlocuteurs francophones des affaires. Pour en savoir davantage, prenez contact la Première Grande Ecole Panafricaine de Science Politique, pour former à l’art d’entreprendre et à l’art de gouverner.

 

C’est avec une immense tristesse que nous venons d’apprendre le rappel à Dieu de notre compatriote, responsable de notre coalition dans l'arrondissement de Kouthiaba Wolof, du département de Koumpentoum et de la région de Tambacounda, feu Biram Ndao. 

Tout au long de notre compagnonnage, récemment lors des dernières élections législatives, son dévouement, son engagement, sa fidélité et sa loyauté ne font plus montre au sein de notre formation politique.

En ces douloureuses circonstances, les militants et sympathisants se joignent au président, Dr Mohamed Diallo, pour présenter nos condoléances à la famille éplorée.

 

QU’ALLAH le tout puissant l’accueille dans son paradis céleste.

 

Pape Ndiaga Sow 

Porte-parole de la coalition Naataagué Askan Wi

 

Venue de la lointaine Tunisie pour participer à la 2éme édition de la Conférence de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership, et dont le but est justement l’élimination de la violence contre les femmes et les filles, mais aussi pour soutenir Mme Fatou Diané, sa sœur de parti et Ministre de la femme, la responsable politique de l’APR Gaya, Aida Fall a réitéré toute sa satisfaction au regard de la forte détermination du Président Macky Sall à prendre à bras le corps cette question.

Venu lui-même présider cette rencontre d’une importance capitale dans l’engagement en faveur de la condition féminine, le chef de l’Etat a donné des instructions fermes afin que cessent la brutalité, la maltraitance, le harcèlement, les brimades, les insanités, le viol et autres sollicitations non désirées. «Ça suffit tout cela !», avait-il tapé sur la table. Et pour Ndèye Aida Fall, «en tant que femme rurale  native de Gaya, dans le département de Dagana, je me vois parfaitement dans le discours du Président. Généralement, les femmes vivent dans des conditions extrêmement difficiles, de sorte qu’on ne peut qu’applaudir si la volonté du chef de l’Etat recoupe la nôtre. Mais pour dire vrai, j’ai été émue de sa brillante intervention. C’est comme si je voyais Macky Sall me défendre personnellement et prendre cause pour moi-même».

Evoquant son déplacement de la Tunisie, Ndèye Aida Fall qui martèle encore être fortement touchée par autant d’encouragement et de faveurs du président, a tenu a réitéré son soutien à Mme Fatou Diané, la Ministre de la Femme et ses félicitations à la première institution du pays. « Surtout quand Macky semblait taper sur la table pour dire : ça suffit toutes ces insanités déployées à l’encontre de la femme et des filles. Certes, nous n’avons pas encore totalement éradiqué les violences faites contre les femmes, mais vu son engagement, il y a un grand soulagement et une forte satisfaction qui nous habitent et qui nous font espérer qu’il y a des raisons d’être optimistes», a indiqué Ndèye Aida Fall.

 

La Coordination des Associations de Presse (CAP) a rencontré le samedi 12 novembre 2022, à la Maison de la presse Babacar Touré,  le pool des avocats de Pape Alé Niang. Etaient présents : Me Demba Ciré Bathily, Me Bamba Cissé, Me Ciré Clédor Ly et Me Moussa Sarr. Cette rencontre avec les avocats a permis d’établir les faits suivants : Le journaliste Pape Alé Niang, directeur de publication du site d’informations Dakar Matin, a été arrêté le dimanche 06 novembre 2022. Il est incarcéré à la prison de Sébikhotane. Les chefs d’inculpation suivants ont été retenus contre lui : La diffusion d’informations militaires, le  recel de documents administratifs et militaires et la diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques.

 

Pas d’audition sur le rapport interne de la gendarmerie

 

Pape Alé Niang n’a pas été entendu ni à la police (en présence de ses avocats) ni devant le juge d’instruction sur le rapport interne de la Gendarmerie. Sur le plan factuel, il a été entendu à la police une première fois devant ses avocats. Lors de la deuxième audition devant le juge, il a estimé ne pas devoir répondre considérant avoir déjà dit l’essentiel.

Aussi, en l’état, les poursuites du Parquet ne visent pas ce rapport.

 

Trois chefs d’inculpation, quatre articles visés

 

Les poursuites portent sur des messages radio de la Police et des Sapeurs-pompiers, sur des vidéos live que Pape Alé Niang a eu à faire sur la mort de François Mancabou mort en détention et sur le général Moussa Fall, Haut commandant de la gendarmerie nationale. Ainsi trois infractions ont été retenues et quatre articles ont été visés : il s’agit des articles 64, 370, 255, 430 (430 et 370 sont liés).

 

Pour une liberté provisoire

 

Le Pool d’avocats chargé de la défense de Pape Alé Niang va demander une audition au fond, dès cette semaine, se battre pour obtenir la levée de certaines charges, et initier d’autres procédures d’annulation de la procédure. Ils sont en attente d’une programmation du juge d’instruction  qui n’est plus maître du dossier. En réalité le juge d'instruction avait la possibilité de mettre Pape Alé sous contrôle judiciaire dès la première. Mais avec l’article 139 du Code de procédure pénale, le JDI perd la main. Il est tenu de placer sous mandat de dépôt. Il n’avait pas la latitude d’apprécier d’apprécier la pertinence du dossier ou les motivations du procureur.

 

 

Les éléments d’un acharnement 

 

L’arrestation de Pape Alé Niang prouve un acharnement . En atteste la fragilité du dossier  sur le plan purement judiciaire. Cette arrestation est le résultat d’une traque de longue date car Pape Alé Niang était sur la ligne de mire du pouvoir depuis plusieurs mois. Pour preuve, certains faits sur lesquels il a été entendu et placé sous mandat de dépôt remontent au mois d’avril 2022. Des choses  qui n’ont rien à voir avec la défense nationale. La vérité est qu’il fallait l’arrêter d’abord, ensuite chercher des motifs d’inculpation. Ainsi, dès les premières heures de la garde à vue, c’est l’article 64 qui lui a été notifié pour avoir porté à la connaissance du public une information militaire sans autorisation et qui est de nature à nuire la défense nationale. Le même jour, après minuit, contrairement à ce qui a été retenu au début contre lui,  d’autres chefs d’inculpation lui ont été notifiés. L’article 80 a disparu pour céder la place à l’article 430 afin d’introduire le recel de document volé estampillé « confidentiel » : c’est-à-dire le message de la police et le communiqué de la Brigade des Sapeurs-pompiers. On veut faire croire aux Sénégalais que PAN a été arrêté pour avoir divulgué des secrets militaires mais, c’est faire dans l’amalgame. En effet, quand on parle de secret militaire au sens propre du terme, c’est la gendarmerie et l’armée car la Police est un corps paramilitaire. Donc quand on parle de secret militaire ou défense, cela concerne la gendarmerie et l’armée. Les accusations faites à PAN portent moins sur le message des Sapeurs-pompiers que le message radio du Commandant du Groupement mobile d’intervention la Police (GMI) que PAN a interprété après avoir obtenu le document sur  les réseaux sociaux.

 

PAN un détenu politique

 

Le dossier juridique est juste un prétexte. Pape Alé Niang est un détenu politique vu les articles visés 64 et 80. Des infractions et des implications politiques qui en font un détenu politique. A noter que :

- PAN n’a pas diffusé ce message, mais en tant que professionnel, il s’en est approprié pour faire une analyse et donner son point de vue. Son fondement légal, c’est le devoir d’informer.

- La Brigade de Cybercriminalité a les moyens de savoir qui a publié en premier, un document sur les réseaux sociaux.

- Concernant ces types de messages de la Brigade des Sapeurs-pompiers, ils sont toujours placardés dans les casernes, donc à la portée du public.

- Le juge d’instruction est à la merci du Parquet et se retrouve ligoté par les dispositions de l’article 139 du code de procédure pénale tout comme les avocats.

- Le Parquet dans notre système est le représentant du Garde des Sceaux qui est soumis au Président de la République.

 

Des infractions politiques

 

Même si le Code pénal sénégalais n’identifie pas en tant que telle des infractions politiques, les trois infractions opposées à Pale Alé Niang sont de la catégorie des infractions politiques. En effet, certains articles du Code pénal, par leur histoire, sont des infractions politiques par destination. Comme la loi anti casseur (article 80), des articles qui ont été mis en place suite à des évènements politiques précis entre les années 1962 et 80. Ce sont des infractions pour lesquelles l’Etat met la pression sur ceux qui le contrarient et visent le plus souvent les opposants, les activistes, pour des « manœuvres pouvant jeter le discrédit sur des institutions, offense au chef de l’Etat, actes de nature à troubler l’ordre public, ou diffusion de fausses nouvelles ». C’est une survivance de régime autoritaire sous le Président Abdou Diouf. Sous le Président Abdoulaye Wade, c’est l’article 252  qui était le favori et le régime actuel du Président Macky Sall, combine les deux.

 

Les hérésies du dossier

Le dossier Pape Alé Niang vise des infractions inconciliables et incompatibles : Soit les informations sont avérées, donc il n’y a pas de diffusion de fausses nouvelles, soit les  documents sont faux alors il n’y a pas d’informations portant sur un secret défense.

Cela crève l’acharnement: il fallait coûte que coûte tenir PAN et le faire taire.

 

Eloignement du détenu, entrave à la défense

 

En l’incarcérant à Sébikhotane, les autorités placent Pape Alé Niang à des kilomètres du juge d’instruction. Ce qui signifie que le magistrat instructeur n’est pas prêt pour l’entendre dans le fond. Cet éloignement peut être vécu comme un traumatisme car le détenu, s’il le pouvait, communiquerait tous les jours avec son avocat pour préparer et organiser sa défense. Ce qui n’est pas possible avec cet éloignement. Et l’impossibilité de pouvoir communiquer tous les jours avec les avocats porte atteinte aux droits de la défense. C’est une entrave à un principe général du droit.

 

Menaces sur la profession de journaliste

Des personnes  ont traqué et arrêté Pape Alé Niang  pour le faire taire. En réalité, c’est moins les infractions visées qu’une somme de subjectivités qui font le soubassement de ce dossier. Et ce acharnement est une menace réelle pour la profession de journaliste car ce sont les intérêts supérieurs de la profession qui sont en jeu. En visant les fausses nouvelles, ce sont tous les journalistes qui sont en ligne de mire. C’est le droit à l’information qui est en jeu, pour un journalisme libre et respectable.

 

  1. NDIONGUE

 

La Première Grande École Panafricaine de Science Politique, a participé à la 14e édition de la Biennale de l’Art africain de Dakar. Les étudiants de Dakar Science Po ont, en effet, accueilli, le 28 mai 2022, dans leur établissement, un public nombreux venu assister au vernissage de l’exposition de tableaux d’art plastique qu’ils ont entièrement réalisés. L'exposition principale, composée de 59 artistes de près de 30 pays, s’est tenue à l'Ancien Palais de Justice de Dakar.


Les étudiants de Dakar Science Po qui ont profité des enseignements en art plastique inscrits à leur programme et animés par l’artiste peintre Doudou Sarr Ndoye, se sont révélés de vrais passionnés d’art et de peinture. C’est du reste ce qui les a conduits à adapter les œuvres d’art qu’ils produisent à l’actualité politique du moment, en choisissant comme thème de leur exposition : le changement climatique, préoccupation de la jeunesse.


Pour les étudiants de DKSP, cette manifestation a été le premier grand défi de leur association, en somme un premier coup d’essai qui, au final s’est avéré être un grand coup de maître à la grande satisfaction du public, des étudiants et de la Directrice générale, Docteur Mariam AIDARA qui explique : « À Dakar Science Po, nous avons pensé qu’en plus de la maîtrise des fondamentaux de la Science politique, les jeunes ont besoin d’activités culturelles telles que l’activité artistique pour leur permettre de s’ouvrir à d’autres sensibilités pour élargir le champ de leur expertise et de leur socialisation».


Ainsi, loin du bruit et des embouteillages habituels de Dakar, la capitale sénégalaise, l’exposition des étudiants de l'établissement situé sur la VDN X Route du Front de Terre LOT N°02, a vu se succéder d’éminents invités, dont Me Papa Laïty Ndiaye, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Sénégal, THÉRÈSE DIATTA, la Directrice de la Galerie KEMBOURY, etc. Tous se sont réjouis de cette invitation et de la qualité des tableaux qui ont mis en lumière l'intérêt que les étudiants accordent à l’art.
Ils ont aussi partagé l’opinion selon laquelle, « Un bon intellectuel est quelqu’un qui a plusieurs talents. Sensibiliser les gens par l’expression artistique sur les questions environnementales est une bonne chose ».


Pour ADJA FATOU NDIAYE DIENG, étudiante en licence 2, «l’art aiguise davantage sa curiosité, la pousse à se questionner sur le comportement des acteurs politiques africains dans leurs rapports avec la politique qu’ils réduisent exclusivement à la lutte pour la conquête du pouvoir, alors que le Peuple ne demande qu’une chose, la transformation de son environnement, comme l’artiste cherche à le faire, pour la prospérité, le bonheur, la paix et la sécurité. ». Papa SANGOULE NGOM, étudiant en Licence 2 et Président de l’Association des étudiants de Dakar Science Po (AEDKSP), va dans le même sens. Selon lui, « L’art et la Science Politique ne sont pas des domaines opposés. Ils sont interactifs, donc complémentaires».


La Directrice générale de DKSP, Dr Mariam AIDARA de rappeler « La mission de l’établissement, Première Grande École Panafricaine de Science Politique, qui est de former les nouvelles élites africaines, du secteur privé et du secteur public, à l’art de gouverner….Durant leur formation, nous mettons tout en œuvre pour que nos étudiants acquièrent les bases solides de la Science politique qui est transversale à tous les domaines de la société qui aujourd’hui, doit faire face aux impacts négatifs du changement climatique ».


« Nos objectifs, à moins et long terme, c’est d’arriver à faire en sorte que les Africains s’approprient les objectifs et les orientations de Dakar Science Po, pour contribuer positivement à la renaissance de l’Afrique. Nous souhaitons contribuer à l’émergence d’un nouvel Homme africain qui aura une autre approche de la Politique, un Africanus novus, capable de répondre à tous les défis du monde actuel. », a précisé Dr AIDARA. Faisant le bilan de la journée, la Directrice générale de la Première Grande École Panafricaine de Science Politique estime qu’elle a été une réussite. Selon elle, de l’engagement des étudiants, aux peintures exposées, en passant par la mobilisation des invités, cette première participation de Dakar Science Po à la Biennale de Dakar a tenu toutes ses promesses.
« C’est une fierté de voir que cette génération de futurs hommes et femmes politiques prend conscience de toute l’importance qu’occupe la culture dans le développement d’un pays. Nous sommes fiers d’avoir pu participer à cette 14e édition et d’avoir pu inscrire Dakar Science Po aux côtés de très grands noms de l’art africain, et d’avoir apporté notre contribution à la célébration  l’art au Sénégal, et en Afrique en général», a-t-elle conclu, avec un très grand optimisme.

 

 

Missirah est un village, situé dans la commune de Toubacouta du département de Foundiougne, dans la région de Fatick. Il est fondé au milieu du 19ème siècle par un grand érudit de l’islam, le vénéré Fodé Senghor dit Senghor Ba. Un village qui est confronté à plusieurs difficultés. Raison pour laquelle les ressortissants, vivant à Dakar ont fait une sortie pour se faire entendre. Les habitants de ce village se regroupent autour d’une structure dénommée : Association pour le Développement de Missirah (ADMN). Selon Cheikh Talibouya Diop porte parole du jour et qui est le Secrétaire Général de l’ADMN, « Missirah manque de tout. Malgré cette situation, le village est également caractérisé par l’immensité de ses ressources : économique, cultuelle, culturelle, forestière et touristique. Cependant ce qui est difficilement acceptable par les fils de Missirah, partout, où ils se trouvent dans le monde ; est, ce malheureux statut d’orphelinat dans lequel, leur localité, tant respectée, lui est affecté par les différents pouvoirs publiques qui ont succédé à la tête du Sénégal depuis l’indépendance. En effet, sachant que, depuis 2012, la politique économique et sociale du président Macky Sall (PSE), offre à toutes les localités et à toutes les communautés du Sénégal, l’occasion de faire ou de subir l’histoire, mais également, elle donne l’opportunité à chaque citoyen, les moyens de se battre, si cela est nécessaire, pour la prise en charge réelle du développement de son territoire ou de sa communauté ; juste pour ainsi affirmer que nous sommes à l’ère de l'expression du patriotisme de terroir. Constatant, aussi que l’équité sociale et la continuité territoriale constituent les marqueurs visibles de cette politique publique ; alors il est donc difficilement acceptable, pour un terroir comme le Niombato, ce territoire béni se voit autant minorer par l’absence de ces dignes fils ‘dans la politique de promotion de l’état dû Sénégal, que dans là définition des priorités d’investissement concernant les infrastructures dans ce Sénégal émergent. Missirah réclame depuis l'indépendance, le bitumage d'au moins un des deux tronçons qui le lient à la route nationale Trans gambienne Kaolack-Karang », explique monsieur Diop devant ses camarades avant de continuer.

Pour lui, «  rien que, le bitumage des 14km de Missirah Toubacouta consacre la continuité territoriale tant souhaitée par Son Excellence Monsieur le Président de la République ; entre les îles de Bettenty,  Bossinkang, Sipo, Dyinack Bara, Djinack Bara et quelques villages de la partie continentale de ce vaste périmètre géographique du Niombato, qui sont : Missirah, Nema, Dassilami sérère, Sourou, Bani et Toubacouta. Et encore pire, les habitants de la localité assistent paradoxalement, à un acte récurrent, qui frise même du mépris et de l'injustice à l'endroit des populations de ces villages susmentionnés. Comment pouvons-nous admettre que l'essentiel de la latérite qui sert d’intrant dans le bitumage de beaucoup de routes des deux régions, Fatick et Kaolack, voire même ailleurs entre Missirah et son voisin Néma sans même imaginer le bitumage du tronçon (Missirab Toubacouta) par lequel cette mine est acheminée à d'autres horizons ? Vers les années 90, l'État du Sénégal a octroyé des tonnes et des tonnes de coquillages, appartenant à Missirah, à l'État gambien et que ce dernier s’en était servi pour le bitumage de l’essentiel de ses routes. C'est un constat amer, qui frustre et qui est difficilement acceptable. Depuis presque quarante ans, les populations de la cité participent à toutes les conquêtes démocratiques dans ce pays mais, malheureusement elles sont ignorées, voire même écartées à l’heure de l’allocation du bénéfice issu des efforts fourbus. Et pourtant, l'impératif du bitumage du tronçon Missirah Toubacouta est constaté par toute la république du Sénégal, lors de l'accident tragique du chavirement de la pirogue des femmes de Bettenty le 25 avril 2017 et la chute de l’avion à Missirah le 15 mars 2018. Voilà des moments douloureux, à l'intervalle d’un an, qui ont causé un traumatisme indélébile dans la conscience collective des habitants de Missirah. Les difficultés d'accès aux lieux des sinistrés de Bettenty et d'évacuation des victimes de l'accident de l'avion de Missirab, ont été les principales équations auxquelles les habitants de ces deux villages étaient confrontés.

En dehors de cet aspect d'absence d'infrastructures pour désenclaver Missirah et environs, il est très rare de trouver un fils de ce village, associé à la gestion du Sénégal dans les hautes sphères de l'état, alors que la localité recèle de véritables identités remarquables dans tous les secteurs », déclare monsieur Diop. Il y ajoute que : «  les vaillantes femmes et les courageux jeunes sont complètement exclus des programmes d'autonomisation du gouvernement. La grande Mosquée de Missirah est en construction ; pour celle-ci quarante millions de Francs CFA (40.006.006FCFA) sont déjà mobilisés par les fils du village pour la première phase de son édification : des demandes d’aide ont été adressées à des structures étatiques, qui traditionnellement interviennent par assistance ; mais là aussi le constat est le même : sans réponse. C’est là que les habitants de Missirah demandent solennellement à la Première Dame, cette dame de cœur dont l’intervention dans le social est à dimension infinie, à aider Missirah à finaliser la construction de sa grande mosquée, dont les grosses sont déjà réalisées par les fils du village.

 Les fils de Missirah sont toujours à l’avant-garde du combat pour l’édification d’un Sénégal juste et prospère. Fort heureusement, l’espoir est toujours permis; car nous osons espérer qu'avec Son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, avec qui nous avons longuement cheminé et pour qui, il faut le reconnaître, est très sensible aux injustices subies par les populations ; que cette fois ci, Missirah sera écouté, entendu et compris, pour qu’enfin, le bitumage de la route Missirah Toubacouta soit diligenté. C’est un impératif, une demande sociale ; satisfaire celle-ci, permettra de restaurer à Missirah, l’équité et la justice sociale tant promues par la gouvernance de Son Excellence Monsieur le Président de la république, mais également ; destiner ces valeurs fondamentales aux différents villages issus de Missirah, qui sont : la commune de Karang, Samé, Sarodia, (ces deux derniers villages encadrent le champ du Président de la République), Dassilami, Boutoulmith, Bandiangara, Aïdara, Taïba, Mahmouda, Dayamou,Sirman, Missiranding (Gambie) ». En attendant la réaction des autorités, les habitants de ce village ont de l’espoir que ce cri de cœur de tous ces dignes citoyens natifs de Missirah, trouvera enfin une oreille attentive surtout en cette année 2023, consacré définitivement à la satisfaction de la doléance récurrente des ressortissants de la cité. 

Modou Touré

 

Entre Khoureychi Thiam et la coalition Naataangué Askan Wi, le divorce est définitivement consommé. Le porte-parole de la coalition Naataangué Askan Wi recadre : «Je suis au regret de devoir déroger à une règle que je me suis imposé depuis le temps que je partage l'espace public avec des hommes et des femmes dont je suis parfois loin d'avoir les mêmes point de vues et opinions dans un débat politique; mais que j'ai toujours traité avec respect et courtoisie. Je pense en toute sincérité que c'est ça qui correspond à notre devoir et à nos responsabilités.

C'est aussi ce qui sied en particulier dans une société comme la nôtre où le vivre ensemble a été élevé en art de vivre. Ce qui en fait le charme et la notoriété à travers le monde. C'est une des raisons pour lesquelles nous, membres de la coalition Naataangué Askan Wi, sur instruction du Président Dr Mohamed Diallo se sont toujours abstenus de glisser sur le terrain de l'adversité politique. Surtout dans un monde où les lignes de démarcation au plan idéologique ont depuis longtemps perdu de leur réalité à savoir "le Ngor, le Joom, le Fuula et le Fayda". 

Tout cela pour dire que c'est la mort dans l'âme que je m'adresse à Monsieur Khouraichi Thiam pour lui dire qu'à défaut d'une retraite bien méritée sur le terrain politique, vous vous trompez lourdement d'époque et de contexte».

 

 

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