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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Xipil Xol se lance exclusivement dans le développement. Une mutation qui a démarré par des actions sociales d'envergures suivies aujourd'hui de la mise en place d'une coopérative agricole pour permettre aux paysans et aux acteurs du secteur primaire de trouver les.voies et moyens d'exercer pleinement leurs activités.

 

Comme des assises de l'agriculture, la  journée de lancement de la coopérative agricole initiée par la plateforme Xipil Xol a tenu. Une bonne occasion pour l'interprofessionnelle des acteurs, producteurs, exportateurs, commerçants de réfléchir sur les moyens de relance de leurs activités dans un contexte de relance économique post COVID et de crise Russo Ukrainienne, mais aussi un moment où les autorités étatiques ont pris des mesures de réduction des prix des denrées de consommation. En présence de Doro Gaye le président exécutif de la plateforme nationale et du directeur de Cabinet de Ali Ngouille Ndiaye,. Ministre de l'agriculture, d'importantes recommandations sont prises pour un démarrage des activités de la coopérative.

 

Dans la résolution finale de la rencontre de constitution de la mutuelle, les éléments de Doro Gaye et Malal Diallo donnent mandat  au comité d’initiative de poursuivre le travail de formalisation de la mutuelle d’investissement agricole -Suqali Mbey (MI-Agri-SM) ; sollicitent de l’Etat du Sénégal un accompagnement conséquent des structures de financement et une implication adéquate dans les opérations d’équipement rural, de modernisation de l’agriculture et dans tout autre projet poursuivant les objectifs d’auto suffisance et de souveraineté alimentaire.

Dans un pays normal, un patriote ne doit pas tenter de divulguer des informations classées « secret défense ». Ce n’est pas pour rien que l’on parle de Raison d’État. Il faut protéger ce qui nous sécurise. Aucune ambition ne peut justifier l’idée de mettre en mal les forces de défense et de sécurité. « Ce qui nous unit est plus important ce qui nous sépare », nous devons garder ça à l’esprit. En Afrique et particulièrement au Sénégal les jeunes doivent éviter de se verser dans le « suivisme » et d’essayer tant soit peu de réfléchir sur les questions d’enjeu national.

 

Le mal est profond en Afrique à cause d’un formatage dangereux de notre jeunesse poussée à déterrer le passé d’une partie de nos élites qui ont su marquer l’Afrique des indépendances. Quoi de plus normal, toutefois, cette passée nostalgique, utilisée pour capter la sympathie d’une jeunesse en quête de devenir, est souvent détournée de manière hypocrite car sachant que les temps ont changé et qu’une nouvelle forme de lutte doit être faite dans un monde interconnecté. Ce qui demande une nouvelle façon de mener  une lutte de manière intelligente pour pousser toute puissance impérialiste à enlever ce manteau gênant et adopter une position équitable, respectable vis-à-vis des pays africains.

Ce n’est pas dans l’affrontement, ni la violence verbale ou physique, mais c’est une nouvelle démarche beaucoup plus responsable qui demande à être présent devant les grands du monde et porter cette voix de l’Afrique en sachant utiliser les mots justes et responsables, suivis d’actions réfléchies.

Aujourd’hui, la jeunesse africaine est mise à rude épreuve dans un populisme éhonté porter par certains leaders politiques et activistes qui pensent détenir les solutions d’une Afrique souveraine. Oui ! nos pays africains aspirent à être plus souverains mais il ne faut pas aussi que la jeunesse soit embarquée de manière aveugle jusqu’à faire de leur pays le terreau de l’anarchie et du non droit.

Nous pouvons aider nos dirigeants à affronter les défis au niveau national et international sans être versé dans la violence et le radicalisme. Certes, plus que jamais l’Afrique comptera sur l’échiquier international et cette marche est inéluctable mais il faudrait que la jeunesse soit plus responsable dans ses actes et refusent d’être utilisée comme des chaires à canon. Je leur demande de mettre à profit leur intelligence et leur énergie pour accompagner le développement de leur pays sans jamais porter préjudice aux fondamentaux de la République.

Certes, il y a des combats de principe à porter pour accompagner nos pays à atteindre le niveau de développement auquel nous aspirons, mais ne nous laissons pas être emportés par nos émotions, nos vœux imminents, des discours populistes. Cherchons toujours à analyser la pertinence de l’offre programmatique qui devrait permettre notre pays à atteindre un niveau de développement acceptable même dans le moyen et long terme. Les choix fondés sur la passion, le « suivisme », la partisanerie démesurée, le fanatisme sont à bannir afin que nous évitions à jamais cette expression « ôtes toi, je m’assois » « poussal ma tokk ».

Nous souhaitons tous le développement du Sénégal et de l’Afrique de manière globale. Il faudrait que dans un mouvement d’ensemble nous acceptions de nous donner la main pour affronter un monde de plus en plus difficile.

Chacun, quelle que soit sa position au niveau de la société, doit se dire qu’il a une part de responsabilité dans le développement de son pays et qu’il soit prêt à donner tout son possible pour jouer sa partition et servir son pays avec le cœur.

Refusons d’être des partisans aveugles qui ne cherchent pas à analyser le devenir de leur pays, ses enjeux du moment et du futur et agissons en toute responsabilité, rien que pour l’intérêt de son pays.

Mamadou NDIAYE

Pdt Group Africa Solutions (GAS)

 

Le Bureau Exécutif de la Fédération des Acteurs de l'information et de la Communication du Sénégal (FACS) s'est réuni en instance d’urgence ce jeudi 10 Novembre 2022 pour analyser, échanger et apprécier l’état des libertés au Sénégal et la situation des travailleurs des médias, entre autres points abordés.

La FACS a en effet relevé deux faits majeurs en l'espace de 48 heures : -le Kidnapping rocambolesque digne des méthodes fascistes du journaliste d'investigation et Directeur de la Publication du site d'informations en ligne Dakarmatin, M. Pape Alé Niang, le Dimanche 07 Novembre 2022, la marche du Collectif pour la libération des ''détenus politiques", l'agression de la Caméra woman FEUZ du site d'informations Buur News par les forces de défense et de sécurité, le Samedi 05 Novembre 2022 à la Place de l'indépendance lors d une marche. Après lecture de ces faits, la FACS considère que ces deux cas d’agressions perpétrées sur des hommes de médias, en plus de consacrer une régression notable des libertés d’expression au Sénégal, portent atteinte au devoir d'informer juste et vrai, et au droit des populations à l'information. Cela donne l'air d'une stratégie délibérée d'intimidation, de bâillonnement, d'embrigadement et de répression à l'encontre des hommes de médias, mise en place par les pouvoirs publics qui ne saurait prospérer dans un état de droit.

La FACS demande à tous ses membres de Dakar et des régions, y compris les distributeurs de presse, les techniciens, les Cameramen, les correspondants, à se tenir prêts pour répercuter le mot d'ordre qui sera donné incessamment par le Bureau Exécutif, en vue de l'organisation de sit-in au niveau du Ministère de la Communication, des préfectures et gouvernances sur l'étendue du territoire national, ainsi que des journées sans presse jusqu'à ce que notre confrère Pape Ale Niang soit libéré et que les espaces d’épanouissement de libertés collectives et des médias mieux encadrés . Afin, d’éviter au Sénégal des Dayda Aidara et des Norbert Zongo, lâchement assassinés dans leurs pays alors qu'ils ne faisaient que leur boulot, la FACS, pour parer a toutes éventualités, va démarrer prochainement une vaste campagne de sensibilisation auprès des chancelleries, des représentations d'organismes internationaux présents au Sénégal, des organisations de la Société civile, des Chefs religieux, des organisations politiques du pouvoir, comme de l'opposition, pour que cessent les menaces sur les libertés d’expression collectives citoyennes et autres entreprises d'embastillement et de menaces contre des hommes de médias.

 

En ciblant les jeunes, le Directeur général de l'Organe de Régulation du Système de Récépissé d'Entrepôt de marchandises au Sénégal (ORSRE), Driss Junior Diallo  a bien pris sur lui toute la peine qu'exige son initiative d'aller à la rencontre des populations de la région de Sédhiou des les profondeurs. Pour une mise en œuvre de son schéma, il a privilégié un partage d'informations sur des actions et des réalisations du Président Macky Sall. Démarche jugée  pertinente dans une localité du Sénégal qui doit le changement de sa situation  économique actuelle à un lourd  investissement consenti par l'Etat dans le domaine des infrastructures routières de désenclavement.  

Avant le Président Macky Sall, Sédhiou, une région à vocation agricole manquait d'infrastructures capables d'impulser une véritable  dynamique de développement socioéconomique. Et pour atteindre sa cible, le natif de Marsassoum a trouvé comme alliée la jeunesse du département, unie sous son leadership pour administrer une solution à la question de l'employabilité des jeunes dans un court et moyen terme. C'est dans ce cadre qu'il faut situer l'organisation du forum de Sédhiou du mois d'octobre dernier, ayant connu un réel succès de par la forte participation des jeunes dans un réel  besoin de formation, d'orientation, de l'encadrement et de d'accompagnement pour la réalisation de projets générateurs de revenus. Autant de préoccupations qui nécessitent  l'implication des structures administratives déconcentrées déjà  déployées sur les 45 départements du pays.

"A Sédhiou, les jeunes ne manquent pas d'ambition. Chacun a un projet. Il faut juste mettre en place des cadres d'échanges et d'informations pour réveiller en chacun le génie d'entrepreneur de nature à donner un coup de fouet à  l'engagement des acteurs  sur la voie de l'auto emploi et du développement ". C'est ce qu'a indiqué le responsable politique APR présent ce week-end dans le département de Sédhiou où il a soutenu plusieurs initiatives parmi lesquelles la réalisation d'un puits en vue d'une adduction de l'eau potable pour le village de Boumouda.

 À Boumouda, le patron de l'ORSRE a été accueilli par un monde mobilisé autour des échanges  axés  entre autres sujets sur des réalisations du Président  de la République à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE) mis en œuvre  sur l'ensemble du territoire national, plus particulièrement en Casamance naturelle, spécifiquement   dans la région de Sédhiou. Sur ce registre des réalisations à l'actif du régime en place, Driss Diallo a montré l'impact que pourraient avoir des politiques publiques sur l'accès des jeunes à un emploi décent si, à la base, est fait un travail d'encadrement de la population active qui ne demande qu'à être formée, orientée et accompagnée.

 

Au moment où la crise a atteint son paroxysme, un changement majeur est intervenu à La Poste. Le Président de la République a nommé un nouveau directeur général (DG).

Le nouveau DG est un haut fonctionnaire, inspecteur des impôts et domaines de classe exceptionnelle qui a eu un brillant parcours au sein de l’administration fiscale. En plus de son passage à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), il est crédité d’un remarquable cursus académique. Sur un autre registre, le nouveau DG de La Poste est un politicien chevronné, vainqueur dans sa circonscription des dernières élections locales et législatives.

Pour sa récompense, il était attendu dans l’attelage gouvernemental. En définitive, il est servi à La Poste, nonobstant le contexte qui y prévaut. Il faut bien retenir que la fonction de directeur général n’est nullement une fonction politique. Par conséquent, il est déplorable que l’on en fasse une règle générale sous nos tropiques. Il faut rappeler que la situation de La Poste est au centre de toutes les attentions. A côté des principaux concernés que sont les travailleurs et leurs familles, les syndicats, les usagers dont les retraités, les enseignants et les forces de défense et de sécurité, les plus impactés, on note une forte implication de l’opinion publique. La représentation nationale n'est pas en reste, avec les initiatives des honorables députés Thierno Alassane Sall qui a adressé une question orale à l’endroit du ministre et Guy Marius Sagna avec une résolution de constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur la situation administrative et financière de La Poste. Il en est de même pour les sénégalais de la diaspora qui ont construit un nombre important de bureaux à l’intérieur du pays.

La plupart des réactions revêtent un caractère d’indignation et de colère jusque-là contenue. Et, tout un chacun se veut être le porte-voix de la société nationale. C’est en ce sens que j’avais adressé une lettre au Président de la République (un postier, fils de postier, écrit au Président de la République), publiée dans divers supports : les journaux L’Exclusif du 19 septembre et Le Quotidien des 15-16 octobre 2022, la page Facebook de Oumy Thiaré TV le 02 octobre et de Webinfos.sn du 22 septembre 2022 et qui est toujours disponible dans ma page Facebook.

Bref, le nouveau DG, dans son discours de prise de fonction ce lundi 31 octobre a fait un brillant exposé sur la situation de La Poste et les perspectives qui se dessinent. On aura cependant relevé sa témérité à faire de la politique vaille que vaille. Au passage, il aura rebaptisé le plan de relance de La Poste en plan stratégique d’expansion de La Poste (PSE Poste) ! On espère que les couleurs traditionnelles de La Poste (bleu-blanc), de Postefinances (Jaune-bleu) et de EMS (orange -blanc) ne vireront pas au marron beige.

L’enseignement que l’on pourrait tirer de cette présentation, c’est que le potentiel de La Poste est large et varié,  pourtant, dans les divers canevas de développement répertoriés, ses domaines d’activité stratégique n’ont pas été mis en avant. Or, les transferts, la messagerie et la distribution constituent des secteurs à forte valeur ajoutée. Tout en soulignant au passage qu’il n’est pas concevable, de laisser le terrain à de nouveaux acteurs dont ce n’est pas l’activité principale et pire encore d’en être des agents commissionnaires (c’est le cas des transferts), quelle hérésie !

Mais, les gens avertis ont dû se rendre compte que l’on ne réinvente pas La Poste. Toutes ces solutions sont des productions de La Poste et de l’Union Postale Universelle (UPU), consignées dans divers documents et remis au goût du jour chaque fois de besoin.

Il ne faut pas non plus décrire La Poste comme une entreprise archaïque dont les problèmes relèvent de l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). C’est décidemment mal connaître son histoire. L’évolution de La Poste à travers le monde, y compris le Sénégal, a été marquée par diverses mutations la contraignant à s’adapter à chaque fois. On aurait pu remonter jusqu’à l’ère des diligences, passant par les chemins de fer, le bateau et l’avion, les postes à travers le monde ont toujours réajusté leurs stratégies en fonction de ces situations nouvelles. Donc, le caractère résilient des postes ne date pas d'aujourd'hui. Mais pour rester dans l’ère du temps, concernant l’impact des TICs, La Poste a fait face au bug de l’an 2000, du retrait du télex du marché, etc. Quand la SONATEL a retiré le télex de son exploitation, cela signifiait de facto la disparition du mandat télégraphique le produit phare qui y était adossé. Pour faire face, La Poste a noué une alliance avec Western Union pour les transferts internationaux, le segment impacté et pour les transferts domestiques, le mandat fax a été créé. Toutes ces initiatives se sont ponctuées par des succès contribuant à augmenter le chiffre d’affaires. Avec l’essor des mails, on parlait déjà de la mort programmée des lettres. En anticipation, le courrier hybride fut conceptualisé. Il s’agissait de la transformation du mail en courrier physique, pour pallier la fracture numérique profonde à l’époque. Et pourtant, le courrier ne s’était jamais mieux porté que durant cette période. C’est pourquoi le concept du courrier hybride a subi un repositionnement plus large, en permettant d’imprimer, de mettre sous pli et de distribuer tout document, en particulier ceux des facturiers. D’ailleurs, cette offre est intégrée dans le service universel postal en France. Les menaces et opportunités que constituent les nouvelles technologies ne concernent pas uniquement le secteur du courrier. De même, le secteur postal n'est pas le seul impacté par cette révolution.

Par conséquent, la crise de La Poste est à chercher ailleurs, notamment dans la mal gouvernance et principalement à ce niveau. A moins de vouloir faire passer pour pertes et profits tout ce qui s’est passé.

Autre mauvaise perception c’est la relation que La Poste entretient avec le numérique. Il est exagéré de penser que La Poste est encore au stade du manuel. Tous ses produits sont adossés à des applications qui génèrent automatiquement les outputs dont les reçus, bordereaux, avis et autres. Toutefois, force est d’admettre que tout n’est pas optimisé.

La Poste investit énormément dans le numérique. En matériel informatique, elle dépense des centaines de millions en ordinateurs par exercice, les télécoms ne sont pas en reste. Que dire des dépenses en systèmes d’information et autres applications. En l’espace de dix ans, elle a changé quatre fois de système d’information bancaire dont le dernier aurait coûté plus d’un milliard, et aucun n’a donné satisfaction. Une chose est claire, ce ne sont pas les applications qui sont déficientes car produites par des éditeurs leaders dans le monde et bien éprouvées ailleurs. Alors, où est-ce que le bât blesse ? Généralement, les investissements en technologies constituent des niches (formation, missions…) et sont confiés à un groupuscule de personnes dont la plupart  ne sont pas expertes en la matière.

Il est important aussi d’apporter encore quelques précisions concernant la transformation de Postefinances en banque. Il faut dire que Poste et banque, c’est une vieille histoire. C’est un débat qui est agité depuis plus de trente ans pour ce que j’en sais. Et, par devoir de mémoire, il faut rappeler que la BHS est un projet de La Poste qui a été détourné au profit du ministère de l’Habitat. Ce qui a ravivé le débat c’est l’immixtion du FMI dans le dossier ; dès lors les pouvoirs publics en ont fait un point de leur feuille de route. La Poste n’a jamais été accompagnée dans sa volonté de transformer ses services financiers en banque. Elle a été farouchement combattue par les lobbys bancaires de la place bien aidés en cela par la BCEAO. La Poste a dans ses hangars des GAB non déployés suite à l’interdiction de la BCEAO, mais quand il a été question d’ouvrir un compte de règlement au profit de La Poste, personne ne s’est soucié de la règlementation.

Pourtant, la banque n’est pas la panacée. Dans le classement mondial des postes, selon l’indice  intégré de développement postal (2IDP), figurent, au sommet, des administrations postales qui n’ont pas choisi le modèle de banque postale : Allemagne (propriétaire de DHL), Autriche et le Japon pour ne citer que celles-là. La Côte d’Ivoire a tenté l’expérience qui s’est soldée par un échec et depuis le mois de septembre dernier, il y a une nouvelle tentative avec un contrat d’alliance avec la banque d’Abidjan (BDA) qui est une filiale de la banque de Dakar (BDK). Ce modèle avec le même partenaire a été agité pour La Poste. Toutefois, pour cette nature de partenariat, il faut reconnaître qu’il n’est pas nécessaire que cela soit sous forme d’entrée dans le capital. La Poste développe ce type de collaboration avec des sociétés d’assurance.

Enfin, tous les projets réussis de transformation des services financiers en banques postales le doivent à  une forte implication de l’Etat : Maroc, France, Chine, etc. Il est vrai que tous ces aspects sont importants mais sont des éléments de reconstruction de la Poste. Pour l’heure, ce à quoi il faut s’atteler c’est la gestion des urgences et en particulier l’injection de cash dans les comptes.

Par conséquent, il serait intéressant de se pencher sur ce qui attend le nouveau DG. Il devra faire connaissance avec son personnel, établir son budget pour 2023, lever suffisamment de fonds (ce qui constitue la priorité des priorités) et enfin restructurer (ce qui est un long processus).

  • Traditionnellement, La Poste produit des ressources humaines de qualité, pas tout le temps bien valorisées et utilisées à bon escient. De ses rangs, sont sortis des inspecteurs des impôts et domaines, des magistrats, des universitaires, des experts comptables, des banquiers, des journalistes, des fonctionnaires internationaux, des maires, des ministres, et que sais-je encore.

Une bonne partie du personnel qui est pléthorique, est de qualité, bien formée et expérimentée. On en distingue des zélés très dévoués et intéressés qui feront ou feront faire au patron tout ce qui l’arrangera même si c’est au détriment de l’entreprise, c’est cette catégorie qui a permis l’exécution de toutes les dérives qui ont pu avoir lieu. Comment choisir alors dans ce contexte ses collaborateurs ? La solution du DG sortant était simple, je ne touche à rien, j’amène mes hommes et je promeus d’autres selon les affinités et recommandations !! Bien attendu,  le staff devient une armée mexicaine.

  • Depuis deux ans, La Poste fonctionne sans budget approuvé. Les budgets successifs ont été diplomatiquement rejetés, jusqu’à l’aveu d’échec du DG quant à sa capacité de présenter un budget équilibré. Une projection des résultats des états financiers fait ressortir des déficits de 20 à 25 milliards pour 2021 et 2022. Partant de là, cet exercice d’élaboration du budget devient un casse-tête chinois.
  • C’est une tautologie que de dire que l’urgence pour La Poste c’est d’avoir du cash. L’accompagnement promis par l’Etat doit être défini en quantité et en temps pour pouvoir planifier les actions en conséquence. Cependant, ce qui est plus sûr, c’est que La Poste doit chercher son financement par ses propres moyens. Les chantiers de l’Etat sont nombreux et les sollicitations diffuses. La question est de savoir si celui qui n’a pas pu régler le sort des agents de la SOTRAC, de AMA, des agences dissoutes et tant d’autres, pourrait-il régler celui des postiers ?

 

Compte tenu de tous ces aspects, il serait légitime de s’interroger sur la volonté de l’Etat de sauver La Poste. L’impression que l’on a, c’est que les autorités ont une méconnaissance inouïe du fonctionnement d’une entreprise. Elle n’est pas régie par des décrets ou arrêtés. L’entreprise n’est pas non plus un fonds, une agence ou une administration. Elle est dynamique et interagit avec son environnement, son temps n’est pas celui de la politique. Enfin, a-t-on idée qu’il s’agit du sort de quatre mille (4 000) pères et mères de famille, de la préservation de leur dignité. Pour le cas de La Poste, l’Etat doit agir autrement et en urgence. Que Dieu garde La Poste.

YORO BA, Inspecteur des Postes et Services Financiers

Expert financier (certifié HEC Paris)

DESS Marketing et gestion commerciale

DESS Audit financier, comptable et fiscal

 Contrôleur de gestion

 

 

 

 

Loin d'être dans une logique de polémique, ce communiqué vise tout simplement à rétablir la vérité des faits. En effet, il ne s'agit pas de bitumage mais plutôt de construction d'une piste latéritique de 7km dont les 5 km ont déjà été construits et le reste neufs.

Dès l'adjuration du marché, nous avons été contacté par Monsieur Aliou LO par l'intermédiaire de son protocole Monsieur Djité pour une rencontre, durant laquelle Monsieur Aliou LO nous a proposé de l'argent pour le démarrage que nous avons refusé. Suite à cela, une connaissance commune nous a convaincu d'accepter le prêt de 5 millions (cf. fac similé) pour enregistrer le marché et procéder à l’installation du chantier, dès lors nous avons commencé les études topographiques, géotechniques et déposé le projet d'exécution intégralau niveau du bureau de contrôle qui l’a validé.

Nous avons ainsi procédé avec les topographes à l’implantation des piquets axes et déports, puis aux travaux de terrassement et la préparation de la plateforme, et enfin nous avons commencé à mettre en œuvre la latérite.

Depuis 2 (deux) mois la société « Build » a déposé une demande d’avance de démarrage auprès de la FERA, mais aucun franc n’a été encore reçu. D’ailleurs tous les chantiers de la FERA sont à l'arrêt ou au ralenti,ce qui est facilement vérifiable.Aussi, depuis lors nous fonctionnons avec les moyens du bord.

Nous tenons aussi à dire, que le seul arrêt des travaux qu'il y’a eu, a été signalé au bureau de contrôle et c'était pendant le « Gamou ».

Dans cette optique donc, ceux qui sont les parties prenantes de ce contrat à savoir "Build”, la mairie de Kelle, le contrôle Amary Dia sont en parfaite accord, mais ce sont des bénéficiaires qui s'agitent pour on ne sait quelle raison. La société "Build" s’engage solennellement,conformémentà ses maitres - mots que sont la qualité et l'efficacité, à livrer, comme elle l'a toujours fait, les travaux dans les délais impartis, pour le grand bonheur des populations. 

 

 Fait à Dakar,

Le 10 Novembre 2022

La cellule le Communication

Le discours du Président Sall qui a fait un vivant plaidoyer à l’endroit des femmes et des filles. “Je voudrais vous saluer toutes et tous, et vous remercier vivement pour votre participation à cette 2éme édition de la Conférence de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour éliminer la violence contre les femmes et les filles.

 

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, qui porte la cause des femmes et des filles auprès de l’Union Africaine, aurait certainement été à nos côtés aujourd’hui s’il n’était pas retenu par d’autres impératifs. C’est grâce à son leadership que la Première Conférence de l’Union sur la masculinité positive s’est tenue à Kinshasa en novembre 2021.

 

Merci aussi à vous, chères sœurs Ellen, Ameenah et Cathérine, pour votre engagement en faveur de la condition féminine.

Je félicite Madame la Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, ainsi que Madame Bineta Diop, Envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, et l’ensemble de leurs équipes pour la bonne organisation de cette rencontre et des activités parallèles.

 

Après la Conférence de Kinshasa, dont la Déclaration et l’Appel à l’Action ont été endossés par le Sommet de l’Union Africaine de février dernier, la voie est tracée pour l’élaboration d’une Convention sur la lutte contre les violences faites aux femmes.

 

Dakar doit capitaliser cette dynamique pour que cette rencontre ne soit pas un effet de mode qui s’évanouit avec la fin de ses travaux, mais le catalyseur d’énergies positives à l’échelle nationale et continentale pour une tolérance zéro contre les violences faites aux femmes et aux filles.

 

Nous sommes ici pour susciter une prise de conscience, mais aussi pour agir contre toute forme de violence à l’endroit des femmes et des filles.

 

N’oublions surtout pas que cette violence n’est pas que physique. Elle est aussi morale, par le harcèlement, les menaces, les insultes et autres propos désobligeants ou humiliants qui blessent autant, sinon plus que les violences physiques.

 

Lutter contre ces pratiques d’un autre âge est d’autant plus juste et légitime qu’aucune religion, aucune loi, aucune règle sociale ne fait l’apologie de la violence contre un être humain.

Bref, il ne saurait y avoir de fondement légal ou moral à la violence, sous quelque forme que ce soit.

 

Au demeurant, à travers l’histoire, les femmes ont toujours occupé une place prépondérante sur ce continent.

 

Souvenons-nous de Néfertiti en Egypte, des Amazones du Bénin, de la Reine Zingha d’Angola, de l’impératrice Taytu Betul d’Ethiopie, de la Reine Aminatu de Zaria, au Nigéria, et plus près de nous ici au Sénégal, des Linguères Ndieumbeut Mbodj et Ndaté Yallah Mbodj, sans oublier la résistante Aline Sitoe Diatta, entre autres figures historiques féminines du continent.

Souvenons-nous que la première poétesse noire américaine est née ici même au Sénégal, en 1753.

 

De son nom d’esclave Phyllis Wheatley, elle surmontera ce statut handicapant pour publier son premier recueil intitulé Poems on various subjects, à juste 20 ans, en 1773, trois ans avant le début de la Révolution américaine.

 

Aujourd’hui, les femmes occupent de hautes fonctions sur le continent, dont certaines pionnières ici présentes.

Elles sont nombreuses à exercer les mêmes qualifications que les hommes : ingénieurs, médecins, enseignantes, pilotes, militaires, sportives de haut niveau, et j’en passe.

 

Elles sont nombreuses au bureau, à l’usine, au foyer et dans les champs ; femmes d’affaires prospères ou modestes vendeuses au marché ou au coin de la rue, mais toutes habitées par la même dignité et la même détermination de nourrir, loger, soigner, éduquer leurs enfants, entretenir leur famille et contribuer à la prospérité nationale.

 

Elles sont nombreuses, les filles, dans nos écoles, nos lycées et nos universités, à égaler ou dépasser les performances des garçons.

 

Tout cela pour dire que rien dans l’histoire, rien dans la religion, rien dans la vie sociale ne peut justifier qu’une femme ou une fille soit violentée, marginalisée ou discriminée.

 

Tous ensemble, pouvoirs publics, leaders religieux et traditionnels, membres de la société civile et citoyens, nous devons élever la voix et dire : ça suffit !

Ça suffit la brutalité, ça suffit la maltraitance, ça suffit le harcèlement, ça suffit les brimades, les insanités, le viol et autres sollicitations non désirées.

 

 

Le leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) s’inscrit totalement en faux face aux allégations prononcées par Ousmane Sonko. Le leader de Pastef fait croire, en effet, à l’opinion à un deal perpétré sur le patrimoine de l’Etat et va jusqu’à insinuer une exonération qu’aurait signée l’ancien Ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo. Ousmane Faye n’hésite donc pas à le brocarder et le traiter d’ignorant doublé d’un menteur en tant qu’ancien inspecteur des impôts censé au moins savoir qu’on ne paie pas la TVA lors d’une transaction foncière.

 

Face à la presse ce jeudi 10 novembre, Ousmane Sonko parle de scandale concernant le patrimoine bâti de l’Etat, en faisant allusion à un décret accordant à une société dénommée AD, six titres fonciers faisant au total près de 5.000 M2. Pour Ousmane Faye, «il est temps que les sénégalais sachent, une bonne fois pour toute, qu’avec Sonko, les sénégalais ont affaire à un mythomane qui n’hésite jamais à invoquer le diable pour charger le pouvoir. En tant qu’ancien inspecteur des impôts, il ne maitrise pas les B.A BA du métier, allant jusqu’à fomenter  des choses.  Il est devenu un danger public et ne se gêne pas en proférant des mensonges qui frisent la dépression». Le leader de MWS de lancer un appel en guise d’alerte afin de bien étudier la personne de Sonko qui, apparemment n’a pas encore fini de nous montrer des facettes sur ses intentions de pyromane après ses nombreux appels insurrectionnels sans succès.

 

La prévention des risques professionnels revêt un aspect humanitaire autant qu’elle peut consister en un investissement pour le développement. Du moins, c’est tout le sens de l’intervention hier le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Samba Sy. Il présidait l’ouverture du salon Preventica qui a vu la présence d’un panel d’experts dont ceux du SPIS.

 

Pendant deux jours, d’intenses réflexions et d’échanges vont ponctuer le déroulement du salon-Congrès. «Cette rencontre vient à point nommé, au regard des enjeux et défis majeurs que soulève la problématique de la sécurité et de la sûreté sur les lieux de travail, dans le monde en général, et dans les pays en développement en particulier», souligne le SG du SPIS pour qui, avec le concours de Préventica International, en partenariat avec la Caisse de sécurité sociale (CSS) du Sénégal, «ce congrès-salon mise sur une forte dimension scientifique, avec 100 experts, 96 exposants et 48 ateliers-salons sous forme de conférences». Pour Samba Sy, «la prévention revêt deux aspects : d’une part, un aspect humanitaire, car il s’agit de préserver des vies humaines et la sécurité des familles, et, d’autre part, un aspect économique, car elle constitue un investissement pour le développement de l’entreprise et celui du pays, alors que la maîtrise globale des risques nécessite la synergie de tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la prévention dans les domaines d’activités tels que la sécurité routière, la sûreté/malveillance, la sécurité incendie, entre autres», a indiqué le ministre du Travail. Mais, la rencontre de Dakar devrait enregistrer la participation de 50 organisations professionnelles de 20 pays africains, si l’on en croit le commissaire général international de Préventica, Eric Dejean-Servières. Elle devrait contribuer à informer et sensibiliser sur la prévention et la gestion des risques tels que la menace malveillante, l’incendie, les inondations, l’explosion ainsi que la gestion communale en situation de crise. Pour ce faire, les mesures de sécurité prises contre ces risques seront abordées, grâce aux retours d’expériences, aux ateliers solutions ainsi qu’aux panels inscrits à l’agenda de la rencontre. Assane Soumaré, directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, co-organisateur de cette rencontre, note lui que «la protection sociale a une dimension économique qu’il est nécessaire de prendre en compte». Le Ministre du Travail, pour terminer, a évoqué les nouveaux chiffres publiés par l’OIT, l’Organisation internationale du travail, à l’occasion du 21e congrès mondial sur sécurité et santé au travail, tenu à Singapour, en septembre dernier (3-6). Il explique que ces statistiques montrent que les blessures et les maladies mortelles liées au travail sont passées de 2,3 millions à 2,78 millions par année avec un coût estimatif de 3,94 PIB mondial par an».

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La prévention des risques professionnels revêt un aspect humanitaire autant qu’elle peut consister en un investissement pour le développement. Du moins, c’est tout le sens de l’intervention hier le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Samba Sy. Il présidait l’ouverture du salon Preventica qui a vu la présence d’un panel d’experts dont ceux du SPIS.

 

Pendant deux jours, d’intenses réflexions et d’échanges vont ponctuer le déroulement du salon-Congrès. «Cette rencontre vient à point nommé, au regard des enjeux et défis majeurs que soulève la problématique de la sécurité et de la sûreté sur les lieux de travail, dans le monde en général, et dans les pays en développement en particulier», souligne le SG du SPIS pour qui, avec le concours de Préventica International, en partenariat avec la Caisse de sécurité sociale (CSS) du Sénégal, «ce congrès-salon mise sur une forte dimension scientifique, avec 100 experts, 96 exposants et 48 ateliers-salons sous forme de conférences». Pour Samba Sy, «la prévention revêt deux aspects : d’une part, un aspect humanitaire, car il s’agit de préserver des vies humaines et la sécurité des familles, et, d’autre part, un aspect économique, car elle constitue un investissement pour le développement de l’entreprise et celui du pays, alors que la maîtrise globale des risques nécessite la synergie de tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la prévention dans les domaines d’activités tels que la sécurité routière, la sûreté/malveillance, la sécurité incendie, entre autres», a indiqué le ministre du Travail. Mais, la rencontre de Dakar devrait enregistrer la participation de 50 organisations professionnelles de 20 pays africains, si l’on en croit le commissaire général international de Préventica, Eric Dejean-Servières. Elle devrait contribuer à informer et sensibiliser sur la prévention et la gestion des risques tels que la menace malveillante, l’incendie, les inondations, l’explosion ainsi que la gestion communale en situation de crise. Pour ce faire, les mesures de sécurité prises contre ces risques seront abordées, grâce aux retours d’expériences, aux ateliers solutions ainsi qu’aux panels inscrits à l’agenda de la rencontre. Assane Soumaré, directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, co-organisateur de cette rencontre, note lui que «la protection sociale a une dimension économique qu’il est nécessaire de prendre en compte». Le Ministre du Travail, pour terminer, a évoqué les nouveaux chiffres publiés par l’OIT, l’Organisation internationale du travail, à l’occasion du 21e congrès mondial sur sécurité et santé au travail, tenu à Singapour, en septembre dernier (3-6). Il explique que ces statistiques montrent que les blessures et les maladies mortelles liées au travail sont passées de 2,3 millions à 2,78 millions par année avec un coût estimatif de 3,94 PIB mondial par an».

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