
Malal DIALLO Pithi
Les principes d'une souveraineté économique*
La souveraineté économique fait référence à la capacité d'un État à contrôler son propre développement économique et à prendre des décisions indépendantes en matière économique. Cela implique plusieurs dimensions :
1. **Indépendance financière** : Capacité à financer son développement sans dépendre excessivement de l'aide extérieure ou des crédits internationaux.
2. **Contrôle des ressources** : Gestion et exploitation des ressources naturelles (par exemple, minérales, énergétiques) au bénéfice de l'économie nationale.
3. **Protection des industries locales** : Mesures pour soutenir les entreprises nationales, telles que les tarifs douaniers, les subventions ou d'autres formes de protection contre la concurrence étrangère.
4. **Politique commerciale** : Capacité à établir des politiques commerciales qui favorisent les intérêts nationaux, y compris des accords bilatéraux ou régionaux.
5. **Régulation des investissements étrangers** : Établir des règles pour les investissements étrangers afin de garantir qu'ils contribuent au développement économique de l'État et ne nuisent pas à ses intérêts.
La souveraineté économique est souvent un sujet de débat, car elle peut nécessiter un équilibre entre protectionnisme et ouverture aux échanges internationaux. De plus, dans un monde globalisé, les pays doivent naviguer entre leurs intérêts nationaux et les réalités économiques internationales.
Le régime en place doit être conscient que cette suite logique est fondamentale pour sortir ce pays dans le gouffre.
C'est pas en supprimant des emplois ou dissoudre des agences qui sauveront le pays sous le pont.
Maintenant vouloir mettre la poussière sous le tapis est peine perdue, c'est juste activer une bombe sociale qui exploserait dans un avenir très proche.
Les profits sont le sang vital du système economique, l’elixir magique sur lequel repose tout progrès. Mais le sang d’une personne peut être le cancer pour une autre.
Que Le Très Miséricordieux veille sur notre cher "Sunugaal" !
*Dr Boubacar Fall*
*Psychosociologue*
*Analyste des Relations Internationales et Géostratégique*
Communiqué du Sytjust
Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a déposé un préavis de grève le 07 février 2025 pour mettre le Gouvernement face à ses responsabilités. Celui-ci doit matérialiser les engagements qu’il avait souscrits avec le SYTJUST depuis 2018. A ce titre, il convient de constater que depuis lors, l’écrasante majorité des greffiers est toujours à la hiérarchie B2, en dépit du fait que leur corps est passé à la hiérarchie A2 le 05 février 2019. Au même moment, les agents des hiérarchies B et C servant au Ministère de la Justice attendent un reclassement dans le corps des assistants des greffes et parquets. Sur un autre registre, le Gouvernement devait procéder à l’augmentation de l’indemnité de participation à la judicature et à l’octroi de l’indemnité de logement à tous les agents du Ministère de la Justice. A cet effet, la loi de finances rectificative du 30 juin 2018 avait budgétisé les crédits y afférents. Cependant, ces crédits n’ont jamais été dépensés.Par ailleurs, Son Excellence Monsieur le Président de la République avait signé trois décrets datés du 14 décembre 2018 pour l’élargissement de l’assiette du fonds commun des greffes. Ces décrets n’ont jamais été publiés au Journal officiel.Face à ces blocages manifestes, le SYTJUST met en demeure les autorités qui tardent à prendre en charge les points de revendication consignés dans le préavis de grève.
Dakar, le 11 février 2025
LE BUREAU EXECUTIF NATIONAL
Les travailleurs de mer offshore pétrole et gaz en lutte pour leurs droits : Un appel urgent du Syndicat National des Gens de Mer
Le Syndicat National des Gens de Mer Offshore Pétrole et Gaz a tenu une conférence de presse le lundi 10 février 2025, à 16 h, au siège de la CNTS, à la Maison Madia Diop, située dans le quartier Cerf-Volant de Grand-Dakar. L'objectif de cette rencontre était de dénoncer la situation difficile que rencontrent les travailleurs sénégalais du secteur pétrolier et gazier offshore. Le syndicat a mis en lumière plusieurs préoccupations majeures concernant la protection des droits des travailleurs, qu'il estime largement ignorés par les autorités compétentes.
Trois points essentiels ont été abordés lors de la conférence :
1. La non-application de la loi sur le contenu local : Cette législation, qui privilégie le recrutement des travailleurs sénégalais sur les plateformes pétrolières et gazières offshore, reste largement ignorée. Le syndicat déplore que les opportunités d'emploi locales ne soient pas suffisamment mises en avant pour les travailleurs sénégalais, au profit d'un recrutement étranger.
2. L'absence de signature de la Convention collective : Bien que le secteur des gens de mer offshore pétroliers et gaziers soit vital pour l'économie du pays, le Ministère du Travail tarde à signer la Convention collective régissant les relations entre employeurs et travailleurs. Cette situation prive les employés d'une protection juridique en matière de traitement salarial, de sécurité sociale et de conditions de travail.
3. Le récépissé du syndicat non délivré : Depuis deux ans, le récépissé du Syndicat National des Gens de Mer Offshore Pétrole et Gaz n'a toujours pas été délivré par le Ministère de l'Intérieur, ce qui limite la reconnaissance de leur action syndicale. Par ailleurs, la formation des gens de mer sénégalais n'est toujours pas reconnue par les employeurs, ce qui compromet leurs droits à un emploi digne et sécurisé.
Le Syndicat, malgré les nombreuses démarches et dénonciations auprès des autorités, constate qu'aucune avancée n'a été réalisée pour remédier à ces manquements. Le vide juridique relatif à la Convention collective entre les gens de mer et leurs employeurs persiste, et les marins continuent de travailler sans contrat de travail dûment signé, mettant leur sécurité et leur avenir en péril.
Les inégalités salariales demeurent également préoccupantes, avec de profondes disparités de rémunération entre les marins sénégalais et leurs collègues étrangers, ainsi qu’entre différentes plateformes. Par exemple, des écarts importants existent entre les travailleurs affectés à Sangomar et ceux de Saint-Louis.
Face à cette situation catastrophique, le Syndicat National des Gens de Mer Offshore Pétrole et Gaz appelle le Ministère de la Marine Marchande à prendre ses responsabilités. Il exige que les gens de mer puissent travailler dans des conditions de sécurité optimales et bénéficier des avantages prévus par les conventions internationales et les textes nationaux, notamment la loi sur le contenu local, afin de garantir des conditions de travail dignes et équitables pour tous les travailleurs du secteur.
Mamadou Touré
Indemnisation des victimes des événements de 2021-2024: le coup de gueule de Babacar Chadya Sokhna (AFP) au Pastef...
L'indemnisation des victimes des événements de 2021-2024 est remise au goût du jour depuis quelque temps. Babacar Chadya Sokhna, responsable politique de l'Alliance des Forces de Progrès
(AFP), récuse vivement manière de faire du parti présidentiel au sujet de cette cagnottte. A l'en croire:"Nous sommes contre la démarche solitaire prise par le Pastef. En parlant d'indemnisation, les responsables de ce parti ne veulent que satisfaire une clientèle politique. Rien de plus. J'avoue qu'ils ne sont pas les seuls à subir des immenses pertes et autres dégâts lors de des violents affrontements politiques qui ont émaillé le pays de mars 2021 à mars 2024. L'AFP avait vu sa permanence saccagée, les partisans de Khalifa Sall ont aussi payé un lourd tribut lors de cette manifestation. Des commerces ont été mis à sac, des stations d'essence brûlées, des voitures de ministres et autres DG incendiées. La voiture de notre camarade Zator Mbaye a été incendiée sans aucune forme de procès. Doit-on parler d'indemnisation en laissant en marge tous ces gens-là?", s'interroge le jeune responsable progressiste à Kaolack. Le membre du bureau politique de l'AFP, de poursuivre:" Quant on combat pour la République, la démocratie et les libertés, on doit aussi accepter de faire des sacrifices. Je suis contre la manière de faire de Pastef. Au nom du "Jub-Jubaal-
Jubanti", ils doivent promouvoir la concertation avant toute prise de décision. Ce qui n'est pas le cas".
Au finish, M. Babacar Chadya Sokhna, dira:"Quand on décide seul, on se trompe seul. Aujourd'hui, l'on note une véritable confusion des rôles au sujet de ces indemnisations. Le ministère de l'intérieur, le ministre de la Justice, la Direction de l'Action sociale du Ministère de la Santé, le Haut Conseil du Dialogue Sociale,etc. doivent être aux avant-postes de ces opérations. Ce qui n'est pas le cas. L'argent du contribuable doit aller directement au peuple mais, pas servir à engraisser des militants et sympathisants. On alerte le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Il faut qu'ils revoient leur copie. La jeunesse a besoin de formation, d'emploi. Ce ne sont pas des enveloppes de 500 mille ,de cent mille qui vont régler le problème. Ce qui urge, aujourd'hui, c'est l'indemnisation de nos militaires invalides qui ont servi sur le champ de l'honneur et le paiement des bourses des étudiants qui souffrent des errements des actuels tenants du pouvoir", a-t-il déclaré.
Lancement du Projet d’Adduction d'Eau à Sandiarra : Un Pas Décisif Vers l'Accès Universel à l'Eau et au Développement Durable
Le village de Sandiarra est aujourd'hui le théâtre d'une initiative majeure dans le cadre du programme visant à garantir l'accès universel aux services sociaux de base, dont l’eau potable, l’électricité, l’assainissement, la santé, et l’éducation. C’est un projet qui pourrait transformer le quotidien de milliers de personnes, en particulier celles des villages de Diakher, Loulou Dia, et Khaw Peul, touchant au total environ 1500 habitants.
Le lancement officiel de l’adduction d’eau marque une étape clé de ce projet de grande envergure. L'initiative est d'autant plus significative qu'elle répond à un besoin urgent dans des zones telles que Garra Diakher et Loulou Dia, des villages proches de la zone économique mais qui, jusque-là, ne bénéficiaient pas d’un accès régulier à l’eau potable. Cette situation était perçue comme une anomalie, un problème qu'il fallait résoudre le plus rapidement possible, pour assurer le bien-être de ces communautés.
Le village de Khaw Peul, majoritairement peuplé par des éleveurs peuls, bénéficiera également de cette infrastructure essentielle. L’installation d’un abreuvoir permet d’assurer que le bétail, crucial pour l’économie locale, puisse également accéder à l’eau. Cela démontre l’importance d'une approche intégrée de l'eau, en tenant compte aussi bien des besoins humains que des exigences des activités économiques locales.
Ce projet est le fruit d’une collaboration fructueuse entre plusieurs partenaires internationaux et nationaux. Il est financé par le dispositif conjoint franco-sénégalais, soutenu par le Ministère des Affaires étrangères français et le Ministère sénégalais des Collectivités Territoriales, pour un montant global de 110 millions de francs CFA. Le projet a aussi bénéficié de l’appui du Syndicat de Gestion des Eaux de la région Occitanie (France), du Syndicat d'eau Garonne, et de l’Amap Humanitaire Occitanie, qui ont joué un rôle clé dans sa réalisation.
L’objectif de ce projet est clair : assurer un accès universel à l'eau pour toutes les populations, une vision ambitieuse qui implique de surmonter plusieurs défis. Bien que des avancées considérables aient déjà été réalisées, plusieurs villages et quartiers restent encore à connecter, à l'instar de ceux de Soukeme, Walkhasane, Soussane, et Bakoumbel.
Un autre projet majeur en cours est l’élaboration d'un plan directeur pour l’aménagement de l'eau à Sandiarra, qui permettra de mieux comprendre où se trouvent les ressources en eau et d’anticiper les besoins pour les 25 à 50 prochaines années. Ce plan sera essentiel pour gérer de manière optimale cette précieuse ressource en fonction des besoins des populations, du bétail, et des activités agricoles, essentielles à l’économie locale.
En conclusion, ce projet d’adduction d'eau est un symbole de progrès pour Sandiarra, un modèle à suivre pour d’autres régions en quête d’un développement durable et inclusif. La collaboration entre les partenaires locaux et internationaux, alliée à une vision claire du futur, permettra non seulement de résoudre les problèmes immédiats d’accès à l’eau, mais aussi de garantir une gestion durable de cette ressource vitale pour les générations à venir.
M. Touré
Coumba Diouf Dione : Une Cosmétologue Engagée pour Former et Inspirer les Futures Entrepreneures du Secteur de la Beauté
La première édition de la Masterclass Beauté a été un véritable succès, sous la présidence de la dynamique directrice de Jamal AlHidjab Prestige et de CDD Cosmétique, Mme Coumba Diouf Dione. L’événement, qui s’est tenu ce samedi à Dakar, a réuni des figures de proue du secteur de la mode, de la beauté et de la cosmétique, ainsi que des entrepreneures en herbe désireuses de se lancer dans ce domaine.
Le panel, centré sur le thème « Le métier de Makeup Artist : Enjeux et Perspectives dans l’entrepreneuriat », a permis aux invités de débattre sur les défis et les opportunités qui se présentent à ceux qui choisissent cette carrière. « Ce fut une belle journée. Nos experts, dont Mme Yacine Ndiaye, ont abordé des sujets concrets, notamment les défis du secteur et ont donné des conseils précieux aux jeunes entrepreneuses », a souligné Mme Diouf Dione. Le panel fut aussi un lieu de partage, où les professionnelles de la beauté ont pu échanger leurs expériences et renforcer leurs ambitions entrepreneuriales.
Mme Diouf Dione, passionnée par le maquillage et forte d’une solide formation en cosmétologie, a insisté sur l’importance de la formation professionnelle. « Il est essentiel de se former auprès de professionnels avant de se lancer. Ce n’est pas suffisant de suivre une formation de quelques mois et de se déclarer cosmétologue ou maquilleuse. J'ai fait un master en cosmétologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est important d’être bien formée avant d’exercer », a-t-elle expliqué. Un message fort dans un secteur où les formations sont parfois jugées trop courtes pour garantir une expertise professionnelle.
En plus de son rôle de formatrice et de conseillère, Mme Dione a mis en avant les spécificités de ses entreprises, Jamal AlHidjab Prestige et CDD Cosmétique, qui se concentrent particulièrement sur les soins pour les personnes souffrant de problèmes de peau, comme l’acné. « Mon objectif est d’aider mes clientes à retrouver une peau saine, sans imperfections, afin qu’elles retrouvent confiance en elles », a-t-elle affirmé
M. Touré
Décès du Khalife de Darou Mouhty: le Maire de Keur Maba pleure un guide éclairé et un pur ascète
La disparition de Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, Khalife de Darou Mouhty laisse dans l'émoi le Maire de la Commune de Keur Maba Diakhou (dép. Nioro du Rip, Kaolack). Dans un poste, Abdou Ndiaye regrette une grosse perte pour l'Islam:"La disparition de Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang est une grosse perte pour l'Islam. Toute sa vie durant, le défunt n'avait de cesse d'œuvrer pour le rayonnement du Mouridisme. Digne héritier de son père Borom Darou Mouhty, il veillait à l'observance stricte des préceptes de la foi islamique. Avec son rappel à Dieu, nous pleurons un guide éclairé et un pur ascète. Nous présentons nos très sincères condoléances au Khalife des Mourides, à la famille de Mame Thierno Birahim Mbacké "Ndamal" Darou, à la Communauté mouride et à toute la "Umah" ", a réagi l'édile de Keur Maba d'une voix empreinte d'émotion(s).
Nécrologie- Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, Khalife de Darou Mouhty, rappelé à Dieu...
La Communauté mouride est en deuil. Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, Khalife de Darou Mouhty, a rendu l'âme dans la soirée de ce samedi 8 février 2025. Fils de Mame Thierno Birahim Mbacké, frère cadet du Fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba, le défunt Khalife avait succédé à son frère Serigne Abass Mbacké décédé le 31 janvier 2020. Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang était un pur soufi, un guide religieux très enclin à l'observance des préceptes de la foi islamique. Sa disparition est ainsi survenue à moins d'une semaine de la célébration du Magal de Daour Mouhty ( le vendredi 14 février prochain), évènement qui commémore les retrouvailles entre Serigne Touba Khadimou Rassoul et son frère cadet et lieutenant, Mame Thierno Ibrahima Faty Mbacké dit "Borom" Darou, lors de son retour d'exil gabonais, en 1902.
En cette douloureuse circonstance, nous nous inclinons devant la mémoire du défunt Khalife et présentons nos condoléances les plus attristées au Khalife Général des Mourides, à l'illustre famille de "Borom" Darou, à la Communauté mouride et à toute la "Umah".
Ibrahima NGOM Damel
FORMATION : "Lamine LO, Directeur de Zamane Capital : Former des experts pour réussir les Partenariats Public-Privé au Sénégal"
Les partenariats publics-privés (PPP) sont devenus un levier crucial pour le développement des infrastructures et des services publics dans de nombreux pays. Au Sénégal, cette dynamique prend une nouvelle dimension grâce à l'initiative de Zamane Capital, un cabinet conseil pionnier dans le domaine des PPP et des financements structurés. Lamine LO, son directeur général, revient sur l'objectif de cette démarche, l'importance de la formation et les défis auxquels le Sénégal est confronté dans l'implémentation de projets PPP.
Un engagement fort pour la formation
Pour Lamine LO, l'objectif principal de cette initiative est d'impacter durablement le secteur en formant des experts spécialisés dans le montage et la structuration de projets de partenariats publics-privés. "L'impact, c'est investir dans les compétences et l'expertise pour réussir les contrats de PPP", souligne-t-il. L'objectif à long terme est de créer un noyau dur d'experts capables de défendre au mieux les intérêts de l'État et de ses citoyens.
Cette offre de formation, d'une durée de quatre mois, ne se limite pas à la simple acquisition de compétences techniques. Elle inclut également des modules sur la négociation des contrats et leur suivi, des aspects essentiels pour garantir la réussite et la pérennité des projets PPP.
Des structures partenaires de confiance
Plusieurs institutions ont répondu présentes à cette initiative. Parmi les participants figurent des ministères clés tels que le ministère de l'Hydraulique, le ministère de l'Éducation nationale et Ageroute. Le secteur privé est également représenté, avec des entreprises comme BDK et Moore. "Ces structures ont participé en fonction de leurs besoins spécifiques et de la nécessité de renforcer leurs compétences pour mieux répondre aux exigences des projets de PPP", explique Lamine LO.
Les défis du Sénégal en matière de PPP
Le principal défi, selon Lamine LO, réside dans la préparation des projets. "Si je devais résumer ce défi, je dirais un seul mot : la préparation. Ce défi est lié à la contrainte de temps. Les citoyens attendent des résultats rapides, mais le processus de partenariat public-privé prend du temps pour être bien préparé", précise-t-il. Pour réussir ces projets dans les délais impartis, il est crucial de disposer de l'expertise adéquate pour faire les bons choix dès le départ.
Un cadre législatif et institutionnel favorable
Le Sénégal, à travers la loi de 2021 sur les partenariats publics-privés, a fait des avancées significatives pour encadrer ces projets. Le pays dispose désormais d'un cadre juridique innovant et d'un organe expert, l'Unité Nationale d'API pour les PPP, qui accompagne les autorités dans le développement et la préparation des projets. Cependant, Lamine LO insiste sur le besoin d'un renforcement de ce noyau d'expertise pour faire face à l'ampleur des projets à préparer.
Les partenariats publics-privés représentent une solution efficace pour le financement et la réalisation des grands projets d'infrastructure du Sénégal. Cependant, leur succès dépend en grande partie de la préparation, de la négociation et du suivi des contrats. Avec des initiatives comme celles de Zamane Capital, le Sénégal se dote progressivement des compétences nécessaires pour relever ce défi et assurer un avenir prospère à ses projets de PPP.
Mamadou Touré
Le Ministère des Pêches condamne fermement l'agression d'un agent dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite à Joal"
Le Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a exprimé sa vive indignation suite à l'agression violente dont a été victime l'agent Amadou KANE, survenue dans la nuit du 04 au 05 février 2025 à Joal, lors d’une opération de lutte contre la pêche illicite des juvéniles. Cette attaque survient alors que l’agent exerçait ses fonctions avec professionnalisme et en conformité avec les lois en vigueur.
Dans un communiqué officiel publié le 07 février 2025, le Ministère a manifesté sa solidarité et son soutien total à l'agent blessé et a fermement condamné cet acte de violence. "Nous réitérons notre engagement à ne tolérer aucune entrave aux efforts déployés pour protéger nos ressources halieutiques", a souligné le Ministère.
Pour assurer la sécurité de ses agents et la préservation des écosystèmes maritimes, le Ministère a annoncé que des mesures strictes seront prises contre tous les responsables de cette agression, ainsi que contre toute personne impliquée dans la pêche illégale de juvéniles. Le gouvernement reste déterminé à appliquer des sanctions sévères à l’encontre de ceux qui enfreignent les lois régissant la capture, le transport, la détention, la transformation ou la commercialisation de ces ressources interdites.
La réaction rapide des forces de défense et de sécurité, notamment de la Gendarmerie, a été saluée par le Ministère, qui a fait part de son soutien dans la recherche du principal suspect et dans l’identification des autres responsables impliqués dans ce crime.
Enfin, le Ministère a rappelé que la protection des ressources halieutiques reste une priorité nationale. Il a appelé à une coopération totale entre les acteurs du secteur pour garantir une exploitation durable des ressources maritimes, essentielles à l’équilibre écologique et à l’économie locale.
M. Touré