samedi 18 mai 2024 | Login

Ce que certains veulent faire passer pour leur façon de faire la politique n'est qu'une insidieuse façon d'inciter la jeunesse de notre pays à une subversion progressive contre la République, ses institutions et ses symboles. 

 

Si aucune voie ne s'élève, il viendra, sous peu, le temps où le drapeau du pays sera brûlé sous les yeux médusés des sénégalais au nom des libertés perverties, en guise de protestation politicienne; l'hymne national sera accompagné par des concerts d'ustensiles joués par une jeunesse endoctrinée par un discours subversif. C'est en ce moment là qu'il paraîtra naturel et normal à cette jeunesse sous emprise manipulatrice de prendre les armes contre les institutions et les symboles de la République, contre les forces de défense et de sécurité. 

 

Faire du vacarme avec des ustensiles au moment solennel où le Président de la République, chef suprême des armées, s'adresse à la nation est une perfidie attentatoire à la cohésion nationale sur laquelle est bâtie la République sénégalaise. Rien ne peut le  justifier, fût-il un désaccord politique ou encore fût-elle même une aversion nourrie à l'encontre des tenants des institutions et des symboles de la République.

 

Ce tintamarre qui se prépare est une phase primordiale d'une séquence d'endoctrinement d'une certaine jeunesse à la subversion et à la violence contre la République du Sénégal. C'est le modus operandi de politiciens non encore convaincus de la vitalité démocratique du pays qui a suffisamment fait ses preuves électorales.

 

Les scénarii d'instabilité qui ont été joués ailleurs sont en train d'être déroulés ici, chez nous, sous les yeux, le nez et la barbe de tout le monde, devant une certaine fébrilité de l'état et le silence coupable d'une certaine société civile dont la neutralité apparaît de plus en plus sujette à interrogation.

 

Le peuple sénégalais a toujours fait ses choix et ses alternances le temps d'un dimanche. Rien ne justifie alors ces tentatives de désacralisation de nos institutions pouvant nous mener à la déstabilisation du pays.  Cette désacralisation est d'autant plus inquiétante qu'elle n'épargne même plus nos très respectés guides religieux et régulateurs sociaux.

Il faut que des voix de réprobation s'élèvent avant que le chaos ne s'installe. 

 

Me El Hadji Ayé boun Malick DIOP

 

Publié dans News

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