lundi 20 mai 2024 | Login

Avoir un parti fort et répondre aux besoins et aux préoccupations des sénégalais, retenir les leçons tirées des échecs qui ont précipité la chute du précédent régime du président Abdoulaye Wade, voilà les questions majeures dont il importe de se pencher aujourd'hui pour relever les défis et éviter de tomber dans des impasses et déconvenues. L'avis est du conseiller municipal et jeune leader apériste de la commune de Djiddah Thiaroye Kao Malal Diallo. Face à certains remous qui secouent actuellement l'APR tenaillé par des querelles de clochers entre différents responsables, les élucubrations sur la succession éventuelle du président Macky Sall avec les noms avancés comme ceux des ministres Amadou Ba, Makhtar Cissé, Abdoulaye Daouda Diallo, Ali Ngouille Ndiaye, Malal Diallo a fait remarquer " Je dirai d'abord qu'un parti au pouvoir ne peut être exempt de soubresauts, surtout lors de son second mandat où les positionnements et repositionnements se font à différents niveaux des sphères de l'Etat et du parti. Les attitudes et comportements peuvent aussi découler de l'ambition des uns et des autres. Mais il faudrait toujours avoir raison gardée, pour ne pas franchir le rubicond. Les leçons du passé doivent servir à quelque chose. La mise en place de commissions de discipline par exemple pour sanctionner, clouer au pilori ou renvoyer des responsables et membres du parti, nous parait inopportune. La mise en quarantaine dans des partis présidentiels comme le PDS a été préjudiciable au régime du président Wade qui ne s'en n'est pas relevé. Les personnages et responsables différent dans un même parti. Leurs rôles diffèrent aussi. Des répliques comme celles de Abdou Mbao contre Moustapha Diakhaté ne sont pas ainsi les bienvenues. Si comme il le dit Moustapha Diakhaté n'a pas de base politique, d'aucuns n'ont pas manqué de se poser la question de savoir pourquoi l'avoir nommé président de groupe parlementaire". Le jeune responsable apériste a d'autre part affirmé " Chaque membre ou responsable a la liberté de décliner ses ambitions. Il faut savoir que Wade n'a jamais désigné Macky comme successeur. De même, il ne faut pas s'attendre à ce que ce dernier, dans ce contexte du moment, tombe dans les mêmes travers. Aujourd'hui le président Macky est en phase avec les sénégalais qui se préoccupent plutôt de la satisfaction des questions liées à leurs conditions de vie et d'existence. C'est delà où se trouvent ses priorités du moment". Mohamed El Amine THIOUNE

 

Publié dans Politique

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