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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le nouveau Directeur général, Monsieur Baye Niass, promet un renouveau pour l'agence

 

 Ce mercredi, une réunion de prise de contact s’est tenue à l’Agence de Construction des Bâtiments et d’Édifices Publics (ACBEP), marquant une étape cruciale pour le nouveau Directeur Général, Baye Niass. « Nous rendons grâce au bon Dieu et remercions le personnel de l'ACBEP. Cette rencontre a été l'occasion de familiariser avec le personnel, d’écouter leurs attentes et de mesurer leur engagement », a-t-il déclaré. 

 Nommé par décret présidentiel, Bayé Niass a tenu à exprimer sa gratitude au président de la République et au Premier ministre Ousmane Sonko pour la confiance placée en lui. Il a également souligné les défis auxquels l’ACBEP est confrontée et a présenté un plan en trois points pour redresser la situation. « Premièrement, nous attendons des autorités étatiques un soutien inconditionnel. Deuxièmement, l’engagement et la motivation du personnel sont cruciaux. Troisièmement, nous devons nous concentrer sur une gestion saine, intégrée sur les principes du jub, jubal, junàti », a expliqué Monsieur Baye Niass. 

 Le Directeur Général a également souligné l'importance de redonner confiance aux partenaires et de restaurer la réputation de l'agence. « Nous voulons rassurer nos partenaires en réalisant les projets qui nous sont confiés avec ponctualité et qualité. Notre objectif est de voir l’ACBEP redevenir une structure majeure, contribuant activement à l’émergence du Sénégal. » 

Monsieur Baye Niass a également abordé les préoccupations du personnel, notamment leurs conditions de vie et la nécessité de régularisation. « En tant qu’autorité, je prends note de ces revendications et je m’engage à travailler avec mon équipe pour trouver des solutions. » 

 En conclusion, le nouveau Directeur Général a appelé à la confiance et au soutien des autorités, des ministères et de tous les partenaires pour redonner à l’ACBEP sa vocation première de construction et garantir la réalisation de projets dans les délais et avec une qualité irréprochable.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a nommé Jacques Habib Sy, Transparency International comme son Conseiller spécial à la Primature.

Je rappelle que Jacques Habib Sy a été épinglé par l'Inspection générale d'État (Ige), lorsqu'il était Délégué général pour l’organisation du XVème sommet de la Francophonie, dans un marché de gré à gré de 65 milliards fcfa, avait soutenu lors de la parution du livre de Macky Sall : «Le Sénégal au cœur», que ce livre devait s'intituler «La famille au cœur de la République». «Cousins, beaux-pères, beaux-frères, gendres, frères…, tous gravitent autour de l'appareil d'État sous le régime l’Alliance Pour la République (APR). 

C’est ce même Jacques Habib Sy a vu sa femme nommée Ministre des Affaires Étrangères et de l’intégration africaine, Mme Yassine Fall, une vraie calamité diplomatique c’est la raison pour laquelle notre Roi d’Angleterre Diomaye Premier (qui règne mais ne gouverne pas), a récemment nommé le Professeur Abdoulaye Bathily comme son Envoyé spécial avec portefeuille spécifique : la Diplomatie.

Chez Jacques Habib Sy, il ne reste que sa bonne, son chien et son gardien qui ne sont pas encore nommés car sa fille vient d’être nommée récemment Directrice générale de l’Agence pour la Promotion et le développement de l’Artisanat.

À côté le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, a nommé sa propre fille sa belle fille et a copté son gendre, tous dans son cabinet.

L’ancienne Présidente de l’OFNAC Nafy Ngom Keita, a vu son frère Daouda Ngom nommé ministre de l’Environnement, son fils Falidhou Keita nommé Dg de la CDC et son autre fils nommé Sg SN HLM.

Le constitutionnaliste Ngouda Mboup lui aussi nommé PCA du Port Autonome de Dakar et son propre frère lui aussi nommé Dg de la Sapco.

Du vrai népotisme au cœur du «Projet». 

On constate avec ce nouveau régime d’illusions une véritable rupture systémique à géométrie variable.

Cela reste sans commentaires pour ceux qui critiquaient Aliou Sall, alors qu’il fut Maire de Guédiawaye de 2014 à 2022 avant d’être nommé et suite à de fausses accusations, il avait démissionné à la tête de la CDC pour se mettre à la disposition de la Justice et aussi évitait de gêner son frère Président de la République.

 

*Matar GUEYE, Digne opposant au Pouvoir en place*

La vie est ainsi faite. Avec ses chocs endogènes, exogènes. Ses péripéties, les unes plus profondes que les autres. Il est des moments de notre histoire où le seul vœu est de revenir en arrière, revivre intensément des temps forts, partager à nouveau avec les proches de grandes actions de solidarité et d’entraide. C’est ce qui arrive aux proches de Feue Fatoumata DIAGNE plus connue sous le sobriquet de FIFI. De Thiès à Dakar en passant par Guédiawaye, Cité Gendarmerie et Unité 3 des Parcelles Assainies de Keur Massar, endroits où elle a vécu, ils-elles se passent un vocable: l’IRREMPLACABLE.

 

Des langues qui se délient. En effet, ils-elles affirment : «elle peut être approchée, côtoyée, mais quoique l’on puisse faire, on ne saurait jamais l’égaler. Sa touche est unique; sa démarche intellectuelle toujours innovante; son approche sociale et communautaire toujours symbolique, ont tenu quasiment toutes les personnes qui ont vécu-et qui voudraient encore vivre avec elle. La regarder converser avec des pères et mères de famille de toutes les unités des Parcelles et Jaxaay qui affirment détenir aujourd’hui leurs papiers d’état civil et ceux de leurs enfants grâce à elle.

 

Selon les propos de Mme SOW Secrétaire Générale du GIE And Bokk Nday Bokk Baay» tout ce que nous savons en tant que structure économique, c’est grâce à Fifi qui nous a fait former en Leadership et en des activités génératrices de revenus (transformations céréales locales-fruits et légumes-savon entre autres). Pour Vieux DIAGNE Formateur «la générosité n’a pas de borne. Appuyée par la Fondation Allemande Rosa Luxemburg, je venais à l’Unité 3 chez elle -où elle avait fait aménager une salle pour initier les femmes de différents groupements en Alphabétisation Fonctionnelle et à l’Informatique…».

 

Mme LO, Présidente de l’Amicale des Femmes du GSK Mame NDAWA se dit «fière d’être la première femme embauchée, travaillant en étroite collaboration avec ma jumelle FIFI. Elle me demandait toujours mon avis sur d’importantes questions sur lesquelles j’éprouvais beaucoup de plaisir à répondre. Les ambitions de Fifi pour les tous petits étaient très grandes. Elle ne cessait d’innover…». Imam Babacar FALL de l’Unité 9 des Parcelles dira : «Moi ce qui m’a le plus fasciné chez cette Dame, c’est sa piété, son amour pour le Sceau des Prophètes et sa ferveur religieuse. En plus il faisait du culte du travail un sacerdoce. Tous les matins, nous empruntions le même chemin pour nous rendre respectivement au boulot».

 

Dans ses souvenirs plus ou moins lointains, Baye DIAGNE un de ses frères de THIES : «je retiendrai toujours de Fifi cet être très jovial, entière, généreuse, qui adorait partager avec tout le monde. Ses ami(e)s et promotionnaires de l’Association SOS Nguent, un des plus populaires de la Ville de Thiès ont, il n’y a pas longtemps, témoigné toute leur gratitude à celle qui toute sa vie durant ne cessait de leur apport confort et réconfort.

 

Madièye MBODJ et Babacar DJIMERA ses camarades de Yoonu Askan WI (Secrétariat Permanent et Section Départementale de Keur Mssar) ont insisté sur la combattivité sans limite de Fifi. Ils ont mis en exergue dans leurs témoignages respectifs l’engagement sans faille de la Lionne de la Banlieue, son intransigeance dans la défense des intérêts des populations, des couches vulnérables en particulier. Son sens du don de soi, son sacrifice pour les populations démunies restera pour eux un des traits caractéristiques de Fifi, y compris dans son ADN. Que dire maintenant de son ami M.KONE qui enseigne la Physique et la Chimie au GSK Mame NDAWA?

 

Sinon que sa force réside en ceci:«dégueul ndiguelou djeukeureum». Fifi est née pour être toujours première. Elle lègue aux épouses cette ligne de conduite. Dans le contexte du Joub –Joubeul –Joubeunti, où notre pays est à la recherche de valeurs supérieures, Fifi, patrimoine immatériel, peut servir d’exemple pour toutes les générations.

 

Les négociations entre Dakar et Paris sur la présence militaire française sur le territoire sénégalais doivent se dérouler dans le calme et sans décisions impulsives.
C'est ce qu'a déclaré le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

Je ne peux pas vous dire quand ça aura lieu parce que même les modifications qui doivent intervenir entre pays doivent être discutées en toute sérénité et en toute amitié. Je ne pense pas qu'on ait besoin aujourd'hui, quel que soit le partenaire,  d'aller vers des ruptures brutales », a-t-il déclaré, répondant à une question d'une journaliste.

L’imposture est mise à nu ! 

« On ne peut plus continuer à mettre en balance la vie de la population avec des impératifs économiques. Qu'est-ce que ça vaut d'avoir le prix du ciment bas si cela met en danger la vie des populations ? » a interrogé avec insistance M. Assahoré Konan Jacques, Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, lors de la rencontre avec les acteurs du secteur de la cimenterie, le mardi 9 juillet 2024, à son cabinet.

 

En effet, une situation de pollution causée par les cimenteries basées dans la zone portuaire de Treichville inquiète depuis un moment les populations, mettant à mal leur santé. Face aux nombreuses plaintes et sur instruction du Gouvernement, le Ministre en charge de l'Environnement a convoqué cette réunion d'urgence avec les entreprises concernées, afin de trouver des solutions durables liées aux impacts de leurs activités.

 

Le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL), structure sous la tutelle du ministère, a effectué diverses missions sur le terrain et formulé des recommandations spécifiques aux entreprises pour atténuer les impacts environnementaux. Cependant, ces recommandations n'ont manifestement pas été mises en œuvre, comme en témoigne la persistance des problèmes.

 

« Environ 102 580 personnes sont impactées par les activités des cimenteries dans la zone portuaire, la plus sensible en termes de pollution. Cette situation est due au nombre important d'activités de cimenteries au caractère restreint de cette zone », a souligné Professeur Ossey Yapo Bernard, le Directeur du CIAPOL.

 

À l'issue de cette rencontre, des directives claires ont été données par Monsieur le Ministre. Celles-ci partent des délais de mise à niveau, où chacune des entreprises impliquées seront accompagnées par les équipes du ministère, à leur fermeture pour non-conformité aux dispositions du code de l'environnement. 

 

Le Ministre a tenu à rassurer les populations impactées que le Gouvernement se tient à leurs côtés pour trouver une solution durable. Il en a profité pour saluer l’engagement des services de la mairie de Treichville dans la résolution de ce dossier. et sur instruction du Gouvernement, le Ministre en charge de l'Environnement a convoqué cette réunion d'urgence avec les entreprises concernées, afin de trouver des solutions durables liées aux impacts de leurs activités.

 

Le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL), structure sous la tutelle du ministère, a effectué diverses missions sur le terrain et formulé des recommandations spécifiques aux entreprises pour atténuer les impacts environnementaux. Cependant, ces recommandations n'ont manifestement pas été mises en œuvre, comme en témoigne la persistance des problèmes.

 

« Environ 102 580 personnes sont impactées par les activités des cimenteries dans la zone portuaire, la plus sensible en termes de pollution. Cette situation est due au nombre important d'activités de cimenteries au caractère restreint de cette zone », a souligné Professeur Ossey Yapo Bernard, le Directeur du CIAPOL.

 

À l'issue de cette rencontre, des directives claires ont été données par Monsieur le Ministre. Celles-ci partent des délais de mise à niveau, où chacune des entreprises impliquées seront accompagnées par les équipes du ministère, à leur fermeture pour non-conformité aux dispositions du code de l'environnement. 

 

Le Ministre a tenu à rassurer les populations impactées que le Gouvernement se tient à leurs côtés pour trouver une solution durable. Il en a profité pour saluer l’engagement des services de la mairie de Treichville dans la résolution de ce dossier.

mercredi, 10 juillet 2024 07:33

100 jours pour rassurer !

Pape Mahawa Diouf 
100 jours pour rassurer !
L'idée qu'un président dispose de 100 jours utiles pour agir est héritée d’une tradition républicaine française. Ce mythe n’a donc pas trop de sens sous nos tropiques, si ce n’est l’idée qu’il y a un état de grâce minimal à accorder à un régime naissant afin qu’elle prenne ses marques et ses premières mesures significatives.

L’acte le plus déroutant du début du régime du président Bassirou Diomaye FAYE fût sans conteste la déclaration fracassante du MFDC proférant des menaces contre le nouveau régime et surtout exprimant une irrévérence et un manque de respect inacceptable à l'endroit du nouveau président élu de la république du Sénégal.

Nous n'avons jusqu’à présent aucune réaction ou une mise au point de l'état du Sénégal en réponse à cette infamie.

En réservant ses premières visites aux pays voisins et en prenant ses distances des régimes putschistes, le président Faye consolide le leadership démocratique du Sénégal dans la sous-région au grand dam de ceux qui voulaient nous jeter dans les bras des états de l’AES et de leur partenaire russe.
Autre bon point, le travail de désencombrement de la voie publique. Malgré toute la polémique qui l’a accompagné et la cacophonie au sommet de l’état qui l’a accompagné, ce sujet ne devrait pas être politisé.
Avec la poursuite des opérations « set sétal » déjà entamé par le président SALL, les nouvelles autorités engagent un chantier important. L’occupation anarchique de la voie publique pose un problème d’image et de sécurité. Notre pays désormais exportateur de pétrole et de gaz, et qui va organiser les jeux olympiques de la jeunesse en 2026 doit nécessairement transformer son visage. Cette transformation de nos rues et grandes artères devrait être inclusif, mobilisateur et au-dessus des préoccupations partisanes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité était l'une des fortes promesses des actuels tenants du pouvoir. Ils s'étaient engagés à réduire l'essentiel des prix des produits de consommation quotidienne de nos compatriotes, et ce, dès les premières semaines de leur accession au pouvoir. Au bout de moult tergiversations, d'hésitations et de déclarations contradictoires des efforts mineurs ont été réalisés. De l’aveu même du Premier Ministre Ousmane SONKO réduire le coût des denrées serait impossible dès lors que l’essentiel de nos produits de consommation provient de l’étranger. C’est aussi cela la réalité de la gestion du pouvoir !

Au lendemain de l’élection présidentiel, le nouveau premier ministre et homme fort du régime a repris avec son hyperactivité débordante avec les risques en dérapage incontrôlé qu’on lui connait. Au cœur de l’université Cheikh Anta DIOP, en compagnie de son invité principal qui n’est autre que Jean Luc Mélenchon, ils ont été les animateurs d’un curieux événement qui n’aura réussi qu’une chose : installer encore une fois et dans les 100 jours la question LGBTQ au cœur de notre agenda médiatique.
Dans la foulée le PM s’est prêté à un surprenant exercice dont le prétexte était certes politique mais le contenu a été aussi décousu qu’inapproprié. Dans un show avec un public fanatisé, le « grand théâtre » a été le témoin du déballage du contenu des échanges entre le premier ministre et le garde des sceaux. Ce meeting a été l’occasion pour OS d’annoncer un matraquage fiscal des entreprises de presses mauvais payeurs. Mais qui peut raisonnablement croire que le déficit fiscal du Sénégal provient essentiellement du secteur des médias ? Le contenu de la suite de son discours avec les menaces ouvertement proférées contre des journalistes qui lui serait hostiles explicite davantage les intentions inavouées de l’apôtre de la politique « gatsa gatsa ».
Dès sa prestation de serment, le Pr BDDF avait annoncé solennellement l’organisation des assises nationales avec pour objectif de « réconcilier » la Justice sénégalaise avec les citoyens. La sortie du Président de la République du conseil supérieur de la magistrature était la principale promesse des nouveaux dirigeant du Sénégal. A l’épreuve des faits, il apparaît qu’il y avait beaucoup de démagogie. Puisque, sur ce sujet, le point de vue de l’actuel Président de la République est : ni oui, ni non !
Voilà les points marquants des 100 premiers jours de l’arrivée de BDDF au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Palais dans lequel le tout nouveau directeur des moyens généraux Baye Oumar DIAGNE souhaite ériger une mosquée.
Tout un symbole qui révèle un incroyable mélange de genre, avec des tergiversations, des errances, des atermoiements et confusions d’un régime né à la suite de la plus grave crise politique de l’histoire de notre pays, et qui manifestement cherche encore sa direction. Une mosquée à la présidence de la république pourquoi faire !?
Pape Mahawa Diouf 

Contexte et dispositions légales pertinentes :

Le Président de la République peut, de son propre chef, décider de ne plus présider le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Cependant, il est nécessaire de modifier au préalable les dispositions légales qui font de sa présence une OBLIGATION. En d'autres termes, il suffit de modifier l’existant.

 

Selon la Constitution, en son article 90 alinéa 1er et la Loi organique n° 2017-11 du 17 janvier 2017, abrogeant l’Ordonnance n° 60-13 du 03 septembre 1960, régissent l’organisation et le fonctionnement du CSM au Sénégal.

Voici les points clés des dispositions légales fournies :

 

1- Composition du CSM

  • Article premier de la Loi organique précitée dispose : "Le Conseil Supérieur de la Magistrature est présidé par le Président de la République. Le ministre de la Justice en est le vice-président."

Article 2 : "Sont membres de droit : le premier président de la Cour suprême et le procureur général près ladite cour ; les premiers présidents de cours d’appel et les procureurs généraux près lesdites cours."

  • En outre, quatre (04) membres élus par leurs collègues magistrats pour un mandat de 3 ans renouvelable une fois. Le Conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation du Président de la République. Toutefois, en cas d’urgence, le CSM statue par voie de consultation à domicile (article 7 alinéa 2 de la LO 2017).

 

2- Examen juridique :

La Présidence du CSM par le Président de la République L'article premier de la loi organique n° 2017-11 dispose explicitement que " Le Président de la République est le président du Conseil supérieur de la magistrature ". Cette disposition crée une obligation légale pour le Président de la République de présider le CSM.

 

  1. Nature des obligations légales et constitutionnelles :

La présidence du CSM par le Président de la République est ancrée dans une loi organique, qui est une loi ayant une valeur supérieure aux lois ordinaires et qui est souvent nécessaire pour compléter ou mettre en œuvre le sens et la portée des dispositions constitutionnelles. En l'occurrence, la loi organique a été adoptée par l'Assemblée nationale et validée par le Conseil constitutionnel dans sa Décision n°1/C/2017 du 09 janvier 2017.

 

  1. Révision de la Constitution :

 Pour qu'une disposition de cette importance soit modifiée ou pour que le Président de la République puisse volontairement se retirer de la présidence du CSM, une simple modification de la loi organique pourrait ne pas suffire. Il est probable que cette obligation légale découle ou soit en lien avec des principes constitutionnels en son article 90 alinéa

 

Ainsi, une révision de la Constitution serait nécessaire pour permettre au Président de la République de se retirer volontairement de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature.

 

 « NUL N’EST CENSE IGNORER LA LOI »

Me EL Amath THIAM, Consultant en Droit,

Président mouvement Société Civile « JUSTICE SANS FRONTIERE »

 

 

 

Pétrosen Trading and Services SA est désormais sous la direction éclairée de Mouhamadou Diop, récemment nommé par Son Excellence le Président Bassirou Diomaye FAYE. Fort d'un parcours académique et professionnel exceptionnel, Diop apporte à cette prestigieuse entreprise une expertise inégalée en finance et en gestion des risques.

 

Un Parcours Académique d’Excellence

Natif du Sénégal, Mouhamadou Diop a brillamment marqué son parcours scolaire. Il a été distingué comme le meilleur élève des classes de Terminales scientifiques du Sénégal, remportant les lauriers du Concours Général en Mathématiques et en Sciences Physiques. Sa quête incessante de savoir l’a conduit en France, où il a intégré les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles avant d’être admis à l’École Polytechnique (l’X). Il a ensuite poursuivi ses études à l’École Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) et à Columbia University aux États-Unis, où il a obtenu un Master of Sciences en Ingénierie Financière Quantitative et Recherche Opérationnelle, en sortant major de sa promotion.

Une Carrière Illustre dans la Haute Finance

Mouhamadou Diop a consacré une grande partie de sa carrière à Wall Street, où il a dirigé des équipes de trading pour des institutions financières de renom telles que Deutsche Bank, Barclays Group et Royal Bank of Canada. À travers ces expériences, il a géré des portefeuilles d'actifs financiers de plus de 10 milliards de dollars, démontrant une expertise exceptionnelle en gestion des risques et en stratégies d’investissement.

 

En 2023, Diop fonde Elixis Capital, une société spécialisée dans le conseil aux États et aux grandes entreprises africaines sur des sujets relatifs à l’endettement, au secteur de l’énergie, à la levée de fonds et à la structuration financière. Son entreprise a notamment accompagné l’État du Sénégal et la Société Africaine de Raffinage (SAR) dans la gestion des risques budgétaires liés à l'importation de produits pétroliers.

 

Des Compétences Multidimensionnelles

Mouhamadou Diop se distingue par une palette de compétences couvrant divers domaines : le marché international du secteur énergétique, les marchés financiers internationaux, le trading des produits pétroliers, la modélisation financière, les stratégies macroéconomiques et les politiques budgétaires

Une Vision pour Pétrosen Trading and Services SA

 

À la tête de Pétrosen Trading and Services SA, Mouhamadou Diop envisage de propulser l'entreprise vers de nouveaux horizons. Sa vision est ancrée dans une gestion prudente des risques et une exploration stratégique des opportunités du marché international de l’énergie.

Ceux qui cherchent à critiquer le choix de jeunes Sénégalais compétents par le nouveau gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier Ministre Ousmane Sonko vont déchanter, car il semble déterminé à mettre les hommes et les femmes qu'il faut à la place qu'il faut. Cette nomination, parmi tant d'autres, l'illustre avec éloquence. Les Sénégalais lui souhaitent bonne chance pour le succès dans sa mission, car c'est là où se trouve l'intérêt du Sénégal avec les nouveaux barils qui viennent de sortir et l'exploitation du gaz à venir.

 

Parcours Professionnel en Détail

 

Le parcours professionnel de Diop est impressionnant. En tant que Directeur général d'Elixis Capital, il a dirigé une société de conseil et d'investissement, avec des activités allant de la gestion des risques à la modélisation financière. Il a également été Directeur général d’Afrincap à New York, où il a développé des modèles de trading quantitatif et de gestion des risques pour les institutions financières. Chez Royal Bank of Canada à New York, il a dirigé le département de trading des produits dérivés en Fixed Income, gérant un portefeuille de produits dérivés de taux d'intérêt et générant des revenus annuels substantiels. À Deutsche Bank, il a dirigé le département des produits structurés en Fixed Income, avec une expansion significative du portefeuille. Chez Barclays Capital à New York, il a été Vice-Président et Trader quantitatif, gérant des portefeuilles de trading et améliorant les outils quantitatifs de trading et de gestion des risques. Il a débuté sa carrière chez BNP Paribas à Paris en tant que Stagiaire et Analyste Fixed Income, développant des modèles d'évaluation et de gestion des risques pour des instruments dérivés de crédit.

 

Parcours Académique

 

Son parcours académique est également exemplaire. Il a obtenu un Master of Sciences en Ingénierie Financière Quantitative et Recherche Opérationnelle à Columbia University, New York, en sortant major de sa promotion. Il a également reçu un diplôme d’ingénieur en Mathématiques Appliquées et Finances Quantitatives de l’École Nationale des Ponts et Chaussées à Paris. Il est diplômé de l’École Polytechnique, Paris, en Mathématiques Appliquées, et a suivi les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles au Lycée Jacques Decour à Paris. Il a obtenu le Baccalauréat, Série S1, au Sénégal, en étant reconnu comme le meilleur élève des classes de Terminales scientifiques du Sénégal et lauréat du Concours Général en Mathématiques et Sciences Physiques.

Avec une carrière jalonnée de succès et un parcours académique sans faute, Mouhamadou Diop incarne le leadership visionnaire dont Pétrosen Trading and Services SA a besoin pour relever les défis du secteur énergétique et financier. Son arrivée marque le début d’une nouvelle ère prometteuse pour l'entreprise.

#LeProjet #petrosen

Le Sénégal est-il dans un régime nazi ? Pour Yoro Dia, ancien ministre porte-parole de la présidence de la République, la question ne se pose plus. Il en est convaincu. Lors de son passage à l’émission «Le Grand jury» hier, il a détaillé sa pensée.

 

Par Malick GAYE – Yoro Dia a comparé le régime de Diomaye à celui du Führer allemand ! «Je compare toujours le projet Pastef au projet nazi : populisme, coup d’Etat raté, prison, élection, pouvoir», a affirmé l’ancien ministre, porte-parole de la présidence de la République. «Hitler a dit qu’il veut supprimer la démocratie et instaurer un gouvernement sans presse. C’est ce que Pastef a fait. Et après la presse, Hitler s’est attelé à terroriser les magistrats. Pour imposer un régime totalitaire. Pastef serait dans la même logique», a déclaré, hier, Yoro Dia, lors de son passage au «Grand jury» de la Rfm.

 

Guest édito – De la théorie de la rupture à la pratique de la continuité

Selon le non moins docteur en communication, la presse a été le tremplin de Pastef pour accéder au pouvoir. «Aujourd’hui, la presse est le dernier rempart pour les Patriotes (…) Dans une démocratie, la presse n’est qu’un facteur, et on ne doit pas tirer sur le facteur. La presse envoie une facture aux gens qui ont la responsabilité publique. Et la logique de Pastef, c’est de faire peur à la presse classique et user des réseaux sociaux», a encore détaillé Yoro Dia.

 

Sonko veut «contourner le système représentatif»

Interpellé sur la volonté du Premier ministre d’organiser sa Déclaration de politique générale devant une assemblée différente du Parlement, si l’Hémicycle ne change pas son Règlement intérieur avant le 15 juillet, Yoro Dia parle de «populisme», qui «est cette volonté de contourner le système représentatif».

 

Assemblée – Initiative de parlementaires libéraux pour mettre à jour le Règlement intérieur : Le Pds invite tous les députés à voter la proposition de loi

«On a entendu le Premier ministre dire qu’il va balayer des magistrats. On a entendu le ministre de la Justice dire qu’ils vont mettre de vrais magistrats (…) Pour eux, les bons juges ce sont ceux qui leur ont donné raison, et les mauvais juges, ce sont ceux qui les ont condamnés.» Et pour donner du crédit à ses propos, Yoro Dia cite l’exemple suivant : «Le Président Macky a nommé par décret le 28 mars (dernier) le (Premier) président de la Cour suprême, ils l’ont enlevé puisque ce dernier ne leur est pas favorable.

L’affaire Bah Diakhaté est la preuve finalement que la Justice n’a pas de problèmes, mais ce sont les hommes, principalement les hommes politiques, qui ont un problème avec elle. Ceux qui disaient hier que «force doit rester à la loi» sont en train de crier à l’acharnement contre un opposant. Et ceux qui criaient hier à l’acharnement et au zèle du procureur de la République, sont en train de saluer le travail de l’avocat de la société ! Ceci est la preuve que la Justice reste elle-même et que les opinions des hommes politiques changent en fonction de leur position par rapport au pouvoir !

 

C’est dans ce contexte que s’ouvrent, ce lundi 27 mai, le procès de Bah Diakhaté, et mardi 28 mai, les Assises de la Justice, dans le cadre de la Journée nationale du dialogue

Lequotidien – Journal d'information Générale

OPINIONS & DÉBATS

Lettre au Président Diomaye : Gagnons du temps, passons-nous des assises de la distraction !

L’affaire Bah Diakhaté est la preuve finalement que la Justice n’a pas de problèmes, mais ce sont les hommes, principalement les hommes politiques, qui ont un problème avec elle. Ceux qui disaient hier que «force doit rester à la loi» sont en train de crier à l’acharnement contre un opposant. Et ceux qui criaient hier à l’acharnement et au zèle du procureur de la République, sont en train de saluer le travail de l’avocat de la société ! Ceci est la preuve que la Justice reste elle-même et que les opinions des hommes politiques changent en fonction de leur position par rapport au pouvoir !

C’est dans ce contexte que s’ouvrent, ce lundi 27 mai, le procès de Bah Diakhaté, et mardi 28 mai, les Assises de la Justice, dans le cadre de la Journée nationale du dialogue.

Assises de la Justice : Diomaye réinvente la roue

Pour le cas de «l’activiste républicain», il est tout de même incongru de poursuivre quelqu’un pour un délit pour lequel la personne supposée offensée a clairement indiqué n’avoir pas parlé en tant que chef du gouvernement, mais en tant que chef d’un parti politique ! D’ailleurs, lui-même (Ousmane Sonko), dans pareil cas hier, disait que le délit d’offense ne saurait prospérer si la personne offensée n’a pas porté plainte 

Pour les Assises de la Justice, il serait bien d’inviter Monsieur le président de la République et les 263 invités à éviter de perdre leur temps, en allant dépoussiérer «le Rapport du Comité de concertation sur la modernisation de la Justice» d’avril 2018. Tout y est, il ne reste qu’à les appliquer pour une Justice réconciliée avec les citoyens.

Avec les Assises de la Justice, le Président Diomaye devrait s’éviter de tomber dans une démarche qui ne tient pas compte du sens des urgences ni de l’ordre des priorités, et surtout de nous faire perdre du temps en voulant réinventer la roue. Evitons de faire de ces assises une arme de distraction massive pour détourner l’attention du Peuple des vraies questions et des vraies urgences. Tout est dans ce rapport de 2018 élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). D’ailleurs, bon nombre de ceux qui participeront au conclave des nouvelles autorités ont eu à participer aux assises de 2018. On peut citer Pr Isaac Yankhoba Ndiaye, Pr Babacar Guèye, Serigne Diop, Badio Camara….

Bachir FOFANA

 

 

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