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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Mouvement pour la démocratie et les libertés (MODEL) a vite grandi et étalé ses tentacules dans tout le Sénégal. Aujourd’hui, la formation de l’économiste Ibrahima Sall est une réalité dans le champ politique. D’ailleurs, elle vient de terminer la première phase de la tournée nationale qu’elle a initiée. Une première phase couronnée de succès, selon Cheikh Niang, un des responsables qui ont dirigé la délégation du parti.
 
«Depuis le 16 juillet 2019, le président Ibrahima Sall a envoyé en tournée une équipe composée de Serigne Khadim Mbacké, responsable départemental de Koungheul, Ndiaga Touré et moi- même. La tournée nous a menés dans 11 régions, 34 départements et 317 communes. Il nous reste 3 régions à faire : Louga, Thiès et Dakar. La programmation avait été déjà faite. Vu que les dates prévues coïncidaient avec le Magal de Touba, le Gamou de Tivaoune et la moisson, nous avions jugé nécessaire de suspendre. Mais, nous allons reprendre, dès que les paysans vont définitivement finir avec les travaux champêtres», confie Cheikh Niang. 
 
A l’en croire, ils ont tiré beaucoup d’enseignements de leur tournée. «La force du MODEL, c'est sa présence partout dans le pays, la forte adhésion des jeunes et des femmes, la dimension humaine, sociale et intellectuelle du président Ibrahima Sall. Moi-même, j'ai été agréablement surpris par la force du MODEL. J'étais dans une autre formation politique et j'étais maire de ma commune par délégation d'un ancien ministre sous Abdoulaye Wade, et je croyais que le MODEL n'avait pas une certaine représentativité nationale. Mais, sincèrement, j'ai vu le contraire. Même à Témento, à 15 km de la Guinée-Bissau, à Pakour, à 38 km de la Guinée-Conakry, les populations nous ont montré leur engagement et leur loyauté envers le Président Sall», indique-t-il.
 
«Il faut noter que le MODEL constitue la première force politique de Darou Mousty, et cela, grâce aux nombreuses réalisations du président Ibrahima Sall. La construction du mur de clôture des cimetières de Darou Mousty pour un montant de 200 millions, la construction des cimetières de Darou Kosso, un village de Borom Darou qui constitue un temple du savoir du monde mouride, les cimetières de Darou Ndiaye, un village fondé par Serigne Ndiogou Ndiaye, un Cheikh de Borom Darou, la réfection de la Brigade de gendarmerie et de la sous- préfecture de Darou, les tonnes de riz et de ciment offertes aux populations, les recrutement des jeunes dans différentes entreprises nationales», souligne Cheikh Niang. 
 
 
 
Ibrahima Sall à la tête d’une équipe de hauts cadres
 
Avant de renchérir : «Partout où nous sommes passés, les populations nous ont montré que le MODEL est un parti sur lequel on peut compter pour la destinée du Sénégal et la pérennisation des acquis. D’ailleurs, Ibrahima Sall était le président du pôle programme ‘Yonu yokkute’ en 2012. La tournée nous a aussi montré que le parti a un capital humain riche en cadres. Il y a aussi des opérateurs économiques et beaucoup de groupements de femmes».
 
Serigne Khadim Mbacké, responsable départemental du parti à Koungheul, émet sur la même fréquence. Selon lui, à travers la tournée, ils ont été confortés dans leur choix d’accompagner l’ancien ministre de l’Education nationale. «Le MODEL est un grand parti. Cela est incontestable. La tournée est une grande réussite. Les noms de nos différents mandataires ont été communiqués aux préfets et sous-préfets, à travers des documents. Nos mandataires sont légalement reconnus par l’administration. Il nous reste à faire quelques départements. Le leadership du président Ibrahima Sall a été partout reconnu. Les populations adhérent sans réserve au programme du MODEL qui a un avenir radieux», affirme clairement Serigne Khadim Mbacké.
 
Partout où elle est passée, la délégation du MODEL a été accueillie avec ferveur par les populations et les nombreux conseillers dudit parti.
 
Il faut relever que l’ex-Directeur de la SICAP SA est le premier allié politique du Président Macky Sall dans le cadre de la Coalition «Dekkal ngor». Il est également co-fondateur et premier Coordonnateur de la Coalition «Macky 2012». Ibrahima Sall est l’un des concepteurs du programme politique qui a permis à Macky Sall d’accéder à la magistrature suprême.
 
En dehors du fait qu’il est représenté dans tout le Sénégal et dans la diaspora, le MODEL se singularise par la présence dans ses rangs de nombreux hauts cadres. Ce qui en fait une formation vivante et un creuset de réflexion et une force de proposition.   

‘’Civisme et problématique de l’assainissement’’, tel est le thème du panel qui a été débattu ce mercredi 27 novembre en séances plénières au Conseil Economique Social et Environnemental par les conseillers, et au terme desquelles, on pouvait apprendre que le Sénégal est leader en Afrique en matière d’assainissement. Du moins, selon le secrétaire général de l’Onas qui a eu à faire une présentation.

Les interventions des conseillers étaient nombreuses et variées et avaient toutes pour dénominateur commun comment satisfaire les préoccupations des sénégalais sur la problématique de l’assainissement qu’ils jugent défectueux. Et pourtant, « il se trouve que le Sénégal dispose d’un meilleur réseau d’assainissement dans le Continent noir », selon le SG de l’Onas. A l’en croire, « aujourd’hui, au vu de l’expertise nationale dans ce domaine, plusieurs pays sont coachés par le Sénégal et d’ailleurs, on est en bonne voie en matière de l’atteinte des ODD. Mieux, avec un budget d’exécution de plus de 200 milliards CFA et un taux d’accès de plus de 70% par les ménages, le monde africain a fini d’apprécier les importants efforts déployés par le Sénégal dans le secteur dit ‘’celui de la dignité’’ ». Devant les honorables conseillers, Mamadou Ndiour, directeur de l’Association des acteurs de l’assainissement (AAAS) a aussi démontré que l’important travail qui est en train d’être mené n’est pas perdu. « Aujourd’hui, si on investit 100 millions dans l’assainissement, on pourrait éviter 200 millions de frais dépensés dans la santé. Par conséquent, je plaide pour une révision de la réglementation en cours et je demande qu’on rallonge dans la mesure du possible le budget alloué à ce secteur qui suscite moult interventions et questionnements, surtout en période hivernale », conforte Mamadou Ndiour.

Youssouf NDIONGUE

« Le nombre d’espèces animales et végétales menacées d’extinction est de 1 million dans les prochaines décennies. Ce phénomène s’accélère et demande des mesures et des ambitions bien supérieures à tout ce qui a été fait jusque-là ». Cette déclaration de Mme Cécile Tassin-Pelzer, Cheffe de Coopération à la délégation de l’Union Européenne au Sénégal renseigne bien sur l’urgence et la nécessité de mettre en place un observatoire régional pour une gestion durable de la biodiversité et des aires protégées. D’où le lancement de cet instrument qui va mettre en évidence l’importance de la digitalisation pour une gestion plus efficace et mieux informée des questions de développement.

L’observatoire régional est donc cet outil qui va permettre à la sphère politique de prendre les bonnes décisions et de mieux réagir face aux évolutions afin de favoriser le développement d’aires protégées  génératrices de revenus et d’emplois. Selon la représentante résidente de la Commission de l’Uemoa au Sénégal, « la gestion durable des aires protégées et de la biodiversité sont au cœur des préoccupations de l’UEMOA et de la CEDEAO, Aissa Kabo Sidikou, représentant-résident de la commission de l’UEMOA au Sénégal. « La gestion durable des aires protégées et de la biodiversité occupe une place privilégiée dans les politiques sectorielles régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO », a-t-elle déclaré. Ces politiques communes d’amélioration de l’environnement de l’UEMOA et de la CEDEAO sont conjuguées à la stratégie de l’Union européenne pour la conservation de la nature en Afrique de l’Ouest. Elles constituent le cadre fédérateur de la référence pour faire du secteur de l’environnement et des ressources naturelles un des moteurs de la croissance économique et un moyen permettant d’améliorer les conditions de vie des populations dans la région ouest africaine », a-t-elle soutenu. Selon le représentant du Ministre de l’Environnement, Cl Bocar Thiam, Directeur des Aires Marines Communautaires Protégées, « ces instruments visent à préserver et à valoriser la biodiversité des aires protégées de la sous-région. Nous nous attendrons donc que l’Observatoire s’adapte à ces différents dispositifs, car, nous estimons que c’est un programme qui fait intervenir plusieurs couches socio-économiques et nous tenons à faire intervenir tous les participants au processus ». Mme Cécile Tessin-Pelzer de conclure, pour souligner l’importance de l’observatoire, en soutenant que les espèces animales et végétales sont en voie d’extinction avancée, du moins dans les prochaines décennies. Il y a donc urgence à agir et c’est bien la mission de l’observatoire qui bénéficie, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Biopama d’un financement de 60 millions d’euros

 

Youssouf NDIONGUE

L’Agence de Développement Local (ADL), a organisé du 26 au 27 Novembre 2019 à Saly, un atelier de partage avec les élus et autres acteurs partenaires de  l’ADL, ses programmes phares et leur modalité de mise en œuvre. L’atelier a été présidé par le Directeur de cabinet du Ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Monsieur Seck, venu représenter le Ministre  M. Oumar Gueye empêché. Comme autres participants nous avons noté aussi la présence d’une délégation de l’Association des maires du Sénégal (AMS), de l’Association des départementaux (ADS), les membres du conseil de surveillance de l’agence,  les partenaires techniques notamment.

 

Après avoir eu des résultats remarquables au niveaux  des territoires, l’Agence de Développement Local (ADL), par le biais de son directeur, a défini quatre (4) programmes qui constituent des lignes d’actions  majeures pour répondre, d’une part, à la demande d’accompagnement exprimée par les collectivités territoriales, et d’autre part contribuer à une bonne articulation de l’acte III  de la décentralisation et du Plan Sénégal Emergent (PSE). Les quatre (4) programmes retenus sont la promotion de la gouvernance de l’économie locale, la maitrise de l’information territoriale avec la mise en place de l’Observatoire Nationale des Territoires (ONT), l’appui à l’intercommunalité d’études  et de projets, et l’amélioration de la gouvernance foncière dans les collectivités territoriales.

L’objectif de cet atelier est de partager avec les élus et les autres acteurs partenaires de l’ADL et l’appropriation par le cabinet du ministère ces quatre programmes pour mieux prendre en charge les aspirations des collectivités territoriales. C’est la raison pour laquelle, le DG de l’ADL a plaidé pour une appropriation de  ces quatre (4) programmes par l’autorité tutelle pour en faire un portage politique, et de doter à l’agence des moyens suffisants pour mieux prendre en charge le développement des Territoires ». Pour M. Gueye Seck, « cet atelier de partage des programmes de l’ADL, constitue une étape importante de repositionnement de l’Agence dans un contexte de la mise en œuvre de la phase II du PSE et de l’acte III de la décentralisation ». Le Directeur de cabinet aura donné quelques idées pour améliorer les programmes de l’ADL pour non seulement atteindre les performances escomptées, mais aussi pour une meilleure appropriation des programmes et surtout d’être en phase avec les nouvelles orientations du département.

Youssouf NDIONGUE

 

 

A force de trop parler aux médias, sans une maitrise parfaite de ce que l’on dit, on finit toujours par céder le flanc. C’est ce qui est arrivé à Ousmane Sonko qui profitait de la tribune offerte dans le cadre du vote de la Loi de Finance Rectificative (LFR) à l’Assemblée Nationale, pour encore s’en prendre au Ministre des Finances mais aussi au régime du Président Macky Sall. Cette situation a fait sortir Ousmane Faye de ses gonds pour asséner ses vérités au leader de Pastef. « La manière dont il a été humilié par le Ministre Abdoulaye Daouda Diallo révèle à suffisance, pour ceux qui en doutaient encore, que Ousmane Sonko n’est qu’un vulgaire individu qui n’hésite pas à inventer des histoires cousues de fil blanc juste pour exister. Mais désormais, il a été remis à sa véritable place qui est aujourd’hui d’aller apprendre les règles et les dispositions élémentaires du code fiscal, avant de faire face à des intellectuels chevronnés comme Abdoulaye Daouda Diallo », a réagi le leader de MWS.

Ousmane Faye n’est pas allé loin pour montrer à l’opinion que Sonko n’est qu’un trompeur et un menteur. En effet, profitant d’une émission à une radio qui l’a convié pour discuter de l’actualité politique, le patron de MWS a laissé entendre ceci : « Nous avons tous assisté et vu comment Abdoulaye Daouda Diallo a démontré, avec aisance, que le sieur Sonko ne maitrise pas trop ce qu’il avance. Parce que je ne comprends pas que, devant un lieu d’expression démocratique plurielle qu’est l’Assemblée Nationale, de surcroit dans le cadre d’un vote d’une LFR, lui Sonko ne puisse pas démontrer, avec des arguments solides, à l’opinion, le bien fondé de ses idées. Il est complètement passé à côté de ses explications tordues qu’il a essuyé des remontrances et des critiques du grand intellectuel qu’est le Ministre des Finances et du Budget qui ne l’a pas raté. Comme pour lui dire d’aller revoir ses cours d’abord avant de faire face au public pour le berner et lui faire croire à des choses qui n’existent que dans sa tête ». Ousmane Faye de poursuivre, « depuis qu’il est là, Sonko ne créé que des histoires à allure de scandale, mais ça, il le fait pour être adulé ou pour exister. Non, cette farce doit arrêter. Nous félicitons Abdoulaye Daouda Diallo qui vient de nous montrer la vraie personne de Sonko et le Sénégal tout entier lui en serait reconnaissant », se réjouit Ousmane Faye.

Ils n’ont jamais été associés aux instances de leur parti, et ceci, malgré moult récriminations. Ils ont à plus reprises demandé, en vain, une audience pour s’en ouvrir au chef de l’Etat et de guerre lasse, ils continuent leur chemin et ont fait comme si de rien n’était, c'est-à-dire, continuer à croire aux idéaux de leur formation politique tout en mobilisant à chaque échéance électorale pour les victoires engrangées. Ils, ce sont les handicapés républicains qui ont cette fois, retrouvé le sourire, pour avoir été associés au comité de pilotage de la Convention des Cadres Républicains (CCR), lors de l’organisation du séminaire de haut niveau pour retracer la vision de leur leader.

Le Président du mouvement des handicapés républicain, Toumany Camara, le Ministre Conseiller auprès du Président Macky Sall, Aissatou Cissé, Cheikh Ndiaye, SG dudit mouvement et tous les autres membres qui ont eu à faire le déplacement le samedi dernier, sont unanimes à faire acte d’allégeance aux cadres de l’APR qui, dans un souci de fédérer toutes les entités du parti, les ont cette fois, associés au comité de pilotage. « Nous saluons à sa juste mesure cet acte qui nous réconforte au plus haut point. Nous avons longtemps demandé que notre mouvement soit inscrit au tableau des entités reconnues officiellement par le parti. Avec cette association au comité de pilotage, c’est donc une doléance satisfaite, et notre mobilisation de ce samedi pour partager avec le chef de l’Etat la même tribune le prouve à suffisance. Nous savions que nos efforts seraient un jour reconnus, surtout que nous maitrisons, comme les autres membres, la vision de notre leader. Il nous arrive d’organiser des journées de réflexion sur les thématiques qui engagent le parti, et parfois nous initions des activités sociales pour sensibiliser nos membres sur les réalisations du chef de l’Etat dans le cadre de la Loi d’orientation sociale et les bienfaits que cela a procurés. Donc, nous nous estimons heureux de voir notre doléance de figurer parmi les instances reconnues du parti satisfaite », a dit Toumany Camara.

Youssouf NDIONGUE

En perspective à l’avènement de l’inauguration du premier baril de pétrole, l’Etat du Sénégal renforce déjà la communication de Petrosen, avec le recrutement d’un homme du sérail, expert dans le domaine du pétrole et du gaz, en la personne d’Ibrahima Bachir Dramé. Bien connu dans ce domaine au regard des publications, conférences et autres panels qu’il animait et publiait merveilleusement bien jusque-là, Bachir va non seulement promouvoir une bonne stratégie de communication, mais, va désormais s’occuper des relations publiques de l’institution pour une plus grande ouverture dans le monde, avec un accent particulier en direction des investisseurs.

L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, c’est ce qu’il convient de dire avec le recrutement de l’expert pétrolier Bachir Dramé en qualité de Directeur de la Communication et des Relations Publiques de Petrosen. Jusque-là, l’homme était courtisé de partout, au Sénégal et à l’extérieur, pour former, sensibiliser et informer les citoyens sur les découvertes des ressources naturelles, leur impact sur l’émergence du Sénégal et les belles perspectives qui se dessinent pour le pays. Lui-même aimait à dire dans ses  interventions médiatiques : « Avec les découvertes du pétrole et du gaz au Sénégal, rien ne sera plus comme avant. Nos compatriotes devront maintenant s’attendre à une amélioration sensible de leur niveau de vie et ceci sur tous les plans et à tous les niveaux. Mais, il faut qu’ils soient prêts pour mieux accompagner ces importantes découvertes, et bénéficier des retombées de ces richesses naturelles qui vont permettre aux jeunes de disposer d’un emploi qui pourrait être tiré des dérivés des métiers du pétrole et du gaz. Je leur suggère dès à présent de suivre des séances de renforcement de capacité et l’ouverture d’un institut du Pétrole et du gaz est à inscrire dans ce cadre. Le Président de la république l’a si bien compris qu’il ne cesse d’inviter les jeunes à se former afin de faire face aux importants changements positifs qui se dessinent pour l’économie nationale ». Ibrahima Bachir Dramé aux commandes de la communication de Petrosen, c’est une autre image de l’institution, mais aussi, une visibilité claire de la politique de l’Etat dans le domaine du pétrole et du gaz vis-à-vis de l’extérieur, principalement des partenaires techniques et autres investisseurs.

En perspective à l’avènement de l’inauguration du premier baril de pétrole, l’Etat du Sénégal renforce déjà la communication de Petrosen, avec le recrutement d’un homme du sérail, expert dans le domaine du pétrole et du gaz, en la personne d’Ibrahima Bachir Dramé. Bien connu dans ce domaine au regard des publications, conférences et autres panels qu’il animait et publiait merveilleusement bien jusque-là, Bachir va non seulement promouvoir une bonne stratégie de communication, mais, va désormais s’occuper des relations publiques de l’institution pour une plus grande ouverture dans le monde, avec un accent particulier en direction des investisseurs.

L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, c’est ce qu’il convient de dire avec le recrutement de l’expert pétrolier Bachir Dramé en qualité de Directeur de la Communication et des Relations Publiques de Petrosen. Jusque-là, l’homme était courtisé de partout, au Sénégal et à l’extérieur, pour former, sensibiliser et informer les citoyens sur les découvertes des ressources naturelles, leur impact sur l’émergence du Sénégal et les belles perspectives qui se dessinent pour le pays. Lui-même aimait à dire dans ses  interventions médiatiques : « Avec les découvertes du pétrole et du gaz au Sénégal, rien ne sera plus comme avant. Nos compatriotes devront maintenant s’attendre à une amélioration sensible de leur niveau de vie et ceci sur tous les plans et à tous les niveaux. Mais, il faut qu’ils soient prêts pour mieux accompagner ces importantes découvertes, et bénéficier des retombées de ces richesses naturelles qui vont permettre aux jeunes de disposer d’un emploi qui pourrait être tiré des dérivés des métiers du pétrole et du gaz. Je leur suggère dès à présent de suivre des séances de renforcement de capacité et l’ouverture d’un institut du Pétrole et du gaz est à inscrire dans ce cadre. Le Président de la république l’a si bien compris qu’il ne cesse d’inviter les jeunes à se former afin de faire face aux importants changements positifs qui se dessinent pour l’économie nationale ». Ibrahima Bachir Dramé aux commandes de la communication de Petrosen, c’est une autre image de l’institution, mais aussi, une visibilité claire de la politique de l’Etat dans le domaine du pétrole et du gaz vis-à-vis de l’extérieur, principalement des partenaires techniques et autres investisseurs.

Pour éviter les dramatiques conséquences nées des catastrophes naturelles ou des ravages dus aux phénomènes météorologiques, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC en Anglais) est mise en place. C’est un régime novateur d’assurance contre les phénomènes extrêmes, Conçue pour aider les États membres de l’Union africaine et à faire face à une misère qui sévit parallèlement à une insécurité alimentaire, ARC compte, de manière décisive aider les états africains à résister aux conséquences climatiques, à travers des actions productives, notamment au Sénégal qui, à travers le Ministre de l’Intérieur, a reçu la délégation de l’ARC et qui a reçu des chèques de décaissement d’un montant global de 13.9 milliards F CFA.

 

La cérémonie de remise symbolique des chèques de décaissement de l’ARC au Ministre de l’Intérieur, Ministre de tutelle du Programme de l’ARC au Sénégal et au partenaire Réplica, Start Network a eu pour cadre dans les locaux dudit Ministère. Aly Ngouille Ndiaye qui s’est réjoui d’une telle initiative a rappelé la mission classique de la mutuelle africaine et a montré toute la satisfaction du gouvernement pour la continuité de l’engagement de l’ARC à accompagner le Sénégal dans sa préparation/réponse aux évènements climatiques extrêmes. « Il faut que les populations se remettent rapidement des effets causés par les catastrophes naturelles et pour cela, les interventions bénéfiques de nos partenaires sont les bienvenues », a laissé entendre le Ministre de l’Intérieur, en charge de la protection civile. Pour rappel, le Sénégal fait partie des pays fondateurs de l’ARC et, est membre de l’institution depuis sa création en 2012. Il a été l’un des premiers pays à contribuer financièrement à la mutuelle d’assurance ARC Ltd en souscrivant à une police d’assurance contre la sècheresse en 2014. « Depuis, le Sénégal a renouvelé chaque année sa couverture d’assurance en payant une prime annuelle estimée à 1.5 milliards de FCFA, montant imputé au budget du Ministère de l’Intérieur. En 2019, le gouvernement du Sénégal ainsi que le partenaire Réplica, Start Network, ont souscrit à une police d’assurance contre la sécheresse pour un montant de prime annuel respectif de 1.9 milliards de FCFA et de 1.6 milliards de FCFA », fait noter le Ministre.

Mohamed Beavogui, Dg de l’ARC, en présence de Abdoulaye Noba, Directeur de la Protection Civile et Superviseur du programme et Massamba Diop, administrateur dudit Programme, a laissé entendre qu’un Plan Définitif de Mise en Œuvre décrivant les activités qui seront engagées a été défini par le gouvernement du Sénégal et Start Network et, est en cours de validation par le Comité de revue et de validation ARC. Ainsi, avec la saison agricole 2019 au Sénégal qui a rencontré d’importants déficits pluviométriques, il est heureux de voir que les informations communiquées par l’ANACIM sont confirmées par les outils de suivi de l’ARC, qui révèlent qu’à ce jour, au moins 975 000 personnes sont touchées directement par la sécheresse. « A ce titre et sur la base des deux polices d’assurance qui ont été contractées, le gouvernement du Sénégal et le partenaire Réplica, Start Network, ont reçu un décaissement à la fin de la saison, le 11 novembre 2019, d’un montant minimum respectif de 7.5 milliards de FCFA et 6.4 milliards de FCFA afin d’assister les populations les plus affectées », lit-on dans le communiqué rendu en marge de la cérémonie de remise de chèque.

Youssouf NDIONGUE

 

Il y a un constat qui se confirme de plus en plus : c’est que l’enseignement public est de plus en plus cher. Chaque année, le coût des inscriptions connait une hausse, sans préavis ni avis aux autorités parentales. A cela, s’ajoute le coût exorbitant des outils non pédagogiques et qui constituent de réels motifs d’exclusion de l’élève s’il en fait preuve de manquement. C’est le cas des uniformes des élèves dont le port est obligatoire, ou des cotisations logées dans des rubriques qui n’avaient, jusque-là, pas été répertoriées dans le fonctionnement classique des études. Cette situation a fait sortir de leur gond quelques parents d’élèves de Dakar et de Thiès, et qui, pour le moment alertent l’Etat et l’opinion sur une installation progressive d’une privatisation de l’enseignement public.

En ce dimanche de début novembre, où le soleil refuse de darder ses rayons, quelques parents d’élèves se retrouvent sous l’arbre à palabres et prennent  les trois normaux. Mais, Alpha Deh et ses amis ayant appris que le chiffre 3 est désormais banni dans quelques vocabulaires (surtout dans le cercle politique) s’obligent de résumer leur séance de thé à seulement deux verres et sont bien dans leur peau. Les voilà donc qui peuvent entamer leur causerie. Parlant de tout et de rien, le débat sur la cherté de la vie les fait constater qu’ils partagent, tous, le même point de vue que l’enseignement privé n’est en rien différent de l’enseignement public. « Moi personnellement mes enfants sont dans un lycée public, mais c’est comme s’ils sont dans le privé tellement qu’il y a de nouvelles dépenses qui, annuellement, s’ajoutent au coût de l’inscription. Figurez-vous que, rien que le prix de l’uniforme dépasse, pour mes deux élèves, les 60.000 F, sans compter les cotisations hebdomadaires, ou bimensuelles, pour des rubriques qui n’étaient pas inscrites à l’ordre du jour. Je me passe des cours de renforcement que les enseignants ont institués et qui paraissent obligatoires, sous peine, pour l’élève, d’être exclu définitivement de l’école, s’il n’est la risée de ses promotionnaires », fait réagir Alpha Deh. Dans la même veine, poursuit un de ses amis, « cette situation ne peut plus continuer. On ne distingue plus le privé du public. Les parents d’élèves sont très fatigués  avec des dépenses qui n’étaient prévues et qui ne sont jamais annoncées. Si on y ajoute les outils pédagogiques qui nous font perdre la tête, le coût du transport des élèves et les autres dépenses, on n’est pas loin de se décourager, avec comme seule possibilité le fait de revoir l’opportunité de poursuivre les études, et d’aller, dès à présent, se renseigner sur le marché de l’emploi de manière si précoce pour les élèves ». Pour la troisième personne qui observait et écoutait ses amis, « je pense que cette situation est créée en complicité avec l’Etat qui, ne pouvant respecter ses engagements vis-à-vis des doléances des enseignants, laisse faire et affiche le mutisme. Mais nous allons créer une entité pour nous faire entendre, car nous savons tous que cette situation est partagée par tous les parents d’élèves ».

Youssouf NDIONGUE

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