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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le problème du foncier est vivement agité ces derniers temps, mais certains en profitent pour mêler les pinceaux et régler des comptes personnels et politiques. On ne peut comprendre cet acharnement sur le décret de bail accordé a la famille du grand industriel sénégalais, Monsieur Idrissa Seydi, cet homme intègre et travailleur infatigable, qui mérite plus une reconnaissance de la nation, pour les importants investissements menés dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Idrissa Seydi voit son travail depuis plus de 30 ans dans ce site couronné de succès. « Mais si certains s’agitent à cet effet, c’est parce qu’ils ont besoin qu’on leur rappelle qui est véritablement Idrissa Seydi, ce capitaine d’industrie et créateur d’emplois hors pair, qui a fini de montrer l’exemple en Afrique et dans son pays », explique le Président de ‘’ Banlieue en Actions avec Macky’’, Mamadou Moustapha Ndiaye.

 « Le nom de Feu Idrissa Seydi a été cité pour occuper les devants de la scène médiatique. Et pourtant son glorieux passé d’entrepreneur dévoué, depuis l’époque du Président Abdou Diouf, où il a fait de gros investissements dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage, reste encore dans les annales. Ce qui a poussé certains gros bonnets  du pays et du Continent à imiter ses fructueuses actions, et à se lancer eux aussi dans l’implantation de fermes », rappelle Mamadou Moustapha Ndiaye.  Pour lui, « l’histoire est là, encore récente. On se souvient que l’une des premières sorties du président Wade, à son accession à la souveraineté nationale, était réservée durant une journée entière dans ce ferme de M Idrissa Seydi pour non seulement contempler ce que l’homme d’affaires avait fini de réaliser dans ce domaine, mais aussi et surtout, pour que son exemple soit copié par le patronat sénégalais qui devait voir en cet homme, un grand investisseur et créateur d’emplois pour la jeunesse de ce pays ».

Aujourd’hui, sa famille continue à perpétuer l’œuvre de leur digne père, avec des investissements beaucoup plus importants dans ce site exploité depuis plus de 30 ans. Maintenant qu’elle bénéficie officiellement de son bail, des langues fourchues commencent à se délier de manière éhontée et malhonnête ». Pour le président de ‘’Banlieue en Actions avec Macky’’, « et pourtant, cela fait plus de 30 ans que M. Seydi est concentré sur ses activités. Résultat, beaucoup de Ministres ont pu se féliciter de son travail. Mais une telle compétence nationale devait normalement  bénéficier de ce bail depuis très longtemps pour avoir disposé de ses terres qu’il avait, lui-même, acquises auprès des véritables propriétaires. Pour dire que le retard accusé dans la délivrance de ce fameux sésame était une injustice injustifiée, que le Président Macky Sall vient de réparer. C’est un homme respectable et respecté qui a été l’un des premiers investisseurs de ce pays. Si aujourd’hui, on parle de fermes, que ce soit des fermes avicoles, de Wayembam ou autre usine de Socas du défunt Premier Ministre Habib Thiam, il faut le reconnaitre à Idrissa Seydi, qui mérite quand même de disposer légalement de son bail ». En effet, pour Mamadou Moustapha Ndiaye, «  voilà un modèle dans la sous région, qui à inspiré de grands industriels européens. Donc si certains s’agitent pour refuser à ce capitaine d’industrie le bail qu’on vient de lui attribuer, c’est par ce qu’ils sont animés de sentiments lugubres. C’est de petites gens qui auraient dû lui rendre un hommage appuyé et faire pour que justice lui soit rendue. Dommage qu’ils sont habités par une méchanceté qui ne dit pas son nom, mais qui ne peut effacer le résultat de 30 ans d’investissement ».

 

  • Le 02 mars 2020, le coronavirus à fait son entrée au Sénégal. Aprés plus de 04 mois passés à lutter et à vivre en présence du virus, le moment est venu de féliciter le président Macky Sall pour l'ensemble de ses décisions courageuses et sereines prises afin d'endiguer la pandémie. Parmi ces decisions:
    - le non raparteniement des étudiants en Wuhan, en son temps critiqué, mais dont la pertinence a fini par sauter aux yeux du peuple, après quelques semaines;
    - la fermeture des frontières, terrestres, aériennes, et maritimes pour freiner les cas importés. 10 jours aprèsl'effectivité de la mesure, le Sénégal n'enregistrait plus de cas importés.
    - Après trois mois en présence du virus dans notre pays, avec une plus ou moins grande connaissance du virus, surtout des mesures pouvant l'empêcher de circuler, le président a pris des mesures d'assouplissements à savoir : la réouverture des transports interurbains, les restaurants, les marchés. Bref la relance d'une économie qui est fortement impacté par la Covid 19.
    Tout ceci démontre que le Président, selon l'évolution de la pandémie, a pris les mesures qui s'imposaient et mis en avant l'élément le plus déterminant dans l'arbitrage ultime à savoir la santé des populations et l'économie nationale pour gérer les équilibres sociaux notamment.
     
    C'est aussi l'occasion de féliciter le général, le ministre de la santé et de l'action sociale, M. Abdoulaye Diouf Sarr, pour sa gestion efficace, sa persévérance, son engagement, son management et surtout son leadership. Il a encore une fois démontré, si besoin encore en était, les qualités d'un vrai leader, qui a su s'entourer de Sénégalais compétents et surtout montrer la voix à ses collaborateurs.
    C'est ce qui a valu au Sénégal ces résultats remarquables, surtout en termes de taux de guérison avec plus de 66% au-delà de la moyenne mondiale. Ce qui place le Sénégal comme le premier pays de la sous région pour ce qui concerne le nombre de malades guéris. 
     
    Nos hommages appuyés et notre reconnaissance vont également au personnel soignant qui est en première ligne dans cette guerre contre un ennemi invisible.
    Aujourd'hui le combat s'articule contre les cas dits communautaires.
     
    Les chefs religieux, les chefs coutumiers , les badjenou gox, les ASC, les associations de femmes et de jeunes doivent jouer leur partition pour sensibiliser la population afin que la Covid 19 soit rapidement un souvenir pour le Sénégal.
     
    En attendant tout relâchement reste coupable et les gestes barrières - port de masques, distanciation physique, lavage des mains - sont plus que jamais nécessaires.
    Alors faisons honneur à notre belle devise : un peuple uni, dans le seul but de vaincre le virus avec une foi inébranlable dans l'avenir.
    Ensemble nous vaincrons.
    Abdoulaye DOUMBYA 
    Membre de la Convergence des Cadres Républicains (CCR).
     

 
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 Les membres du mouvement des jeunesses de la mouvance présidentielle (JMP) ont tenu à célébrer la journée du 23 juin. Sobrement, ils ont organisé un point de presse pour se rappeler des efforts mobilisés dans la lutte contre certaines pratiques qui pouvaient écorcher notre belle démocratie. Pour Malal Diallo, Massogui Sylla, René Pierre Yéhoumé et les autres membres de JMP, « aujourd’hui, 9 ans après, notre démocratie sous l’impulsion du Président de la République se porte mieux ».

Dans le même tempo, René Pierre développe, « le 23 juin n’est pas une affaire de casseurs ! Il n’est pas et ne sera point une possession politico-opportuniste de certains détracteurs patentés de la République et de la démocratie, et au nom de l’intérêt supérieur de la république, cette date du 23 juin sera désormais le socle fondateur de «Yokoute Ndaw yi » avec la jeunesse du pays au cœur de la construction, de la Défense de la république et du dialogue républicain en tant que média incontournable du pacte républicain ». Pour l’économiste Massogui Sylla, « il faut se féliciter du travail du Président Macky qui a fait de la jeunesse une arme pour développer, créer et performer dans tous les domaines de la vie économique et sociale du pays. Aujourd’hui, les performances économiques et les différents plans de relance nous donnent plus d’outils de façonner et d’ériger le Sénégal Émergent. Nous devons nous mobiliser ici et maintenant pour prendre l’initiative de dégager les pistes de sortie de la crise sanitaire afin de mieux préparer les prochaines échéances ».

Youssouf NDIONGUE          

 

C’était en prélude à la célébration de la Journée internationale de la Femme, dans le cadre d’un processus de mise en évidence d’expériences d’autonomisation de la femme que l’opportunité a été offerte de visiter le campus rural de Niakhène. Sur place, Ndèye Saly Diop Dieng avait pris l’engagement d’octroyer une pompe solaire à l’Université Rurale de Niakhène. Ce mardi, c’est chose faite dans les locaux du Ministère où le Recteur de l’Ucad Ibrahima Thioub a reçu des mains de Mme la Ministre le matériel promis.

« Je me libère de l’engagement que j’avais pris d’appuyer la belle expérience en cours de développement au profit de groupements de femmes de la commune de Niakhène », s’est ainsi déchargée Ndèye Saly Diop Dieng. En effet, s’exprime-t-elle devant le recteur et de l’équipe qui l’accompagne pour recevoir la pompe solaire, « le bref séjour au sein de ce cadre m’a permis de constater que les organisations féminines bénéficiaires étaient engagées dans une expérience originale de développement organisationnel qui ouvre de grandes perspectives d’autonomisation, tant au plan social qu’économique. J’avais également perçu que cette délocalisation du laboratoire de recherche au sein des espaces sociaux et de production, était de nature à booster tous les indicateurs de développement humain et à améliorer les techniques agricoles ». Pour la Ministre, « ces résultats intermédiaires par ailleurs plus qu’appréciables, dans le processus de capacitation technique et organisationnelle des femmes, a dû sûrement convoquer des investissements importants aux plans financier, humain et pédagogique. Il s’agit d’une pompe solaire HMT 90 mètres avec un débit journalier de 180 mètres-cube/jour, plus un système immergé et un champ solaire photovoltaïque de 1248 kW, en plus de panneaux solaire avec une sécurisation antivol. Cette démarche d’accompagnement au plan matériel est en cohérence avec la politique d’équipement agricole mis en œuvre par le Chef de l’Etat qui vient de bénéficier d’un investissement de plus de deux (02) milliards. Cette action de soutien matérialise aussi une orientation de la Stratégie nationale pour l’Autonomisation économique de la Femme qui vise à repositionner les femmes dans le système de production, de gestion et d’échange des biens et services ».

Youssouf Ndiongue

Dans le retard accusé dans la livraison des travaux sur la VDN 3, les populations crient leur ras-le-bol et parlent d’injustice. Il a fallu que des jeunes de Cambérène sortent de leur silence pour que l’on comprenne leur amertume de voir les travaux sur cet axe ne plus finir. A leur déception, s’ajoute celle des automobilistes qui, pour rallier directement la banlieue. En réaction à cet état de fait, la responsable politique de l’APR, habitante de Cambérène, Mame Gueye Diop, en veut aux responsables du projet qui, selon elle, ne jouent pas franc jeu.

 

Les réactions pour dire NON aux lenteurs observées depuis des années dans la finition des travaux de la VDN 3, à hauteur du village de Cambérène commet à fuser de partout. Après les usagers de cette voie qui éprouvaient toutes les difficultés du monde pour dépasser ce tronçon devenu infernal, les jeunes de la localité ont montré leur ras-le-bol de voir leur localité faire l‘objet de grogne des automobilistes. Comme si cela ne suffisait pas, Mame Gueye Diop, responsable politique de son état, qui a suivi, avec intérêt, la sortie des jeunes de Cambérène dénonçant ces lenteurs, s’est ainsi exprimée. « Je suis totalement en phase avec eux, car mon engagement aux côtés de son Excellence Macky Sall, Président de la République, est motivé exclusivement par l'amélioration des conditions de vie des populations de Cambérène. Donc s'il a des projets pour ma localité, et que les gens qui sont responsables de ces projets ne jouent pas franc-jeu, il convient juste de les dénoncer ». Par conséquent, ajoute-t-elle, « les responsables des projets doivent  prendre rapidement en compte les doléances des populations de Cambérène qui ont tout donné au Président et tout accepté pour lui ".

Youssouf NDIONGUE

 

Ce sont de jeunes Mackystes qui ont décidé de prendre leur courage politique en mains pour porter la vision du chef de l’Etat. Ils vont se tuer, disent-ils, pour apporter véritablement des solutions idoines et urgentes devant les aspirations des populations terrassées par un désespoir sans commune mesure. Mieux, et pour éviter que la situation perdure, surtout dans un contexte d’après-Covid incertain, ces jeunes responsables de l’APR des Parcelles Assainies interpellent le président Macky Sall qui, face au silence assourdissant de ses ministres, doit apporter des changements en profondeur dans l’équipe gouvernementale.

 « Ils sont dans des calculs politiques et n’ont presque pas le temps de fournir le travail qui leur est confié. Donc leur place n’est plus dans le gouvernement », suspecte Pape Moussa Cissé, responsable politique lors d’une émission télé animée par des confrères de la DTV. A l’en croire, « l’équipe gouvernementale est dans l’incapacité de répondre favorablement aux attentes qui lui sont exprimées par le Président Macky Sall et par le peuple. Donc, des changements sont attendus pour apporter du sang neuf afin  de galvaniser les troupes face aux assauts de l’opposition, d’abord, et booster ensuite les projets phares qui tardent véritablement à faire décoller l’économie nationale ». Ainsi, ajoute le jeune responsable des Parcelles, « nous allons les traquer et les dénoncer. Ils sont dans des calculs politiques pour voir comment suppléer Macky Sall aux affaires. De ce fait, ils sont dans l’inaction et  laissent le chef de l’Etat, seul, faire face à tous les problèmes. Nous les avons identifiés, et encore une fois, qu’ils soient assurés, nous allons les dénoncer. Mais auparavant, nous demandons que l’équipe gouvernementale soit remaniée si on veut avoir des résultats avant longtemps, car, ils ne travaillent plus ».  

Selon les jeunes apéristes, l’après Covid doit se préparer de manière rigoureuse. Et donc un immense travail attend les sénégalais de tous bords, surtout dans le domaine de la santé. « La crise sanitaire a fini de montrer que nous devons renforcer notre système global. Nous devons voir, à travers la pandémie, une opportunité qui nous impose des changements véritables si on veut venir à bout des conséquences de plusieurs mois d’inactivité. Le contexte l’impose et c’est à tous les niveaux qu’on devra agir. C’est maintenant que le fast-track a son importance et tout son sens. Mais sur le plan politique, je fustige que des leaders du parti, responsables dans leur localité, rasent les murs pour défendre le Président Macky Sall qui a brillamment mis ce pays sur les rampes de l’émergence. Par conséquent, il ne mérite pas un tel revers de la part de ses hommes », théorise Pape Moussa Cissé.

Youssouf NDIONGUE

 

 Dr. Ibnou Taimiya Sylla et la marque sénégalaise de Smartphone « SUMU » ont été choisis cette année pour recevoir le Prix Africain de Développement, distinction décernée annuellement à des personnes physiques et morales qui excellent dans leurs secteurs d’activité respectifs impactant ainsi positivement le développement de leurs pays et celui du continent. Le choix porté sur Dr. Ibn Taimiya Sylla, Ingénieur en Télécommunications est basé sur son engagement pour aider l’Afrique à combler le fossé numérique.

Dr Sylla qui a eu à mettre son expertise à la disposition de plusieurs agences de régulations des télécommunications africaines, œuvre continuellement à ce que le numérique puisse servir de vecteur pour bâtir des économies africaines basées sur le savoir ou « Knowledge based Economies » - La mise sur le marché de la marque sénégalaise de Smartphones « SUMU » conçue pour répondre aux besoins spécifiques du marché africain et servir de plateforme IoT (Internet of Things) pour l’écosystème numérique africain. Les produits « SUMU » sont développés par une équipe d’ingénieurs actifs dans divers comités techniques de définition de normes de communication sans fil, telles que Wifi, Bluetooth, RFID et NFC. La marque compte gagner une part du marché africain de Smartphones dont le volume pour l’an 2020 est estimé à 100 millions de téléphones. La cérémonie de remise du prix se fera lors de la cérémonie baptisée ‘’DINER-GALA DES BATISSEURS AFRICAINS’’ qui sera en marge du PADEV Kigali organisée cette année à l’hôtel Marriott de Kigali (Rwanda) du 19 au 21 Juillet 2020, en présence des autorités politiques et diplomatiques, ainsi que des responsables d’institution financières, d’opérateurs économiques et des médias entre autres. Dr. Ibn Taimiya Sylla, natif de Koumpentoum (Tambacounda) est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Telecom de l’École Supérieure des Télécoms de Tunis, d’un Master en Microondes et électronique spatiale de l’école Polytechnique de Montréal, d’un PhD en Microélectronique de l’école Polytechnique de Montréal et d’un MBA en Finance et Leadership Stratégique de l’Université de Dallas. Il a eu à travailler sur des projets de technologies sans fil de grande envergure pour le compte de multinationales telles que Texas Instruments, Philips et autres. Dr Ibn TAIMIYA est aussi spécialiste de l’électronique spatiale et de la micro-électronique C’est un réel plaisir d’être parmi les récipiendaires de ce prestigieux prix s'est exprimé DR Ibn Taimiya Sylla. Je me suis toujours battu afin que l’Afrique puisse rattraper le retard qu’elle a accusé par rapport aux autres continents et surtout sur le plan du Numérique a-t-il ajouté. « Je profite de l’occasion pour lancer un appel solennel à notre leadership afin qu’il puisse mettre en place une stratégie cohérente et agressive pour que nous puissions profiter du Numérique pour améliorer la qualité de vie de nos populations », a -t-il laissé. Le Numérique constitue pour le Sénégal en particulier et l’Afrique en général, une occasion pour participer efficacement à la nouvelle économie mondiale. Il faudra, cependant, bâtir au préalable des écosystèmes solides dit-il.

Youssouf Ndiongue

Historique. Inédit.

L’après-midi du Samedi 20 Mai 2020 sera une date marquante dans les Annales de la République.

En effet, Tradipraticiens, guérisseurs, Officiers et Protecteurs du Culte des Anciens s’étaient retrouvés en point de presse dans la localité de Mame Ndogol génie protecteur de Bargny, au mythique siège du Réseau des Associations pour la Protection de l’Environnement et de la Nature.

 La Salle de Conférence du siège s’est alors révélée trop petite pour abriter, avec le respect strict des mesures barrières, les personnes venues de Pikine, Rufisque, Sendou dans la région de Dakar mais aussi de Guéreuw dans le Département de Mbour, pour ne citer que ces localités. 

 

L’Appel de Bargny  

Initié par Pape Laye Ndiaye Gardien du Temple de Mame Kumba Lamb de Rufisque, en relation avec ses collègues tradipraticiens et guérisseurs parmi lesquels Adja Sokhna Mbaye, Aida Ndiaye, LemouSow,MbosséPouye et le grand notable de Bargny Ibrahima Diagne, le point de presse visait un seul un objectif principal qu’il est convenu d’appeler l’Appel pathétique de Bargny .

 Tour à tour, les interventions ont décrit la situation intenable dans laquelle vivent des patients et des malades pris entièrement en charge par le Culte des Anciens. Aida Ndiaye de la Clinique paramédicale et tradi praticienne Tacko Ndiaye de Pikine Rue 10, de même que Sokhna Mbaye de Bargny n’ont pas manqué d’égrener un chapelet de maux auxquelsles patients du Culte des Anciens restent confrontés : aucune possibilité, durant les trois premiers mois de l’entrée de COVID19, d’aller en consultation hors des limites de leurs territoires départementauxrespectifs , aucune assistance de la part du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale , des Autorités Administratives et des Districts Sanitaires. Le nombre de malades en attente d’être pris en charge et traités ne cesse d’augmenter mais faudrait-il disent elles que des mesures d’assouplissement puissent leur être accordées par les plus hautes autorités de ce pays, en commençant par le Président de la République à qui les initiateurs ont demandé de les accompagner. Ibrahima Diagne, Président de Takkom Jerry, co- initiateur du point de presse après avoir rappelé leur correspondance adressée il y a quelques mois au Ministre Abdoulaye Diouf lui demandant de desserrer l’étau qui empêche les officiers du Culte de continuer à procurer des servitudes et à faire des interventions auprès des patients qui en ont grandement besoin, a engagé ses collègues à un respect scrupuleux des mesures barrièresédictées par les Autorités. Avant de rajouter pour terminer « ... nous demandons au Président de la République de revoir les dispositions règlementaires et lui disons solennellement que nous allons nous engager dès lors au respect strict de la distanciation sociale en règlementant au mieux les immanquables rassemblements.

Pape Laye Ndiaye Gardien du Temple, au nom de tous ses pairs au niveau nationalquant à lui a réitéré à l’endroit du Président Macky Sall le rôle éminemment important que les Tradipraticiens, Guérisseurs, Paramédicaux et Protecteurs de Totems ont toujours joué dans la Paix et la Stabilité du Sénégal, raison pour laquelle la Nation leur doit respect et honneur dus à leurs rangs et fonctions ; en véritables régulateurs sociaux, ils méritent tous les égards donnés à d’autre filles et fils de ce pays.

« Nous ne demandons qu’à être rétablis dans nos prérogatives de soignants comme le sont du reste, les médecins, infirmiers et personnels de santé. Comme eux, nous sommes dans les dispositions de respecter et faire respecter toutes les mesures préconisées par les Autorités sanitaires », dira-t-il en concluant.       

Cheikh Mbodj

 

 

 

La libération de l’emprise du TER avait causé d’innombrables préjudices aux personnes affectées par le projet (PAP). Ainsi, un plan d’action et réinstallation (PAR) était élaboré sans l’implication des véritables concernés, suivi d’une exécution exécrable qui plonge aujourd’hui les citoyens dans une situation de vulnérabilité hors du commun. A en croire le collectif mis en place pour défendre les intérêts des véritables impactés, « cette situation n’est rien d’autre que le résultat du non-respect par l’APIX, maitre d’ouvrage du projet, des mécanismes d’inspection indépendant (MII), avec comme conséquence, l’exposition des personnes affectées à des risques sévères d’appauvrissement à long terme ». Mais après une lutte hardie contre l’Etat, on va vers le dégel, avec une conciliation, au mois de février prochain, acceptée par ce dernier et qui sera menée par des médiateurs tels que l’AFD et la BAD.

               

Le respect des engagements pris par l’Etat sur la révision du PAR, la correction et la réparation des préjudices engendrés par la mauvaise mise en œuvre du PAR, l’interpellation de l’Apix pour une clarification de l’utilisation des dix milliards de fonds sociaux, tels seront les grands axes des discussions entre les différents protagonistes (Etat – impactés du TER), sous la supervision des médiateurs internationaux. A en croire Ibrahima Cissé, Coordonnateur national des impactés du TER, « des barèmes fonciers seront révisés et harmonisés, sans oublier la viabilisation des sites de recasement (camp Thiaroye, Malika et pôle urbain du Lac Rose), le recasement des sous ménages et des cas sociaux, et le traitement des titres fonciers, entre autres ».

En effet, soutient le chef des impactés, « on va vers de fortes indemnisations des pertes foncières, de recasement et réparation des revenus pour les commerçants. Mais le point sensible de ces discussions sera l’interpellation de l’Apix pour une clarification de l’utilisation des dix milliards de fonds sociaux qui devrait couvrir : la construction du nouveau marché de Thiaroye dont les délais de livraison sont largement dépassés (Avril 2018), l’accompagnement aux familles vulnérables (1.200.000f/famille) : une enquête était menée auprès de ces familles depuis 2 ans sans effets, l’appui au relogement et à la réinstallation d’un montant de 1.500.000f/famille qui devait être libéré depuis 2 ans. Avec un accent particulier pour l’aménagement et l’assainissement des sites de recasements (Camp de Thiaroye, Malika VDN3, pôle du Lac Rose d’un coût global de 3.000.000.000f ». Pour terminer, Ibrahima Cissé annonce la réalisation des infrastructures connexes de bonifications dont les 5 plateformes sportives multifonctionnelles non réalisées (Hann, Pikine, Thiaroye, Rufisque et Diamniadio), l’appui aux associations de jeunes et de femmes (Colobane, Hann, Pikine, Thiaroye, Rufisque et Diamniadio), l’insertion des PAP aux 800 emplois générés par le projet TER, pour terminer par un audit de conformité environnementale et sociale prévu aussitôt après la conciliation ».

Youssouf NDIONGUE

 

 

La Fondation UBA, la structure responsable de la mise en œuvre la politique de responsabilité sociale des entreprises de United Bank for Africa (UBA) Plc, s’est jointe mardi au reste du monde pour célébrer les enfants africains dans le cadre de l'édition 2020 de la Journée internationale de l'enfant africain. Instituée par les Nations-Unies la date du 16 juin de chaque année, est dédiée aux enfants en Afrique rendant ainsi hommage au courage des étudiants sud-africains qui ont défendu leur droit à une meilleure éducation à, et en tant qu'institution soucieuse de l'éducation et du bien-être de l'enfant africain, UBA à travers sa fondation contribue chaque année cet événement très important.
En raison de la pandémie de Covid-19 et à la fermeture des établissements d'enseignement qui en a résulté, la Fondation UBA n'a pas pu se rendre aux écoles et centres communautaires, comme à l’accoutumé. Cependant, elle a organisé des activités en ligne, en donnant la possibilité aux lycéens de regarder et d’écouter des séances de mentorat et de lecture virtuelles.
 
Au cours de la session virtuelle, la directrice générale de la Fondation UBA, Bola Atta, s'est entretenue avec les étudiants sur diverses questions, allant de la culture financière et de l'importance de la lecture dans l'édification d'une nation. Elle a également expliqué la raison pour laquelle la Fondation UBA se focalise sur trois piliers clés à savoir l'éducation, de l'autonomisation et de l'environnement. Elle a ajouté que la banque, à travers sa fondation, reconnaît le rôle crucial que l'éducation et, en fait, une bonne culture de la lecture doivent jouer dans la vie des jeunes. «De nos jours, les élèves ne prennent plus le temps de lire et sont facilement distraits par la présence de médias sociaux électroniques tels que Facebook, Twitter, Instagram et autres; et pour freiner cette tendance sur le continent, la Fondation UBA a mis au point le projet «Read Africa» (L’Afrique qui lit), conçu pour redonner le gout de la lecture à nos jeunes sur le continent » a-t-elle fait savoir. «En tant qu'institution panafricaine, nous pensons que l'avenir de l'Afrique réside dans sa jeunesse et pour cette raison, la Fondation UBA est activement impliquée dans la mise en œuvre de projets éducatifs et pour combler le fossé de l'alphabétisation à l'échelle continentale, et aide pour raviver la culture de la lecture et de l'alphabétisation en déclin chez les jeunes africains même s’ils  poursuivent leurs études », a renchérit Atta.
Tout en soulignant la conviction qu'un jeune hautement éduqué et bien informé est un atout essentiel pour l'avenir de l'Afrique, Atta a saisi l'occasion pour lire quelques passages du roman recommandé aux étudiants et les a encouragés à visiter le site Web de la Fondation UBA sur www.ubagroup. com / uba-foundation, où ils pourront lire à loisir. 
UBA, à travers sa Fondation, estime qu'une éducation de qualité est cruciale pour doter l’Afrique des ressources humaines nécessaires à l’exploitation des opportunités émergentes et afin de propulser le continent vers des niveaux de développement plus élevés. Le mois dernier, la banque a également tenu son forum UBA Conversations, un événement annuel commémorant la Journée de l'Afrique, pendant lequel les présidents et dirigeants mondiaux ont contribué aux discussions visant à propulser la croissance africaine après le COVID-19. En tant qu'institution panafricaine, UBA est à l'avant-garde de la promotion de l'Afrique et des valeurs africaines, en particulier dans les domaines du développement économique du continent. Présente dans 20 pays africains et dans le monde notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France, la banque a une solide expérience de soutien à ses communautés, notamment pendant les périodes difficiles.
 
 

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