Malal DIALLO Pithi
Fortement impliquées dans la guerre contre le COVID 19 : Les Femmes transformatrices de Khelcom lèvent l’équivoque
Qu’on se le tienne pour dit : personne n’est laissée en rade par la pandémie de COVID19 ; nulle n’est pas non plus épargnée par ce fléau du 21e siècle. Soucieuses des impacts négatifs que la maladie à coronavirus laisse déjà sur son passage en termes de frein à l’économie, cessation de la quasi-totalité des activités de développement fussent-elles génératrices de revenus, les femmes transformatrices des produits de mer du site historique de Khelcom Bargny, leur Présidente Fatou Samba en tête se sont mobilisées, voilà déjà un peu plus d’un mois, pour barrer la route à la propagation de la pandémie.
Pour que triomphe la vérité
En effet est ce qu’il n’y a pas de plus vrai, de plus important que de lutter pour la survie ? Les femmes transformatrices de poissons et d’autres produits provenant de la mer l’ont démontré à plusieurs reprises ; en reprenant le flambeau de l’exploitation sur le site des mains de leurs mères qui elles aussi, avaient fait la même chose en poursuivant le travail de leurs ascendants ; à quelles fins ? dans le seul but d’assurer la vie et la survie des familles dont les nombreuses progénitures sont entretenues grâce aux revenus tirés de l’exploitation des ressources halieutiques.D’autre part, ce sont encore ces milliers de femmes qui durant la Décennie 2009-2019 ont mené, à côté de leurs frères et sœurs réunis au sein de leurs associations, collectifs et entités, la bataille épique contre l’implantation d’une Centrale à Charbon de Catégorie 1 (classée comme très dangereuse) ; l’implantation de cette centrale signifiant la disparition quasi imminente du site d’exploitation signant du coup l’arrêt de mort des activités génératrices de revenus de près de 1500 femmes et 500 hommes en plein régime. Par la voix de leur Présidente, la Conseillère municipale Fatou Samba elles ont voulu éclairer la lanterne de l’opinion. Elle dit : ... » les responsables de la Centrale depuis le début ont toujours fait des propositions allant dans le sens de nous appuyer mais nous avons toujours refusé leurs offres ; récemment leur chargé de communication et de relation nous a approché pour disait-il, pouvoir faire un geste à notre endroit dans le contexte de Covid 19 ; nous lui avions encore servi un niet catégorique.
Notre stupeur a été grande d’avoir entendu dans les ondes d’une radio que des responsables de cette Centrale avait fait un don aux femmes. Réunies de manière expresse au niveau des 15 Groupements polarisant chacun 50 travailleuses, nous avons rejeté avec la dernière énergie une telle information ; Cela n’engage que ceux qui courent toujours derrière la nostalgique exploitation de Charbon dont vient de se départir, il n’y a pas encore longtemps, Monsieur le Président de La République. Par contre, ajoute-t-elle le seul don que nous avons jusqu’ici reçu, en attendant la promesse des plus Autoritésde l’Etat, émane d’un partenaire qui, depuis le début de notre lutte contre l’implantation d’une Centrale à Bargny, nous a toujours soutenu. En l’occurrence l’ONG Lumière Synergie Développement que dirige notre compatriote Aly Sagne. Rien ne l’oblige à nous soutenir maismême pour nos voyages et rencontres avec d’autres partenaires comme WOMIN International, il met la main à la poche. Mieux, le 08 Mars dernier il était encore à nos côtés nous accompagnant financièrement dans nos activités génératrices de revenus ; ce n’est pas lui comme le font certains démagogues et êtres cyniques qui guettent comme à la chasse le gibier opportunité.... Nous lui serons toutes toujours très reconnaissantes, déclara –t-elleavant de conclure : ce n’est pas Aujourd’hui après tant d’années que nous luttons contre la Centrale et ses souteneurs qu’on va les solliciter, même pas pour une aiguille «.
Moustapha Seck
Fortement impliquées dans la guerre contre le COVID 19 : Les Femmes transformatrices de Khelcom lèvent l’équivoque
Qu’on se le tienne pour dit : personne n’est laissée en rade par la pandémie de COVID19 ; nulle n’est pas non plus épargnée par ce fléau du 21e siècle. Soucieuses des impacts négatifs que la maladie à coronavirus laisse déjà sur son passage en termes de frein à l’économie, cessation de la quasi-totalité des activités de développement fussent-elles génératrices de revenus, les femmes transformatrices des produits de mer du site historique de Khelcom Bargny, leur Présidente Fatou Samba en tête se sont mobilisées, voilà déjà un peu plus d’un mois, pour barrer la route à la propagation de la pandémie.
Pour que triomphe la vérité
En effet est ce qu’il n’y a pas de plus vrai, de plus important que de lutter pour la survie ? Les femmes transformatrices de poissons et d’autres produits provenant de la mer l’ont démontré à plusieurs reprises ; en reprenant le flambeau de l’exploitation sur le site des mains de leurs mères qui elles aussi, avaient fait la même chose en poursuivant le travail de leurs ascendants ; à quelles fins ? dans le seul but d’assurer la vie et la survie des familles dont les nombreuses progénitures sont entretenues grâce aux revenus tirés de l’exploitation des ressources halieutiques.D’autre part, ce sont encore ces milliers de femmes qui durant la Décennie 2009-2019 ont mené, à côté de leurs frères et sœurs réunis au sein de leurs associations, collectifs et entités, la bataille épique contre l’implantation d’une Centrale à Charbon de Catégorie 1 (classée comme très dangereuse) ; l’implantation de cette centrale signifiant la disparition quasi imminente du site d’exploitation signant du coup l’arrêt de mort des activités génératrices de revenus de près de 1500 femmes et 500 hommes en plein régime. Par la voix de leur Présidente, la Conseillère municipale Fatou Samba elles ont voulu éclairer la lanterne de l’opinion. Elle dit : ... » les responsables de la Centrale depuis le début ont toujours fait des propositions allant dans le sens de nous appuyer mais nous avons toujours refusé leurs offres ; récemment leur chargé de communication et de relation nous a approché pour disait-il, pouvoir faire un geste à notre endroit dans le contexte de Covid 19 ; nous lui avions encore servi un niet catégorique.
Notre stupeur a été grande d’avoir entendu dans les ondes d’une radio que des responsables de cette Centrale avait fait un don aux femmes. Réunies de manière expresse au niveau des 15 Groupements polarisant chacun 50 travailleuses, nous avons rejeté avec la dernière énergie une telle information ; Cela n’engage que ceux qui courent toujours derrière la nostalgique exploitation de Charbon dont vient de se départir, il n’y a pas encore longtemps, Monsieur le Président de La République. Par contre, ajoute-t-elle le seul don que nous avons jusqu’ici reçu, en attendant la promesse des plus Autoritésde l’Etat, émane d’un partenaire qui, depuis le début de notre lutte contre l’implantation d’une Centrale à Bargny, nous a toujours soutenu. En l’occurrence l’ONG Lumière Synergie Développement que dirige notre compatriote Aly Sagne. Rien ne l’oblige à nous soutenir maismême pour nos voyages et rencontres avec d’autres partenaires comme WOMIN International, il met la main à la poche. Mieux, le 08 Mars dernier il était encore à nos côtés nous accompagnant financièrement dans nos activités génératrices de revenus ; ce n’est pas lui comme le font certains démagogues et êtres cyniques qui guettent comme à la chasse le gibier opportunité.... Nous lui serons toutes toujours très reconnaissantes, déclara –t-elleavant de conclure : ce n’est pas Aujourd’hui après tant d’années que nous luttons contre la Centrale et ses souteneurs qu’on va les solliciter, même pas pour une aiguille «.
Moustapha Seck
Lutte contre le Covid-19 à Kolda : Moussa Baldé offre 5 millions, lance un appel au monde rural et félicite la presse.
Le ministre de l’Agriculture a lancé un appel au monde rural dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Cet appel s’est fait en direction du monde rural pour une bonne campagne agricole, eu égard surtout au contexte de crise actuelle. Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé a offert la somme de 5 millions de nos francs à la lutte contre le coronavirus. Par ailleurs, le ministre a salué l’énorme travail abattu par la presse dans la lutte contre le covid-19.
Aux producteurs du monde rural, il préviendra : « à l’endroit de nos parents du monde rural nous disons que c’est l’occasion de se prémunir parce que l’hivernage arrive. Et il ne faudrait pas qu’en plus du paludisme, on ait à gérer le coronavirus. Nous savons que dans nos villages, chaque année, on gère beaucoup de problèmes avec le paludisme. »
Selon lui, l’avantage du coronavirus c’est qu’il ne se transmet par des insectes comme les moustiques, mais plutôt c’est entre les humains. Donc, il suffit qu’on soit plus prudent pour ne pas se le transmettre. Ainsi on pourra commencer l’hivernage dans de bonnes conditions. Qui plus est, selon lui toujours : « Le ministère de l’agriculture avec les orientations du chef de l’État est en train de tout faire pour que les intrants soient en place au plus tard en fin juin. Nous recommandons vraiment l’extrême prudence, car le Sénégal compte sur l’agriculture pour l’après covid-19 ». À cette occasion, le ministre a chaleureusement remercié la presse pour le rôle qu’elle est en train de jouer dans la sensibilisation sur la pandémie. Et la communication faite dans les langues locales aussi, participe considérablement à la lutte contre le covid-19. Il a délivré ce message au monde rural, à l’occasion de la remise d’un montant de 5 millions dans le cadre de la lutte contre le covid-19. Il faut souligner que cette somme vient s’ajouter à celles déjà remises au début de la pandémie...
GESTION DU COVID: LE MOUVEMENT NATIONAL DES HANDICAPES REPUBLICAINS DU SENEGAL APPROUVE
Les membres du bureau exécutif national du mouvement national des handicapés républicains du Sénégal ont tenu par appel WhatsApp en réunion une concertation sous la supervision et sous la direction de Toumany Camara sur l’actualité nationale et internationale.
Au plan national, les membres du BEN ont discuté de plusieurs sujets saillants dont notamment :
1/ FELICITATION AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE MACKY SALL SUR GESTION DE LACRISE
La sérénité du Président Macky SALL depuis l’apparition du Coronavirus est remarquable. En bon visionnaire en collaboration avec les braves spécialistes de la santé, le Président a pris des décisions courageuses qui ont atténué fortement l’évolution de la maladie. Pour preuve, les organisations internationales de veille saluent le travail remarquable des acteurs de la santé.
Ce qui est remarquable chez le Président Macky SALL c’est son maestria dans la façon de gérer la situation : il distribue les rôles selon les compétences malgré le fait qu’il détient tous les pouvoirs. Le BEN demande et encourage le Président Macky SALL à rester dans sa position et de ne prêter aucune attention aux commentaires ou provocations. Salue son appel de Dakar à la communauté internationale pour l’annulation de la dette du tiers monde qui a eu un écho favorable.
2/ QUANT AU SURSAUT NATIONAL
Le BEN exhorte les sénégalais à maintenir la cohésion nationale qui a présidé depuis le début de la crise où tous les acteurs de la nation comme un seul homme ont adhéré à l’appel du Président de la République. D’ailleurs cet élan national qui suinte le repentir actif est à l’origine de ces résultats encourageants des acteurs de la santé car Dieu aime l’union, la confraternité, l’amour du prochain. Evitons de briser cette allure salvatrice par des diffusions de fausses nouvelles, des diffamations, des rumeurs etc….
3/ SOUTIEN AU MINISTRE MANSOUR FAYE
Le BEN salue le courage et la méthode expéditive, dynamique et réaliste du ministre Mansour FAYE. Aujourd’hui les vivres ont atteint toutes les régions du Sénégal. Ce qui prouve que le staff du ministre a bien travaillé. La polémique née du choix de l’entreprise qui fournit le riz ne saurait prospérer d’autant qu’on a procédé par appel d’offre et le moins disant a été retenu. Ce qu’on devait demander c’est la publication de la liste de dépouillement. La distribution ne saurait poser de problème d’autant que les commissions de distribution vont se baser sur la liste du registre national qui a été dressé par les populations locales sous la présidence des comités de quartier. En plus de cette liste, l’Etat a ajouté une liste supplémentaire composée de personnes qu’on a oublié sur le registre national. Le ben demande aux personnes en situation d’handicaps de se signaler au niveau des commissions de recensement et de distribution des denrées pour leur prise en charge ; l’heure est grave il faut dépolitiser la situation
4/ ENCOURAGEMENT ET REMERCIEMENT AUX AUTORITES TERRITORIALES ET A LA PRESSE
Depuis le début de la crise, la presse a joué un rôle républicain dans la communication, en se rapprochant des informations issues de la santé et a informé juste et vrai. Les autorités territoriales, les maires, les autorités coutumières et religieuses ne sont pas en reste. Les autorités suivent de près l’évolution de la situation et prennent à chaque fois que de besoin les mesures et décisions idoines en toute responsabilité.
5/ CHAPEAU BAS AU MINISTRE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE L’ACTION SOCIALE ET AUX SPECIALISTES DE LA SANTE
Encore une fois de plus il faut que les sénégalais acceptent l’existence de la maladie et souscrivent aux recommandations du ministère de la santé et des spécialistes de la santé. Ces derniers sont à respecter et à saluer car le résultat abattu est l’un des meilleurs au plan mondial. Nous les félicitons et leur demandons de s’armer de beaucoup de courage. Bientôt incha allahou ce sera un vieux souvenir. Il faut noter que le professeur Seydi et son équipe ont eu le courage d’appliquer le protocole de la chloroquine appuyé en cela par le professeur Didier Raoult.
Au plan international, le BEN salue et félicite le président Macron pour avoir eu à défendre la proposition du Président Macky SALL sur l’annulation de la dette des pays du tiers monde.
Pour finir le BEN exhorte les sénégalais une fois de plus à respecter les directives des autorités étatiques et médicales sur la question de la gestion du coronavirus.
La concertation s’est terminée par d’intenses prières pour l’éradication de cette sinueuse, maudite, pernicieuse, lâche et sournoise maladie
Evolution du COVID-19 et les dispositions prises par le Sénégal pour faire face à la pandémie : La Coalition Diisso en phase avec Macky pour l’annulation de la dette en faveur des Pays du Sud
Au moment où l’urgence porte sur l’éradication de la pandémie, le chef de l’Etat travaille en même temps pour l’annulation de la dette des pays du Sud. Cet appel de Macky Sall est bien apprécié par les membres de la coalition Diisso qui, lors de leur réunion tenue ce week-end, ont salué cette belle vision du chef de l’Etat qui reste conscient que les lendemains du Covid 19 risquent de laisser place à des lendemains incertains sur le plan économique.
Statuant sur la progression de la pandémie, le constat est unanime que la maladie continue de dicter sa loi avec une augmentation de plus en plus croissante du nombre de cas communautaires. En effet, estiment les camarades du SG du GRAP, « le virus gagne du terrain en multipliant le nombre de localités touchées et ainsi le nombre de personnes infectées. Il se fait de plus en plus menaçant en portant le nombre de décès à trois. Face à cette situation, le gouvernement intensifie la sensibilisation pour stopper les cas communautaires en appelant les populations à plus de prudence en observant les gestes barrières. Comprenant qu’une telle mesure n’est pas sans conséquence sur les activités professionnelles des Sénégalais et sur leur capacité de résilience, le gouvernement a mobilisé un montant de mille milliards pour soulager les ménages à faibles revenus durant la traversée de cette crise ». Pour Djiby Ndiaye et les leaders de Ciila Bokk, Ape/Dysso, Udes, Pcds, Visa, « la Coalition Diisso, félicite en particulier, le Président de la République pour son plaidoyer retentissant pour l’annulation de la dette en faveur des Pays du Sud au moment où l’urgence porte sur l’éradication de la pandémie mais aussi pour la mise en place d’un Comité de pilotage inclusif regroupant les représentants du Parlement, de la société civile, de l’opposition. Ce Comité aura pour mission la gestion de l’aide destinée aux populations impactées par la crise dans un souci de transparence et redevabilité. La Coalition Diisso, félicite en particulier, le Ministre de la santé et le corps médical pour son dévouement constant face à l’escalade de la menace. On reste persuadé et rassuré que le Président de la République et son gouvernement ne se lasseront jamais et poursuivront le combat jusqu’à la victoire finale ». La Coalition Diisso, demande à cette occasion au Président de la République d’appeler les populations à généraliser le port systématique du masque pour atténuer la progression du virus par voie de transmission communautaire et au besoin d’aller vers un confinement partiel afin d’éradiquer définitivement ce tueur silencieux qui depuis bientôt deux mois perturbent la tranquillité des braves Sénégalais. Enfin, elle demande au chef de l’Etat et à son gouvernement de maintenir le cap sans donner la tête aux distracteurs dont le seul dessein est de les pousser à l’échec pour des raisons sournoises et inavouées.
Youssouf NDIONGUE
Moussa Baldé, Ministre de l’Agriculture, sur la campagne arachidière : « Avec 1.4 millions de tonnes de production, nous avons une collecte globale de 500.000 t, et 400.000 t sont allées à l’exportation »
A quelques encablures du début de l’hivernage 2020, la campagne de collecte de l’arachide est quasiment terminée. Car, c’est en cette période que se tiennent la mise place et la distribution des semences dans tout le pays. Mais rassure le Ministre Moussa Baldé, invité de la radio RFM, « il faut se féliciter des bonnes statistiques pour cette campagne avec une production arachidière d’1.4 millions de tonnes. Seulement, les 400.000 tonnes sont allées à l’exportation et la collecte est estimée à 500.000 tonnes.
Devant nos confrères de la RFM, le Ministre de l’Agriculture a été assez explicite sur les statistiques dont il dispose et qui renseignent sur la qualité de la campagne. En effet, livre Moussa Baldé, « on peut dire que notre production a atteint 1.4 millions tonnes et la collecte globale se situe au niveau de 500.000 tonnes. Je dois dire que c’est une collecte qui correspond à ce qu’on a eu ces dernières années. Avec 400.000 tonnes, l’exportation s’est taillée la grosse part cette année. Pare que tout simplement les exportateurs ont proposé des prix qui étaient difficiles à suivre. A titre de comparaison, la Sonacos qui a collecté 27.000 t a payé le prix moyen au kilogramme à 300 F. C’est ce qui fait que nos huiliers ont eu des problèmes pour collecter. En dehors des huiliers, on a eu la collecte des semences et à ce titre je dois rassurer tous les producteurs, car les opérateurs semenciers ont collecté 52.000 t de semence certifiée et la collecte totale des semences est de 90.000 t avec 46.000 t de semences écrémées ». Sur l’intervention de la Sonacos dans ce marché, le Ministre indique que la structure dirigée par Modou Diagne Fada a pu glaner 27.000 t, mais tient à préciser. « Il est bon de retenir que quand je suis arrivé, il y avait un système de compensation du prix de collecte. Une fois qu’un prix-plancher était affiché, les huiliers achetaient à un prix qui était en moyenne 150 F les trois dernières années, nous avons jugé qu’il n’était pas utile de compenser le prix au producteur de cette façon-là. Il se trouve qu’il y avait des acheteurs qui étaient intéressés et qui ont proposé un prix formidable pour le producteur et donc cette année, je reconnais que les huiliers ont eu de la peine à avoir des graines. Mais j’espère que l’an prochain, la Sonacos prendra plus des dispositions à temps qui lui permettront de compétir davantage. On va travailler à la moderniser davantage pour qu’elle soit un des piliers de la collecte d’arachide au Sénégal ».
De manière générale, analysant la campagne de cette année, le ministre affirme : « On peut lui décerner une mention bien à très bien, pourquoi ? Parce que j’avais dit que dans cette opération de collecte, il y a trois paramètres. Le premier, c’est celui qui concerne le producteur. Est-ce qu’il est satisfait ? Là, tout le monde avoue qu’il est content si l’on peut dire, les exportateurs ont en effet mis 100 milliards FCFA. En effet, pour une fois, le producteur dit que lorsqu’il a vendu son kilogramme d’arachide, il pourrait aller à la boutique acheter un kilogramme de riz et avoir de la monnaie. C’est donc une excellente campagne de commercialisation pour les producteurs. Le deuxième volet concerne les semences et dans ce cadre, on avait notifié les opérateurs semenciers pour stocker à peu près 70.000 tonnes. A ce jour, le bilan stocké est de 52.000 t de semences certifiées et environ 46.000 t de semences écrémées. Généralement, c’est plus de 90.000 tonnes et nous comptons leur prendre une quantité importante, on verra bien avec le profil de l’hivernage, mais il faut retenir que notre capital semencier a été bien sauvegardé ».Pour Moussa Baldé, « cette année, avec la maladie du coronavirus qui sévit dans le monde et le Sénégal qui limite les déplacements, et pour être sûrs que nous allons entamer la campagne sous de meilleurs auspices, nous comptons, dès la semaine prochaine, commencer les notifications afin de mettre en place les semences dans tout le territoire.
Le troisième point, c‘est les huiliers et là, je félicite la Sonacos qui, finalement, a pu s’adapter et a pu collecter 27.000 tonnes. Les autres, évidemment, devront se mettre à niveau prochainement pour une bonne collecte qui devra profiter aux producteurs et permettre aux entreprises d’être bien fonctionnelles. Ce qui est sûr, c’est que nous travaillons avec la Sonacos, c’est une société d’Etat que nous accompagnons pour qu’elle trouve les financements au niveau international afin de se procurer les graines. Elle a déjà 27.000 tonnes, et on va voir jusqu’où cela va l’amener. Pour le reste, l’Etat sera toujours à pour accompagner ».
Youssouf NDIONGUE
Ousmane Faye (MWS) sur la polémique née de l'octroi du marché du riz. ''Ce débat ne vise pas Mansour Faye qui dans la transparence a bien respecté les conditions d'attribution de marchés publics. Mais il cherche plutôt à ternir l'éclatant succès du
Dès l'entrée de la maladie dans notre territoire, le chef de l'État a vite réagi en prenant des mesures que toute la classe politique et la société civile ont bien saluées. Parmi celles-ci, l'acheminement de denrées alimentaires à plus d'un million de ménages, même à ceux des plus reculés du pays. Et donc, c'est dans l'urgence d'appuyer les populations vulnérables que le Ministre en Charge du Développement Communautaire avait lancé, dans les règles de l'art, des appels d'offres dont justement les plus compétitifs ont été sélectionnés et ont heureusement commencé à acheminer les produits dans les zones les plus reculées. Selon Ousmane Faye, ''il convient de se féliciter de cette diligence apportée par les hautes autorités du pays pour soulager les populations terrorisées par les effets causés par le Covid 19. C'est 69 milliards débloqués pour les denrées alimentaires et 1000 milliards mobilisés pour alimenter le fonds de riposte et de résilience économique et sociale afin de permettre aux entreprises et aux différents acteurs économiques de ne pas subir les dégâts occasionnés par la pandémie''. En effet, pour le président de MWS,'' tous les sénégalais devraient applaudir ces belles initiatives plutôt que de chercher à tirer sur les honnêtes et braves autorités. Je dis que ceux qui s'adonnent à ces pratiques sont pires que le coronavirus, et ils peuvent être considérés comme des ennemis du peuple. Mais, j'invite l'État du Sénégal qui est en guerre à prendre toutes ses responsabilités face à ces comportements que je juge anti patriotiques d'un groupe d'individus qui apparemment ne visent pas le Ministre Mansour Faye, mais cherchent plutôt à ternir le bon travail du chef de l'État. Et ça personne ne doit le cautionner'. En tant de situation difficile, il faut savoir que l'eau destinées à éteindre le feu n'a pas besoin d'être filtrée'', a-t-il rappelé. Surtout que, ajoute M. Faye, ''cette maladie nous a tellement pris au dépourvu qu'on est obligé de fermer les mosquées, les églises et les lieux de culte d'ici et d'ailleurs, les entreprises et nous a forcés un changement inhabituel de comportement, etc., pour monter sa gravité et son sérieux. Mais comme on a un président qui anticipe sur les choses, le choc est forcément amoindri car, ces mesures sont hautement sociales et humanitaires soulagent les plus démunis. Et je donc je félicite le Président Macky Sall qui dès le début a fait preuve d'ouverture en invitant toute l'opposition et la société civile à faire bloc autour de lui et lutter ensemble contre le Covid 19. Je le félicite aussi pour les importants résultats qui ont fini de faire le tour du monde et où l'on parle déjà d'exception sénégalaise en ce qui est la méthode de lutte contre la pandémie et les bons résultats engrangés. Je félicite et encourage aussi le corps médical pour son succès éclatant dans la prise en charge des malades.
Échos d’Afrique : Détournement de milliards, Kagamé mis à nu, quelles leçons alors ?
Il ne m’a jamais séduit et je ne l’ai jamais cité comme un bon exemple. La seule fois que le rwandais est apparu dans mes contributions c’était pour dire, que ce n’était pas un miracle mais l'œuvre d’un régime fort qui a su imposer une discipline militaire reflet d'une bonne gestion de l’environnement de la ville, de l’absence d’une presse privée comme chez nous, qui mettrait à nu ce mirage d'une économie saine et d'une gestion vertueuse au bénéfice des citoyens. Les gros investissements médiatisés sont les ruisseaux qui drainent en Afrique les capitaux vers les paradis fiscaux traversant les villages où règnent la misère et tous les manques qui étranglent et anéantissent les couches vulnérables. Et voilà que les complices que sont les Institutions financières et les puissances européennes je ne sais pour quelles contradictions ou divergences dans le partage du gâteau ou des stratégies économiques, viennent mettre à nu ce détournement de milliards de dollars par le Régime de Paul Kagamé. Je n’ai jamais cru au patriotisme de quelqu’un qui a accédé au pouvoir par les armes dirigées contre son propre peuple. Il y a des discours des dirigeants africains, qui font rire sous cape certains dirigeants du nord avec qui, ils partagent le butin. Mon pays le Sénégal, n’a pas besoin de copier des exemples, son problème c’est l'utilisation de ses ressources humaines de qualité qui font le tour de l’Afrique et du monde pour vendre leur savoir à laquelle il faut ajouter, la mise à la périphérie, ou au frigo de toute personne qui voit et dit les choses autrement. On ne peut pas mettre le Tout sur le dos des dirigeants politiques car la responsabilité est partagée. Dans mon pays le Sénégal en particulier, le travail, la citoyenneté responsable ne sont pas les valeurs les mieux partagées. Une société où on utilise la dénonciation pour faire un appel du pieds au pouvoir, des groupes qui se créent que ce soit de presse, de musique ou de politique, pour faire pression pour avoir leur part du gâteau on ne peut que désespérer. Dans mon pays le Sénégal, l'insolence, la grande gueule, le lobbying ou la laudation sont devenus les instruments de conquête de parts du gâteau, ou de promotion. Je ne peux ne pas impliquer les couches défavorisées qui sont aussi responsables et qui vont essayer de se réfugier derrière les contraintes sociales pour vendre leurs cartes d'électeurs pour le parrainage ou le vote, remplissent les cars, portent les tee-shirts et les casquettes pour le folklore des politiques. Elles ne seront pas dédouanées car wolof Ndiaye " néna " bîir dou fenn " c'était pour mettre en valeur la dignité, la morale, le savoir de qui, on est, pour ne pas patauger dans les mares du déshonneur et de la dilapidation de ce qui nous est commun. Cette vertu nous demande de privilégier la gestion de l'intérêt général au détriment des intérêts particuliers. Il faut détruire ce système. Je m'engage Je l’assume.
THIERNO LÔ
ancien ministre
P.C.A du TER
Pdt de l’APD et de la Coalition ADIANA
Échos d’Afrique : Détournement de milliards, Kagamé mis à nu, quelles leçons alors ?
Il ne m’a jamais séduit et je ne l’ai jamais cité comme un bon exemple. La seule fois que le rwandais est apparu dans mes contributions c’était pour dire, que ce n’était pas un miracle mais l'œuvre d’un régime fort qui a su imposer une discipline militaire reflet d'une bonne gestion de l’environnement de la ville, de l’absence d’une presse privée comme chez nous, qui mettrait à nu ce mirage d'une économie saine et d'une gestion vertueuse au bénéfice des citoyens. Les gros investissements médiatisés sont les ruisseaux qui drainent en Afrique les capitaux vers les paradis fiscaux traversant les villages où règnent la misère et tous les manques qui étranglent et anéantissent les couches vulnérables. Et voilà que les complices que sont les Institutions financières et les puissances européennes je ne sais pour quelles contradictions ou divergences dans le partage du gâteau ou des stratégies économiques, viennent mettre à nu ce détournement de milliards de dollars par le Régime de Paul Kagamé. Je n’ai jamais cru au patriotisme de quelqu’un qui a accédé au pouvoir par les armes dirigées contre son propre peuple. Il y a des discours des dirigeants africains, qui font rire sous cape certains dirigeants du nord avec qui, ils partagent le butin. Mon pays le Sénégal, n’a pas besoin de copier des exemples, son problème c’est l'utilisation de ses ressources humaines de qualité qui font le tour de l’Afrique et du monde pour vendre leur savoir à laquelle il faut ajouter, la mise à la périphérie, ou au frigo de toute personne qui voit et dit les choses autrement. On ne peut pas mettre le Tout sur le dos des dirigeants politiques car la responsabilité est partagée. Dans mon pays le Sénégal en particulier, le travail, la citoyenneté responsable ne sont pas les valeurs les mieux partagées. Une société où on utilise la dénonciation pour faire un appel du pieds au pouvoir, des groupes qui se créent que ce soit de presse, de musique ou de politique, pour faire pression pour avoir leur part du gâteau on ne peut que désespérer. Dans mon pays le Sénégal, l'insolence, la grande gueule, le lobbying ou la laudation sont devenus les instruments de conquête de parts du gâteau, ou de promotion. Je ne peux ne pas impliquer les couches défavorisées qui sont aussi responsables et qui vont essayer de se réfugier derrière les contraintes sociales pour vendre leurs cartes d'électeurs pour le parrainage ou le vote, remplissent les cars, portent les tee-shirts et les casquettes pour le folklore des politiques. Elles ne seront pas dédouanées car wolof Ndiaye " néna " bîir dou fenn " c'était pour mettre en valeur la dignité, la morale, le savoir de qui, on est, pour ne pas patauger dans les mares du déshonneur et de la dilapidation de ce qui nous est commun. Cette vertu nous demande de privilégier la gestion de l'intérêt général au détriment des intérêts particuliers. Il faut détruire ce système. Je m'engage Je l’assume.
THIERNO LÔ
ancien ministre
P.C.A du TER
Pdt de l’APD et de la Coalition ADIANA
Lutte contre le Coronavirus : L’association humanitaire ‘’Fraternité’’ assiste les enfants vulnérables
Ils sont une dizaine de daaras de la commune de Golf Sud à recevoir des mains de Malick Fall, président de l’association humanitaire ‘’Fraternité’’, des denrées alimentaires composées de riz et d’huile, entre autres, et des matériels désinfectants, tels que des bouteilles d’eau de javel et/ou de savon. Cette action sociale se tient dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid 19 qui risque d’affecter les ménages les plus vulnérables et les plus exposés.
Selon le président Malick Fall, « il faut dire que cette activité est rendue possible grâce à l’appui de nos partenaires français qui nous ont permis de pouvoir débloquer la somme de 300.000 F pour acheter tout ce matériel pour permettre aux daaras et aux enfants vulnérables de vivre un semi confinement tranquille. Par ailleurs, j’invite les autres associations à faire de même pour qu’ensemble, les daaras et les enfants talibés puissent bénéficier d’un soutien dans des situations pareilles. Ce matériel leur est remis afin de leur faciliter les moyens de subsistance dans ce contexte de Coronavirus qui cause aux ménages des difficultés avec des ramifications jusque chez les enfants talibés ».