Malal DIALLO Pithi
Forum des organisations de la société civile des pays de l’OCI: L’activité ouverte ce jeudi dans un contexte d’épidémie mondiale de coronavirus
On en parle partout dans le monde, mais le Coronavirus tant redouté n’aura pas d’effet majeur sur la tenue à Dakar de la 4ème édition du forum des organisations de la société civile des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (Oci). D’ailleurs, à l’entame de la cérémonie d’ouverture présidée par Moustapha Niasse, des prières ont été formulées pour s’en prémunir, rassurant du coup les participants venus des quatre coins du monde
Toutes les attentions sont portées sur le covid 19 qui fait mal. Et Dakar ne fera pas exception, surtout en accueillant dans ses terres des participants qui auront voyagé d’un continent à un autre. Et le contexte était bien chois pour reporter toute activité qui nécessite de rassemblements mais devant la croyance et l’abnégation des organisateurs, le forum de deux jours s’est ouvert et le Président de l’Assemblée Nationale a ouvert le bal, accompagné de la première dame de la Guinée de Alpha Condé. Choisie grâce à sa réputation de ville sûre, dotée d’infrastructures routières modernes, Dakar, seule ville d’Afrique noire à avoir organisé le sommet de l’Oci à deux reprises, tient le Forum des organisations de la société civile des pays membres de l’Oci, après l’Egypte et l’Irak, les 5 et 6 mars.
Après le protocole et les solennités, Bamba Ndiaye, ancien ministre des Affaires religieuses, porte-parole du Comité de pilotage, a rappelé que ce forum est organisé dans un contexte marqué par un monde dominé par des conflits et surtout d’attaques terroristes. Il a cité aussi les guerres fratricides, les tentatives de division de la Ummah, les catastrophes naturelles qui appellent des actions concertées des pays de l’Oci. Pour le président Niasse, en effet, « la Ummah islamique est confrontée aux défis de l’extrémisme, de la division et de l’ignorance». Ar conséquent, les organisations de la société civile se sentent aussi responsables que les individus. Et en décidant de conjuguer leurs efforts pour définitivement éradiquer ces fléaux qui gangrènent nos sociétés et menacent dangereusement la paix et la sécurité dans le monde, elles auront forcément aidé et soulagé les états des pays membres de l’OCI dans la quête d’un espace de paix ».
Youssouf NDIONGUE
Ce qu’on n’a pas encore dit sur la crise du coronavirus… Des perspectives économiques sombres pour le second mandat de Macky
La crise sanitaire provoquée par le coronavirus s'apparente pour les économies africaines et les marchés financiers à une perspective noire, à savoir un choc externe imprévu et majeur. Au Sénégal, après des manifestations contre la hausse des factures d’électricité, les grèves des enseignants et des étudiants pour des indemnités à percevoir ou des bourses qui tardent à être payées, les paysans qui n’ont pas encore fini d’épiloguer sur la campagne d’arachide, ou même des chômeurs en quête perpétuelle et vaine d’emploi, voilà qu’on a un invité de marque, le coronavirus qui n’est certes pas le bienvenu, mais qu’on va véritablement prendre en charge dans les grosses dépenses, faussant du coup toute prévision économique.
Apparue mi-décembre en Chine, l'épidémie qui s'est propagée à une cinquantaine de pays, a entraîné des changements profonds. En Chine, n’en parlons pas, mais ailleurs comme au Sénégal, déjà avec plus de 1000 milliards FCFA transférés par les émigrés, des montants qui suscitent une grande bouffée d’oxygène pour les familles et pour l’économie nationale, il n’y a aucune raison, sauf miracle bien sûr, ou sauf si les premiers barils de pétrole commençaient à sortir de mer, d’espérer de grands changements positifs, surtout pour les économies extraverties et tournées vers l’extérieur. En filigrane, et en prévision, ce ne serait pas une surprise si l’on annonce une baisse du taux de croissance de l'économie. Et là, le coronavirus aura forcément bon dos !
La crise du coronavirus, qui secoue les marchés depuis quelques jours, doit être comprise comme un choc externe de type "chat noir", c'est-à-dire exceptionnel, sans précédent. Personne ne peut évaluer aujourd'hui précisément l'évolution de l'épidémie, sauf les aventuriers dans la spéculation. Et comme on compte beaucoup sur l’extérieur, du moins, nos productions alimentaires sont généralement complétées par les importations, il y a lieu, pour nos autorités de parer à toute éventualité. Il faut le dire et le répéter: Dès lors que personne ne peut prévoir la fin de l’épidémie, dont les conséquences sont telles qu’aujourd’hui, les grands pays producteurs ferment leurs frontières et leurs produits avec, l’Etat sénégalais devait rapidement mettre en place une structure de veille et d’alerte sur les produits à consommer et l’évolution et la disponibilité des stocks. De la même manière qu’on met en place des structures sanitaires de prise en charge, on devrait aussi par la même occasion, utiliser des milliers de jeunes sans emploi, les former en deux ou trois jours dans la sensibilisation auprès des ménages, dans les écoles, les daaras, les lieux de fréquentation de masse. C’est l’occasion aussi, et là c’est un vœu, pour les enseignants, de mettre à profit les jours de débrayage et de grève pour se mettre à la disposition de la société qui les a formés, recrutés, entretenus. En quoi faisant, en portant la communication du gouvernement par les séances de sensibilisations aux populations sur les mesures de prévention, d’hygiène, de prise en charge de certains aspects liés à l’hôte du Sénégal qui est le Covid 19.
En définitive, l’Etat doit inviter les populations à se baser sur les risques d’évolution du coronavirus, avec toutes les conséquences qui pourraient être produites, et dire, de manière claire, ce qu’il convient de faire dans les domaines de l’économie en période d’épidémie mondiale. Le nombre de nouvelles contaminations paraît ralentir en Chine mais ne fait que commencer sa phase d'accélération dans nos pays. ‘’Cette période est susceptible de durer au moins jusqu'à ce que la trajectoire de la contamination hors de Chine passe elle-même à sa phase de décélération", écrit Didier Saint-Georges, membre du comité stratégique d'investissement de Carmignac. "Sur le plan économique, cette période qui voit les gouvernements invités par l'opinion publique à prendre des mesures conservatoires fortes peut avoir un impact immédiat sensible sur la demande mondiale", renchérit-il.
Youssouf NDIONGUE
Coronavirus : Un second cas confirmé en banlieue dakaroise
Et de deux pour les cas de coronavirus au Sénégal! Et encore un Français ! Mais vivement que ça s’arrête là. En effet, le Sénégal vient d’enregistrer son second cas confirmé de Coronavirus. Selon les informations glanées par www.senegalnews.sn, il s’agit d’un français qui est arrivé à Dakar le 29 février à bord de Air Sénégal en provenance de Paris.
Le patient qui vient d’être testé positif est rentré chez lui à sa sortie d’aéroport. Ensuite, il s’est senti mal et il est allé à l’hôpital Roi Baudouin à Guédiawaye. Une fois là-bas, il a été mis en quarantaine en attendant d’alerter les services sanitaires. Les testes effectués viennent de s’avérer positifs. Le patient est actuellement mis en quarantaine, mais cela ne suffit pas, car, l‘heure est grave et i convient maintenant de fermer nos aéroports comme l’ont fait certains pays d’Asie et d’Europe Nous y reviendrons
Prières pour se préserver du Coronavirus : Le marabout Thierno Ablaye Sow donne la recette
C’est sous forme de révélation que le marabout Thierno Ablaye Sow, appelé le moukhadam de Serigne Mansour Sy Borom Daradji, a reçu une bénédiction de son Seigneur pour que les sénégalais soient épargnés du coronavirus. C’est un message dont lui-même dit qu’il n’a pas le droit de garder, mais plutôt à transmettre à qui de droit, c'est-à-dire au premier des sénégalais, le Président Macky Sall, à son épouse aux autorités religieuses et coutumières.
De quoi s’agit-il ? Pour Thierno Ablaye Sow, les sénégalais doivent sortir une aumône constituée de sachets d’eau et c’est le chef de l’Etat qui doit le faire le premier. Après quoi, tous les sénégalais devront faire la même chose afin que le bon Dieu nous épargne de cette épidémie qui hante le sommeil des populations de tous les continents. Selon le Moukhadam de Borom Daradji (RTA), « le sacrifice doit d’abord commencer par le Président Macky Sall pour qu’on soit préservé de cette malédiction venue de la Chine et que Dieu a dispersée dans la nature ». En effet, poursuit Thierno, « seul Dieu peut nous en préserver et nous lui prions pour cela, l’aumône constituée d’eau est nécessaire et je l’ai reçu comme ça. Je me devais de donner ce message pour que nul n’en ignore. Après cela, c’est des prières que nous devons formuler dans les mosquées. Il s’agira de faire cette litanie suivante : Astahfiroulah (100 fois), prières sur le prophète Mohamed (PSL), c'est-à-dire Allahouma Salli alâ Seydina Mohamed Wa Salam (100 fois), Ya Salam (100 fois), Lâ ilâha illa Lâh (100 fois), la Basmala, c'est-à-dire Bismilâhi Rahmâni Rahîm (1000 fois). Ainsi, les sénégalais pourraient ne pas avoir de cas de coronavirus », prie le marabout de Sindia Thierno Ablaye Sow.
Bara Ndiaye maire de Meouane battu par l’opposition en 2019 doit se taire
Et Bara Ndiaye entra dans la danse… ! Le petit maire de Méouane, qui a été honteusement battu dans sa localité par l’opposition lors de la présidentielle du 24 février dernier, a eu le culot d’associer le nom de Mme Aminata TOURÉ dans son jeu infantile. Mais, cela ne nous surprend pas en connaissant ses « amis » et le milieu où il fréquente. Nous y reviendrons le moment opportun. Toutefois, nous voulons faire savoir à ce petit Bara Ndiaye dont la nomination à la tête de la Maison de la presse est toujours controversée à cause de son incompétence que Mme Aminata TOURÉ n’est pas son égal pour qu’il puisse associer son nom à ses enfantillages. Mimi TOURÉ, devrions nous le répéter encore, a toujours été loyale, sincère et honnête envers le Président Macky Sall. Elle s’est toujours battue pour la réussite des projets du Chef de l’État. Elle ne fait pas dans la demi-mesure. Car, elle est une femme digne, engagée, croyante. Et sa seule ambition pour le moment est de voir le Président Macky Sall réussir sa mission à la tête du pays. Tout le reste n’est que distraction, mensonge et complexe d’infériorité…
Bassirou Dieng,
Responsable associatif
Diamaguene
ASPIT – UNIVERSITE DE THIES: UN PARTENARIAT AU SERVICE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
Par ces temps qui courent, l’Agence Sénégalaise pour la Propriété Industrielle et l’innovation Technologique (ASPIT) semble détenir les clés de la réussite de certaines structures nationales et internationales, d’où ce vaste défilé de grandes sommités d’ici et d’ailleurs dans les locaux du département que dirige Monsieur Makhtar Dia. Après la visite, ce lundi, de son homologue singapourien, c’est au tour de Mme le Professeur Ramatoulaye Diagne Mbengue, Recteur de l'université de Thiès d’être reçue, deux jours après, par le Directeur Général de l’ASPIT.
L’audience accordée par M. Makhtar Dia à Mme le Professeur Ramatoulaye Diagne Mbengue qui a été accompagnée par son dream-team, a été un moment fort et une belle occasion pour redynamiser la coopération et le partenariat entre l'ASPIT et l'Université de Thiès. Ce partenariat qui est noué va se concrétiser sur tous les plans, notamment l'enseignement de la Propriété intellectuelle dans les universités, la sensibilisation et la formation des Doctorants, des chercheurs à la technique de rédaction des brevets. Selon le DG Makhtar Dia, « le point d'orgue de cette rencontre a abouti à la création d'un comité mixte entre leur deux structures en vue de gérer tous ces aspects et la préparation de la finale du Concours de l'innovation pour des porteurs de projets au mois de Mai 2020 ».
Youssouf NDIONGUE
Mandat illimix du Président Sall: Les handicapés républicains soutiennent Mohamed Boune Dionne
Le bureau exécutif du Mouvement National (BEN) des Handicapes Républicains du Sénégal s’est réuni sous la Présidence de son coordinateur National Monsieur Toumany Camara, pour analyser l’actualité Nationale et Internationale. Mais d’emblée, ils ont tous réaffirmé leur soutien à Mohamed Boune Abdallah Dionne pour ce qui est de la question du mandat du chef de l’Etat. Selon eux, « il faudrait plutôt avoir une lecture croisée des propos de l’ancien PM. Sers propos sont pertinents mais, les gens sont obnubilés par des questions électoralistes ».
Le BEN a jugé pertinents les propos de Boune Abdallah Dionne en ce qui concerne le mandat des députes qui est illimité. « Un Député peut demander le suffrage de ses concitoyens autant de fois qu’il en voudra, mais pourquoi l’interdire au chef de l’Etat qui bénéficie au même titre que les parlementaires d’un vote électif », se sont posés les camarades de Toumany Camara en guise de soutien. Le BEN ajoute dans son raisonnement que « le mandat des maires et des Présidents de Conseils Départementaux sont aussi illimites, d’où l’extension des mandats électoraux à tous les postes electifs.Dans beaucoup de pays du monde et davantage en France il n’est pas prévu la limitation des mandats », se résolvent-ils. Pour la Centralisation du processus électorale au Ministère de l’Intérieur, « des structures comme la CENA sont des organismes d’exception. Elles ne devraient être acceptées que dans les pays où il y’a une absence d’un système électoral fiable .Ce qui n’est pas le cas au Sénégal, un pays de tradition électorale dans la démocratie transparente. Le Sénégal est doté d’un fichier électoral fiable sans commune mesure sous l’œil vigilant d’une presse libre et indépendante. Dés lors seul le Ministère de l’Intérieur devait organiser les élections », ont-ils fini de convaincre.
Se prononçant sur l’inauguration de la centrale de Taïba, le BEN salue la lucidité du Président Macky Sall en matière de Politique Energétique. « L’inauguration de la Centrale Eolienne à Keur Taïba Ndiaye vient démontrer aux sceptiques que le Président est sur la voie du développement, car l’énergie, source de vie, sera à la portée de tous d’ici peu ». D’ailleurs, se projettent les camarades de Toumany Camara, « en 2023, le Sénégal sera en plein dans la production de pétrole et de Gaz, ce qui augure des lendemains meilleurs pour la jeunesse qui ne sera plus confrontée à un problème de recherche d’emploi », espèrent les handicapés du Président Sall. Qui font preuve de reconnaissance à l’endroit du Président Sall suite à la pose de la première pierre du Stade de Diamniadio. « C’est une prouesse du Chef de l’Etat qui marque ainsi l’intérêt qu’il porte à l’épanouissement de la jeunesse. Ce stade gigantesque, tant en terme de capacité d’accueil que de modernisme et de commodité, sera rangé dans la catégorie des stades modernes du monde comme le Stade de France », se réjouissent-ils. Non sans marquer leur affection à l’endroit du Président Ousmane Tanor Dieng à qui ils rendent un vibrant et dernier hommage.
« La présence du Président Macky Sall à la maison du Parti Socialiste, le jour de l’Hommage accordé au Président Ousmane Tanor Dieng, rassure et assure d’une dynamique de consolidation des relations entre acteurs de la mouvance présidentielle regroupés dans le Benno Bokk Yakaar. Le message lancé, ce jour à l’endroit des opposants et du Peuple Sénégalais pour l’unité, la concorde et l’union autour des enjeux du développement du pays, tout en s’oubliant, rien que pour l’intérêt du Sénégal, a marqué les consciences. Cela prouve que le Président de la République vise plus l’intérêt général qu’il met en avant plus que toute autre chose: la patrie avant le parti », soutient le président Camara. Qui qualifie le chef de l’Etat comme un Homme d’Etat et non un homme de détail, un panafricaniste très écouté par ses pairs qui, au plan international, s’associe à la lutte contre le Coronavirus. Le ben a fini par saluer la pertinence des mesures prises le gouvernement pour anticiper sur l’épidémie.
Youssouf NDIONGUE
6ème édition du Concours de dissertation de la Fondation UBA: Le Prytanée Militaire plus fort que les écoles classiques d’apprentissage
Les enfants ne lisent plus. Ils sont attirés par les médias sociaux et d’autres sources pour s’inspirer, ignorant royalement les règles élémentaires de grammaire, de vocabulaire et d’orthographe, bref, des facteurs qui militent contre le système naturel éducatif. Ne pouvant observer plus longtemps trainer ces lacunes, la fondation UBA a initié un programme ‘’l’Afrique qui lit’’ pour redonner le goût de la lecture aux jeunes africains. C’est dans ce cadre que le concours de dissertation est mis en œuvre et pour cette 6ème édition, c’est le Prytanée qui remporte la palme, avec en prime un chèque de 2.5 millions FCFA et un autre de 2 millions pour le second.
Il s’appelle Mohamed Touré, élève en classe de terminale S2 du Prytanée Militaire de Saint-Louis (PMS). Bien qu’ayant fait des études scientifiques, il vient de remporter le prix de dissertation suite à un concours organisé par la Fondation UBA qui a aussi décerné le deuxième prix à Mohamed Ba du même établissement, pour des chèques respectifs de 2.5 et 2 millions FCFA. La troisième place est allée à l’élève Fatimata Sy du lycée Galandou Diouf. Selon le Directeur de UBA, « ‘’l’Afrique qui lit’’ comprend aussi la fourniture de livres de littérature faisant partie des enseignements dispensés sur le continent. Mais le concours a aussi pour but de tester les capacités rédactionnelles des élèves du secondaire dont le niveau a drastiquement baissé de manière générale, et donc, il fallait soumettre les candidats à une épreuve de dissertation sur des sujets d’actualité. Mais c’est l’occasion aussi pour le Groupe bancaire de montrer son approche de la RSE en octroyant des bourses d’études aux trois gagnants du concours. Et c’est donc heureux de voir 15 élèves bénéficier d’une bourse pour des universités africaines de renom ». L’innovation, de cette année, poursuit le Directeur, « c’est que les deux écoles comptant le plus de candidatures ont reçu une dotation en matériels d’une valeur d’un million FCFA, sans compter que les douze finalistes ont reçu une attestation et un ordinateur portable ».
Youssouf NDIONGUE
Dr Malick Diop, lors du point économique sur l’ASEPEX: « Cette année, les exportations ont atteint, au 31 décembre 2019, 1985.1 milliards FCFA »
‘’Au-delà de la clameur occasionnée par le rapport de la Cour des Comptes, les exportations sénégalaises ont sensiblement augmenté, atteignant la barre 1985.1 milliards FCFA, en attendant la publication-confirmation de l’ANSD’’, a estimé le directeur de l’ASEPEX qui a tenu un point économique sur son institution afin d’informer sur les résultats engrangés par son département.
Selon Dr Malick Diop, « les bons résultats engrangés par l’ASEPEX sont adossés sur une stratégie claire basée sur l’orientation définie par le chef de l’Etat qui vise une relance de l’économie sénégalaise. J’ai donc travaillé sur une stabilisation des agrégats macro économiques, avec comme point de mire, une diminution de la dette, tout cela calqué dans le PSE qui met l’accent sur des investissements sur les secteurs prioritaires à haute valeur ajoutée ». Face aux journalistes, le directeur de l’ASEPEX se réjouit des efforts fournis et qui avaient pour but de multiplier par 2.5 les exportations sénégalaises. « Déjà, admirez la courbe des exportations qui, en 2005, a enregistré +8.5%, en 2012 12.8%, en 2015 18.9% de croissance, pour dire que le moyenne est largement dépassée quand il s’agit de promotion des exportations dont l’ASEPEX s’occupe de la mise en œuvre, avec des stratégies et les différentes références commerciales. De ce fait, le Sénégal a bénéficié au niveau international, avec les efforts déclinés plus haut et qui lui ont valu des résultats probants, des systèmes généraux de préférence, du TEC de la Cedeao, etc., des avantages qui lui permettent aujourd’hui d’intégrer les marchés de l’UEMOA et de la CEDEAO. Mais tout cela, nous l’avons l’obtenu par l’amélioration de l’offre exportable, avec des avantages sur la promotion des TIC, des Téléservices et des produits miniers ». Dans le même registre, développe Dr Malick Diop, « on travaille sur la labellisation pour promouvoir l’origine Sénégal, sur l’intelligence économique et commerciale et de manière générale, sur l’identification de l’offre. Cela permet à nos entreprises d’accéder aux marchés internationaux pour montrer leur savoir-faire, et ceci, dans une synergie synthétique avec le FAISE, le COSEC et les différents partenaires ».
Revenant sur les objectifs immédiats, le directeur de l’ASEPEX fait savoir que maintenant, il développe une stratégie de relance des exportations, avec des objectifs à court et moyen terme. Il y a aussi une fixation faite des priorités pour les différents marchés africains. Pour dire qu’il y a une volonté d’être proactif et dans le secteur agricole, il faut aller au-delà de ce qui a été fait jusqu’ici. Le marché européen étant très concurrentiel, il convient d’être mieux outillé afin de l’intégrer, tout comme il s’agira de se préparer lors de la prochaine foire de Besançon et l’Expo universelle de Dubaï 2020, communément appelée la coupe du monde économique.
Youssouf NDIONGUE
Pour une formation et un transfert de technologie bénéfiques aux deux états: Le directeur de l’IPOS reçu par son homologue sénégalais de l’ASPIT Makhtar Dia
C’est à croire que les grandes sommités mondiales de la propriété intellectuelle trouvent un intérêt particulier au Sénégal. Après l’Ambassadeur du Japon en visite à l’ASPIT à deux reprises et Mme Julia Engelhardt de la mission d’audit et d’évaluation des Nations Unies, notamment de l’OMPI, c’est au tour ce lundi du Directeur Général de l'office de propriété intellectuelle du Singapour. Monsieur Daren Tang est dans nos murs et son séjour s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle où il s’entretiendra avec les Ministres Amadou Ba et Moustapha Diop.
C’est donc ce lundi 24 février 2020 que le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise pour la Propriété Industrielle et l’Innovation Technologique (ASPIT), M. Makhtar DIA a reçu son homologue Singapourien Monsieur Daren Tang. Le Directeur Général de l'Office de Propriété Intellectuelle du Singapour était accompagné d'une forte délégation pour cette visite officielle inédite de 48h qui leur a permis d'échanger sur la coopération bilatérale et multilatérale, mais aussi d’amorcer un nouveau partenariat entre l'ASPIT et l’IPOS, surtout au niveau de la formation et le transfert de technologies bénéfique pour les deux États. Le clou de cette visite a été, selon le DG de l’ASPIT, « les deux audiences successives accordées par les Ministres des affaires étrangères, Monsieur Amadou BA, et son collègue de l'Industrie Monsieur Moustapha Diop. La délégation Singapourienne s’est dite très heureuse de l'hospitalité et l'accueil très chaleureux de la part des autorités sénégalaises. Elle a également salué le leadership exemplaire mondial incarné par le Sénégal, notamment en matière de Propriété intellectuelle et l'innovation Technologique », s’est ainsi exprimé M. Makhtar Dia.
Youssouf NDIONGUE