C’est à croire à un faux départ pour Wave, le tout nouveau service de transfert d’argent, qui ambitionne de bien s’implanter sur le marché sénégalais. En effet, à peine que les activités ont démarré, ses travailleurs soulèvent des griefs contre leurs dirigeants. Rupture abusive de contrat (s’il y en a eu même), abus de confiance, etc. sont là quelques points sur lesquels ils vont revenir cet après midi lors d’un point de presse qu’ils vont animer afin que l’opinion soit édifiée sur les desseins inavoués de cette institution financière.
Selon Ibrahima Diouf, un des agents de ‘’Wave’’, «nous sommes plus de 300 agents à être pris au dépourvu par la tournure prise par les développements concoctés par nos dirigeants. Sincèrement, ils ne nous avaient pas prédit une si mauvaise situation. Sans entrer dans les détails, le temps de rencontrer aujourd’hui les journalistes, je puis vous dire que nous avons saisi nos avocats pour déposer, dans les toutes prochaines heures, une plainte pour rupture abusive de contrat dont je me demande s’il y’en avait eu même. Le plus dur dans cette affaire, c’est que personne n’avait senti venir l’abus de confiance dont les 300 travailleurs sont aujourd’hui victimes. Mais bref, tout sera tiré au clair ».
La situation décrite au niveau de ‘’Wave’’ par ceux qui soutiennent être des travailleurs abusés remet au goût du jour l’éternel débat sur les relations entre les opérateurs mobiles qui font dans le transfert financier dans leur relation avec leurs partenaires et/ou agents d’une part, et d’autre part, avec leurs clients qui nourrissent de fortes reproches à leur endroit. Nous y reviendrons.