Mon cœur Tu pars avant moi, bien trop tôt, bien trop vite…
En allant dormir calmement à côté des miens, mon père et ma mère, en attendant que je te rejoigne, je ne te dis pas adieu, je te dis juste à bientôt.
Car la douleur qui me serre le cœur raffermit, à chacun de ses battements, ma certitude qu'il est impossible d'aimer autant un être et le perdre pour toujours.
Ma conviction est que ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus sont toujours et partout où nous sommes.
Dans la maison, règnent en maître, la solitude et le silence et dans mon cœur, la désolation. En ce moment, je ne suis que souffrance.
La mort est l'éternel paradoxe, Le sublime équinoxe,
Elle garde le titre qu'on lui donne, le reflet qu'on lui envoie,
On l'oublie chaque matin, mais un soir elle nous étreint,
Et ta disparition me rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de choses et qu’il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute ici-bas…
J’ai été très heureux que tu m’en accordas quelques-unes… Toi, qui savais faire beaucoup avec si peu, toi qui savais cultiver l'amour et l’amitié… tu rendais ces moments rares…
Il me faudra certainement très longtemps... Toute la vie même.
Je ne t’oublierai jamais.
Adieu… et merci pour tout. Je t'aimerai toujours
ton mari