La commune de Hann- Bel air est l’une des collectivités locales les plus importantes de la région de Dakar et du Sénégal. Située entre l’autoroute à péage et la mer, les 70.000 âmes qui y vivent sont réparties au niveau de 28 quartiers, principalement en 2 zones (résidentielles, autochtones et traditionnelles). Avec plus de 1200 ha, la comme est la plus étendue dans la région, après celle de Yoff. Très riche en potentialités socio- économiques (60% des unités et entreprises de la zone industrielle de Dakar y sont implantées mais dont les taxes et impôts sont versés au trésor public, de même qu’une quai de pêche épicentre d’activités halieutiques générant plus de 10 milliards de frs CFA profitables non aux pêcheurs mais aux industriels), la commune n’en connait pas moins une épineuse question liée à la pollution datant de plusieurs abonnées de sa baie.
La commune de Han- Bel- Air souffre aussi de son enclavement du fait de l’autoroute à péage et du Ter, mais aussi du fait des inondations au niveau de certains de ses quartiers, d’un déficit d’infrastructures dans l’éducation (pas de lycée ), dans la santé (pas d’hôpital ), dans le transport ( point de ligne de départ et de stationnement pour les DDD, les Tata, les Ndiaga Ndiaye ), point de marchés. A cela s’ajoute le fait que les cimetières musulmans et catholiques sont actuellement pleins, point d’espace pour les enterrements.
Pallier aux distorsions, aux manquements et déficits, œuvrer pour une bonne rationalisation de la gestion des ressources et potentialités locales, mieux, établir un Plan de développement communal ( PDC), est la tâche à laquelle s’est assignée l’équipe municipale dirigée par le maire Babacar Mbengue. Sous la supervision technique du coordonnateur et président de la commission Etudes et Planification, le Dr Omar Dlokhané, l’élaboration du dit projet a été confiée à un cabinet spécialisé.
L’atelier de pré-diagnostic tenu mercredi dernier à l’Isra, en pleine pandémie de la covid- 19, sur la situation de référence de la commune dans les domaines de la vie active ( éducation, santé, emploi, environnement, cadre de vie, assainissement ,artisanat, tourisme, culture, sports, loisirs ), a vu la participation des membres de l’équipe municipale, des acteurs de développement, des délégués de quartiers, des Asc, des partenaires. Des idées constructives ont été dégagées pour pallier aux manquements et enrichir le dossier technique de présentation du dit projet. Avant que le découpage en 8 zones d’intervention dans la commune les conditions ne soit défini pour une meilleure maîtrise des données sur le terrain, le coordonnateur M. Diokhané a aussi fixé les contours du diagnostic participatif qui va suivre. A ce travail, il a invité à « une synergie des idées, des compétences et des efforts, pour le grand bénéfice de la commune et de ses habitants sans exclusive ».
L’édile de la commune Babacar Mbengue a eu à édifier sur l’importance d’une telle rencontre : « L’atelier permet de réfléchir sur le devenir de notre commune d’ici 5 ans, de poser un référentiel, mais aussi d’établir un document technique et stratégique sur notre avenir, une carte de visite pour nos partenaires. A terme, ce plan de développement que nous envisageons pour notre commune est pour prendre en charge toutes les préoccupations de notre collectivité, pour mieux atteler à leur résolution ».