? « Le Président Macky Sall, pétrolier par sa carrière et par son cursus, a beaucoup apporté dans le domaine de l’énergie. Il fait partie des jeunes géologues qui ont contribué à la recherche pétrolière, notamment dans la Casamance naturelle. »
? « A Mampalago, le vieux Mama Badiane m’a dit qu’il connait bien le Président Macky Sall. Il se remémore qu’il faisait partie d’un groupe de jeunes géologues parcourant le Pakao et le Djassink à la recherche du Pétrole… Selon lui, “aujourd’hui, nous avons des découvertes pétrolières et gazières parce que des hommes y ont cru depuis des années. Toutes les innovations majeures apportées sont en réalité les résultats de la vision d’un homme convaincu d’un Sénégal émergent.” »
? « Pour rappel historique, il faut signaler qu’on cherche du pétrole au Sénégal depuis 1917, avec des traces de brut trouvées dans le Cap-Vert. En 1954, la première compagnie pétrolière s’est installée au Sénégal : la Compagnie française de Pétrole, devenue Total ; ce qui se justifie par l’érection du terminal pétrolier au Port de Dakar. A partir de 1960, il y a eu des ordonnances dans le cadre de la gestion de la politique pétrolière. En 1970, du pétrole a été découvert en Casamance mais qui s’avère difficilement exploitable et difficilement commercialisable. Il faut y ajouter le gaz de Gadjaga, dans le Diender, destiné à l’approvisionnement de la Sococim. Il y avait un Code pétrolier de 1998 qui a fait l’objet de beaucoup de débats, de critiques et de contestations. A partir de 2014 les grandes découvertes sont annoncées, notamment le pétrole de Sangomar et le gaz de Grand Tortue Ahméyim (GTA) pouvant produire près de 560 milliards de mètres cubes. »
? L’exploitation des ressources apportera jusqu’à 30 milliards de dollars, soit environ 16 752 milliards de FCfa, notamment le champ SNE 1. Si on prend les deux champs réunis, ce sera 150 milliards de dollars, dont entre 52 et 56 % des retombées pour le Sénégal. Le Sénégal bénéficiera notamment des parts de Petrosen de l’ordre de 10% et qui peuvent monter jusqu’à 20%, de la part de l’Etat, des impôts et taxes.
INNOVATIONS MAJEURES
? « Le Président Macky Sall a apporté un ensemble d’innovations majeures dans la politique pétrolière et gazière :
- il avait saisi le Conseil économique social et environnemental (CESE) pour donner son avis sur la répartition des revenus issus du brut. A l’issue des travaux, le CESE a fait 25 recommandations majeures. Cela montre l’esprit d’ouverture du géologue Macky Sall ;
- il a initié plusieurs concertations nationales, notamment Diamniadio 1, Diamniadio 2, Diamniadio 3 ;
- il a mis en place le COS-PETROGAZ en charge d’apporter ses conclusions et ses suggestions. L’inclusion est aussi marquée avec l’ouverture du COS-PETROGAZ à l’opposition et à la société civile sénégalaises ;
- il a mis en place le GES-PETROGAZ, organe logé au ministère du Pétrole et des Energies, chargé de suivre les projets dans leur évolution ;
- il a fait voter le nouveau Code pétrolier qui a tenu compte de l’ensemble des observations et recommandations, et qui corrige les incohérences du Code de 1998 ;
- il a intégré le Sénégal à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) alors que de grandes démocraties ont refusé d’y adhérer. En adhérant à l’ITIE, le Sénégal a l’obligation de déclarer toutes les ressources. Tous les contrats signés sont publiés (site : www.itie.sn). Ceci est une bonne garantie de transparence donnée par le Président SALL.
- dans la constitution, il a fait inscrire dans l’article 25, que « les ressources naturelles appartiennent au peuple ». Autrement dit la discrimination positive ne peut pas exister car tous les Sénégalais doivent tirer profit des ressources ;
- il a fait voter la Loi sur le contenu local qui montre en quoi les Sénégalais peuvent bénéficier des ressources notamment les PME. Le contenu local est différent de la RSE car l’entreprise choisit volontairement les appuis qu’elle apporte alors que la loi sur le contenu local est votée par l’Assemblée nationale. Beaucoup d’échanges et d’ateliers sont organisées pour être le plus inclusif et le plus consensuel possible ;
- il a décidé la mise en place d’un comité de suivi du contenu local ;
- il a préféré nommer des hommes du sérail dans le pilotage de l’économie pétrolière et gazière pour valoriser les ressources humaines nationales ;
- il encourage les Institutions à accompagner l’exploitation ; une anticipation que beaucoup de pays n’ont pas fait.
- il a décidé de la mise en place d’un Fonds intergénérationnel pour prendre en compte les générations futures ;
- il prône la préférence nationale qui implique l’utilisation de la main d’œuvre nationale formée au lieu de faire appel à l’étranger. Dans ce cadre, l’ADEPME est mise à contribution pour mettre à niveau nos entreprises sur l’économie pétrolière.
- il a privilégié la formation avec la création de de l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) de Diamniadio, qui a déjà formé 18 jeunes Sénégalais qui sont employés par de grandes sociétés comme Petrosen Holding, Haliburton, BP, etc ;
- un programme de formation est initié par l’Office national de Formation professionnelle (ONFP) pour 2000 jeunes aux métiers du pétrole et du gaz. C’est une promesse électorale qui s’est ainsi réalisée. Des formations seront initiées également par Petrosen ; surtout dans les métiers du pétrole où il n’y a pas de tâcheron. Sur toute la chaîne de valeur il y a énormément de métiers pour toutes les qualifications. Toute une industrie sera donc créée derrière l’exploitation du pétrole et du gaz.
- il a transformé le visage de Petrosen qui devient un holding au regard de l’immensité des nouvelles charges. »
? « Il est important de faire des campagnes d’information et d’explication au Sénégal et dans la diaspora. Informer juste et vrai, et être le plus élémentaire possible. »
? « Pour l’exploitation pétrolière et gazière, le Sénégal a adopté une option intelligente en jetant son dévolu sur un bateau-usine appelé le FPSO qui pompera, stockera et déchargera le pétrole de Sangomar. Il sera capable de traiter 100 000 barils de pétrole brut par jour, 130 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, 145 000 barils d’eau d’injection par jour et aura une capacité de stockage minimale de 1 300 000 barils de pétrole brut. Il provoquera moins de dégâts et appartiendra, in fine, au Sénégal. ».