Ceux qui ont toujours douté de l’importance du Conseil Economique Social et Environnemental peuvent maintenant déchanter. "Network and Business Link" (NBL), une nouvelle entité qui regroupe des cadres et des patrons d’entreprises d’ici et d’ailleurs vient en appui de taille pour renforcer la visibilité de la 3ème ’institution de ce pays, à travers l’organisation d’after-work’’ ou d’ateliers de réflexions sur des questions économiques, sociétales, culturelles et environnementales Pour cette première activité, le thème porte sur l’employabilité des jeunes et la manière de développer une politique basée sur la formation-emploi afin de permettre aux apprenants de s’y identifier. Une nouvelle trouvaille que s’est appropriée Mme Aminata Touré qui se laisse dire que « c’est une manière pour nous de participer au million d’emplois promis par le chef de l’Etat ».
L’une des missions assignées au CESE est de développer des avis favorables sur bien des questions, notamment l'emploi des jeunes Aujourd’hui, au moment où certains se posent des questions sur son utilité, allant même jusqu’à soutenir que c’est plus une institution budgétivore de plus juste pour caser des militants, apparait NBL qui, sur les défis et urgences multiformes auxquels fait face notre pays, envisage l’organisation récurrente et mensuelle d’ateliers de réflexions en after work. Cette fois, Mimi a adopté cette trouvaille et se satisfait de l’opportunité qu’on lui offre pour dérouler et bien dérouler. Pour cette première consultation des chefs d'entreprise, « il était question d’une séance d’interaction avec les populations et les acteurs dans la vie économique, sociale et environnementale sous le thème combien d’actualité : " Formation, insertion des jeunes et métiers d'avenir". La présidente du Conseil économique social et environnemental, qui a présidé cette rencontre de "Network and Business Link"(NBL) a toutefois salué l'importance de la promotion de l'animation scientifique. "Nous devons avoir des cadres d'échanges inclusifs pour mieux aborder les questions d'intérêt majeur." Dans le cas-ci, elle a affirmé que « l'idée est de combiner les efforts pour lutter contre le chômage. Il s'agira donc pour le CESE d'engager ces défis liés à la politique de l'emploi et de la formation des jeunes, mais surtout une manière de contribuer au décompte du million d’emplois promis par le chef de l’Etat ».
Intitulée "JOKOOK CESE", l’initiative a donné l’opportunité au Conseil économique, social et environnemental qui en a profité pour décliner quelques avis dans le sens de la résolution de cette problématique liée à l'emploi et à la formation des jeunes. En tout cas ça a été toute l'importance de cette démarche innovante pour la présidente du Conseil, et pour M. Diallo de NBL, « il convient de saluer l’importance de faire participer les chefs d’entreprise au programme de création d'un million d'emplois d'ici 2023. Le CESE propose des stratégies opérationnelles en matière de création d'emploi pour les jeunes. Il s'agira plus spécifiquement de faire recours aux bonnes pratiques observables dans le domaine de l'emploi et qui peuvent constituer des dispositifs modèles capables d'être disséminés sur l'ensemble du territoire, de construire de nouveaux mécanismes pour le développement de l'auto-emploi ». Le Conseil économique social et environnemental suggérera en outre, une meilleure adaptation du dispositif de formation professionnelle aux réalités du marché du travail et aux exigences du développement national. Concernant les impacts sur le développement de l'auto-emploi des jeunes, Aminata Touré et ses membres ont procédé à une analyse exhaustive des impacts des initiatives pilotes en matière de rénovation de l'emploi, de la promotion de la créativité.
Youssouf NDIONGUE