La fête du travail a été célébrée à l’Onas avec un peu de retard, mais la tradition a été bien respectée, avec la remise ce 25 Mai (soit 24 jours après le 1er Mai), du cahier des doléances des travailleurs à leur direction générale. Ces doléances portées par le cadre unitaire des syndicats (CUS) ont pour nom : des toits pour les travailleurs, une prime de l’assainissement, revalorisation de statuts de certaines catégories, entre autres.
Pour Ababacar Kane, coordinateur du CUS, entité qui regroupe les 3 syndicats, «cette activité qui honore les travailleurs d'aujourd'hui s'inscrit dans une dynamique syndicale. Même si l'assainissement est devenu, sous le Président Macky Sall, une super priorité, il n'en demeure pas moins que les grands projets d'envergure menés par l'Onas, avec plus de 33 milliards mis en œuvre, cachent mal la nécessité d'améliorer les conditions des travailleurs». En effet, pour lui, «les nouvelles propositions de Mamadou Mamour Diallo dans le cadre d'une nouvelle politique sociale, visent entre autres, les conditions des salariés et des prestataires».
L'assainissement est un secteur difficile et les acteurs souhaiteraient avoir, encore et encore, de meilleures conditions de travail et de vie. De sorte que dans le cahier de doléances, on a retenu, entre autres, la construction ‘’d’une cité Onas’’ pour les travailleurs, avec le projet ‘’chaque travailleur, un toit'', la mise à disposition des terrains de la patte d'oie, l’achat d’une ambulance médicalisée, l’effectivité de l'octroi de la prime d'assainissement, l’augmentation de la prime de risque à porter à 50.000 F, l’aménagement d’un local équipé pour mieux harmoniser les plans d’actions, la révision du plan de recrutement pour engager les prestataires, revalorisation du statut des assistantes de direction, etc.
Un chapelet de doléances auxquelles le Dg a tenu à tenir un langage de vérité, même s’il reconnait que les principales doléances énumérées sont toutes légitimes. En effet, «il a lieu de partager, avec les membres du comité de direction, les réflexions pour faire bénéficier à l’ensemble du personnel les moyens pour satisfaire les principales doléances. Nous avons décliné une politique sociale dès mon arrivée à la tête de l’Onas. Mais je dois dire que sous peu de temps, l’assurance maladie sera une réalité à l’Onas. La question du 13ème mois est bien à l’étude, et s’agissant des nouveaux points différents du corps d’établissement, des efforts seront faits, comme par exemple pour la dette croisée, avec la disponibilité de 2 milliards FCFA en vue, tout comme d’autres acquis». Pour terminer, Mamour Diallo promet de mieux agir, si les travailleurs réussissent la prise en charge de l’hivernage.