Si ce n’était le contexte du Covid 19, les membres du Syndicat National des Travailleurs des Industries et de la Confection du Sénégal (SNTICS) allaient se faire entendre concernant la situation des sociétés ‘’ESPI S.A’', ‘’Biscuisen S.A’’ sur le cas de ses ex-travailleurs et ceux de ‘’Black Pearl’’. Par la voix de du SG de la SNTICS, Doudou Cissé, par ailleurs SG de la Confédération Nationale des Syndicats professionnels (CNSP), ces travailleurs ont publié un communiqué ce 1er Mai, pour fustiger le comportement de certaines sociétés qui ne sont pas en phase avec les revendications de leurs travailleurs, et interpellent, du coup, les Ministères du Travail et de la Justice.
Pour Doudou Cissé, « je dénonce, avec véhémence, la situation de ‘’ESPI S.A’’, société située à Rufisque Ex-Icotaf, qui est en arrêt d'activités depuis 2018, après une année de chômage technique en 2017.’’ESPI’’ a été achetée par Mr Ababacar Kébé qui refuse systématiquement de payer au personnel les arrières de salaires qu'il reste devoir au personnel depuis près de deux ans Il tient des engagements et des promesses qu'il ne respecte pas tout en demandant au personnel de saisir la justice afin de lui permettre de jouer sous levier de la dilatoire pour gagner du temps. Aujourd'hui, les travailleurs sont exposés à d'énormes difficultés pour subvenir aux besoins vitaux de leurs familles et lancent un cri de cœur pour que le Ministre du Travail et celui de la Justice s'impliquent dans cette lutte pour qu'il paie les salaires et libère le personnel pour qu'il puisse trouver de nouveau un emploi ». Pour le cas des ex travailleurs de BISCUISEN S.A qui était dans la zone franche et l'affaire des ex-travailleurs de Black Pearl implanté à Ndoukhoura, sur la route de Yenn, « le syndicat et les travailleurs s'inquiètent des lenteurs et s'impatientent de la procédure judiciaire engagée par le cabinet d'avocat Me Cheick FALL », fait savoir le SG de la SNTICS et de la CNSP.
Youssouf NDIONGUE