Les auteurs des faits arrêtés, le cerveau toujours en cavale et leur marabout convoqué
Ils étaient trois talibés qui avaient volé les motos d’un journaliste avant de disparaître dans la nature. Deux d’entre eux ont finalement été appréhendés par la police des Parcelles Assainies de l’unité 15. Mais le cerveau reste activement recherché. Et le marabout qui avait fui ses responsabilités est finalement convoqué au tribunal.
Il faisait 19 heures lorsque les éléments de la Brigade de Recherche des Parcelles Assainies se sont descendus sur le terrain pour cueillir l’un des voleurs du nom d’Amadou Athia au domicile de leur marabout, connu sous le sous briquet d’Amadou M. qui est originaire de Thiélao, un village situé dans le département de Podor, à 12 kilomètres de Ndioum (Région de Saint Louis). Ils ont agi suite à une plainte qui avait été déposée par la victime. Dirigé par C., les éléments de la Br effectuent cette mission dans les règles de l’art après avoir reçu des instructions de leur supérieur. Amadou Athia avait tenté de s’opposer à son arrestation lorsqu’il avait été trouvé en train de s’occuper des moutons de son maître. Il a été conduit à la police. C’est le matin de ce mardi que le marabout qui était accompagné par l’un de ses frères et l’autre complice qui n’est personne d’autre que le deuxième Amadou Aw a été arrêté. Leur responsable qui n’avait pas voulu accepté depuis le début de se mêler de l’affaire, en disant qu’il n’était pas au courant et qu’il n’en est pour rien, a finalement avoué devant les enquêteurs que c’est lui qui protégeait les voleurs. « Il est leur maitre », dit-il. A. Mama qui se trouve le principal responsable des talibés (mis en cause) pourrait donc être convoqué au tribunal où il va expliquer au procureur sa responsabilité sur cette affaire. Les deux jeunes âgés respectivement entre 21 et 24 ans sont sous les verrous en attendant de mettre la main sur l’autre complice qui n’a rien trouvé de mieux que prendre la poudre d’escampette. Il répond au nom d’Amadou Sow. Ceux qui sont entre les mains de la police pourront être déférés au parquet après avoir purgé la durée légale en garde à vue au niveau de la police des Parcelles Assainies de l’Unité 15. Pour rappel, les trois jeunes avaient pris les motos au domicile du journaliste qui les avait remis avec des clés, main en main dans le but de vouloir les aider à trouver de l’emploi. Et en 48 heures, ils sont revenus pour déclarer que les machines ont été volées. Des déclarations qui n’ont pas convaincues le propriétaire qui les traîne à la justice. La victime ne réclame que ses biens. Des efforts qui sont en train d’être faits par la police des PA de l’unité pour mettre tous les voleurs hors d’état de nuire, témoignent que les hommes du commissaire Khouma veillent à la sécurités des populations de et leur bien. Et ce n’est pas la première fois que la Brigade de Recherche dont monsieur Coly et ses amis ont descendu sur le terrain pour assister les victimes d’agressions, de vols ainsi que pour faire échoué aux délinquants de leurs missions d’attaques aux populations innocentes, habitantes aux Parcelles Assainies et environs.
