C'est un Aliou Dembouro Sow serein qu’on a rencontré chez lui à Sacré-Cœur, et qui a pu sortir quelques mots pour expliquer la mésaventure qui lui est arrivée en cette veille de tabaski. Comme ce qui s'est passe avec la défunte honorable Vice-Présidente du CESE, Fatoumata Makhtar Ndiaye prise à partie et assassinée en veille de fête religieuse, Aliou Dembouro, par ailleurs président du Conseil Départemental de Ranérou, est cette fois-ci la victime d'un acte qui lui a coûté des dizaines de millions de nos francs, du matériel important composé de bijoux et d’autres objets de valeur. Responsable politique APR, il s'en est ouvert à la presse : ''Ce n'est pas l'argent et le matériel que j’ai perdu hier, entre 19 et 21h, qui est important, mais le fait de ne pas laisser notre vie. Ça aurait été plus grave s'il y avait quelqu'un au moment du cambriolage. Car, je crains qu'il pourrait se passer plus pire. J'en appelle les autorités à déployer des mesures plus hardies en ce qui concerne la sécurité des élus qui paraissent aux yeux des gens comme des richards. J'invite l'État à mobiliser quelques centaines de nos ASP, en plus de multiplier des caméras de surveillance dans les quartiers de la capitale. Sinon on risquerait d'assister à des cas similaires en de pareilles périodes. J’en remercie le Bon Dieu car ça aurait pu être pire encore comme je l’ai dit. J’ai déposé une plainte au Commissariat de Dieuppeul et j’attends que justice soit rendue ''.
Youssouf Ndiongue