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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Il n’est jamais trop tôt pour réaliser ses rêves. Ce jeune de 30 ans, originaire de Dodel, dans le département de Podor, en est la preuve. Ndiaye Bocar Niang s'est inspiré de son histoire personnelle et de son amour de l’école pour écrire son premier livre aux éditions LEA Service.
 
Publié ce 11 mai 2024, le livre «École Française : l’arme de déconstruction massive», avec ses163 pages, est édité par la maison LEA Service. ''Il a été conçu pour revisiter notre propre histoire, celle qui nous redonne des ailes, portant un contenu de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Il met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d'un continent ignorant les causes de son immobilisme'', raconte M. Niang. Qui, dans un langage accessible, tente de construire tout en maniant un marteau-piqueur qui démolit une chaîne de vérités préétablies. «Ce sont des remarques, des rappels et des enseignements qui s'étalent tout au long de ce petit livre, tentant d'élucider les obstacles, tout en offrant des orientations réfléchies pour redonner un sens à la vie. Ce livre n'est pas de Rousseau ou de Lamartine, il n'émane ni de l'Occident ni de terres misérables. Ce n'est ni une fable, ni une poésie de l'imaginaire ou de la fiction.  Il a été écrit par un éternel apprenti de la vie, sans distinction ni étiquette, un jeune sorti de nulle part. Sa conscience remplace sa plume pour élucider de tels maux», developpe-t-il tout en gardant le mystère. 
 
Mais, au-delà du roman fantaisiste, il déclare :«Je suis un auteur comme les autres, je pense, tout ce que je vis est source d'inspiration, une phrase entendue... Un visage croisé dans la rue peut devenir un personnage. Ce livre ne suit aucun style particulier, n'est pas en prose, et ne se plie pas aux règles de l'esthétique orthographique ou des rimes. Il contient 20% d'informations et 80% de redondance progressive. Il ne bouscule pas l'esprit, mais le laisse se mouvoir librement, effleurant l'an 1325 pour rebondir au XIXe siècle, embrasser le XXIe et anticiper jusqu'en 2050».
Son histoire a fait mouche. «Ce document offre une perspective critique sur divers aspects de la société, de l'éducation et de l'histoire africaine, tout en abordant des thèmes tels que l'identité culturelle, l'impact du colonialisme et l'importance de l'éducation autochtone. Le texte débute par une critique de la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentalisés, soulignant l'importance de revenir à une connaissance qui valorise l'histoire et la culture africaines.
Selon l'auteur, '' la manière dont l'éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l'assimilation plutôt que l'innovation autonome. Il propose une vision optimiste pour l'avenir de l'Afrique, où une éducation réformée, ancrée dans les valeurs et les connaissances autochtones, joue un rôle clé dans le développement d'une société juste, prospère et autonome», conclut Ndiaye Bocar Niang sous le regard de ses parents et amis venus de partout pour assister à la cérémonie de présentation et de dédicace.

Au gré des régimes politiques qui se sont succédé depuis les indépendances jusqu'à nos jours, le syndicalisme Sénégalais a connu différentes mutations avec des Leaders légendaires de la trempe de Madia Diop, Puritain Fall, Bakhao Diongue, Mamadou Diouf Castro, Mademba Sock, Sidiya Ndiaye, Mr Farba Lamine Sall expert de l'OMS ancien Directeur de Cabinet du ministre de la Santé parmi les honorables invités... Pour ne citer que ceux-là. Le leader et inamovible chef du Sutsas et de la Fgts Mballo Dia Thiam considère qu'il y a eu dans l'histoire du syndicalisme Sénégalais la phase de la participation responsable, celle de la néo participation et de l'autonomisation et la dernière incarnée par les membres de sa propre corporation et entité qui placent les intérêts supérieurs au centre des préoccupations et de la lutte syndicale.

Mballo Dia Thiam a aussi saisi l'opportunité de la célébration de la fête internationale du travail pour faire remarquer que les derniers élections de représentativité ont hissé sa centrale dans le peloton de tête du hit-parade syndical Sénégalais et ceci en dépit de toutes les embûches et hostilités à la fois internes et externes. Celui qui est actuellement comme le dinosaure et révolutionnaire du syndicalisme Sénégalais brandit aussi la préoccupation de leur combat liée à la consolidation des libertés de la démocratie de la justice sociale de l'épanouissement socioéconomique des travailleurs et des populations. Il a ainsi invité les nouveaux dirigeants du pays à se pencher de manière rationnelle et objective sur la question syndicale et le sort des travailleurs,«force et moteur du développement et de la stabilité sociale». Il n’a cependant pas omis de leur souhaiter une bonne réussite dans la gestion des affaires du pays.

Entretien…

La troisième voie du Syndicalisme Sénégalais 

Dans un contexte international de mondialisation marqué par une montée fulgurante du capitalisme dont le soubassement libéral d'une économie de marché impitoyable envers les travailleurs aux revenus extrêmement faibles dans nos pays taraudés par une inflation démesurée, seul un mouvement revendicatif fort peut être capable d'endiguer ces pernicieuses vagues qui menacent les employés notamment de la classe ouvrière toute entière pour laquelle le Syndicalisme tire son essence, sa légitimité et sa raison d'être. Paradoxalement, le mouvement syndical malgré la prise de conscience de son rôle et sa responsabilité historiques est confronté au Sénégal et par endroits à une désyndicalisation aux causes multiformes au moment où plus que jamais il a besoin d'un rapport de force favorable face, d'une part, au patronat, et d'autre part, au Gouvernement-Employeur ayant la manie de négocier rarement ou de différer l'application des accords s'il ne les renie pas tout simplement arguant des raisons généralement fallacieuses.

 

 

La Fgts-B en pole position

   Le contexte national,c'est encore la rationalisation des places octroyées aux centrales syndicales dites les plus représentatives à l'issue des élections du 12 Décembre 2023 qui consacrent la victoire historique de la Fgts-B, organisation syndicale faîtière classée 5e après avoir doublé son score de 2017 sous la houlette du regretté fondateur Sidya Ndiaye le score honorifique de 10.20 avec le vote de la Cntls de Papa Mamadou Kane, victoire malheureusement confisquée par le ministère en charge du travail, dans une posture de remise en cause de notre légitimité en qualité de Secrétaire général intérimaire et de mandataire de Sidya,qu'une fausse résolution d'une faction lui aurait envoyée évoquant une réunion jamais tenue. Ironie du sort, dans la même veine, le ministère par la voix de monsieur le Directeur Général du travail et de la sécurité sociale se réjouit non seulement de l'arrivée de Fgts-B mais surtout de son score matérialisant la pertinence et l'efficacité de l'administration du travail dans cette compétition sociale. Dès lors qu'est ce qui justifie cette ingérence du D-Gtss et ses collègues nous privant de présenter notre cahier de doléances à monsieur le Président de la République et de jouir des externalités positives résultant de notre place à l'instar des autres centrales syndicales concurrentes.

Entre les doléances des travailleurs et les conditions de vie et d’existence des populations

La 3ème voie met le travailleur au centre des préoccupations de la Fgts-B pour sa protection sociale et sa promotion sociale, elle n'est ni la Participation Responsable, 1ère voie syndicale post indépendance du Sénégal, elle n'est la Neo Participation Responsable, 2ème voie dans laquelle les participationnistes et les autonomistes ayant signé le pacte de stabilité économique et sociale sans avoir soldé le passif des organisations syndicales sectorielles sans lesquelles,elles n'auraient pas d'existence réelle qui malheureusement sont abandonnées de même que les populations asphyxiées par le coût élevé de la vie. C'est aussi dans une démarche de co construction dans la co responsabilité qui se construit cette 3ème novatrice voie syndicale à quelle la Fgts-B à toutes les forces syndicales organisées ou non.

   S'agissant de la démarche,en tant que structure faîtière, elle consiste d'abord à sa massification pour la création d'un rapport de force favorable tout en sachant que dans la philosophie d'un syndicalisme de développement agrégeant des forces ouvrières et l'élite syndicale, qu'au-delà du rapport de force, il s'agira aussi de pouvoir convaincre une fois convier à la table de négociations, par un argumentaire pertinent et soutenu.En d'autres termes,il ne s'agit pas de vaincre mais de convaincre dans des compromis dynamiques s'il y a lieu mais jamais de compromissions.Sous ce rapport la formation syndicale et l'encadrement et le soutien des syndicats dans leurs luttes et leur développement. En outre faisant partie intégrante des familles, le combat pour les libertés pour le droit et pour la réduction du coût de la vie et du progrès social interpellant la Fgts-B porteuse de la 3ème voie pour faire plus et mieux que ses devancières.

Mballo Dia Thiam interpelle les nouveaux gouvernants du pays

   Nos acquis syndicaux et sociaux se passent de commentaire et il serait fastidieux de les énumérer aussi dans le domaine de la Santé et de l'Action Sociale, de l'éducation, du monde rural,des collectivités territoriales,pour la démocratie etc...par les sectoriels qui la composent en attendant d'autres secteurs d'activités qui frappent à notre porte.

    Je profite de cette tribune,après avoir félicité de nouveau S.E.M. Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Mr Ousmane Sonko pour les inviter à faire restituer à la Fgts-B sa victoire et ses droits dont le 1er Congrès ordinaire organisé 24 ans après sa création m'a élu à l'unanimité par l'ensemble des délégués départementaux conformément à notre statut et règlement intérieur en présence d'autorités du Camarade Cheikh Diop de la Cnts-Fc, de la Présidente FatouBintouYaffa du réseau national des femmes syndicalistes (Renafess), AnsoumanaDione Président de l'Assamm, Ablaye Fané Président de l'Unapes, entre autres honorables invités.

Par Mohamed El Amine THIOUNE

 

 

Une journée de set setal a été organisée a la Sogas par son Directeur General l’honorable Député Maire Arona Galo BA

Cette grande opération d’une grande envergure a vu la participation des autorités de la SOGAS en présence du Ministre de la tutelle ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage en compagnie du sous-préfet du maire de Dalifort de la gendarmerie des service de l’hygiène avec l’appui des homme de l’eau, les Sapeurs-Pompiers

Une occasion pour le Ministre,  de se féliciter d’une telle initiative qui rejoint les directives de l’État pour une amélioration durable de sécurité sanitaire des aliments en lien avec l’objectif de souveraineté alimentaire et un engagement est également pris par les autorités de la SOGAS pour la pérennisation  de cette opération.

M. TOURE

 

Qu’ils soient géostationnaires ou en orbite basse, les satellites de télécommunications peuvent fournir une meilleure couverture sur la planète. Les opérateurs télécoms africains peuvent y trouver une alternative pour combler les lacunes de couverture de leurs réseaux et toucher plus de personnes.

Les satellites de communications pourraient aider les opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à améliorer la couverture de leurs services en Afrique. C’est ce qu’avance l’Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie GSMA dans son rapport « The Mobile Economy 2024 » publié en mars 2024.

« Les réseaux de télécommunications couvrent aujourd’hui plus de 95 % de la population mondiale, mais moins de 45 % de la masse continentale. Les satellites et les RTN [réseaux non terrestres, NDLR] sont bien adaptés à la fourniture de connectivité dans les zones maritimes, éloignées et polaires où le déploiement de réseaux terrestres conventionnels pourrait s’avérer coûteux et difficile », peut-on lire dans le rapport de la GSMA.

La GSMA estime que les progrès réalisés dans le domaine des satellites et des solutions RTN au cours des dernières années ont permis d’améliorer les performances, de réduire les coûts de déploiement et d’élaborer des modèles commerciaux plus viables. Ces avancées sont à l’origine de nouveaux partenariats avec les opérateurs de télécommunications, qui pourraient remodeler le paysage de la connectivité.

 

Les opérateurs télécoms africains s’intéressent de plus en plus à la solution satellitaire 

 

Les partenariats entre les opérateurs de télécommunications et les opérateurs de satellites sont basés sur différents modèles d’exploitation. En décembre 2023, MTN Group a révélé qu’il explorait des partenariats avec des sociétés de satellites en orbite basse (LEO), dont Lynk Global, AST SpaceMobile, Starlink, Eutelsat OneWeb et Omnispace. La société a opté pour deux approches distinctes. L’une permet à l’opérateur de réceptionner les signaux des satellites sur ses sites télécoms avant de redistribuer les services aux clients. L’autre, appelée « Direct to Device (D2D) », permet de connecter directement l’appareil mobile du client au satellite.

« Pour les opérateurs de télécommunications, le D2D offre un accès à de nouveaux clients dans les zones mal desservies et la possibilité de fournir une connectivité aux services d’urgence et aux clients existants lorsqu’un signal terrestre n’est pas disponible », écrit la GSMA.

Au cours des deux dernières années, on a assisté à un nombre croissant de partenariats entre les opérateurs de télécommunications et les sociétés de satellites, couvrant plusieurs continents et cas d’utilisation, notamment la couverture rurale et les secours en cas de catastrophe. Plusieurs essais ont été menés, et les services commerciaux par satellite devraient s’intensifier au cours des 12 prochains mois, selon la GSMA.

En Afrique, on peut citer les accords de distribution signés par OneWeb (aujourd’hui Eutelsat OneWeb) avec les opérateurs télécoms Airtel Africa et Orange, respectivement en novembre 2022 et en mars 2023. Les deux sociétés télécoms se sont engagées à tirer parti des capacités de la constellation en orbite basse (LEO) de l’opérateur de satellites pour étendre la couverture de leurs services sur leurs marchés respectifs. Airtel a procédé en mars dernier au lancement d’une nouvelle solution de connectivité par satellite dénommée « Airtel Satellite » qui sera plus tard étendu aux autres pays dans lesquels la société est présente.

En septembre 2023, Vodafone a annoncé un accord avec Amazon (« Project Kuiper ») pour étendre la couverture des services 4G et 5G en Afrique. L’accord inclut Vodacom, la filiale de la société télécoms britannique. Cette dernière avait déjà signé un accord similaire avec la société américaine AST SpaceMobile en décembre 2020. La mise en œuvre de l’accord était prévue pour 2023.

En avril 2023, Telecel Group a annoncé un accord avec Lynk Global Inc. pour des services de téléphonie directe par satellite à ses abonnés au Ghana, même dans les zones rurales. Openserve, la filiale de fibre optique de la société télécoms sud-africaine Telkom a également signé un accord de partenariat avec Intelsat pour moderniser environ 900 sites télécoms.

 

Les impacts sur le marché africain de la connectivité

 

Les partenariats avec les opérateurs télécoms devraient contribuer à renforcer la concurrence sur le marché des télécommunications en Afrique. Cela permettra d’accélérer l’adoption de ses services par les populations.

Selon les données de la GSMA, l’Afrique subsaharienne comptait 489 millions d’abonnés uniques à la téléphonie mobile en 2022 pour un taux de pénétration de seulement 43 %. Le nombre d’utilisateurs des services Internet s’élevait à 287 millions, soit 25 % de la population de la région. En Afrique du Nord, le taux de pénétration des services de téléphonie mobile était de 67 % en 2022.

Les réactions des gouvernements africains face au regain d’intérêt pour les services télécoms par satellite

Les gouvernements africains sont conscients de l’opportunité que représente les satellites télécoms pour réduire la fracture numérique. Toutefois, ils exigent des sociétés étrangères comme Starlink qu’elles satisfassent aux exigences réglementaires en vigueur pour obtenir des licences d’exploitation. La société américaine fait l’objet d’interdictions dans les pays où son service est utilisé alors qu’elle n’y a pas encore lancé ses activités commerciales.

Au Zimbabwe, le gouvernement zimbabwéen envisage des partenariats avec plusieurs fournisseurs d’accès à Internet par satellite pour étendre les services dans le pays et réduire les coûts. « Nous sommes un pays enclavé, donc le simple fait d’acheminer des données depuis leur lieu d’origine engendre déjà des coûts. Ce que nous pouvons faire, c’est d’envisager d’autres moyens innovants. Si cela signifie que nous devons faire appel à des sociétés de satellites, cela ne peut pas concerner uniquement une société en particulier, à savoir Starlink », a déclaré Tatenda Mavetera, ministre des Technologies de l’information et de la communication, des Services postaux et de courrier.

 

Au Cameroun, par exemple, l’avènement de Starlink inquiète les autorités qui redoutent que cette offre représente une menace pour Camtel, l’opérateur public des télécoms. « Nous savons qu’au Cameroun, il y a Camtel qui est l’opérateur historique. C’est le seul qui est compétent pour gérer les infrastructures de transport. Si Camtel ne se réveille pas pour être performant, Starlink va le balayer », a déclaré Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications. Elle a d’ailleurs indiqué aux représentants de Starlink que le marché camerounais est ouvert, mais réglementé.

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Une forte chaleur prévaudra sur une grande partie du pays, annonce l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie au Sénégal (Anacim). Des régions comme Matam et Kaffrine enregistreront des températures jusqu'à 48 degrés.
 
"Au courant des prochaines 24 heures, un ciel dégagé sera noté sur la quasi-totalité du territoire, hormis la zone extrême sud-est où quelques voiles nuageux seront aperçus par endroits. Une très forte chaleur restera de mise sur le pays au courant de cette journée, particulièrement dans les localités de l’intérieur où les pics de température fluctueront entre 41°C à Fatick et 48°C à Matam", annonce l'Anacim.
 
La région de Dakar échappera toutefois à la vague de chaleur, avec 28°C attendus. 
 
 

Ce lundi 6 mai, la Présidence de la République a publié la photo officielle du chef de l'Etat Bassirou Diomaye Faye. Une photo réalisée par un jeune sénégalais : Abdou Karim Ndoye. 
 
Directeur artistique et photographe originaire de Rufisque, Abdou Karim Ndoye a longtemps travaillé avec Pastef. En plus de faire des affiches, il a travaillé avec Ousmane Sonko et ses hommes lors de la Présidentielle de 2019 et la dernière en 2024. Après la victoire de Bassirou Diomaye Faye, il a été choisi pour réaliser la photo officielle du président de la République. 
 
Sur sa page Facebook, il a fait part de toute sa satisfaction d'avoir eu la confiance du chef de l'Etat.  "C'est un honneur d'avoir réalisé la photo officielle du Président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. Je lui adresse mes sincères remerciements et ma profonde gratitude pour avoir eu l’opportunité de participer à ce projet. Je me tiens à ses côtés pour l'accompagner dans la réalisation des projets pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Remerciements à Makhtar Diop et toute l'équipe de la présidence pour l'assistance. Yarba Déco pour l'éclairage", a écrit Abdou Karim Ndoye.

«C’est un Taxawu divisé sur la question qui essaie d’envisager l’avenir avec la meilleure formule possible.» C’est parce cette phrase que Les Échos a conclu, dans son édition de ce lundi, une brève sur les dissensions dans le camp de Khalifa Sall au sujet d’éventuelles retrouvailles entre ce dernier et le PS, agitées ces derniers jours.

Le journal rapporte que les membres de la coalition dirigée par l’ancien maire de Dakar opposés à une telle éventualité, estiment que Khalifa Sall «n’a rien à faire de l’appareil [du PS]». «Selon eux, il peut s’en sortir sans cette machine», complète la source.

Mais ces partisans du statuquo font face à ceux qui, au sein de Taxawu Sénégal, plaident pour un rabibochage entre l’ancien maire de Dakar et les Socialistes. Ils pensent, selon Les Échos, «que Khalifa Sall doit avoir l’appareil socialiste pour la réalisation des objectifs de Taxawu».

Ces derniers jours, les médias ont fait état d’une rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale du PS, et Khalifa Sall. Au menu des discussions entre les deux leaders politiques : les retrouvailles de la famille socialiste, dit-on.

Les deux derniers Conseils des ministres ont été le lieu des premières de nominations du Président Diomaye Faye au niveau des directions et autres institutions publiques. Plus d’une trentaine de postes ont été pourvus.

Au niveau de certaines stations, la passation de témoin s’est bien passée et la continuité du service est donc en marche. Pour d’autres entités en revanche, ça coince. «Tout est au ralenti», d’après Les Échos de ce lundi, qui a pointé des lenteurs dans la transition dans quelques directions nationales, sans préciser lesquelles.

Le journal explique : «Certains ‘DG’ [directeurs généraux] virés n’ont jusqu’à présent pas vu ou reçu de documents les informant [des modalités] de la passation de service avec leurs remplaçants. Conséquence : ceux qui ont fini de préparer leurs dossiers à transmettre ne signent plus d’actes administratifs.»

Les PCA (présidents de Conseil d’administration) ne sont pas mieux lotis. Les Échos informe que certains d’entre eux «ne savent toujours pas quand leurs DG vont faire la passation et le moment où ils seront eux-mêmes installés pour que le travail continue».

 

Le Groupe CANAL+ HORIZON, a organisé ce lundi dernier, dans un hôtel de la place de Dakar, la cérémonie de lancement de deux nouvelles chaînes de fiction en langues nationales, a savoir le MANDEKA  et le PULAAGU.

 

En présence de Cheikh Amadou Bamba SARR, Directeur Général dudit Groupe, et en compagnie de plusieurs personnalités, dont une forte présence de producteurs, réalisateurs, acteurs, et tous ceux qui gravitent et font fonctionner le 7e art sénégalais et africain en général, la séance de présentation de ces deux nouvelle chaine venus dans la famille Canal+, a permis à son Directeur d'expliquer la pertinence de la

la première langue.

 

Le MANDEKA, la chaîne des séries et théâtres en Bambara et en Malinké.

Divertissante et authentique, MANDEKA est une invitation à découvrir ou à redécouvrir des séries incontournables et des théâtres tant appréciés en dialecte mandingue et principalement tournés en Guinée et au Mali., dixit Monsieur Cheikh Amadou Bamba SARR, avant de poursuivre sur la deuxième langue:

 

Le PULAAGU, la chaîne des séries en Pulaar.

Véritable miroir des coutumes et traditions, de la région du Fouta ou d’ailleurs, PULAAGU promet le meilleur des séries-cultes, plus récentes et inédites, tournées dans des décors naturels du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie et de la Guinée.

 

En effet, grâce au partenariat récemment conclu avec Marodi TV, PULAAGU bénéficiera de productions inédites, dont DJAME & FATOUMATA, une histoire d’amour passionnée, diffusée dés le 29 avril 2024 (ndlr hier).

 

Il s'y ajoute d'autres séries telles que: Polel, Koudi, Fiibdé, Deougal Koyo Danke, puis le Poids du Silence, Aduna , No Waariwoo et  Mignan Gnanne Dioh.

Il faut rappeler par ailleurs, que le Groupe CANAL +, filiale de Vivendi est l'un de leader de la création et de la distribution dans le monde, avec une présence dans plus de 50 pays et 7600 collaboratrices et collaborateurs sur tous les continents. Ils comptent maintenant 26, 4 millions d'abonnés dans le monde dont 17,1 millions en Europe; 8,1 millions en Afrique et 1,2 million en Asie-Pacifique.

 

Mamadou TOURÉ

M. le PR

Nous, Citoyens sénégalais, réunis dans LA CONVENTION POUR LA CITOYENNETE ET LE DEVELOPPEMENT DU FUUTA, considérant votre brillante élection à la magistrature suprême de notre pays, le 24 mars 2024 ; ce dont nous nous réjouissons tout en vous adressant nos chaleureuses félicitations auxquelles nous joignons nos vœux les plus fervents pour la réussite de votre lourde charge ; Considérant le communiqué du Conseil des Ministres du mardi 09 Avril 2024, aux termes duquel vous avez instruit Monsieur le Premier Ministre, entre autres, de changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du « PROJET »; Considérant le Livre « PROJET POUR UN SENEGAL JUSTE, EQUILIBRE ET PROSPERE » de la « Coalition gagnante DIOMAYE PRESIDENT » ;

 Considérant le Chapitre 6 intitulé : « Pour un développement d’un tissu industriel basé sur la transformation de ce que nous produisons et la promotion de nos champions industriels nationaux » ; Considérant l’ancrage du tissu industriel proposé autour de huit pôles de développement économique que sont : - le Pôle industriel de Ndakaaru - le Pôle industriel de Kayoor - le Pôle industriel de Siin-Saalum - le Pôle industriel de Njammbuur - le Pôle industriel de Kaasamàas - le Pôle industriel de Ɓunndu - le Pôle industriel de Ferlo - le Pôle industriel de Waalo ; 3 Considérant que, dans ce découpage le FUUTA disparaît brutalement de la carte historique du Sénégal ; Considérant que le FUUTA est la première entité géographique organisée, en tant que réalité sociopolitique, confirmée par la Révolution théocratique de 1776 ; Considérant l’importance du caractère identitaire du découpage cité supra ;

Considérant le Chapitre 12 intitulé : « Pour des Infrastructures adaptées, sûres, résilientes, durables et à moindre coût » ; Considérant les lignes ferroviaires prévues ainsi qu’il suit dans le livre « PROJET »: - ligne principale Waalo – Ferlo ; - ligne principale Ndakaaru – Kayoor – Waalo ; - ligne principale Ndakaaru – Baol – Njammbuur – Ferlo ; - ligne principale Ndakaaru – Siin-Sàalum – Kaasamaas ; - ligne principale Ndakaaru – Siin-Saalum – Ɓunndu ; - ligne principale Ferlo – Ɓunndu ; - ligne principale Kaasamàas – Ɓunndu ; - ligne secondaire Waalo – Baol – Njammbuur ; - ligne secondaire Baol – Njammbuur – Siin-Saalum ; - ligne secondaire Kayoor – Baol – Njammbuur ; Considérant l’histoire du Sénégal, où les noms des pôles de développement pour un tissu industriel ont été le nom de royaumes ayant existé ; Considérant l’évolution des découpages administratifs depuis 1960, période au cours de laquelle la région Fleuve a toujours fait partie des entités géographiques rétrécies ou agrandies au fil des années, mais jamais effacées ;

Considérant le processus de décentralisation, enclenché depuis 1972 et dont l'esprit est de renforcer la gestion de proximité ; Considérant la mobilisation de la part de la population du Fuuta et les réactions suscitées par les tentatives d’accaparement de terres à Fanaye et à Dodel ; Considérant la mobilisation autour du Collectif pour la Défense des Intérêts du Bosséa contre la tentative d’un bail sur 500 mois d’une partie des terres du Bossea dans le Fuuta, au profit d’une firme italienne, dans un montage financier autour de capitaux provenant exclusivement de l’extérieur ; 4 Considérant la dynamique d’urbanisation au Fuuta autour de villes moyennes à l’image de Ndioum, Ourossogui, Podor, Kanel, Matam, entre autres et de petites villes dont Thilogne, Agnam, Sémmé, Galoya, Saldé, Madina Ndiathbé, Nguidjilone, Golléré, Fanaye, Sinthiou Bamambé, Donaye-Tarédji ; Considérant la configuration de la ligne Haute Tension Manantali – vers les centrales de transformation comme celle de Dagana ;

Considérant la disponibilité foncière et sa maîtrise par les populations de la moyenne et de la haute vallée du fleuve Sénégal ; Considérant la résilience du territoire du Fuuta face à de multiples chocs cycliques : Invasions acridiennes, épisodes de sécheresse de 1972, 1984, 1992, 2003, pluies hors-saison de 2002, crise politique de 1989, entre autres ; Considérant le peuplement cosmopolite du terroir du Fuuta où coexistent pacifiquement des Fulɓe, des Soninkés, des Sérères, des Wolofs, des Maures et bien d’autres ethnies; Considérant la richesse du sous-sol du Fuuta en eau, mines et minerais ; Considérant la dynamique organisationnelle structurée autour de grandes faitières dont ADENA, FAFD, ALDA, UJAK, FDL, AKNB, entre autres ;

 Considérant les projets qui ont organisé le territoire du Fuuta, dont le PEPAM, les grands aménagements hydroagricoles, les périmètres irrigués villageois, la dynamique des femmes et des jeunes autour des groupements de promotion féminine et d’associations sportives et culturelles ; Considérant la reconsidération des enjeux du climat sur les écosystèmes naturels et sur les humains à travers les initiatives endogènes et spontanées des VILLAGES VERTS : Thilogne Ville Verte, Golléré Ville Verte, Agnam Goly Ville Verte, entre autres ; Considérant les investissements réalisés par les populations du Fuuta elles-mêmes sans le concours financier de l’Etat du Sénégal : écoles, collèges, lycées, forages, structures de santé, etc. ; Considérant le potentiel de production en céréales locales, en lait, en viande, en riz, en niébé, en blé, en maïs, en produits maraîchers et fruitiers ; 5 Considérant les multiples cours issus du fleuve (marigot, méandre, lagunes, cuvettes) : Ngalenka, Doué, Ndiorol, Dialagne, Laalaadje, le Diamel, le Baleeru, le Gayo, le Yedja, Yooli Nguéloba, entre autres ;

Considérant les infrastructures existantes et celles en cours de réalisation : route du Daandé Maayo, la Route Nationale 2, la Boucle de l’Ile à Morphile, le marché à bétail de Thillé Boubacar, le Centre de Groupage de Boubé, l’expérience des GIPA ; la route du Diéri Ndioum – Namarel – Linguère, les ponts de Weendou Bosséyaabé, Madina Ndiathbé, Ndioum, Ganguel Soulé, Guédé Village, entre autres ; Voudrions, respectueusement, suggérer de faire:

  1. tenir compte, dans le cadre du découpage programmé, du Fuuta (qui s’étend de Ndieurba à Demmancané et de Yoli à Demette sur la rive gauche) comme un pôle de développement à part entière nécessitant un plan d’industrialisation basé sur les ressources agricoles, pastorales et halieutiques, dans l’optique d’une conservation des noms des anciens royaumes ;
  2. tenir compte de la superposition des 6 zones agro-écologiques et des Zones de Moyens d’Existence déjà configurées au Sénégal en rajoutant le Fuuta comme Pôle de développement ;
  3. privilégier les activités agrosylvopastorales sur l’exploitation des minerais de phosphates qui causent des dégâts socio-environnementaux sous-estimés et une saignée des ressources vers l’extérieur ;
  4. renforcer le désenclavement et l’interconnexion des sous-zones de l’Ile à Morphile, de Hakkunde Maaje et du Diéri du Fuuta ;
  5. considérer les petites et moyennes villes du Fuuta au même titre que d’autres contrées du Sénégal ;
  6. mettre en place des aménagements structurants sur ce territoire : curage du fleuve, construction des berges, réinvention du transport fluvial, postes de transformation d’énergie, interconnexion numérique et infrastructurelle des sous zones, relèvement du plateau médical des hôpitaux existants, achèvement des travaux de l’Université Professeur Souleymane NIANG ;
  7. créer une liaison ferroviaire entre FUUTA – JOLOF – NDAKAARU ;
  8. créer une liaison ferroviaire entre FUUTA – ƁUNNDU – KAASAMAAS ;
  9. créer une liaison ferroviaire entre FUUTA –WAALO – NDAKAARU.

Excellence, Monsieur le Président de la République ;

Cette préoccupation de la COCIDEF est partagée par tous les Fuutaŋkooɓe (les Habitants du Fuuta, à savoir : des Fulɓe, des Soninkés, des Sérères, des Wolofs, des Maures, etc.), pour la raison majeure que le FUUTA dispose de tous les facteurs de production nécessaires ; support d’une véritable politique de souveraineté alimentaire, dans un esprit de cohésion nationale.

Pour le Comité Directeur de la COCIDEF et P.O

Le Coordonnateur Dr Bassirou NIANG

77 222 30 16

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