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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

L’avènement de l’inauguration du premier baril du pétrole et/ou du gaz pointe à l’horizon. Tout est fin prêt, selon les dernières informations distillées dans les cercles du pouvoir. Mais pour le Directeur général de Société nationale d’électricité, «la Senelec est prête pour l'arrivée du pétrole et du gaz». Papa Demba Biteye a fait cette déclaration en marge de la célébration de la fête internationale du Travail, une bonne occasion de revisiter les importantes réalisations de la société nationale avec les travailleurs qui ont, à leur tour, reconnu les efforts inlassables déployés par leur patron pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.

 

L’enthousiasme et la joie se lisaient sur le visage des travailleurs venus des différentes centrales syndicales pour les besoins de la fête qui leur est dédiée. Ils ont profité de ce moment important de communion avec leur patronat pour échanger et communiquer sur leur outil travail et les conditions sociales et professionnelles. C’est ainsi Abib Haidara, SG du Sutelec a reconnu : «les travailleurs saluent les performances et demandent une amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Mais tout comme le DG, il a exhorté les travailleurs à la pérennisation des performances réussies ensemble sous la direction de Papa Demba Biteye. Le Dg, quant à lui, a mis l'accent sur les réalisations majeures, non sans magnifier le rôle du personnel, dans les résultats constants et positifs. Devant les travailleurs et les partenaires, Papa Demba Biteye s’est réjoui du soutien et l'accompagnement permanent de l'état, a également réaffirme sa disponibilité auprès du personnel afin de poursuivre l'objectif de fournir un service public de qualité. Avant de souhaiter une bonne fête à tous les travailleurs de Senelec pour ensemble maintenir la flamme de la lumière et de l’électricité très haute.

La fête du travail a été pour le directeur général de la Lonase de revenir sur les importantes réalisations qu’il a réussies à la tête de l’institution financière. Mieux, avec un chiffre d’affaires de 18 milliards brut, soit 12 milliards FCFA, Abdourakhmane Baldé Doura a cassé la baraque après seulement 7 mois de gestion. De quoi réjouir les travailleurs qui, à l’occasion de la fête du Travail qui leur est dédiée, sont revenus sur les acquis sociaux et leurs conditions de travail sensiblement améliorées.

 

«J e vous encourage à persévérer pour encore atteindre voire dépasser tous nos objectifs pour bâtir « Un groupe LONASE moderne, agile et performant à l’horizon 2028 » comme stipulé dans le PSD. L’augmentation généralisée du Salaire de base à hauteur de 15%. Le thème retenu cette année : « PAS DE DÉMOCRATIE SANS LES SYNDICATS) conforte ma posture d’homme de dialogue et de concertation qui s’ouvre à toutes les organisations syndicales, le personnel et les amicales afin qu’ensemble nous puissions explorer des pistes de solutions aux multiples revendications légitimes des travailleurs», a expliqué Doura Baldé. Selon lui, la fête du Travail donne l’occasion non seulement de partager des moments de bonheur avec tous les LONASIENS, mais également de m’adresser à chacun d’entre vous pour faire un bilan de la situation de l’entreprise. Je voudrais vous rappeler que nous avons élaboré un nouveau plan stratégique de développement (PSD) pour la période 2024-2028 adossé à un Contrat de Performance avec l’Etat du Sénégal pour 2024-2026».

 

Donc, il y a lieu de se féliciter de la réalité du management inclusif dans le cadre du dialogue social entre la direction générale et les organisations syndicales. Ce dispositif de concertation qui contribue significativement à la réussite des actions menées est bien le reflet de notre volonté commune de préserver l’image de marque de la LONASE.  Aussi voudrais-je saluer la forte contribution de tout le personnel à l’instauration d’un climat sain, apaisé et propice au travail, préalable à la poursuite et à la réalisation de nos ambitions. La stabilité que nous vivons au sein de notre entreprise a contribué à l’accroissement considérable de la performance de la société ce qui a facilité en partie la prise en charge des conditions des travailleurs et guide notre conduite qui ‘’PLACE L’HUMAIN AU CŒUR DE NOS ACTIONS’’».

 

Les espaces de dialogue déjà existants ont permis la mise en place des accords collectifs d’entreprise fortement appréciés et la tenue régulière des travaux de la commission paritaire : L’augmentation généralisée du sursalaire à hauteur de 50 000 FCFA ; la revalorisation de la prime de Prudence allouée aux chauffeurs à 100 000 FCFA par semestre ; une indemnité de fonction de 50 000 FCFA allouée aux Chefs d’agence Adjoint et la revalorisation de l’enveloppe du Car Plan pour les Cadres à hauteur de 2.000.000 FCFA en raison de la hausse des coûts des véhicules au niveau international ; la création d’un comité de recrutement quinquennal des prestataires.

https://youtu.be/NwTBM9vRUjM

À une époque où le Sénégal connaît des changements politiques significatifs, la question de l’éthique journalistique se retrouve plus que jamais sous les projecteurs. Des voix s’élèvent pour dénoncer certaines pratiques médiatiques jugées préjudiciables à l’honneur et à la réputation de dirigeants d’entreprises publiques et parapubliques.

 

Dans ce climat d’alternance politique, des journalistes sont accusés de lancer des accusations, parfois infondées, qui non seulement brouillent les lignes entre la critique constructive et la diffamation, mais menacent également la stabilité et l’intégrité des institutions. Ces actions, souvent motivées par des agendas personnels ou politiques, portent atteinte à la crédibilité même du journalisme.

 

L’éthique journalistique, un pilier fondamental de toute démocratie saine, est mise à rude épreuve. Informer juste et vrai, tout en conservant une certaine réserve, devrait être la norme plutôt que l’exception. Pourtant, la réalité sur le terrain montre que la balance penche parfois du mauvais côté, affectant non seulement les individus visés mais aussi la confiance du public en ses médias.

 

Face à ces défis, des appels sont lancés pour que l’État prenne des mesures préventives. Il est impératif de mettre en place des mécanismes de régulation et de surveillance qui puissent encadrer la pratique journalistique sans pour autant étouffer la liberté de presse. Ces mécanismes devraient viser à garantir que les informations diffusées soient non seulement exactes mais aussi impartiales et respectueuses de la dignité de chaque citoyen.

 

Cette nécessité de régulation se heurte toutefois à la réalité de l’exercice du journalisme dans un monde en constante évolution, où l’information circule plus librement et plus rapidement que jamais. L’éducation et la formation des journalistes sur les questions d’éthique et de déontologie sont donc cruciales.

 

En conclusion, alors que le Sénégal continue de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de l’alternance politique, la nécessité d’une presse responsable et éthique n’a jamais été aussi critique. C’est une entreprise commune qui nécessite l’engagement non seulement des médias eux-mêmes mais aussi de la société dans son ensemble pour veiller à ce que l’information reste un outil de développement et non de destruction.

 

Moussa Sow Thiam

Enquêteur communicant 

Expert en communication

 

 L’interrogation est si légitime car, à le voir ou l’entendre parler, on se rend compte qu’il ne maîtrise rien. Nada ! Même les commodités de la conversation propres à un pensionnaire des barreaux digne de ce nom.

Spécialiste de la justice spectacle, des plaidoiries médiatiques, des maladies imaginaires, l’avocat Me Ciré Clédor Ly est en train de ternir dangereusement l’image de ce beau et respectable métier.

Réagissant aux derniers décrets pris par le Président Macky SAL avant son départ du Pouvoir, Me Clédor, piqué par on ne sait pas quelle mouche, tente éhontément et laborieusement établir la mise en accusation du Président Macky SALL pour haute trahison.

« C’est pathétique! », réthorque Me Oumar Youm. Pour ce Grand Avocat connu pour sa tenue et sa retenue, joint par «Lemondeadakar », « Me Cire Clédor est un avocat d’une piètre qualité qui cherche éhontément des dossiers fantaisistes dans le lugubre dessein de s’enrichir sans cause ». 

La dignité et la probité devraient conduire Me Ciré Clédor Ly à éviter tout ce qui pourrait affaiblir le respect que l’avocat doit inspirer.

 

Les promesses électorales, n’engagent-elles que ceux qui y croient ? Dans son programme électoral, qui s’est inspiré du « Projet » Pastef, le nouveau président Bassirou Diomaye Faye avait promis d’instituer des concours et surtout « un appel à candidatures pour les postes de directeurs généraux ». Un engagement réitéré, mais « reprécisé », lors du Conseil des ministres du 17 avril dernier. 

 Selon le communiqué dudit Conseil, il a demandé au chef du gouvernement, Ousmane Sonko, de « préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic ». Le président de la République a également demandé au Premier ministre et au ministre en charge de la Fonction publique, Olivier Boucal, « de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique ».

Une semaine plus tard, Bassirou Diomaye Faye a procédé à plusieurs nominations de directeurs généraux de sociétés publiques et d’agences étatiques. Ces changements concernent notamment la Radiotélévision sénégalaise (Rts), l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le Port autonome de Dakar, entre autres.

Cette promesse, fortement agitée de nominations sur la base d’un appel à candidatures, suscitait beaucoup d’espoir, car elle s’inscrit dans une perspective de rupture. Ce serait une première dans l’histoire du Sénégal que de si de hautes responsabilités puissent être soumises à des appels d’offres, au détriment d’un système archaïque qui se préoccupait davantage du clientélisme politique, une avancée majeure pour la bonne gouvernance et la transparence.


Mais le chef de l’Etat et son Premier ministre semblent se confronter à la réalité du pouvoir politique et aux exigences de la gestion des affaires publiques.

En tout cas, pour ce qui est des 17 nouvelles nominations, ils ont bien placé leurs hommes, en attendant peut-être les dizaines d’autres directions et agences nationales. 

Ces appels à candidatures n’étant pas encore actés, il faut juste rappeler qu’une promesse reste une promesse.

 

 

Dans le cadre de la finalisation de   la construction de la ligne haute tension et du poste de Touba 2 d’une capacité de 2x40MVA ,du projet « Boucle du Ferlo»,

Senelec informe son aimable clientèle que pour sécuriser davantage l’alimentation électrique de Touba et préparer l’édition 2024 du Grand Magal, des travaux importants vont nécessiter une interruption du fonctionnement du poste  225/30kV de Touba les 27 et 28 avril 2024 de 08h à 17h.

 

Ces dits travaux vont permettre le raccordement de la nouvelle ligne 225kV qui relie l’ancien poste Haute Tension (Touba 1)   et le nouveau poste haute tension (Touba 2), la maintenance des ouvrages du poste actuel Touba 1 pour garantir leur disponibilité surtout en période de Magal et la préparation à la mise en service du nouveau poste prévue en juin 2024.

 

Cette interruption de service va impacter les localités de Darou Khoudoss, Gouye Mbinde, Taïf, Darou Minam, Mbacké, Darou Marname.

Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour les désagréments occasionnés par ces perturbations indépendantes de sa volonté.

                                                                      

                                                                                      La Directrice

Le Sénégal cité en bon exemple pour son processus électoral réussi.

  1. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente. Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky Sall pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise. Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.

En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun. Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique. Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

 

 

Une sortie médiatique fortement relayée par la Presse sénégalaise en ce lundi 22 Avril. Cette proposition est impertinente et dénuée de sens pour un ancien Premier Ministre pensons-nous. Monsieur Mbaye, avant de faire cette sortie maladroite devait au moins se prémunir de certaines garanties à savoir :

- Qu’est-ce qui est à la base de l’achat d’un avion présidentiel?

- Qu’est-ce que cela rapporte au pays acheteur ?

Les avions présidentiels de Léopold S. Senghor à Macky Sall, quelle en est l’historique ?

Ne faudrait-il pas demander conseils aux spécialistes en la matière ?

 

Autant de questions légitimes qui auraient certainement aidé l’ancien Premier Ministre dans sa prise de position unilatérale. De Senghor à Sall, en passant par Diouf et Wade, la gestion de l’avion présidentiel a toujours fait l’objet de débats pertinents et parfois stériles. Pour exemple, alors que nous étions dans l’avion prêté par Kadhafi pour participer à un Sommet de l’Union Africaine à Syrtre, le Chef de l’Etat sénégalais de l’époque, à savoir Me Wade, s’est rendu compte à notre arrivée en Libye que tous les Chefs d’Etats, ou presque, étaient venus avec leur avion présidentiel. En témoignaient les drapeaux nationaux qui flottaient sur la devanture des avions. Grande fut la surprise du Président Wade de constater que le Sénégal faisait partie des rares pays qui ne disposaient pas d’un avion présidentiel. Ce jour là, le Chef de l’Etat sénégalais disait que disposer d’un avion présidentiel relevait d’une question de souveraineté nationale. Ainsi, Abdoulaye Wade s’en est ouvert au Président de la Guinée équatoriale qui, par la suite, l’a invité à visiter son avion personnel. Un véritable bijou qui avait beaucoup émerveillé le Président de la République.

 

A cette époque, avec le NEPAD, les têtes de pont du leadership africain étaient incarnées par le Président Kadhafi de la Libye, Thabo Mbeki d’Afrique du Sud, Olesegun Obasanjo  du Nigéria et Abdoulaye Wade du Sénégal. Nous avons en mémoire l’escale du Président Nguema à Dakar pour permettre au Président Wade et au pilote de l’avion présidentiel, le Général Madické Seck, un pilote chevronné, de visiter l’avion très sophistiqué du Président Equato-guinéen. Quelques jours après notre retour à Dakar, le Président Abdoulaye Wade décida d’acheter un nouvel avion pour préserver l’honneur du Sénégal au cours des grandes rencontres internationales où chaque chef d’état venait avec son avion. Malheureusement, il s’en est suivi un débat inutile qui avait fini de polluer l’atmosphère politique au Sénégal. Nous avons tous en mémoire le brûlot d’Abdou Latif Coulibaly qui s’en était pris ouvertement au Président Wade et à son régime. La suite, nous la connaissons à travers des sorties médiatiques qui n’honorent pas notre pays. L’avion présidentiel est un outil de travail qui permet au Chef de l’Etat de voyager en toute indépendance et en toute quiétude pour défendre les intérêts du Sénégal. Nous devons en faire un bon usage et ne jamais le vendre pour quelque raison que ce soit.  Disposer d’un avion présidentiel est loin d’être un luxe, mais une question de souveraineté nationale et de sécurité pour marcher au rythme des temps modernes.

 

Mbaye DIOUF

Ancien conseiller spécial à la Présidence de la République

Leur présence auprès du Président sortant, Macky Sall, n’est pas passée inaperçue. Il s’agit du nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et de son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

D’après Enquête, qui donne l’information, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont rencontré le prédécesseur de celui-ci, en présence des dirigeants de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), en marge des Assemblées annuelles de Printemps de ces deux Institutions financières.

Que se sont-ils dit ? Le quotidien d’information se demande si le nouvel envoyé spécial du 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) ne jouerait-il pas les chaperons pour les deux membres du nouveau régime ?

 

 

 

La faible représentation des femmes dans le nouveau gouvernement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, fait débat. Une pétition a été déjà lancée par les militantes féministes. De l’avis de Felwine Sarr, c’est un combat légitime.

« La politique, ce sont aussi des actes symboliques. Je crois qu’il a une vraie sous-représentation des femmes dans le gouvernement (4 sur 30). Elles représentent 49,6 % de la population totale, et donc, il était important que le Gouvernement reflète cela », justifie l’écrivain et philosophe sénégalais dans un entretien accordé au journal Le Soleil depuis l’Université Duke aux États-Unis où il enseigne.

Le professeur titulaire d’ajouter : « Sur le plan économique, elles représentent 80% de la force de travail dans le monde rural et agricole, mais ne possèdent que 2% des terres. Quand on regarde les statistiques sur la pauvreté au Sénégal, 33% des femmes vivent en dessous du seuil de pauvreté (2,15 dollars par jour), 94% travaillent dans le secteur informel, et elles ont trois fois plus de chances de ne pas être employées alors qu’elles représentent 40% de la force de travail dans le pays. »

« Dans les ménages, poursuit l’économiste, les travaux démontrent que lorsque l’on accroît le bien être et la prospérité ds femmes, il y a un effet bénéfique pour toute la famille, y compris en éducation et en santé. »

Pour lui, « un ministère de la Femme semble nécessaire » car appuie-t-il, « les femmes ont des problématiques qui leur sont spécifiques » mais également « une économie féminine » c’est à dire « qui prend en compte et améliore la condition des femmes parce qu’on ne peut pas avoir de la prospérité dans le pays si la moitié du corps social est victime d’un certain nombre de handicaps et d’asymétries. »

Felwine Sarr conclut : « Dans tous les domaines, on trouve des femmes qui sont très compétentes et capables de diriger des Ministères. C’est une revendication tout à fait normale et légitime. »

 

 

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