samedi 17 mai 2025 | Login
La rédaction

La rédaction

Dans le cadre de l'orientation et de la coordination des activités pour le développement de modèle de service adolescents et de prise en charge des violences sexuelles basées sur le genre, la région de kaffrine a accueilli, ce 24 avril, une forte délégation venue du Maroc lors d'un atelier de partage avec le groupe multi sectoriel. L'objectif était d'échanger des expériences et de stratégies de lutte contre le phénomène.

 

Une cérémonie riche en échanges, selon le point focal du CDPE, Massamba Mboup, qui affirme que c'est un benchmarking mutuel qui a permis de s'enrichir les uns et autres.

 

Pour la directrice régionale de la famille, Ndeye Sylla Tall, plusieurs thèmes ont été élaborés ce qui fait la qualité de l'atelier.

 

" Nous avons présenté le modèle sénégalais qui se déroule au niveau macri et micro. Ce dernier est une synergie d'action qui supervise toutes les interventions qui se font au niveau déconcentré et qui travaille sur la prise en charge des questions de VBG, mais aussi la santé de reproduction " a expliqué la directrice régionale de la famille. D'après elle, le Sénégal a mis en place un modèle avec des stratégies qui sont en parfaite collaboration avec les jeunes, communautés afin d'éradiquer les VBG.

 

Pour Wissal Khadrouf, chargée de projet Basma à Enabel Maroc, cet échange d'expertise est l'un des axes mis en œuvre par Enabel pour rencontrer les différents acteurs qui travaillent sur la thématique de lutte contre la violence faite aux femmes.

 

Mamadou Ndiaye

  1. À l’occasion de l’ouverture officielle de la 4e Conférence sociale, le représentant du secteur privé sénégalais a livré un plaidoyer fort en faveur d’une refondation de la collaboration entre l’État et les entreprises. Il appelle à dépasser les discours et à bâtir, ensemble, un modèle économique souverain, inclusif et créateur d’emplois durables.

C’est avec un discours aussi dense que déterminé que le représentant du secteur privé le Président Adama LAM a pris la parole lors de la 4e Conférence sociale placée sous le thème : « Emploi et employabilité : défis et perspectives pour un Sénégal souverain, juste et prospère ».

Face aux autorités de la République, aux représentants syndicaux et partenaires techniques, il a plaidé pour une réforme en profondeur du partenariat public-privé, insistant sur la nécessité de faire du secteur privé le véritable moteur de la création d’emplois.

« L’État ne crée pas l’emploi », rappelle-t-il, soulignant que même les postes publics dépendent à l’origine de l’impôt collecté sur les activités privées. Il regrette le manque de concertation entre les deux sphères et dénonce les obstacles administratifs et fiscaux qui asphyxient l’initiative entrepreneuriale.

Dans un plaidoyer sans détour, il évoque un climat économique marqué par des contrôles excessifs, une faiblesse de financement des PME-PMI, et une absence d’incitations fortes à l’investissement. « Il faut une fiscalité de développement, équilibrée et orientée vers les territoires », martèle-t-il, en appelant à l’utilisation intelligente des ressources locales, et à la mobilisation de l’épargne nationale.

Pour sortir de l’impasse du chômage massif, il mise sur les « industries sans cheminées » comme l’agro-industrie, le BTP ou encore le numérique. Le Président Adama LAM appelle également à une réforme de l’entrepreneuriat agricole, le modernisant par la digitalisation, la mécanisation et l’accès aux technologies.

Sur le plan institutionnel, le secteur privé demande à devenir un partenaire à part entière dans les prises de décision, notamment dans les domaines stratégiques comme le pétrole et le gaz. Il réclame aussi une augmentation de la contribution de l’État au financement de la formation duale, cruciale pour l’employabilité des jeunes.

Enfin, le Président LAM lance un appel à l’unité patronale et à l’esprit de sacrifice : « Le secteur privé doit aussi balayer devant sa porte », dit-il, en encourageant la mutualisation des ressources et la formalisation des structures économiques. Il conclut son discours par un message à la jeunesse : « Ayez de la patience, restons unis pour bâtir le Sénégal que nous voulons ».

Mamadou Touré 

 

L'installation du comité régional et départemental de kaffrine pour la lutte contre la migration irrégulière s'est tenue, ce mercredi, à la gouvernance de kaffrine. Cela est fait en présence du comité régional pour le développement, le représentant de l'association des migrants de retour, des élus locaux, autorités coutumière et le secrétaire permanent du comité interministériel, le général Dr Modou Diagne, qui souligne l'urgence de sensibiliser les populations aux périls liés à ce fléau.

 

 

D'après Dr Modou Diagne, 105 corps sans vie ont été retrouvés en 2024, ce qui est différent au nombre de personnes restées dans les océans, dit-il avant d'ajouter que selon les études, seuls 5/10 pirogues arrivent à la destination sur les pirogues qui partent.

 

" Il est essentiel d'informer les populations sur les dangers et risques de la migration irrégulière. Les migrants sont souvent victimes de traitements inhumains et dégradants, ainsi que les tragiques chavirement de pirogues" a expliqué le secrétaire permanent du comité interministériel.

 

Selon le général Diagne, ces comités seront chargés à élaborer au niveau local des plans d'actions qui seront adaptés aux spécificités des régions et départements. Ils vont participer aussi à la sensibilisation, et à la mise en œuvre des projets et programmes qui seront développés par l'État pour les jeunes et les femmes pour leur permettre de rester au Sénégal et d'y travailler mais aussi de contribuer au développement de notre pays, a laissé entendre Dr Modou Diagne.

 

Ainsi, il appelle les jeunes à se former pour faciliter leur intégration dans le monde socio professionnel.

 

Mamadou Ndiaye

La 3e édition du Forum Audiovisuel des Femmes Africaines en Communication, TIC et Télévision (FACT Dakar) s’est tenue dans un esprit de structuration, d’innovation et de mise en réseau. Dirigée par Mariame Celly Kane, l’événement met en lumière les enjeux majeurs de l’industrie audiovisuelle africaine et la place déterminante des femmes dans ce secteur en pleine mutation.

« Nous devons structurer nos organisations professionnelles pour croître et créer de l’emploi », insiste Mariame Celly Kane, directrice du FACT. Cette édition 2025 du forum s’inscrit dans la continuité des deux précédentes : après l’autonomisation des femmes à travers la télévision (1re édition) et la création audiovisuelle en période de crise sanitaire (2e édition), le FACT Dakar 2025 fait un pas de plus en abordant de front les défis structurels des industries créatives africaines.

Un tournant stratégique pour l’audiovisuel africain qui par la création de contenu n’est plus cantonnée à la télévision : aujourd’hui, tous les supports numériques sont concernés. Face à la multiplication des devices, la structuration devient une nécessité pour permettre aux créateurs de vivre de leur art et de valoriser les patrimoines culturels locaux.

Le thème choisi cette année – « Assez structurés pour croître et créer de l’emploi pour la jeunesse » – répond à une double urgence : offrir des débouchés économiques à une jeunesse connectée mais souvent désorganisée, et s’aligner sur les standards internationaux afin d’accéder aux ressources financières disponibles, notamment au Nord.

Une synergie Sud-Nord pour inspirer un nouveau modèle car le FACT 2025 a réuni des professionnels venus du Canada, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, pour partager leurs expériences et modèles de réussite. Le modèle québécois, qui a fait ses preuves depuis plus de 30 ans, est cité comme une source d’inspiration pertinente, notamment en matière de structuration, de distribution et de financement de contenus audiovisuels.

Créer du contenu qui nous ressemble au-delà de la technique, l’objectif est aussi culturel : produire du contenu local, représentatif, et capable de séduire le public international. « Nos jeunes doivent comprendre que leurs téléphones ne sont pas que des outils de divertissement, mais aussi des outils de travail et de création de valeur », rappelle Mariame Celly Kane.

Des panels pour aborder tous les enjeux

Plusieurs thématiques ont été abordées durant les deux jours et demi de l’événement :

la structuration des organisations professionnelles,

le rôle des influenceurs dans l’image de l’Afrique,

les interactions entre écosystèmes numériques du Québec et d’Afrique de l’Ouest, et bien sûr, la place des femmes dans les médias.

Un focus particulier a été mis sur les financements alternatifs destinés aux projets portés par des femmes ou traitant de problématiques féminines, un levier encore trop peu exploré en Afrique franco

phone.

Mamadou Touré 

 

«La vengeance est, comme on dit, le plaisir des dieux ; cela coûte très cher.»

Que l’on maudisse le Président sortant qualifié de tyran, qui sera toujours mieux que vos protégés, cela est naturel. Mais cela en est d’une lâcheté sans nom de vouer aux gémonies nos Forces de défense et de sécurité dont on est sûrs qu’elles n’apporteront aucune réponse, car tenues à l’obligation de réserve.

S’élever, se lever, comme une race de rapaces ambitieux pour entrer dans les petits papiers du roitelet, c’est l’imagination folle d’ignorants. Qui vous a donc mandatés pour vous exprimer en son nom ? Cette fois, ils sont au nombre de 61 signataires. Qu’est-il-arrivé aux 161 autres soldats ? Pourquoi avons-nous l’impression qu’ils fonctionnent sur commande, par procuration et toujours à sens unique pour les propagandistes ? «Universitaire» et «intellectuel» ne riment pas avec sectarisme et chapelle politique. C’est un braquage moral et sémantique.

 

 «Machiavel n’était pas républicain, mais démocrate» 

C’est ce que semble nous indiquer cette élite borgne et sans mémoire. Dans toute organisation socio-politique, il y a des gouvernants et il y a le peuple. Ce peuple ne réclame pas de gouverner, mais essentiellement d’être gouverné correctement. Les plus avertis comprennent très bien ce langage ; «ainsi nous formons une corporation légitime, dans chaque domaine et, en quelque sorte, de représentants du Peuple dont la vraie fonction, sous couleur, est d’apporter jusqu’à nous le discours vindicatif d’un pouvoir revanchard, autocrate et surtout incapable de porter les attentes populaires».

Pendant ce temps, au Sénégal, les libertés individuelles sont de plus en plus bafouées et celles collectives de plus en plus restreintes. L’on peut être privé de liberté pour un simple écart de langage, et parallèlement les interdictions de marche se multiplient sous le glaive émasculé de nos marchands d’illusions, travestis en laudateurs et fanatiques zélés qui voudraient que les faveurs soient uniquement pour leurs fidèles. Installés confortablement dans votre déni, vous feriez mieux de mettre votre «grand savoir» de troubadours au profit de ce gouvernement pour redorer l’image de la diplomatie sénégalaise. Quel échec pour vos protégés, après vaines tentatives de présenter l’Etat du Sénégal, sous l’ancien régime, comme un Etat faussaire. Ils entrevoient certainement les strapontins qui leur sont promis.

Dommage pour ces fossoyeurs de l’université qui forment désormais une corporation pour la défense des intérêts moraux et matériels du duo Sonko/Diomaye. De vrais imposteurs ! Cherchez l’erreur…

 

«Entre 2021 et 2024, des dizaines de manifestants pacifiques ont été tués par les Forces de sécurité»

Le terme «pacifique» vaut son pesant d’or, en dépit de la violation du principe de la présomption d’innocence, le b.a.-ba de la faculté de penser.

Et à présent que vous vous êtes substitués à la Justice, quelle est la sentence que vous infligerez à ces «fédayins» ayant saccagé des milliers de magasins et autres biens publics et privés sous l’injonction du seigneur du «gatsa gatsa» qui, accessoirement, demandait à ses affidés d’envahir le domicile présidentiel, d’y extraire le chef de l’Etat et de lui faire subir le même traitement que Samuel Doe ?

Chers «universitaires», politiciens encagoulés, où étiez-vous lorsque l’Ucad, temple du savoir et votre lieu de travail, fut incendiée par des jeunes qui scandaient le nom de Ousmane Sonko ? Ce que l’on remarquera, c’est un silence assourdissant et complice.

Nous sommes clairement ici dans le cas d’une usurpation de fonction. Qui l’eût cru ? Qui a intérêt à tronquer la réalité ? Qui a intérêt à faire oublier son appel au «mortal kombat» ? Qui veut faire oublier ses appels incessants à la violence ? N’est-ce pas le rôle d’un intellectuel de s’interroger sur toutes ces questions afin que la vérité jaillisse ? Chers universitaires, enlevez vos cagoules et politisez-vous !

La marque de fabrique d’un universitaire, c’est d’avoir le courage de ses idées. Dénoncer la loi d’amnistie et se taire sur une supposée loi d’amnistie partielle, c’est une forme de dégénérescence intellectuelle.

Cette loi d’amnistie négociée est une trahison, mais celle partielle est une tragédie. N’est-ce pas une belle occasion de demander son abrogation ? Sartre n’avait-il pas raison d’assimiler les intellectuels à «des gens qui, ayant acquis quelque notoriété par des travaux qui relèvent de l’intelligence, abusent de cette notoriété pour sortir de leur domaine et se mêler de ce qui ne les regarde pas».

 

 

«Cette nomination ne peut être interprétée que comme une capitulation morale ou, pire, comme une instrumentalisation politique…»

Sur ce, les méthodes de Pastef n’ont avec la démocratie de commun que le nom qu’on leur accroche injustement. Imaginez un seul instant un Premier ministre du régime sortant s’époumoner de sa concupiscence à l’égard de l’autorité judiciaire et du ministre de l’Intérieur en les qualifiant «d’autorités politiques», et de ses prérogatives à disposer de son droit de vie ou de mort à l’endroit de ses opposants ? Nous imaginons déjà les déclarations à l’emporte-pièce sous les hululements de la société servile à la volonté du prince. Nous imaginons le tollé que cela aurait fait. C’est exactement ce qu’a fait Ousmane Sonko en période de campagne électorale. Ce qui décrédibilise un tant soit peu votre fausse stature de «gardiens de la démocratie».

N’étiez-vous pas au fait du parjure du président de la République qui convoqua une session de l’Assemblée nationale avant de la dissoudre la veille, le 12 septembre 2024 ? «Ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale», avait d’ailleurs déclaré le Sieur Ousmane Sonko un mois avant ladite dissolution, lors d’une activité au sein de la Primature, le 4 septembre. Plus inquiétantes, ce sont les raisons avancées pour délégitimer la Représentation nationale, selon le même président de la République, en marge des débats sur la loi d’orientation budgétaire, qu’il qualifia de «culte du blocage».

 

Les jeunes Africains ont hâte de savoir à quelles propositions l’élite procédera face à la dépression des marchés suite à la guerre économique que mène Trump au reste du monde ? Quels impacts pourraient avoir les nouveaux outils de l’Intelligence artificielle sur la relance de l’activité économique ? Quelle sera la nouvelle économie dans un monde post-guerre entre la Russie et l’Ukraine ? Avec quelle monnaie ? Voici des questions qui méritent des contributions pour une élite en manque de délires psychotiques. «Il est des cas où celui qui se prétend intellectuel ne doit plus se contenter de vœux pieux et de déclarations d’intention, mais donner à ses écrits un prolongement concret.»

Espérons qu’à l’avenir, vous serez plus préoccupés par vos nominations que celles qui font de l’ombre à vos protégés, surtout qui mettent en lumière des compatriotes, fussent-ils d’anciens présidents.

 

Signataires

 

 Dr Mouhamed Ben DIOP – Ingénieur financier. Président parti Pass-Pass

Dr Madior LY – Vacataire à l’UCAD/FLSH

Mamadou CISSÉ – Journaliste

Mouhammadou Moustapha MANÉ – Président mouvement Les Républicains

Moussa SY – Docteur en Histoire

Babacar SUBA – PhD, Evolution, écosystèmes, microbiologie et modélisation

Aminata LO – Consultante en communication

Soya Diagne – Ceo Dakarois Communication

Cheikh Doudou MBAYE – Mph, Politique et gestion des systèmes de soins en santé

Cheikhna Cheikh Saadbou KEITA – Commissaire à la retraite

Bachir FOFANA – Journaliste éditorialiste

Abdoul Burhan DIA – Senior Analyst/Produits dérivés financiers

El Hadji Baba GUEYE – Directeur Finances & Marchés publics

Cheikh Ahmed Tidiane SALL – Coordinateur Rassemblement des Patriotes du Sénégal

Saliou Diallo – Informaticien

Marieme GUEYE – Logisticienne

Souleymane SEYE – Ingénieur en biologie médicale

Mame Thierno Mbacké FALL – Ingénieur chercheur en génie électronique

Sidiki Abdoul DAFF – Professeur à la retraite

Jeannot KANE – Juriste

Hady ANNE – Software specialist & activiste des droits des migrants Montréal Canada

Serigne Diéry FALL – Gestionnaire des établissements et organisations de la santé

Pascal OUDIANE – Professeur d’université

Bamba Rayya DIOP – Informaticien

Abdourahmane SOW – Président de la Dynamique populaire les volontaires

Ousmane N’DIADE – Principal à la retraite

Alioune Fall DIOP – Professeur de science à New Jersey

Marième BA – Professeure certifiée d’anglais/Académie de Versailles

Abdoul Aziz DEME – Ingénieur informatique

Moussa Omar BEYE – Chef de projet Erp, chargé de projet au ministère de la Cybersécurité et du numérique du Québec

Daouda AW – Journaliste

Mounirou THIOUNE – Ingénieur hydrogéologue

Amy FALL – Enseignante

Fatima CISSE – Chargée de clientèle

Stéphane NDIONE – Président Mouvement Alie

Ababacar DIOP – Juriste en Droit des affaires

Mor THIAM – Manager d’entreprise

Me Ousmane THIAM – Avocat au Barreau de Dakar

Abdoulaye SOW – Professeur de philosophie

Babacar NDONG – Business Developper Responsable Pds

Emile NDIAYE – Programmeur Cnc

Ndiawlem DIOP – Commerçante

Dr Amadou TALL – Financier

Cheikh Tidiane KANDE – Journaliste, auteur-essayiste

Alioune Dia – Responsable juridique

Modou SÈNE – Géologue/Environnementaliste pétrolier, Texas, Usa

Marième SARR – Coordonnatrice Sécurité

Amadou KANE – Ingénieur informatique

Mame mor LOUM – Commerçant

Serigne Salif SOW – Commerçant

Issakha Ba – Enseignant

Babacar LY Dioss – acteur culturel à Thiès

Papa Malick YOUM – Professeur d’anglais

Aïcha DIACK – Infirmière

Soukeyna SECK – Enseignante, Consultante dans le secteur de la petite enfance & Syndicaliste

Abdoulaye Moussa KEBE – Journaliste

Penda THIAM – Directrice de la rédaction du Dakarois Quotidien

Adama KANE – Instituteur

Bara SENE – Maître coranique

Mouhamed DIEYE – Instituteur

Daouda Faoura SOW – Doctorant en Droit public

Souleymane SOUMARE – Ingénieur Génie civil

Le Quotidien 

Le gouverneur de kaffrine, Moustapha Diaw, a présidé ce mardi, la réunion du conseil régional de la consommation. Cette rencontre avait pour objectif de discuter de la répercussion des nouveaux prix du riz brisé ordinaire, communément appelé riz Thaïlande, dans la région.

 

" Au niveau national, les nouveaux prix ont déjà été fixés par le gouvernement à la date du 27 mars dernier" a souligné Moustapha Diaw.

 

Dans la région de kaffrine, le kilo de brisé ordinaire sera désormais vendu à 360f dans les départements de kaffrine, Malem Hodar et Birkilane, et à 365f dans le département de Koungheul. Il s'agit d'une baisse de 55f à kaffrine, Malem Hodar et Birkilane, et de 60f pour Koungheul.

 

Cette réduction a reçu l'adhésion des commerçants, à l'issue de la concertation entre le service régionale du commerce, les opérateurs économiques et les associations de consommateurs.

 

 Le président de SOS consommateurs à kaffrine, Dame Seck, a salué les efforts du gouvernement visant à diminuer significativement le prix du riz brisé. Il a également invité le gouverneur et le service du commerce d'assurer le contrôle strict du respect des nouveaux tarifs dans tous les départements.

 

Mamadou Ndiaye

Dakar, 22 avril 2025 – Le député Thierno Alassane Sall, président du parti République des Valeurs, n’a pas mâché ses mots ce mardi lors d’une conférence de presse tenue à Dakar. Face à la presse nationale et internationale, l’ancien ministre a sévèrement critiqué la gouvernance économique du régime de Ousmane Sonko, qu’il accuse d’incompétence et de dérives graves dans la gestion des affaires publiques.

« Des carburants plus chers qu’au Mali, 30 800 licenciements et un BTP en léthargie » : c’est ainsi que M. Sall a résumé la situation économique actuelle du pays, près d’un an après l’arrivée au pouvoir du Pastef. Selon lui, les promesses de rupture et d’efficacité ont rapidement laissé place à une réalité marquée par les désillusions.

« La plupart des compatriotes espéraient un changement rapide, car on leur a vendu un projet ambitieux, porté par des cadres qu’on croyait compétents, notamment issus du ministère de l'Économie et des Finances », a-t-il déclaré. Mais, selon le député, les prises de parole « hasardeuses » du Premier ministre ont fragilisé la confiance des investisseurs, entraînant une dégradation de la note souveraine du Sénégal et une flambée des taux d’emprunt.

Secteurs en crise : pêche, BTP, éducation le président de République des Valeurs a dressé un tableau sombre de plusieurs secteurs clés. Dans la pêche, il a évoqué le drame de la brèche de Saint-Louis qui aurait coûté la vie à près de 40 personnes en un an, sans réaction notable du gouvernement.

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) serait quant à lui en « état de léthargie », avec des entreprises comme la CSE contraintes de licencier massivement – 650 employés auraient perdu leur emploi – et des cimenteries enregistrant une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de 25%.

L’éducation n’a pas échappé à ses critiques : M. Sall a dénoncé un décalage préoccupant dans le calendrier universitaire, avec l’année 2023-2024 toujours en cours alors que le reste du monde prépare déjà les examens de l’année suivante.

Carburant, licenciements et opacité budgétaire le Député Thierno Alassane Sall s’est aussi insurgé contre les prix du carburant, paradoxalement plus élevés au Sénégal que chez ses voisins non producteurs : 990 francs CFA le litre, contre 775 au Mali et 650 au Burkina Faso, en dépit d’une baisse de 21% du cours du baril sur un an.

Sur le plan social, il affirme que 30 800 personnes ont été licenciées dans le secteur public pour « motifs économiques », dénonçant un manque de transparence dans les recrutements qui ont suivi.

Fonds publics et justice sélective l'ancien ministre est également revenu sur les accusations le visant concernant les contrats pétroliers. Il assure avoir « arraché quatre contrats au profit du Sénégal », et non l’inverse.

Il a enfin exprimé ses doutes sur l’utilisation de cinq milliards de francs CFA affectés sans débat parlementaire, gérés selon lui par « l’appareil politique du Pastef ». Il a appelé la Cour des comptes à se pencher sur ce dossier, en comparant cette gestion opaque à celle des fonds Covid. Il dénonce par ailleurs une « justice sélective » agissant « sur commande ».

Mamadou Touré 

 

 

Lors d’une conférence de presse tenue récemment, un collectif d’artistes s’est exprimé avec fermeté sur la gestion des fonds alloués aux acteurs culturels durant la crise du COVID-19. Sans être une association ni un syndicat formel, ce groupe d’artistes engagés a tenu à faire entendre une voix souvent restée dans l’ombre : celle des créateurs lésés.

« L’économie est un sujet très important pour nous », lance l’un des intervenants en ouverture. Autour de lui, des figures bien connues du milieu culturel : Robert, Jules, Patrick, Doc, Basile… Tous rassemblés pour un seul objectif : dénoncer les irrégularités dans la distribution des aides étatiques.

Selon eux, bien que seuls quelques noms aient été cités dans les enquêtes de détournement, c’est tout un système qui est à remettre en question. Ce ne sont pas tant les artistes que leur entourage ou des tiers qui auraient profité indûment des fonds destinés à soulager les professionnels de la culture.

Un cri du cœur salué par les institutions si le collectif a tenu à saluer le travail de la Cour des Comptes et des autorités judiciaires qui, selon eux, œuvrent à faire toute la lumière sur ces abus. Une mention spéciale a été faite à la ministre de la Culture, perçue comme ouverte au dialogue. « Elle nous a dit que nous, artistes, étions la locomotive. Si nous ne parlons pas, rien ne peut changer », a rapporté un intervenant.

Un appel à une meilleure structuration du secteur car au-delà des remerciements, l’appel à une réforme en profondeur du système d’attribution des aides a été central. En cause : une gestion floue entre artistes « inscrits » et « non-inscrits », dans un métier « accessible à tous, mais trop souvent livré à lui-même ». Le manque de cadre et de reconnaissance formelle pour de nombreux artistes a ouvert la porte à des dérives.

Dans un contexte post-pandémique encore fragile, cette prise de parole collective met en lumière un malaise persistant dans le monde culturel. Ces artistes, loin de chercher le scandale, réclament plus de justice, de transparence, et surtout, une véritable considération pour leur rôle essentiel dans le tissu économique et social.

Mamadou Touré 

Le monde entier est en deuil. Le décès de Sa Sainteté le Pape François, survenu ce jour, marque un tournant profondément émouvant pour l’humanité tout entière. À 88 ans, le 266e souverain pontife de l’Église catholique s’est éteint, laissant derrière lui un héritage spirituel et humaniste considérable.

 

Premier pape jésuite et premier originaire d’Amérique latine, Jorge Mario Bergoglio, devenu François en 2013, a rapidement conquis les cœurs par sa simplicité, son humilité et son engagement sincère en faveur des plus vulnérables. Fidèle au message évangélique, il a inlassablement prôné l’amour, la paix, la justice sociale et la protection de la Création.

 

Sous son pontificat, l’Église a connu des prises de position fortes sur des enjeux majeurs : la lutte contre la pauvreté, la défense de l’environnement, la promotion du dialogue interreligieux et la dignité humaine. Il a tendu la main aux périphéries du monde, donnant une voix aux oubliés et aux marginalisés.

 

En cette heure de grande tristesse, une vague d’émotion et de recueillement traverse les communautés catholiques et bien au-delà. Les chefs d’États, les responsables religieux, les fidèles et les citoyens du monde entier saluent la mémoire d’un homme profondément habité par sa foi et par l’amour de l’autre.

 

Nous exprimons notre solidarité et notre compassion à l’Église universelle, au Saint-Siège, et à tous ceux qui, aujourd’hui, pleurent un guide spirituel exceptionnelle.

 

 

Darou Mouhty, Sénégal – C’est avec une profonde tristesse et une vive émotion que Sérigne Abdou Baye Cheikh Khady Mbacké a appris le décès du Pape François, leader incontesté de la communauté catholique mondiale. Dans un message empreint de fraternité, le guide religieux sénégalais a tenu à exprimer ses condoléances les plus sincères à l’endroit des croyants du monde, en particulier à la communauté chrétienne du Sénégal, d’Afrique et d’ailleurs.

 

« L’illustre disparu aura marqué l’histoire. Dans la grande famille abrahamique, il présidait avec une douce autorité et un humanisme conciliant la communauté catholique », a déclaré le marabout. Il a salué l’engagement constant du souverain pontife en faveur des plus démunis, des laissés-pour-compte, et de toutes celles et ceux épris de paix et de justice dans un monde en quête de repères.

 

Sérigne Abdou Baye Cheikh Khady Mbacké a également souligné que la disparition du Pape François endeuille l’humanité tout entière, mais plus encore ceux qui aspirent à un monde fondé sur le respect mutuel et la fraternité entre les peuples.

 

Dans un esprit d’union, au croisement du Ramadan et du Carême, il a élevé une prière fervente : « Je prie Allah SWT de continuer à inspirer TOUS les guides et dirigeants du monde pour un avenir meilleur dans la complémentarité et la stabilité.

CMU
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