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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Lors de la séance plénière de la 353ᵉ session du Conseil d’Administration du Bureau International du Travail (BIT), un vibrant hommage a été rendu à Youssoupha Wade, figure incontournable du monde du travail et ardent défenseur du dialogue social. Son décès, survenu le 6 février 2025, marque la disparition d’un leader visionnaire dont l’influence s’est étendue bien au-delà des frontières du Sénégal.

Un engagement inébranlable pour le dialogue social car lui ancien président du Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP) de 1994 à 2002, Youssoupha Wade a joué un rôle majeur dans le développement du secteur privé et la promotion de l’emploi durable. Son action a été guidée par une conviction profonde : le dialogue entre employeurs, travailleurs et gouvernements est essentiel à la construction d’une économie prospère et inclusive.

Cette vision s’est traduite par son implication à la tête du Comité National du Dialogue Social (2004-2015), où il a œuvré sans relâche pour instaurer un cadre de concertation efficace et équilibré. Sa capacité à bâtir des consensus et à favoriser la coopération tripartite lui a valu le respect de tous les acteurs du monde du travail.

Une influence marquante à l’international au-delà du Sénégal, Youssoupha Wade a laissé une empreinte durable au sein des grandes instances internationales. En tant que Vice-Président pour l’Afrique de l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE), il a défendu avec détermination les intérêts des employeurs africains, plaidant pour une meilleure intégration du continent dans l’économie mondiale.

Son engagement au sein du Conseil d’Administration de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a également été remarquable. Il a contribué activement à l’élaboration de normes du travail justes et adaptées aux réalités économiques, toujours soucieux de concilier compétitivité des entreprises et protection des travailleurs.

En 2004, la reconnaissance de ses pairs l’a mené au poste de Vice-Président de la Conférence Internationale du Travail, une consécration pour un homme dont le leadership et la vision ont profondément marqué l’histoire du dialogue social.

Un homme de consensus et de valeurs humaines au-delà de son parcours institutionnel, Youssoupha Wade était unanimement reconnu pour ses qualités humaines exceptionnelles. Homme d’écoute et de patience, il savait créer un climat de confiance et de respect mutuel. Son humilité, sa courtoisie et son engagement sans faille en faisaient une personnalité appréciée tant par ses collègues que par ses partenaires à travers le monde.

Lors de la séance plénière du BIT, Hamidou Diop, porte-parole du Groupe des Employeurs, a salué « un leader d’exception, doté d’une rare capacité à comprendre les enjeux des employeurs tout en restant attentif aux préoccupations des travailleurs ». Il a également souligné que « son héritage continuera d’inspirer celles et ceux qui œuvrent pour un dialogue social équilibré et constructif ».

Un héritage durable pour le monde du travail car le parcours de Youssoupha Wade a largement contribué à renforcer la démocratie sociale tripartite, non seulement au Sénégal, mais aussi sur l’ensemble du continent africain et au sein de l’OIT. Son action en faveur de cadres législatifs et réglementaires solides a laissé une empreinte indélébile.

Aujourd’hui, alors que le monde du travail lui rend hommage, son engagement et sa vision restent une source d’inspiration pour tous ceux qui croient en la nécessité d’un dialogue social fort et constructif.

Qu’il repose en paix.

M. Touré

Sous l'égide du khalife général de Medina Baye de kaffrine, Cheikh Baye Euweul Wilane, l'enseignant coranique, Gor Mack Top, a procédé à la pose de la première pierre du centre spécial pour l'éducation des orphelins et des enfants handicaps de Medina Baye, une localité religieuse située dans le département de kaffrine.

 

"Aujourd’hui, nous nous réunissons pour poser la première pierre du centre spécial pour l'éducation des orphelins et des enfants handicaps" a dit Oustaz Mouhamed Hamady Thiam représentant de Gor Mack Top, ce dimanche lors de la cérémonie en présence du directeur régional en charge des actions sociales, de plusieurs notables et du Khalife général de la cité religieuse de Medina Baye, Cheikh Baye Euweul Wilane.

 

Il a souligné que Medina Baye est un haut lieu religieux imprégné de la sagesse d’érudits de l’Islam qui se sont succédé dans cette localité de génération en génération. 

 

Après avoir salué l'initiative, le khalife général de Medina Baye, Cheikh Baye Euweul Wilane, remercie chaleureusement à Oustaz Gor Mack Top, qui selon lui, a emboîté les pas de leur fervent guide Baye Abdoulaye Wilane. Ce dernier a enseigné de milliers orphelins le Coran et les a intégré dans le monde socio professionnel. 

 

Venu assister à la cérémonie, le député de Pastef, Abdoulaye Thomas Faye, se montre satisfait de l'initiative. 

 

" Nous saluons l'initiative prise par notre compatriote qui s'inscrit dans la logique de l'État du Sénégal avec l'agenda de transformation Sénégal 2050, où il y a un axe important qui parle de capital humain de qualité et l'équité sociale" dit-il.

 

Ainsi, il lance un appel solennel aux autorités administratives, politiques, bonnes volontés à accompagner cette action pour que ce centre puisse se réaliser et les enfants puissent y trouver leurs bonheurs.

 

Mamadou Ndiaye

"Maintenant, il ne leur reste que de s'engueuler dans la mauvaise foi sans limite. Ils racontent des histoires qui ne collent pas à la réalité. Mais, la vérité, l'amère vérité leur tombera dessus et, c'est irréversible". C'est sur cette note que le Président du Collectif des Jeunes de Ouakam ouvre le bal pour servir une cinglante réplique suite à la déclaration du camp d'en face. Daouda Diop, puis que c'est de lui qu'il s'agit, de continuer à préciser:" Les El Hadji Dione sit Tostao, Daour Malick Ndoye et Mame Omar Guèye alias Miller sont, maintenant, découverts au grand jour. Ils ont été dévisagés comme le soleil en plein jour. Ils squattent certains médias pour véhiculer des contre-vérités. Voilà qu'ils s'emmêlent les pinceaux pour pouvoir se laver à grande eau. Mais, peine perdue! Le Jaaraf de Ouakam Papa Youssou Ndoye reste imperturbable en dépit de leurs menaces. Ce ne sont pas ces déballages sans fondement aucun, ces accusations sans queue ni tête qui le feront soupirer de peur. Déballez,il en reste encore !", raille le jeune proche du Grand Jaraaf du Cap Vert.

 

Au finish, M.Diop avertit:" Aujourd'hui, traqués jusque dans leurs derniers retranchements, le trio et leurs complices frémissent. Ils savent qu'ils ont tort et veulent inventer des excuses. Ouakam est plus que debout derrière son Jaraaf Papa Youssou Ndoye. Lui seul détient la légitimité qu'il hérite directement de ses aïeuls. Rien ne sera alors de trop pour faire face à ces stupides trublions.Notre combat,c'est la rétrocession de nos terres. Tout autre bobard mensonger nous laissera de marbre", tonne-t-il.

Les médias en danger la Fédération des Acteurs de la Communication dénonce une gestion alarmante du secteur car la presse sénégalaise traverse une crise sans précédent, fragilisée par des décisions politiques controversées et un manque de soutien institutionnel. La Fédération des Acteurs de la Communication et de l’Information du Sénégal (FACIS) tire la sonnette d’alarme, dénonçant une gestion qu’elle juge « catastrophique » de la part du ministère de la Communication.

Un secteur à l’agonie qui depuis l’arrivée du nouveau régime, les entreprises de presse sont confrontées à des difficultés financières majeures. L’arrêt brutal des contrats publicitaires publics, la suspension de la subvention annuelle et le non-paiement de certaines prestations ont plongé le secteur dans une crise profonde. « Nous faisons face à une véritable répression économique », s’indigne Bakary Seydi, secrétaire général de la FACIS.

Cette situation affecte l’ensemble de la chaîne de valeur des médias, bien au-delà des seuls journalistes. Techniciens, caméramans, imprimeurs, personnels administratifs : des milliers d’emplois sont aujourd’hui menacés. Le secteur de l’imprimerie, pilier essentiel de la presse écrite, est particulièrement touché.

Un ministère accusé de dérive autoritaire car au-delà des difficultés financières, c’est la gouvernance du secteur qui suscite l’indignation des professionnels des médias. Depuis son entrée en fonction, le ministre de la Communication est accusé de prendre des décisions unilatérales, sans concertation avec les acteurs concernés. « Il ne s’est concentré que sur la régulation, ignorant totalement les réalités économiques des entreprises de presse », déplore Bakary Seydi.

L’un des points de friction majeurs reste le processus d’enregistrement des entreprises de presse, imposé par un arrêté ministériel jugé illégal par les professionnels du secteur. « Cet arrêté viole le Code de la presse en donnant au ministre un pouvoir arbitraire sur l’existence des médias. Depuis quand un ministre a-t-il le droit de vie ou de mort sur la presse ? », s’insurge le secrétaire général de la FACIS.

Pour faire face à cette crise, la Fédération des Acteurs de la Communication appelle à une réforme urgente et à l’ouverture d’un dialogue inclusif avec les autorités. « La presse est un pilier de la démocratie. La fragiliser, c’est mettre en péril la liberté d’informer et le droit des citoyens à une information libre et indépendante », rappelle Bakary Seydi.

Alors que le secteur des médias traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire, les regards se tournent désormais vers le gouvernement. Sera-t-il prêt à écouter les doléances des professionnels de la presse et à mettre en place des solutions concrètes pour sauver un secteur en pleine tourmente ? Rien n’est moins sûr.

M. Touré 

Mbane – Une Ambition Agricole Structurée le Sénégal franchit un cap décisif dans sa stratégie agricole avec le lancement officiel de la campagne de récolte de la pomme de terre à Mbane. Présidée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, cette initiative illustre les efforts du gouvernement pour renforcer la souveraineté alimentaire et structurer durablement la filière.

D’après le ministre, le pays est déjà proche de l’autosuffisance en pommes de terre, une avancée significative qui ouvre la voie à de nouvelles ambitions : améliorer les infrastructures de stockage et envisager des exportations vers les pays de la sous-région. « Nous devons nous assurer que, dans les douze prochains mois, nous ayons des capacités de conservation optimales, avec des températures contrôlées entre 1 et 2 degrés. L’objectif est de garantir un approvisionnement régulier du marché national, notamment lors des fêtes de Tabaski et de Korité », a-t-il souligné.

Un Plan de Stockage et d’Exportation Ambitieux pour concrétiser cette vision, le gouvernement prévoit la construction de quarante unités de stockage, capables d’accueillir jusqu’à 40 000 tonnes de pommes de terre et d’oignons. Une étape cruciale qui devrait réduire la dépendance aux importations tout en stabilisant les prix sur le marché local.

L’implication du secteur privé, notamment des entreprises comme SOUAMI AGRI, est également saluée par le ministre, qui encourage les acteurs de la filière à poursuivre leurs efforts pour moderniser la production et renforcer la compétitivité du Sénégal sur le marché régional.

Avec ces initiatives, le Sénégal ne vise pas seulement l’autosuffisance, mais ambitionne de devenir un acteur majeur de l’exportation de pommes de terre en Afrique de l’Ouest. Une transformation agricole en marche, qui pourrait faire du pays un modèle en matière de souveraineté alimentaire et de développement agro-industriel.

Mamadou Touré 

 

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Musée de Dakar a accueilli un événement spécial mettant en lumière la place des femmes dans les institutions muséales et culturelles. Entre expositions, panels et vernissages, cette journée a été l’occasion de souligner le rôle fondamental des femmes dans l’histoire, l’art et la préservation du patrimoine.

Un musée au service de la reconnaissance féminine lors de son allocution, le directeur du Musée de Dakar a exprimé sa gratitude envers le président du conseil d'administration, soulignant l’importance de cette nomination, qui suscite de grands espoirs dans les milieux culturels. Il a rappelé que le musée ne se limite pas à exposer des œuvres, mais joue également un rôle d’animation et d’éducation, en abordant des thématiques cruciales, telles que la place des femmes dans l’histoire et l’art.

Un vernissage inédit a été annoncé pour le 29 du mois, visant à offrir une installation immersive et numérique sur les figures féminines du leadership africain. Ce projet vise à rendre l’exposition plus interactive et à permettre une mise à jour dynamique des contenus, un défi souvent rencontré avec les expositions traditionnelles.

Les femmes, peu représentées dans les collections muséales Khady Kasse, scénographe et intervenante lors d’un panel sur les femmes et les musées, a mis en évidence un constat frappant : les expositions et collections muséales incluent très peu de représentations féminines. Elle souligne l’urgence d’un changement, avec un programme du musée dès 2025 visant à intégrer davantage d’œuvres mettant en avant les figures féminines africaines.

Elle a notamment évoqué les femmes de Nder, héroïnes sénégalaises ayant préféré se sacrifier plutôt que d’être réduites en esclavage. Selon elle, un musée dédié à ces figures historiques renforcerait la transmission de leur héritage et leur place dans la mémoire collective.

Encourager les femmes à s’impliquer dans les musées

Au-delà de la représentation artistique, la question de la place des femmes dans les métiers du musée a également été abordée. Malgré une présence féminine dans la gestion des établissements culturels, elles restent sous-représentées aux postes clés comme celui de conservateur.

Pour changer cette dynamique, Khady Kasse a insisté sur l’importance de la formation : « Il existe des formations courtes et spécialisées qui permettent aux femmes d’intégrer le monde muséal. L’expérience acquise par les stages est un véritable levier d’insertion professionnelle ». 

Elle a également encouragé les artistes féminines à oser proposer leurs œuvres aux musées et à s’affirmer dans un milieu encore largement dominé par les hommes : « Ne craignez pas de vous imposer, d’aller voir un musée et de dire : 'Je suis artiste, j’aimerais exposer'. Il faut oser franchir ce cap ».

La journée a mis en évidence un enjeu majeur : la nécessité d’intégrer davantage les femmes dans l’histoire muséale, tant en tant que sujets d’exposition qu’en tant qu’actrices du secteur. Entre sensibilisation, encouragement à la formation et promotion de figures féminines historiques, le Musée de Dakar amorce un changement qui, espérons-le, inspirera d’autres institutions à suivre cette voie.

M Touré 

A Ouakam,les différends liés à la gestion du foncier sont perceptibles. Après la sortie des jeunes proches du Jaraaf Papa Youssou Ndoye, l'autre camp composé du trio Tostao,Daour Ndoye et Miller, a pendu un communiqué pour,dit-il, déceler le vrai du faux.Voici l'intégralité. 

 

 

Entre le Parquet de Dakar et la Section Recherches de Colobane, des personnes tapis dans l'ombre protègent les sieurs Alphousseyni Malick Hanne, frère de FARBA Ngom et Pape Youssou Ndoye, Jaraaf de Ouakam. Ce dernier soutenait ouvertement l'APR et signifiait et tirait à bout portant sur le Premier ministre Ousmane sonko.Ce qu'il faut retenir en plus, c'est que lors du point de presse tenu par celui qui s'auto-

proclamme à tout va Jaraaf de Ouakam,es journalistes présents sont vraiment restés sur leur faim.

Ainsi,par lettre no 04 septembre 2024,la Collectivité Lébou de Ouakam avait porté plainte contre Alfousseyni Malick Hann et contre x.Cela a été une suite de 

 l'enquête qui révélera le 06 septembre 2024,la complicité de Youssou Ndoye dans cette nébuleuse affaire. Les officiers chargés de l'enquête n'ont effectué aucune diligence pour convoquer les sieurs suscités, en l'occurence, Alfousseyni Malick Hann et Youssou Ndoye et autres comparses.

 

C’est derniers ont reçu 1 258 000 000(un milliard deux cent cinquante huit millions de francs) de l'Etat du Sénégal et la Collectivité de Ouakam n'a malheureusement reçu aucun rond. Elle n'a pas vu la couleur de cet argent. La Collectivité Lébou de Ouakam se pose cette question, somme toute, légitime : 

Comment le Parquet qui est le maître des poursuite peut-il envoyé un soit transmis à la Section de Recherches depuis le 31 décembre 2024 sous le no 10271et demander aux officiers de Section 

d'attendre ?

Et pourtant, Youssou Ndoye avait vendu des lots de parcelles sur un titre foncier de l'Etat TF4407 que la DGSCOS a rasées le mercredi

dernier.

Revenons sur le point de presse organisé par ce groupuscule de personnes qui tentaient de tromper l'opinion sur la rétrocession du titre foncier 5007/DG devenu 1751/,après vérification à la Section Recherches de Colobane,le titre foncier est effectivement remis au notaire de la Collectivité Lébou Me Ndèye Lika Bâ, une professionnelle reconnue du sérail.Nous nous demandons alors à quoi joue ce "jeune" Daouda Diop qui essaie de tromper 

l'opinion tout le temps ?Et pourquoi le jeune Moussa Ndiaye

(nouveau Conseiller du Youssou Ndoye),essaie de tromper des jeunes en leur disant que le titre foncier se trouve au Parquet Général?

Ce débat des documents du lotissement est définitivement clos.Pour ces jeunes,après vérification,ils ont tous construit des immeubles R+ qu'ils ont acquis sur le titre foncier 5007 DG. Ils se sont grassement servis alors qu'ils n’ont pas de métier, ni éducation avéré. Une personne interpellée a confirmé les informations recueillies ça et là au niveau de Ouakam. Ils sont des adeptes du vol,

De l’arnaque, la fornication, le maraboutage, la calomnie, l’escroquerie et, 

j'en passe.

Ce qu il faut savoir sur El Hadji Dione dit Tostao,neveu de Youssou Ndoye, c'est que si ce dernier est en liberté 

jusqu'ici,c'est grâce à lui (Tostao) qui a su gérer les ardeurs des dizaines de plaignants qui lui ont remis des centaines de millions et des véhicules (Parmi lesquels laTOYOTA RUNNER) qu'il conduit actuellement.

Son neveu a eu à prendre des garanties nécessaires et à plusieurs reprises devant les plaignants en furie. Ce que nous demandons à Alfousseyni Malick Hann, au Jaraaf Youssou Ndoye et à leur complice (Moussa Ndiaye), c'est 

d'aller répondre à la Section Recherche de Colobane pour des informations relatives au soit transmis no10271,ne serait-ce,au nom du JUB-JUBEUL- JUBAUNTI slogan cher à nos gouvernants.

Lat Diop souffre. L'ancien Directeur Général de la LONASE en prison depuis bientôt 5 mois est donné comme malade par certains médias. Une situation qui interpelle ses proches:"Je l'ai toujours dit et je le répète : la place de Lat Diop n'est pas en prison. Les chefs d’accusations brandis contre lui ne collent à rien. C'est boiteux,voire creux. Il doit être libéré", s'explique Fa Mbengue Sène. L'amazone de l'ancien ministre du Sport lance un appel à l'endroit des religieux :"J'interpelle tous les guides religieux ( musulmans comme de l'église). Cet acharnement ne peut plus continuer. Il est grand temps d'arrêter cette parodie de justice. L'acharnement ne peut plus prospérer. On doit faire entendre raison aux tenants du pouvoir. Si rien n'est fait, nous allons dérouler un nouveau plan d'action avec l'ensemble des militants, sympathisants et soutiens du ministre Lat Diop", pévient-elle.

L'enseignement supérieur public au Sénégal est un pilier essentiel du développement socio-

économique et culturel du pays. Il joue un rôle central dans la formation des cadres,des chercheurs et des professionnels qui contribuent à la croissance et à l'innovation nationales. 

Cependant,ce secteur est confronté à des défis majeurs qui entravent son efficacité et sa capacité à répondre aux besoins actuels.Parmi ces défis, on note des infrastructures insuffisantes, un encadrement pédagogique limité, des financements inadaptés et des disparités dans l'accès aux ressources éducatives. Ces problématiques compromettent la qualité de l'enseignement et la compétitivité des diplômés sur le marché du travail. Il est donc impératif d'identifier et de quantifier ces faiblesses pour orienter les réformes nécessaires. Le tableau suivant présente une synthèse des principaux manquements de l'enseignement supérieur public sénégalais, accompagnés de données chiffrées pour illustrer l'ampleur de chaque problématique.Des infrastructures vieillissantes et un investissement Insuffisant les campus universitaires, en particulier dans le secteur public, peinent à disposer d’équipements modernes. Selon le rapport du Ministère de l’Enseignement Supérieur (2022), seuls environ 10 % du budget global du secteur sont consacrés à la modernisation. De ce fait, moins de 40 % des universités disposent de laboratoires et centres d’expérimentation répondant aux normes internationales. Ce manque d’investissement limite non seulement la capacité d’innovation des institutions, mais également la compétitivité de leurs étudiants sur le marché du travail. Un corps enseignant sous tension et un ratio alarmantL’un des enjeux majeurs est le déficit en enseignants-chercheurs. Dans le secteur public, le ratio officiel est d’1 enseignant-chercheur pour 120 étudiants, bien loin des 1 pour 25 préconisés par l’UNESCO. Cette situation engendre plusieurs problèmes : Encadrement insuffisant : Les enseignants, déjà surchargés, peinent à assurer un suivi personnalisé, ce qui affecte la qualité des cours et de la recherche. Dépendance aux vacataires : Près de 70 % des cours sont assurés par des enseignants vacataires, souvent recrutés dans des conditions précaires et sans perspectives de carrière, accentuant ainsi la fragilité du système.Ces éléments témoignent d’un déséquilibre structurel qui impacte directement la réussite académique des étudiants.  

Perturbations du calendrier universitaire et inégalités de parcours. Les étudiants, surtout dans les établissements publics, sont confrontés à des retards récurrents dans le calendrier universitaire. Les lenteurs administratives et le manque de ressources humaines provoquent : Des décalages dans le déroulement des cours et des examens : ce qui conduit à une désorganisation générale du parcours académique. Un taux de réussite inférieur : Par exemple, dans certaines universités publiques, le taux global de réussite avoisine les 52,6 %, tandis que le taux d’échec et d’abandon peut atteindre près de 47 %. Une absence d’encadrement pour les mémoires et stages : Le manque de suivi personnalisé empêche de valoriser les projets de fin d’études et limite l’insertion professionnelle des diplômés.Ces perturbations accentuent les inégalités entre étudiants issus de milieux différents et creusent le fossé entre ceux qui bénéficient d’un suivi de qualité dans les établissements privés et ceux qui en pâtissent dans le public.Comparaison entre universités publiques et privéesLes universités privées, grâce à des effectifs souvent mieux encadrés et à des infrastructures plus modernes, affichent généralement des taux de réussite plus élevés. On observe ainsi : Dans le secteur privé : Les taux de réussite se situent entre 70 % et 75 %, impliquant des taux d’échec plus faibles (autour de 25 à 30 %).• Dans le secteur public : En raison des surcharges, des retards et d’un encadrement insuffisant, les taux de réussite sont bien inférieurs, avec près de 52,6 % de réussite et un taux d’échec pouvant atteindre près de 47 %.Ces disparités soulignent l’importance d’un encadrement de qualité et d’infrastructures adaptées pour améliorer les résultats académiques et garantir l’égalité des chances entre tous les étudiants.Enjeux d’équité et d’égalité des chancesL’accès à une éducation de qualité est un levier essentiel pour le développement du pays. Or, plusieurs défis entravent l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur sénégalais :• Perturbations régulières du calendrier universitaire : Les retards dans la tenue des cours et la publication des résultats génèrent une instabilité qui affecte la planification des études et la préparation des examens.• Inégalités de suivi pédagogique : Alors que les étudiants dans les établissements privés bénéficient d’un encadrement rapproché, ceux des établissements publics subissent les conséquences d’un ratio enseignant/étudiant très élevé et d’un recours massif aux vacataires. Manque d’encadrement des mémoires et des stages : L’absence de supervision adéquate limite l’acquisition de compétences pratiques essentielles, freinant ainsi l’insertion professionnelle et l’innovation.Ces facteurs combinés font de l’égalité des chances un objectif encore loin d’être atteint dans le secteur, mettant en lumière la nécessité de réformes structurelles.Pistes de réforme pour un avenir prometteurFace à ces constats, plusieurs axes de réforme se dessinent pour moderniser l’enseignement supérieur sénégalais et améliorer l’équité entre les étudiants :• Modernisation des infrastructures : Accroître significativement les investissements pour moderniser les campus et intégrer des technologies de pointe, afin de favoriser un environnement propice à l’innovation et à la recherche.• Renforcement du corps enseignant : Recruter et fidéliser des enseignants-chercheurs permanents en instaurant des plans de carrière attractifs, afin de réduire la dépendance aux vacataires et d’améliorer le suivi pédagogique. L’objectif est de rapprocher le ratio enseignant/étudiant des normes internationales.• Encadrement renforcé des mémoires et des stages : Développer des dispositifs d’accompagnement pour la rédaction des mémoires et la réalisation des stages, essentiels pour préparer les étudiants à intégrer le marché du travail. Implication accrue des établissements privés : Encourager une coopération plus étroite entre le secteur public et le secteur privé, qui affiche déjà de meilleurs résultats, afin de partager les bonnes pratiques et d’harmoniser l’offre de formation.ConclusionL’enseignement supérieur au Sénégal se trouve à la croisée des chemins. Si les défis – infrastructures vieillissantes, déficit en enseignants, perturbations du calendrier universitaire et inégalités d’encadrement – sont nombreux, ils offrent également l’opportunité de repenser et de réformer le système pour mieux répondre aux enjeux du développement économique et social. Une mobilisation collective, intégrant modernisation, recrutement et partenariats public-privé, est indispensable pour garantir à chaque étudiant des chances égales de réussite et pour préparer le Sénégal aux défis de demain.

 

 

*Dr Serigne Moussa DIA, Enseignant chercheur en politique macro-

économique

Le gouvernement de la République du Sénégal a pris la mesure d'annulation des lotissements sur certains sites à Dakar et Thiès. Pour le cas de l'ancien aéroport international Léopold Sédar Senghor situé à Ouakam et Yoff, les autorités coutumières de ces villages traditionnels Lébous applaudissent des deux mains. C'est le cas du Jaraaf Papa Youssou Ndoye. Face à la presse,ce jeudi, il bénit la mesure et parle de détournement d'objectifs:"Je salue la mesure consistant à annuler certaines attributions foncières sur l'assiette de l'aéroport Léopold Sédar Senghor (EOGN et EOGN-

Extension). Cet acte vient à son heure. Je soutiens à cent pour cent la démarche du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Ces annulations sont nécessaires pour calmer les ardeurs. Nous avons été dupés car sur ces terres étaient prevus la construction d'un lycée, d'un complexe sportif et d'un marché. Mais, rien de tout cela",a réagi le Jaraaf de Ouakam. Il ajoute:"On n'acceptera pas que le foncier (ex-LSS) qui est évalué à plus de 800 hectares aille droit à des haut perchés. Ouakam et, particulièrement, la Communauté Lébou, ne doit pas être lésée. Il est un impératif qu'on se mette autour d'une table pour discuter sérieusement. Moi, je suis un homme de paix et je crois aux vertus du dialogue. Il faut arrêter cette boulimie foncière. Au niveau de cette assiette, presque tous les services de l'administration ont leurs quotas. Ce qui est inadmissible. C'est un véritable partage d'hyène. Nous déclarons alors la guerre aux bandits fonciers."

 

Le Jaraaf qui demande à être reçu par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour parler de la gestion foncière à Ouakam, entend également initier des séances de prières pour la paix,la stabilité et pour la réussite du régime en place. Il suggère aussi une séance de "Ndeupp" pour arrêter la série de suicides et de morts constatée au Sénégal depuis un certain temps.

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