Kédougou : Depuis 1 an, l’enquête sur la mort suspecte d’ALIOU Sy piétine toujours La gendarmerie de Kédougou
Kédougou : Depuis 1 an, l’enquête sur la mort suspecte d’ALIOU Sy piétine toujours La gendarmerie de Kédougou qui avait en charge de diligenter l’enquête sur la mort suspecte d’ALIOU Sy, Directeur d’école de Ngari sauvagement agressé, tué et jeté dans un ravin pour simuler la mort par noyage dont l’autopsie révèle un cas d’homicide . Alors que les coupables courent toujours, le procureur de Tamba s’était autosaisit du dossier depuis le 15 août 2017 qu’il avait bel et bien confié à la gendarmerie de Kédougou .Ce qui a été magnifié par toute la famille du défunt. La famille de la victime, le corps des enseignants et les amis n’entendent guère abandonner l’affaire aujourd’hui, et réclament l’aboutissement de l’enquête et l’identification des coupables qui sont toujours dans la nature et que justice soit faite. Ce qui est communément appelé l’affaire Aliou Sy dans le Kédougou, du nom du Directeur d’école de Ngari sauvagement agressé ,dépouillé de 100 000 FCFA, tué et jeté dans un ravin dans la nuit du 15 août 2017 à quelques jours de la fête de Tabaski 2017 refait surface .La famille du défunt basée à Dakar est plus que meurtrie par l’enquête et déplore vivement la lenteur de l’enquête menée par la gendarmerie de Kédougou à l’époque. Il est même rapporté que le gendarme qui détenait l’enquête à Kédougou est affecté dans une autre localité. Alors, l’enquête sur la mort de ce vaillant enseignant qui a servi une décennie durant dans cette localité n’est elle pas vouée à l’échec ? En tout sa propre famille n’a plus rien à gagner la dessus ;le coup est déjà passé quoi qu’on puisse faire la perte d’une vie humaine est déjà consommée ;Ce qui reste c’est de voir comment mettre en sécurité les autres personnes et leurs biens en l’occurrence les enseignants en perpétuels déplacements dans leur zone d’affectation afin que de tels agressions ne se répètent plus . En effet, au moment où le meurtre a été commis, les premiers éléments de l’enquête s’appuyaient sur le cadavre de la victime retrouvé dans les eaux du ravin et la moto abandonnée en forêt pour conclure une noyade. Ce qui est en porte-à-faux avec l’autopsie qui faisait état de coups reçus et de violences notées sur la dépouille mortelle de la victime .Le préfet de la région à l’époque avait été informé de cette forfaiture. Il avait même demandé à ce que des investigations soient diligentées par la gendarmerie de cette localité. Au moment de la levée du corps à la date du 16 aout 2017, Walf- TV avait effectué un reportage sur ce meurtre mais son élément faisait état de noyade de l’enseignant. Alors pour éviter de faire entrave à l’enquête de la gendarmerie, la famille semble faire la sourde oreille à cette première information. Mais le plus intrigant dans ce meurtre fut la profanation du mort s’expliquant par des prises de photos de la dépouille mortelle devant les sapeurs-pompiers qui s’étaient rendus sur le ravin et le partage de ces photos par les réseaux sociaux au niveau de la morgue de Kédougou . Ce qui avait suscité l’ire de la famille, c’est encore l’envoi de ces images choquantes photographiés du corps du défunt à son épouse qui était en pleine cérémonie funéraire .Hélas nous sommes dans quel pays et pourtant la gendarmerie de Kédougou de même que la brigade de recherche sont informés mais le silence est gardé ! Depuis lors son épouse sa famille, le corps des enseignants et ses amis n’ont pas encore séchés leurs larmes et sollicitent vivement au Ministre de la justice, AU ministre de l’éducation nationale et au haut commandant de la gendarmerie de ne ménager aucun effort pour que la lumière soit faite sur un simulacre d’enquête qui traine depuis plus d’un an.