A en croire Madame le ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, la nature de la pandémie du Covid 19 mérite que l’on multiplie les efforts dans la prévention et la sensibilisation. « C’est d’une sournoiserie qui appelle à ne pas baisser les bras même si les services du Ministère de la Santé font état parfois de zéro cas communautaire. La lutte doit continuer et tout le monde y est interpelé », a estimé Zahra Iyane Thiam Diop qui était l’invitée de l’émission Janoo Bi de nos confrères de Sud FM.
Jusqu’ici, le Sénégal mène une lutte farouche contre la propagation du Covid 19. Et il convient de saluer les importantes mesures prises dans ce sens, notamment la fermeture des frontières qui a eu un impact fort appréciable sur le développement de la maladie. Selon Zahra Iyane Thiam, « il n’y a plus de cas importés pour contaminer d’autres personnes, c’est cela les cas contacts. Par contre, il faut savoir que les cas communautaires sont eux dangereux, car personne ne sait d’où ils ont chopé le virus. Il faut que les gens redoublent d’efforts dans ce sens », a-t-elle suggéré. Le Ministre de la Microfinance souligne par ailleurs que « même si le Sénégal venait à se retrouver avec zéro cas, cela ne devrait pas entraîner un relâchement dans la lutte. On ne doit jamais baisser la garde, même si on arrivait à guérir tous les malades atteints du coronavirus. Il faudra aussi penser aux porteurs sains qui peuvent vaquer à leurs occupations tout en ayant le virus et pouvant contaminer d’autres ». Se félicitant du nombre important de patients guéris, la responsable politique de Sicap Liberté estime que cela ne doit pas nous pousser au relâchement. « Ce sont les autorités sanitaires qui mettent en place la stratégie pouvant contrer la propagation de la maladie. De notre côté, nous pensons que si les gens respectent les mesures d’hygiène et de sécurité, la maladie pourra être stoppée. », a-t-elle soutenu devant nos confrères de Sud FM. Mais, tient-elle à préciser, « la chose la plus importante reste le respect des mesures édictées par les autorités sanitaires sécuritaires ».
Youssouf NDIONGUE