La Génération des Forces Citoyennes (GFC), entité dynamique évoluant dans la banlieue dakaroise a vu nécessaire de s’allier avec ‘’Guédiawaye and Gesem’’ et ‘’Actions 2024’’, des structures de jeunes nées d’une révolte populaire à la suite des fortes manifestations ces derniers jours. Mais, dans le cadre de leur plan d’action concocté lors d’une réunion, ces jeunes révolutionnaires ont pour seul et unique mot d’ordre : la démission sans délai du Ministre de la Jeunesse qui a lamentablement échoué.
Le Président de la république avait annoncé, la mort dans l’âme, qu'il avait compris le message des jeunes qui se sont vigoureusement fait entendre lors des récents événements. Pour montrer leur disponibilité et leur ouverture par rapport à la proposition du chef de l’Etat de les accompagner avec la mise en place d’un programme de 300 milliards, Pape Cheikh Seck, le leader de GFC et ses camarades posent une sorte de préalable : « Nous lui demandons d’abord, de destituer sans délai le Ministre de la Jeunesse Nene Fatoumata Tall pour que nous puissions croire à son offre ». En effet, selon ces banlieusards, « le problème des jeunes s‘est accentué depuis sa nomination à la tête du Ministère de la Jeunesse, promotion acquise suite à la bénédiction de son protégé Aliou Sall, présumé complice dans l'affaire Petrotim. Et donc, en plus de Néné F. Tall, un autre Ministre doit céder la place pour avoir lamentablement échoué : c’est celui de l'Emploi. « C’est également une exigence des jeunes et non une demande », précise Pape Cheikh. Qui insiste pour la mise en pratique de cette condition : « le Président est averti de toute conséquence résultant de l'omission de cette exigence des jeunes, et particulièrement ceux de Guédiawaye qui se sentent trahis et déçus par leur propre sœur et Ministre Néné F. Tall et leur maire Aliou Sall ». Pour le moment, le combat continue et désormais, « ce sera œil pour œil avec Aliou Sall, Nene Tall et Racine Talla qui ont trahi la confiance des populations profondément mises sur le tapis ». Donc, la révolte ne va pas s’estomper malgré le calme revenu depuis hier, et elle risque ne pas se terminer sans le règlement de comptes au niveau local.