Il n’y a pas plus remontés que les arabisants du département de Pikine contre Ousmane Sonko qui a encore proféré des menaces d’actionner une seconde vague de manifestations comme celles qui avaient valu au Sénégal une dizaine de morts et des centaines de blessés. En guise de réponse cinglante face à ces menaces que Pastef semble détenir désormais comme arme contre le chef de l’Etat, Oustaz Bassirou Sow, leader de la Fédération des jeunes arabophones du Sénégal (Fnjaas) alerte les Pastéfiens sur d’éventuels cas de décès qui pourraient survenir, ou même un quelconque blessé à l’issue de ces émeutes promises par les faux patriotes. « Ce sera simplement la loi du talion qui leur sera appliquée cette fois-ci, si les choses dégénèrent : œil pour œil, dent pour dent et vie pour vie », brandit l’arabisant républicain en chef.
L’assemblée générale des mouvements arabisants du département de Pikine a été une bonne tribune pour Outaz Bassirou Sow d’exprimer son dégoût de voir le petit Ousmane Sonko, avide de pouvoir et prêt à tout pour l’avoir. « Mais s’il continue encore à défier le chef de l’Etat, les chefs religieux et même les sénégalais épris de paix et de justice, il nous aura en face de lui. Voilà quelqu’un qui a maille à partir avec la justice pour une affaire de mœurs et qui continue de se comporter en délinquant sans que personne n’ait à dire. Aujourd’hui, c’est comme s’il était le seul acteur politique dans ce pays, tellement il est dans des combines, des mensonges et maintenant il est à l’aise dans des menaces de brûler cette terre bénite sans que personne ne réagisse », a vigoureusement réagi l’arabisant.
Devant des membres de son mouvement venus massivement à la permanence de l’APR Pikine, assister à l’assemblée générale de mobilisation pour apporter leur soutien et montrer leur fidélité au Président Macky Sall, Basirou Sow a d’abord commencé par regretter que Sonko continue de défier publiquement la première institution de ce pays malgré l’intervention du khalife des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui avait déjà déjoué la bombe en jouant une médiation salutaire depuis le début de cette affaire, tout comme les autres chefs religieux. « Je n’en dirai pas plus, désormais le sabre est brandi contre tous ceux qui s’aventureront à saper le moral et la quiétude des sénégalais et à saborder la sécurité nationale. Nous ne sommes pas en guerre dans ce pays, havre de paix, mais seulement, la rigueur imposée par la pandémie a fini par nous appauvrir. Ce sont ces frustrations-là qui se sont longtemps accumulées pour donner la révolte populaire qu’on a assistée. Donc vouloir jouer le trouble-fête et se donner un bon rôle de pouvoir mobiliser à souhait les sénégalais, c’est l’erreur de Sonko qui ne sait plus où poser les pieds. Mais c’est fini, ces enfantillages. On ne le laissera plus défier nos autorités, et pour cela, nous allons prier pour que la justice tranche définitivement son différend avec la jeune sénégalaise qui l’accusait de menaces de mort et de viols répétitifs. Je pense qu’il a déjà à faire avec ces accusations fortes qui risquent de lui forcer le silence pour longtemps encore».