« Quand le Ministre Oumar Gueye vivait le découpage, pendant 10 ans, sans piper mot, personne ne trouvait à dire. Maintenant que le Président Sall tient à respecter ses engagements en rétablissant la commune de Sangalcam en la rattachant des 5 villages que sont kounoune, keur Ndiaye Lo, keur Daouda Sarr, Galam, et la Cité des enseignants de kounoune, des personnes se sont levées pour ameuter le monde. Mais c’est le maire de Bambilor qui me surprend le plus, car, j’estime qu’il n’a rien à dire. Allez demander aux populations ce que Ndiagne Diop a fait dans ces villages, absolument rien du tout ». Ces propos sont de Amadou Sall, Président du Mouvement ‘’Taxawu Sama Gox ‘’, qui a tenu à se prononcer sur l’actualité qui fait beaucoup de bruit, en ce moment, dans le département de Rufisque.
En tant qu’agent de l’ADIE, à la DLM dans le secteur de l’énergie, Amadou Sall fait savoir qu’il encourage la mise en œuvre de ce projet de redécoupage qui, en fait, ne vise qu’à restaurer Sangalcam. Ce qui fait ce grand tintamarre, c’est que la commune dirigée par Ndiagne Diop est délestée de cinq villages, mais, pour Amadou Sall, «il faut s’en féliciter. Le nouveau découpage ne fait que corriger des déséquilibres et des incohérences territoriales nées il y a dix ans ».
Le leader du mouvement ‘’Taxawu Sama Gox ‘’, renchérit : « La modification de la carte administrative de la région de Dakar va faire de Keur Massar le cinquième département de ladite entité territoriale, désengorger l’arrondissement de Bambilor qui couvre la plus large superficie de la région et résoudre la lancinante équation des limites entre les communes de Yenne et de Diamniadio ». Et donc, même si ce projet présidentiel fait grincer des dents jusque dans le parti politique de Macky Sall, l’APR, « ce projet de découpage, tout le monde l’attendait. Mais, malheureusement, il vient de tomber et contre la volonté de certains qui n’ont eu, durant leur mandature, à se tourner les pouces, alors qu’il est mené, juste dans une logique de rapprocher davantage l’administration des administrés, et de garantir le principe de la proximité. En effet, il a été décidé de corriger certaines incohérences spatiales », termine Amadou Sall