Et en ces temps de prolifération de mouvements citoyens politiques engagés et bien organisés, tout adepte pro-opposition est indexé et placé sous surveillance vigilante. Et certains leaders politiques, dans cette perspective, font l'objet d'acharnement judiciaire eu égard à la nature de l'idéologie politique qu'ils défendent. La coalition ‘’Tann Sa Maire’’ dénonce cette injustice.
Pour le leader de la coalition, Mame Cheikh Seck, «la surveillance et la convocation en justice sont des choses normales, mais en pleine compétition électorale, c'est une violation. En effet, les règles d'impartialité, de transparence et de libertés du jeu démocratique deviennent ainsi piétinées». Mais, ajoute-t-il, «quelque soit la rigueur appliquée sur les adversaires, les élections locales se tiendront en janvier prochain pour apprécier le bilan des maires sortants. C'est la seule issue pour échapper à une situation insurrectionnelle. Entre l'opposition et le pouvoir, il ne peut plus y avoir que de respect et de confiance».
A cause du contexte et des enjeux, «les parties se refusent follement toute forme de concession pour la stabilité politique et électorale. En pareille circonstance, l'État est tenu responsable des conséquences qui découleront des affrontements sanglants et meurtriers en gestation. C'est en tout cas la position de la coalition», fait savoir Mame Cheikh Seck.