C'est vers les coups de 11 heures que le maire de Guédiawaye a été arrêté, le jour de la manifestation, juste près de l'arrêt Dial Mbaye. De même que sa sœur, son garde rapproché ainsi que d'autres personnes membres du mouvement Guédiawaye La Bokk. Une manifestation qui avait été interdite et qui a enregistrée trois morts et plusieurs blessés, à travers l'étendue du territoire national.
Beaucoup de leaders de Yewwi et de leurs militants ont été également arrêtés. D'abord Guédiawaye avait été barricade, surtout aux alentours de la mairie et environs par la force de l'ordre le jour du vendredi dernier. Le cortège du successeur d'Alioune Sall se dirigeait au cœur de la capitale pour rejoindre les autres manifestants. C'est ainsi qu'ils ont été stoppés. Les leaders de Yewwi avaient voulu braver l'interdiction des autorités. C'est ce qui explique d'ailleurs le débordement constaté. Un affrontement entre force de l'ordre et manifestants. Les jeunes ont brûlés des pneus en barrant certaines routes de la banlieue pendant quelques heures avant que la police ne les chasse. Pendant ce temps Ahmed Aidara et ses compagnons étaient sous les verrous, attendant la notification de leur garde à vue. L'indiscipline des jeunes qui ont voulu semer du désordre à travers certains quartiers n'a duré que quelques heures. Et jusqu’à des heures tardives de la nuit du vendredi, le maire de Guédiawaye n'avait pas été libéré. Des responsables comme Khalifa Sall, le maire de Thiaroye Sur Mer étaient sur les lieux pour d'acquérir de la situation du leader du mouvement Guédiawaye La Bokk. Ses proches déclarent que, "monsieur Aidara a passé toute la nuit à pleurer, en déplorant des conditions dont-il a été traité". Plusieurs d'entre eux sont entre les mains des autorités, 48 heures après la manifestation qui a enregistré des morts et des blessés. Ils pourront être poursuivis pour trouble à l'ordre public ainsi que d'autres délits punis par la loi....Une affaire que nous suivons de près...