Le Ministre du Commerce et Porte parole du Gouvernement a saisi la bonne occasion ce week-end pour répondre à Sonko sur les conditions posées avant de comparaitre devant la justice sur l’affaire relative au dossier de "Sweet Beauty". Le leader de Pastef avait ainsi émis le souhait de comparaitre libre, sans escorte des Forces de défense et de sécurité, et de choisir le chemin qu’il lui plairait de rejoindre le Tribunal. Abdou Karim FOFANA, devant les militants de l’APR Grand Yoff, lui remonte les bretelles : «Sonko est un as de la manipulation et de la diversion. Dommage qu’il ne sait pas que quand on est convoqué devant une chambre criminelle, on n'a pas de condition à poser».
La Task Force de l’APR était ce samedi à Grand-Yoff dans le cadre des tournées départementales entreprises dans le but de procéder à la massification et la vulgarisation des différentes réalisations du Président Macky Sall. A cette étape, comme à chaque commune, le second quinquennat pour le chef de l’Etat a été agité comme un vœu pieu par les jeunes républicains qui ont fait part de leur volonté de porter la candidature de leur mentor lors de la prochaine présidentielle.
C’est donc devant cette forte mobilisation que Le porte parole du gouvernement a donné la réplique au maire de Ziguinchor à propos des conditions de sa comparution devant la justice. «Il y a une chose simple qu'Ousmane Sonko doit savoir une bonne fois pour toute. Ces qu’il ne peut être au dessus de la loi. Mais comme c’est un as de la manipulation qui croit pouvoir orienter les sénégalais dans ses propos désirs, il est temps qu’on lui fasse savoir garder raison. Si lui, Ousmane Sonko, décide de se comporter en justiciable de bonne foi, il n'a qu'à aller au tribunal comme il le souhaite et aucune action ne sera tentée par les Forces de l’ordre.
Par contre, s'il décide de troubler l'ordre public, les forces de défense et de sécurité agiront conformément à la réglementation dans leurs compétences de maintien de l'ordre public. Sur le chemin qui le mène au tribunal, c’est à lui de choisir l’intervention ou pas des forces de l’ordre. Il n’a aucune condition à poser», a sévèrement taclé Abdou Karim Fofana.