Créer une entité juridique pour officialiser le groupe des anciens délégués, et mettre en place un comité scientifique préparatoire que va diriger Monsieur Mamadou Lamine Goudiaby, tels sont, entre autres, les objectifs de l’assemblée générale des anciens délégués de l’Ucad. Une rencontre dont le soubassement repose sur la meilleure forme juridique pour la plateforme, s’est tenue ce dimanche 18 août, en présence des acteurs déterminés à répondre aux objectifs précités.
L’union fait la force. C’est ce qu’ont compris les anciens délégués de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) issus dans cinq facultés, des écoles et instituts, avec chacun ayant sa propre amicale. Cette organisation est composée de délégués élus parmi les étudiants, qui ont pour rôle de parler en leur nom, de défendre leurs intérêts matériels et moraux tout au long de leur mandat. Selon M. Goudiaby, «il est important de faire la genèse de cette nouvelle structure qui regroupe depuis 2019, un groupe d’anciens délégués et associant toutes les générations, sur une plateforme WhatsApp. Avec le temps, ce groupe s'est élargi, enregistrant plusieurs centaines de membres. Cinq ans après la création de ce groupe, une première assemblée générale vient de se tenir, avec comme objectif de définir une orientation commune, consensuelle, bénéfique pour ses membres, d’abord, et ensuite pour la communauté éducative, et plus particulièrement de l’UCAD».
S’exprimant en marge de ce conclave, Mamadou Lamine Goudiaby a rappelé l’importance de cette assemblée générale qui, selon lui, «vise à renforcer les liens entre les anciens délégués, à élaborer des stratégies communes et à proposer des initiatives qui contribueront au développement et à l'amélioration de notre université par la formalisation juridique. C’est une étape cruciale pour la formalisation juridique de la plateforme des anciens délégués de l'UCAD, avec des activités telles que la valorisation des compétences et expériences, le renforcement de la solidarité, la contribution au développement de l’université et du pays, et la facilitation des opportunités de réseautage». Mais termine-t-il, l’enjeu principal réside dans la nécessité d’en finir avec la formalisation juridique de cette entité dont le comité scientifique devra réfléchir sur la forme juridique appropriée pour réussir les missions de renforcement de la Solidarité, de maintien des liens entre les différentes générations d'anciens délégués et de la valorisation des Compétences et Expériences.
Youssouf NDIONGUE