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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Atos annonce avoir été choisi par l’institut Pasteur de Dakar dans le cadre d’un projet de grande ampleur visant à encourager la diversification des activités industrielles de l’Institut. Il consiste en la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée des processus et de gestion de maintenance assistée par ordinateur. Ce contrats'inscrit dans la stratégie de développement de l'institution, visant à diversifierses activités industrielles, notamment dans la fabrication de produits pharmaceutiques innovants tels que des vaccins et des tests de diagnostic rapide, ainsi que leur distribution à l'échelle mondiale.

La mise en place du progiciel de gestion intégrée SAP, ainsi que d’une production et d’une maintenance assistées par ordinateur, joueront un rôle clé dans la réalisation des objectifs fixés par l’Institut Pasteur de Dakar. Ils permettront de renforcer la transversalité dans le fonctionnement de l’organisation et l’exécution des processus, de mettre en œuvre une solution unique partagée entre le siège et les unités opérationnelles, ainsi que d’accroître la productivité et l’autonomisation de certaines tâches, tout en optimisant le suivi budgétaire et l’expérience des collaborateurs.

Ce projet illustre l’expertise du Global Delivery Center (GDC) d’Atos au Sénégal dans le déploiement du progiciel SAP et sa capacité à répondre aux exigences de qualité spécifiques au secteur pharmaceutique. Le GDC est outillé pour prendre en charge des projets ERP de grande envergure et les délivrer dans des délais optimaux. Ce projet complexe devra être livré dans un délai de 15 mois. Pour DR Amadou SALL, Administrateur Général, Institut Pasteur de Dakar a souligné : « Il s’agit d’un projet stratégique pour l'Institut Pasteur de Dakar et nous sommes heureux de pouvoir compter sur l’expérience et l’expertise d’une entreprise telle qu’Atos pour proposer des solutions innovantes et de qualité dans un secteur aussi spécifique que l’industrie pharmaceutique ». Dans le même sillage, Mamadou NDOYE, Directeur Général d’Atos au Sénégal a déclaré : « Cette collaboration renforce notre position en tant que contributeur actif du processus de transformation digitale à l’œuvre au Sénégal. Nous sommes déterminés à dépasser les attentes de l'Institut Pasteur de Dakar et à contribuer de manière significative au succès de ce grand projet de modernisation ».

 

Les nouvelles autorités sénégalaises comptent renégocier les contrats pétroliers. En attendant, Woodside a fait le point sur le niveau d’avancement du projet Sangomar, à quelques mois du début de la production du premier baril.

Woodside, Opérateur du projet pétrolier sénégalais (Sangomar), informe que les activités de mise en service sont actuellement en cours. Elles sont en bonne voie pour que la production du premier baril de pétrole puisse avoir lieu au milieu de cette année, renseigne la Compagnie dans son bilan financier du premier trimestre de cette année.

Woodside renseigne que 23 puits de production sont déjà prêts et le projet est achevé à 96%. Elle maintient aussi, que la sortie du premier baril de pétrole du champ pétrolier Sangomar est prévue pour la mi-2024.

Le Fpso Léopold Sédar Senghor, c’est-à-dire le navire qui va assurer les futures opérations de production et de stockage du pétrole, est arrivé au large du Sénégal en février et a été solidement amarré. Les travaux de raccordement sont terminés et le programme de mise en service est en cours.

Aussi, selon la compagnie, la campagne d’installation sous-marine est désormais terminée et le programme de forage de développement s’est poursuivi avec 19 des 23 puits forés et complétés.

 

Pour les besoins des préparatifs de la fête de la Tabaski, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions à son gouvernement. À travers une circulaire signée par le Premier ministre Ousmane Sonko, trois fortes mesures ont été prises, a appris Seneweb. Voici le document officiel.
 
 
"Objet préparation de la Tabaski 2024
 
Madame, messieurs les ministres,
 
Monsieur le Président de la République a donné instruction au Gouvernement de prendre les dispositions appropriées pour la bonne organisation de la fête de la Tabaski 2024, en veillant, en particulier, à satisfaire la forte demande par un approvisionnement correct du marché en moutons, à travers d'une part, la mobilisation de l'offre nationale et, d'autre part, l'importation à partir des pays de la sous-région, notamment, du Mali et de la Mauritanie.
 
Dans cette perspective, pour offrir aux opérateurs nationaux comme étrangers, un cadre propice et une sécurité suffisante, respectivement aux frontières, le long des axes de convoyage ainsi qu'au niveau des zones d'attentes et des points de vente, les mesures, ci-dessous énumérées, devront être appliquées pour la période du 19 avril au 02 août 2024 :
 
1. l'assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal;
 
2. l'exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski;
 
3. l'autorisation de la présence, à bord de chaque camion, de trois (3) bergers chargés de la surveillance des animaux transportés.
 
Je vous invite, en outre, en application des dispositions du décret n°2002-1094 du 4 novembre 2002, relatif à la police sanitaire des animaux domestiques, à faire respecter de manière stricte, les mesures sanitaires d'hygiène et de sécurité pour un bon déroulement des opérations [..] " lit-on dans une circulaire signée par le Premier ministre Ousmane Sonko.
 
 

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

 

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.

 

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.

 

Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).

 

Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.

 

En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.

 

Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.

 

Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.

 

S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.

 

Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.

 

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.

D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

 

Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

 

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».

 

Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.

 

Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

 

Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.

 

Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

 

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.

 

Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.

 

Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.

 

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :

- un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;

- un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;

- un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;

- un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;

- une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.

 

Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.

 

Fait à Dakar, le 17 avril 2024 

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

 

 

Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l'économie des déchets (PROMOGED), appuie la Société Nationale de Gestion des Déchets (SONAGED) avec un lot d'équipements et d'engins lourds, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de résorption de la décharge de Mbeubeuss. 

 Située à 15 km du centre de Dakar et active depuis 1968, la décharge de Mbeubeuss occupe une place centrale dans la gestion des déchets solides au Sénégal étendue sur 115 ha, elle reçoit environ 3 000 tonnes de déchets de la région de Dakar, à l’instar de toutes les décharges du Sénégal connaît une activité économique instance avec plus de 2 000 âmes à quête de la pitance à travers des activités de récupération et des initiatives de valorisation.

 Sa gestion efficace revêt une importance capitale pour préserver l'environnement et la santé publique et garantit une harmonie du schéma de gestion des déche du Grand Dakar. 

 Ainsi, en vue de faciliter l'exploitation et améliorer les conditions de travaux dans la décharge, surtout pendant la cohabitation avec les travaux PROMOGED apporte son appui. Il fournit à la SONAGED une motopompe, véhicule de liaison Pick Up double cabine ainsi que quatre motos quads destinés à optimiser les opérations sur site.

TOURE

 

 

 

Selon le communiqué de la direction des douanes, l’exploitation croisée de renseignements, de la surveillance et de la filature sur plusieurs jours a permis aux agents des Douanes de Tanaff d’appréhender quatre individus dans une auberge à Goudomp. 
 
Parmi eux, renseigne la note, deux sont de nationalité sénégalaise et deux de nationalité étrangère. Ces individus étaient en possession de quatre millions en coupures de 50, 10 et 200 dollars, quatre millions en coupures de 500, 200 et 100 euros, ainsi que deux cent millions en francs CFA. Ils étaient sur le point de procéder au lavage de ces billets contrefaits.
 
L’Administration des Douanes a réaffirmé sa détermination à combattre la criminalité financière sous toutes ses formes, notamment le faux monnayage et le trafic de devises, qui constituent des « menaces réelles pour les finances et l’économie du pays ».

Un  célèbre chroniqueur  de la place avait qualifié le "PROJET" vendu aux sénégalais comme celui d'un  cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part. Il a sans doute raison. Depuis hier, des bonnes  feuilles d'un livre "projet" circulent dans les  réseaux sociaux et suscitent indignation et inquiétudes pour les foutankais. En effet,  dans l'approche de  territorialisation des politiques publiques, les auteurs se sont amusés  à découper le fouta en deux morceaux. Une partie rejoint le walo et l'autre le ferlo.  Comme pour dire que le Fouta n'existe pas dans leur entendement, peut-être en réponse à des considérations politiciennes qui donnaient cette partie du Sénégal comme le titre foncier de la coalition Benno bokk yakaar. Mais apparemment, le Fouta est zappé de ce projet.

 

C'est quand même une provocation manifeste  de s'enfermer et d'imaginer un instant  que la première République au Sénégal  peut disparaître, parce que deux plaisantins, en l'occurrence Ousmane Sonko et Bassirou Faye en ont décidé ainsi. Pour Dr Niang Bassirou, leader du Rassemblement national Jaalal Leydi, ''la  falsification de l'histoire  est la méthode des esprits chagrins qui, au lieu de renforcer la cohésion nationale dans un monde trouble et divisé, tentent de saucissonner le pays pour satisfaire une haine viscérale''.  

 

En effet, poursuit Dr Niang, ''l'idée de nation repose sur le respect de notre diversité et des sacrifices consentis par nos aïeuls. Une nation existe c'est parce qu'on  a souffert ensemble et nous pensons écrire d'autres pages pour nos enfants et nos petits enfants. Le marqueur  historique, c'est ce qui nous lie et maintient la nation debout''. Contrairement à certains, persiste-t-il, ''le déroulement des élections aux Sénégal ne m'a jamais inquiété, car j'ai pu comprendre que le ressort fondamental de notre Nation, c'est que nous avons souffert ensemble. Et voyez vous, les souffrances unissent davantage que les réjouissances. Ce schéma territorial est un scandale historique,  géographique et socioculturel. Le Fouta des dia ogos, des  mannas, des todjons, de Koly Tenguella, de Thierno Souleymane Baal, ne peut disparaître  du lexique géographique  de notre pays. C'est un suicide collectif de penser, un instant, cette possibilité. Le plus inquiétant est le silence coupable des fils du Fouta qui ont participé à  cette ignoble besogne''. 

 

Le message est clair, il  faut dans une démarche intelligente avec une politique de mobilité  ferroviaire et routière,  doublé d'un marketing territorial solide à faire disparaître le Fouta. ''On voit une justification  possible. Ce qui fait le Fouta, c'est trois éléments : l'islam, les terres du Diéri et du Walo et le fleuve. Le but, et on espère se tromper, serait d'enlever toute identité aux foutankais, pour un O.P.A sans vergogne sur  ces ressources'', craint Dr Bassirou Niang. Le leader du RNS Jaalal Leydi invite, par conséquent, les auteurs de ce qu'ils appellent ce torchon, à revisiter l'histoire, notamment les écrits de Delafosse, de l' abbé Boilat, etc. Le Fouta  existe et continuera à  exister, n'en déplaise aux comploteurs.

 

Les populations du village de Kaourou, localité située dans le département de Bakel, plus précisément dans la commune de Sadatou, n’en peuvent plus de voir des exploitants artisanaux de l’or, basés au Mali, continuer de détruire la Falémé. Des Chinois installés à côté du fleuve de l’autre rive malienne en ont payé les frais. Ce samedi, ils ont vu leur engin complètement calciné par les populations en furie. Ces dernières ont soutenu avoir atteint leur limite de tolérance. «Nous veillerons, quoique cela puisse nous coûter, à la sauvegarde du fleuve», ont-elles martelé.

Ce sont des populations totalement furieuses qui ont attaqué un engin des Chinois. Elles ont mis le feu à cet engin sans sourciller. La cause, expliquent les habitants, les exploitants artisanaux de l’or, basés du côté du Mali, ont fini de polluer les eaux de la Falémé, principale source d’eau de la zone. Déboussolés, ils ont attaqué l’engin trouvé aux abords du fleuve. Ils l’ont complètement calciné. L’un des responsables des jeunes rencontrés explique cette soudaine montée de colère : «A cette période de l’année, l’eau du fleuve diminue considérablement, surtout du côté de l’autre rive malienne.

 

Ce qui fait que les exploitants chinois, basés du côté du Mali, se déportent du côté du Sénégal pour draguer l’eau du fleuve vers le Mali, pour pouvoir développer leurs activités. Ce que nous n’accepterons jamais, car le fleuve est notre seule richesse.» Il ajoute : «Pis encore, ils ont pollué l’eau, devenue inutilisable, avec leurs produits toxiques. Autant pour les hommes que les animaux et les plantes. Toutes ces situations avaient fait que nous leur avons tout le temps interdit l’accès au fleuve et nous les avons menacés de sévir, s’ils n’arrêtaient pas. Les autorités de la gendarmerie avaient même été saisies et invitées à constater de visu la situation. Des rencontres ont aussi été initiées pour essayer de les ramener à la raison, sans succès.» Ce samedi, les jeunes ont trouvé l’engin en plein milieu du fleuve, en train de creuser un sillon pour draguer l’eau. Il s’en est suivi des conciliabules qui n’ont pas prospéré.

«Nous les avons sommés d’arrêter et de retirer l’engin, sans succès toujours. C’est quand le mécanicien a cherché à heurter les jeunes avec son engin qu’il a déclenché une furie collective. Les populations déchaînées ont voulu lui faire sa fête. Heureusement qu’il avait déjà pris la clé des champs, laissant derrière lui l’engin», raconte un acteur de la révolte. «Toutefois, a poursuivi notre interlocuteur, cette attaque est juste un avertissement pour tous ceux qui, demain, tenteraient de mettre en péril le fleuve. Plus jamais nous ne laisserons quelqu’un s’attaquer au fleuve. La Falémé ne mourra pas sans que l’on ne marche sur nos cadavres. Et que l’Etat prenne ses responsabilités devant une telle situation, avant que l’irréparable ne se produise», a averti ce responsable des jeunes.

Il faut juste signaler que dans cette contrée, plus aucune activité liée au fleuve n’y est possible. Il n’y a plus de poissons dans le fleuve. Le bétail n’y boit plus, les jardiniers n’osent plus utiliser l’eau pour arroser les plants, les habitants ne s’y lavent plus. «Tout cela du fait de la pollution des eaux. De quoi appeler à une réaction urgente de l’Etat sans quoi, la Falémé va mourir de sa belle mort», appellent les jeunes de ces localités, privés d’une source de revenus.

L’information a été livrée par le Directeur de l’emploi, sur sa page professionnelle visitée par la rédaction de DirectActu.. Pape Modou Fall a fait savoir à l’opinion publique qu’il a reçu ce lundi 15 avril 2024, le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yancoba Diémé……

Voici le contenu du message.

« Cet après-midi, nous avons eu le plaisir d’accueillir le nouveau ministre en charge de l’emploi Monsieur Yankhoba DIÉMÉ. Sa visite s’inscrit dans une démarche de familiarisation avec notre équipe et nos activités.
À travers nos échanges, nous avons constaté une volonté collective de relever les défis liés à l’emploi et à l’entrepreneuriat, qui représentent des enjeux majeurs pour ce nouveau gouvernement. »

Après Touba, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a fait cap sur la ville sainte de Tivaouane. Ici, il a été reçu par le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Un moment empreint de cordialité. Après les différentes interventions, Serigne Babacar Sy Mansour a offert au Chef de l'Etat un exemplaire du Coran venant de la Mecque, un tapis de prière provenant aussi des lieux saints de l'Islam. En outre, le président Bassirou Diomaye Faye a reçu un exemplaire comportant des poèmes de El Hadj Malick Sy. A la fin, Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières à l'endroit du cinquième président de la République du Sénégal.

CMU
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