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Publication du rapport du groupe II du GIEC : L’association Bargny Coast Waterkeeper entame des réflexions sur les impacts du changement climatique

Publication du rapport du groupe II du GIEC : L’association Bargny Coast Waterkeeper entame des réflexions sur les impacts du changement climatique Spécial

Membre de Waterkeeper Alliance, l’association Bargny Coast Waterkeeper, a saisi le prétexte de la publication du rapport du groupe II du GIEC paru le 28 Février 2022 pour susciter, à travers un atelier à Bargny, des réflexions sur les grands enjeux du changement climatique. Avec l’appui technique de Chris Wilke de Global Advocacy Manager Waterkeeper Alliance, et de K. C. Schulberg, Collier County Waterkeeper, ce conclave est un grand moment d’échanges avec tous les acteurs pour, ensemble, faire face aux urgences d’agir après la sonnette d’alarme tirée par les scientifiques.

Une aggravation des impacts de la crise climatique est une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète. Les nouvelles sont aujourd’hui dangereuses et les scientifiques ont tiré sur la sonnette d’alarme. Force est de noter que le réchauffement climatique est perceptible partout dans le monde et certains de ses effets sont déja irréversibles, bien qu’il n’est pas tard de les atténuer.

 D’où l’urgente nécessité, pour les différents acteurs, d’agir, en faisant de sorte d’avoir une baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre. Déjà, les experts du rapport présentent un argument en faveur d’un revirement majeur qui intégrera mieux les systèmes économiques et environnementaux mondiaux pour un avenir durable. Hoesung Lee, Président du GIEC de montrer que ‘’le changement climatique fait peser une menace grave et grandissante sur notre bien-être et la santé de la planète. Les mesures prises aujourd’hui façonneront l’adaptation de l’humanité et la réponse de la nature aux risques climatiques croissants’’. Il est urgent d’agir face aux risques croissants matérialisés par la multiplication des vagues de chaleur, des inondations et des sécheresses qui dépassent déjà les seuils de tolérance de végétaux et des animaux.

Ces phénomènes extrêmes exposent des millions de personnes à une insécurité alimentaire et hydrique, particulièrement en Afrique, Asie, Amérique du Sud et centrale. L’Afrique vit de plein fouet les effets du changement climatiques ; elle a besoin de 35 milliards de dollars US par an pour s’adapter. Les communautés Africaines  appellent les pays développés à tenir leur promesse d’aider les nations Africaines à s’adapter au changement climatique et à faire face aux pertes et dommages dans la mesure où l’Afrique est le continent le plus touché par le changement climatique, alors qu’il n’y contribue que très faiblement.

Une réflexion sur les  politiques d’adaptation planifiées à long terme semble nécessaire par la territorialisation des politiques d’adaptation. Les villes zones sensibles aux impacts et risques sont indispensables à la solution. Le Sénégal avec ses 700 Km de côte fait face à une érosion côtière croissante, la salinisation des sols, la dégradation de la filière agricole, l’acidification des océans et la rareté des espèces halieutiques tout autant que l’augmentation de la température fragilisant la santé des populations

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