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Education: Le respect des accords exigé à l'état par les enseignants 

Education: Le respect des accords exigé à l'état par les enseignants  Spécial

En conférence de presse, l'union des collectifs d'enseignants décisionnaires { CE.N.F.E) et { C.E.D.S), invitent à l'état de respecter les accords dont-ils avaient signés entre eux. Une déclaration a été faite à cet effet par les professionnels de l'éducation pour dénoncer leurs conditions de travail très difficiles.  

Et les enseignants de se souvenir, lors de cette rencontre avec la presse  que: " le 4 mars 2022, le ministère de la fonction publique avait convoqué les syndicats du 67 pour statuer sur la question des enseignants décisionnaires. Beaucoup de questions avalent été soulevées concernant le carrière des enseignants décisionnaires notamment la lettre circulaire 009, l'ancienneté , l'avancement, et la retraite. La partie syndicale avait émis des propositions et le ministère devait, sur la base de ces propositions, élaborer une fiche technique sur laquelle il allait se baser pour corriger les injustices et les inéquités que subissent les enseignants décisionnaires", notent toujours les enseignants. Selon eux, " il y a d'abord la non respect du rendez-vous du 17 mars pour la poursuite des travaux.

À leur grande surprise, la veille, le ministre a reporté sine die ls rencontre. Cela a fait un mois qu'aucune avancée significative n’a été notée sur le dossier", disent-ils. " C'est la léthargie totale. De quoi s’agit-1l" ? s'interrogent-ils. Les enseignants déclarent que, " c'est une catégorie d'enseignants, recrutés dans les mêmes conditions, ayants subis ls même formation dans les mêmes CRFPE, étant ventiiés dans les mêmes établissements, étant assujettis aux mêmes tâches et étant astreints aux mêmes résultats, mais qui ont un traitement différent sur le plan de leur carrière. Cette situation inconfortable, rabalssante, humiliante et dégradante a fini de décourager, démotiver, démoraliser des milliers d’enseignants. Des enseignants, recrutés généralement très jeunes, se retrouvent souvent frappés par la limite d’âge à cause de plusieurs paramètres indépendants de leur volontél lenteurs et lourdeurs administratives, visites trop tardives des corps de contrôle, le système de quotas, formation diplômante tardive à la fastef, la non prise en compte de la date de recrutement. Les conséquences de cette situation désastreuse , alarmante et inquiètantes sont nombreuses , En voici quelques illustrations: l'enseignant décisionnaire revient au grade le plus bas lorsqu'il change de corps. C’est à dire qu’il se fait, est de très loin, dépassé en grade par un fonctionnaire qui a commencé en même temps que lui. C'est ce qui explique ,qu' après plus de 25 ans de service, que les décisionnaires qui sont les plus anciens dans les écoles, sont, sur le plan hierarchique,les moins gradés et doivent donc des explications à de jeunes enseignants qui étalent au collège lorsque ces derniers embrassaient le métier". Toujours est-il que pour les enseignants, "l'acte d'avancement de l'enseignant décisionnaire est pris en compte pour compter de la date de signature fusse t-il 20 ans après. Au même moment, le fonctionnaire dans le même tituation va bénéficier de la rétroactivité de son acte{c'est à dire que son acte sera pris en

compte l'année à laquelle il aura réussi son examen) et il aura droit à une coquette somme en guise de rappel. Et une fois à la retraite, l’instituteur décisionnaire logé à l’ipres, va avoir une pension dérisoire qui ne lui permettra meme pas de profiter du repos bien mérité". D'autres inconhérences ont été listées. Il s'agit pour ces enseignants," une fois admis à la retraite, se voit priver de toute prise en charge sanitaire il n'a plus droit à une imputation budgétaire au moment où il en a le plus besoin. Leurs paires sont victimes d’injustice, soient reversés dans le corps des fonctionnaires, l’abrogation de la circulaire 009 avec effet rétroactif afin que les décisionnaires puissent voyager avec leur ancienneté de 40% à l’élémentaire et 30 % au moyen-secondaire. Que l'état prenne les dispositions pour loger tous les enseignants au FNR. L’Etat doit relève le niveau de cotisation sociale et l’harmonise avec celui du FNR pour que ceux qui ne rempliraient pas les conditions d'éligibilité pour le reversement puissent, à l'instar des professeurs d'université, bénéficier au moins de 60% de leur salaire à la retraite. Il n° y ait plus de décisionnaires dans le système éducatif", ont-ils martelés lors de la rencontre avec la presse pour inviter les autorités à satisfaire leurs doléances.

Modou Toure

 

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