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Le « Je et les autres- Regard sur le Sénégal » ou le coup de projecteur de AFS sur l’histoire moderne et contemporaine du Sénégal

Le « Je et les autres- Regard sur le Sénégal » ou le coup de projecteur de AFS sur l’histoire moderne et contemporaine du Sénégal Spécial

L’inspiration d’un talent tirée d’un substrat socio- culturel mouride et des âges farouches.  Avec son ouvrage «  Je et les autres - Regard sur le Sénégal » édité par l’Harmattan, le journaliste Abdoulaye Fofana Seck  est entré de pleins pieds dans l’univers de la littérature sénégalaise et africaine.   Ce coup d’essai a bien valu un coup de maître pour ce journaliste de la RTS bardé de diplômes supérieurs et considéré comme parmi les plus talentueux de sa génération.  Un professionnel de la communication, du marketing et des finances qui a fait bouger les lignes dans ses différentes fonctions dévolues au niveau du Triangle sud.

Le mérite incontestable de l’enfant de Thiès Ndiakhène est de pouvoir, avec la magie d’une écriture limpide et digeste, replonger le lecteur dans la mémoire collective d’un pays qui a fini de se positionner en tête de peloton dans ce qui se conçoit de meilleur dans la communauté des hommes. L’auteur nous replonge dans les arcanes et dédales de l’histoire moderne et contemporaine du Sénégal, au plan politique, socio- culturel, sportif. Du régime du président Senghor à celui du président Macky Sall en passant par ceux des présidents Diouf et Wade, des faits sont relevés, des repères sont fixès, des figures de l’histoire comme Mamadou Dia et le savant Cheikh Anta Diouf sont relevés.

 Dans le domaine soprtif, AFS evoque aussi avec brio l’histoire du foot- ball sénégalais de l’époque des années 60, le  sacre des jeux de l’amitié avec les Lamine Coura Guèye, le maréchal Cheikh Thioune, etc, jusqu’au triomphe de la génération actuelle avec les Sadio Mané qui a été sur le toit de l’Afrique. Tout Ceci, avec la pleine maîtrise conceptuelle d’un enfant du terroir et d’un acteur ayant pour la plupart vécu les hauts faits de son milieu ambiant et de son temps. Une revue kaléidoscopique de différents pans de la vie active d’un pays en marche. Avec en toile de fond la présence de figures de proue, de modèles et de références au plan national, africain et international,  livrés avec finesse et l’intelligence d’un adepte d’une philosophie positive qui cloue au pilori le subjectivisme béat, les contradictions crypto-personnelles, les folles ambitions et l’adversité.

Autant de choses qu’il n’a pas aussi manqué de vivre dans le déroulement et le cheminement de sa vie, surtout au plan professionnel. Cette belle œuvre de Abdoulaye Fofana Seck est aussi par ailleurs vue comme une contribution, pour participer à édifier, au plan immatériel, à fixer des repères, à présenter des références et des modèles aux générations présentes et futures, face à des crises multiformes.

Abdoulaye Fofana Seck en est arrivé là, parce qu’il n’est pas sorti du néant. Il est un pur produit de l’univers socio- culturel mouride. Son père El hadj Meissa Seck a été le digne représentant à Thiès du khalife général des mourides Serigne Abdou Lahat Mbacké. Sa vénérée mère Adji Mbène est fille de Cheikh Alioune Thioune Ngaldo ( Taalifkat) un des premiers compagnons et disciples du premier khalife de Serigne Touba, Serigne Modou Moustapha Mbacké ( grand- père du défunt ministre Moustapha Sourang) qui a eu à l’envoyer en Casamance pour islamiser nos parents du sud du pays.

Ce génie du discours oral et écrit, Abdoulaye Fofana Seck le tient aussi d’une sève nourricière et d’unfe généalogie qui, de son grand- père Cheikh Alioune Thioune remonte à ses aieux et hommes de Dieu tels Tafsir Omar Thioune de Ndar- Guédj, Mame Samba Diarra Mbaye, à ses aieux torodos des sociétés halpulareen du Fouta, précisément de Ourémadiyou et de Halwaar. Ils étaient là, les preux compagnons de l’almamy El hadj Omar Foutiyou Tall dans ses différentes Djihad qu’ils ont mené ensemble. Le fil conducteur remonte aussi jusqu’aux confins de l’orient avec l’impénitent sabbah Abou Dardar.

Beau sang na saurait ainsi mentir.

Une œuvre est servie. Son appropriation populaire n’est que bénéfice et profit. Pour sortir de l’oubli et poursuivre la longue marche d’un peuple un et indivisible vers son destin.

Mohamed Al Amine THIOUNE     

 

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