mardi 30 avril 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

En visite au Sénégal, l’ancienne Ministre de la Justice béninoise, en sa qualité de consultante internationale en finance inclusive et développement,  a salué l’ingénieuse réalisation de la Ville de Dakar d’implanter une couveuse d’entreprise pour être plus proche des populations par l’offre de formation et d’accompagnement financier dans leurs projets. Pour Mme Madougou Reckya, « il y a lieu de s’inspirer de la Couveuse d’Entreprise pour la Promotion de l’Emploi par la Micro-entreprise (CEPEM) et j’en invite les états africains ».

 Après une visite effectuée dans les locaux du Réseau des Associations pour le Bien Être Communautaire (RABEC), et dans un centre d’adaptation et d’éducation des enfants en rupture, Mme Madougou a apprécié, et elle ne s’en cache pas, ce que fait le RABEC à côté de la CEPEM. « Nous avons vu des jeunes femmes qui, dans un contexte classique, seraient totalement perdues. Mais cette façon de leur tendre la main et de leur donner une seconde chance de succès dans la vie est juste formidable. Nous naissons, en effet, dans des familles et dans un contexte de solidarité, c’est important par la suite pour promouvoir la solidarité », fait savoir l’ancienne Garde des Sceaux du Bénin.

Pour la directrice générale du Fonds de Développement et de Solidarité Municipale (FODEM), sa structure a choisi de nouer un partenariat avec le RABEC qui est une structure qui œuvre dans plusieurs domaines particulièrement la formation. « Nous excellons dans la formation des groupements de femmes, et depuis plusieurs mois, nous sommes en tournée au niveau des collectivités territoriales, en partenariat avec le Rabec, pour former et renforcer les compétences des femmes dans le domaine de l’éducation financière, de l’entrepreneuriat féminin et dans le domaine de l’économie sociale solidaire. Je me dois aussi de remercier et féliciter notre hôte Mme Madougou qui a fini de fournir les mêmes efforts dans son pays. Elle est à l’origine de ce même programme au Bénin et développe plusieurs programmes qui accompagnent les enfants en situation de rupture ».Tous ces efforts dans le développement, c’est parce que c’est par l’entrepreneuriat seulement que nous pouvons sortir de cette précarité qui hante le sommeil des africains.

Youssouf Ndiongue

 

Informaticien de son état, le jeune responsable APR du département de Kanel, dans la région de Matam, s’intéresse de près à ce qui se fait dans le développement de son pays. Aboubacar Sow, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’épanche sur le volet Agriculture pour dire ses constats et ses sentiments. « Je suis émerveillé par les résultats remarquables obtenus dans ce secteur depuis l’avènement du Professeur Moussa Baldé à la tête de ce département. C’est avec lui que le Sénégal enregistre, pour la première fois de son existence, des productions record de plus de 3 millions de tonnes de céréales », se réjouit le jeune républicain.

Pour donner corps aux orientations du Président de la République, le Pr. Moussa Baldé, Ministre de l'Agriculture et de l'Equipement Rural, en collaboration avec tout son staff, a élaboré un schéma spécifique pour réussir les objectifs qui lui son assignés. Vu l’enjeu de ce secteur en tant que mamelle fondamentale de notre existence, un budget conséquent en termes de discrimination positive lui était alloué lors de la campagne agricole de l’année dernière, tout comme celle de 2020-2021 où toutes les dispositions sont prises dans le cadre de la relance de l’économie malmenée par l’avènement du Covid 19. Selon Aboubacar Sow, « en tout cas, ce qu’il faut retenir, c’est qu’à ce jour, avec les efforts fournis le Pr Moussa Baldé, les espoirs de croissance du pays reposent sur la production agricole. Pour preuve, les statistiques qu’il avait lui-même affichées parlent d’elles-mêmes : Avec cet hivernage exceptionnel, nous attendions une production agricole exceptionnelle. Nous sommes en mesure de dire aujourd’hui que nos prévisions de productions confortent nos attentes.  En effet, la production de céréales de cette année est estimée à 3,8 millions de tonnes, soit plus de 1 million de plus que l’an dernier. Si on prend le cas particulier du riz, nous attendons une production 1,45 millions de tonnes, soit 400 mille tonnes de plus que l’an dernier. En ce qui concerne les cultures industrielles, nous attendons pour l’arachide une production de 1,8 millions de tonnes, soit une progression de 400 mille tonnes également. En résumé, je peux vous annoncer que comparée à l’hivernage dernier, notre production céréalière a bondi de 38% et celle des cultures industrielles de 36% ».

Youssouf Ndiongue

 

 

 

L'attitude détestable de certains politiciens de bas étage est une des causes principales du désintérêt que certains jeunes manifestent à l'endroit de la politique. Ces partisans de la politique pour l'intérêt et la promotion individuelle et égoïste instrumentalisent l'engagement pour leur intérêt crypto-personnel. Ils ne pensent qu'au profit qu'ils peuvent tirer des leaders qu'ils prétendent accompagner. Ce sont des individus sans moralité ni vergogne. La seule valeur qu'ils défendent est le retour sur investissement espéré.

Lorsque l'on a tout acquis grâce aux autres, l'on se doit d'être reconnaissant. Comment peut-on comprendre quelqu'un qui a tout obtenu de son Excellence Macky SALL, et s'ériger en grand pourfendeur de ce dernier. N'est-ce pas là la marque des ingrats et lâches qui n'ont aucun scrupule. Sinon comment comprendre l'attitude de M. Diouf qui, hier grand troubadour du Président, aujourd'hui insulteur public.

Mais comme l'homme est connu comme un manipulateur invétéré, un grand maître chanteur et un champion de la masturbation intellectuelle, ces grimaces dont il est le maître d'orchestre  ne nous surprennent guère.

Il s'est trompé d'adversaire et il trouvera sur son chemin des milliers d'enfants du Sine qui n'ont d'autre vocation que de servir l'intérêt du Sine, porté et incarné aujourd'hui par celui qui a le destin de notre pays entre ses mains, par la Grâce divine, son Excellence Macky SALL.

Que M. Diouf comprenne qu'aucune parcelle de tolérance ne lui sera accordée. Qu'il sache et avec lui tous ceux qui, de façon affichée ou cachée, cherchent à semer la zizanie dans le parti, nous trouveront sur le terrain. Des soi-disant leaders ou responsables qui n'ont aucune base politique, qui se nourrissent de haine et de jalousie n'ont pas leur place dans notre parti.

J'estime en toute sincérité que si les valeurs qu'il doit véhiculer étaient réellement en lui, il aurait vraiment honte de verser dans des bassesses pareilles et crier pour des nominations.

Le poltron des jeunes boucliers s'est transformé en pourfendeur de celui qu'il a toujours considéré comme le meilleur des Présidents que le Sénégal ait jamais eu. Ce qui est sûr et certain, c'est que nous continuerons à apporter un soutien inconditionnel et indéfectible à son Excellence le Président, Macky Sall, notre leader, partout  et dans n'importe quelle circonstance afin qu'il continue ses chantiers prioritaires pour notre cher pays.

 Ce n'est pas le coassement d'un jeune crapaud affamé de Pouvoir qui détournera notre très cher Président des priorités du moment qui ont pour noms: relance de l'économie nationale éprouvée par la COVID-19, la prise en charge de l'emploi des jeunes, la continuation des chantiers pour un Sénégal prospère et accueillant.

 

 

Le nouveau directeur général du Cices s’est proposé, ce samedi, d’apporter un lifting de son grand espace, avec des coups de balais, de pelles et des engins de nettoiement. Mais au-delà de l’aspect sanitaire, Salihou Keita laisse entendre qu’il hérite d’un centre sale, avec pollution sonore lors des Foires internationales, et bien d’autres incongruités pour un espace qui accueille des milliers d’individus dont des diplomates et des investisseurs. « Pour toutes ces raisons, le Cices doit faire peau neuve », s’est-il justifié en marge des opérations de nettoiement.

Faire du CICES un  milieu convivial et agréable, tel est le vœu exprimé par le Directeur Salihou Keita qui a initié ce samedi une grande opération de balayage,  curage, et désinfection de ses locaux crasseux. Mais cette activité résulte d’un état des lieux, il y a de cela un mois. « C’est ce qui nous a permis de mesurer le poids de la mission qui nous attend, avec une nouvelle couche qui s’impose. D’ailleurs, c’est pour cela que je disais qu’il y a des défis à relever pour booster le taux de fréquentation et d’occupation du CICES », a-t-il déclaré. En collaboration avec le Vicas Sarl, ce centre international doit faire sa toilette avant de pouvoir dérouler les activités pour lesquelles il est attendu annuellement pour le bien des visiteurs, commerçants, partenaires et l’Etat du Sénégal.  De sorte que cette journée de nettoyage, de désencombrement et de curage vient à son heure.
Pour Salihou Keita, « le centre ne se limite pas à la foire ou à l’organisation de salons. A travers une feuille de route bien calée, et au regard du monde qui fréquente les lieux, une remise à niveau de ce site s’impose. Et c’est pour cela que je remercie le DG du Vicas qui a mobilisé plus de 350 techniciens de surface et une logistique extraordinaire pour cette journée », s’est-il réjoui avant de faire part d’avoir trouvé, à sa nomination, d’un centre d’un niveau de  délabrement avancé, avec une occupation anarchique du site.

 Y. Nd

La journée de ‘’cleaning Day’’, initiée ce samedi dans la commune  de Dieuppeul Derklé, a favorablement répondu aux attentes de ses populations.  Ainsi, les ruelles, les allées, les coins et les recoins ont retrouvé leur splendeur d'antan après les coups de balais, de pelles et autres brouettes. Mais, tout ce matériel, auquel on peut ajouter des kits sanitaires,  était acquis et facilité par la marraine qui a dû mettre la main à la poche pour décaisser un montant de 100.000 F afin que la journée soit belle. Cette enveloppe servira également à l'achat de cadeaux pour enfants qui leur seront distribués dans la soirée à l'occasion de l'arbre de Noël qui a mis fin aux activités de la journée.

 

Après quoi, Mareme Tabane a décerné des félicitations et des encouragements à l'initiatrice de la journée de propreté, en l'occurrence Mme Tina. Elle a aussi profité de cette tribune pour lancer un message fort aux responsables politiques pro Macky, principalement au directeur du Port dont les populations s'attendent à une plus grande implication de sa part pour soutenir l'Apr et ses militants. ''Nous nous dirigeons vers des échéances électorales et l'Apr doit tirer les autres membres de la coalition vers la victoire. Mais on constate tous qu'en tant que parti présidentiel, notre formation politique est dans une léthargie profonde pour avoir été négligée par les responsables de la commune qui, semble-t-il, s'occupent d'autre chose. J'invite solennellement notre coordinateur et ceux à qui le Président  Macky Sall a  donné des moyens, pour qu'ils puissent, en retour, rendre la monnaie en investissant chez les femmes et les jeunes qui sont aujourd'hui laissés à eux mêmes'',   regrette Mareme Tabane. En décidant de porter le combat pour le réveil de leur parti, la responsable politique et marraine du cleaning Day prend une décision ferme et irréversible de réhabiliter l'Apr de Dieuppeul Derklé. Pour Mareme Tabane '' devant l'inertie et le silence de nos responsables face à ces urgences, il est temps, pour nous autres, de nous retrousser les manches pour travailler au développement de notre commune ''.

 

Mahmout Saleh n’aurait pas dit toute la vérité au président de la République sur son prétendu master en sociologie. Ce qui alimente encore le débat, poussant certains à vouloir le pousser à la démission et mettre à l’aise le chef de l’Etat qui, pour des raisons d’éthique, hésite encore à prendre la décision qui sied. Mais pour le responsable de l’APR Ousseynou Ndiaye, « Saleh ne devrait pas être là à hésiter pour libérer son mentor qu’il a abusé au point d’hériter un poste qu’il ne devrait pas occuper. Il doit simplement déposer sa démission »

Les sénégalais n’ont pas oublié ces écrits parus dans le quotidien l’As, citant l’actuel vice président de l’Assemblée nationale, M. Abdou Mbow qui l’accusait, en son temps, d’avoir refusé de retourner les 200 millions que Me Abdoulaye Wade lui avait remis, avec comme mission de disloquer les embryons de l’Apr. Il se targue aussi partout d’être un membre fondateur de l’Apr, contrairement à ces responsables de l’APR qu’il a sacrifiés sur l’autel de la déloyauté. Citant l’actuel Médiateur de a République, Ousseynou Ndiaye écrit : « Me Alioune Badara CISSE peut en témoigner. Non seulement il avait son parti : le Nouveau Parti, mais il avait refusé de le dissoudre dans l’Apr, contrairement à Aly Ngouille NDIAYE, qui a dissout son mouvement dans l’APR. Cela se comprenait aussi, parce qu’il était aussi bien dans le cercle restreint des amis de Me Abdoulaye Wade que celui de Macky Sall. Ses propos résonnent encore dans mon oreille, quand il avait déclaré orbi et urbi que Macky Sall était la deuxième personnalité nécessaire pour valider le ticket présidentiel de Me Wade. Aujourd’hui, ses défenseurs le présentent comme un homme expérimenté, qui connait l’Etat. « Mais ce n’est qu’encore de la manipulation », se refuse Ousseynou Ndiaye pour qui « son premier boulot a été d’acheter du poisson à Mbour pour le revendre à l’intérieur du pays. Son deuxième boulot a été PCA d’une société d’assurance. L’auteur du coup d’Etat rampant n’a été que ministre conseiller du président Me Abdoulaye Wade. Je peux continuer à raconter les faits d’arme de Mahmout Saleh, et la liste ne serait jamais exhaustive ». 

Poursuivant ses diatribes, M. Ndiaye décoche : « ll n’est pas nécessaire de continuer à polémiquer sur son prétendu diplôme en sociologie, il lui suffisait de diffuser dans la presse le sésame pour faire taire toute cette polémique et arrêter de mettre mal à l’aise le Président de la République qui ne badine pas avec la gouvernance sobre et vertueuse. Mahmout Saleh a gravi une haute marche du pouvoir : Directeur de cabinet du Président de la République, sans descendre à la base ou mouiller le maillot. Il a juste manipulé, bien comploté, et donné de fausses informations. Mais il oublie qu’il peut leurrer une personne une fois, et pas tout le monde tout le temps, comme disait le grand chanteur de reggae Bob Marley. Mahmout oublie que des témoins sont encore là et bien vivants. D’ailleurs les sénégalais ne sont pas amnésiques. Lui qui se targue partout d’être un homme loyal, mais je veux lui rappeler qu’il a été le premier pion envoyé par le Président de la République d’alors, Me Abdoulaye Wade, pour espionner le Président Macky Sall, qui venait fraichement de rompre les amarres avec le Parti démocratique sénégalais (Pds). Pour la petite histoire, c’est un gamin âgé de 6 ans et demi qui l’a démasqué. Après l’avoir écouté pendant des heures expliquer à ses soi-disant amis le contenu de sa discussion avec Me Abdoulaye Wade, le gamin était parvenu à la conclusion que Mahmout était un espion. Innocemment l’enfant lui avait jeté à la figure «Tonton Mahmout tu es un espion »…  

La prise en compte du genre dans les projets du Pse, dans le secteur de l'agriculture, est considérée comme un domaine prioritaire pourvoyeur d'emplois et garantissant la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, le Ministère de l'agriculture a mis en place sa cellule genre et a élaboré son rapport d'audit genre, avec l'appui du Projet d'Appui au Système d'élaboration de Monitoring et d'évaluations des politiques publiques (Pasemepp). Un atelier s'est ouvert ce mardi pour partager et adopter justement les résultats du rapport d'audit genre du Ministère concerné.

Présidé par le Pr Moussa Baldé, en présence du Sg du Ministère de la Femme et de la directrice de l’Onu femmes, l'atelier a enregistré la présence des PTF, des organisations de producteurs et de tous les partenaires du Ministère de l'agriculture. Mais cet audit s'inscrit dans le processus d'institutionnalisation du genre, et ceci dans tous les secteurs de développement. Il a donc été retenu par le gouvernement comme une stratégie indispensable pour rendre effectives l'équité et l'égalité homme- femme au Sénégal. Pour Dieynaba Ndiaye, Directrice de Onu femmes, '' il convient de magnifier le projet d'institutionnalisation du genre dans les différents projets/programmes du Ministère et dans tous les secteurs du département ''. Représentant Mme le Ministre de la femme, le SG dudit Ministère a aussi magnifié les résultats de l'audit genre considéré comme la porte d'entrée du processus de mécanisme de coordination des interventions dans les politiques agricoles plus inclusive, même s'il reste des défis à relever par rapport  aux différents acteurs''. Il est donc permis d'espérer  qu'avec les partenaires, l'intégration du genre permettra de mettre le focus sur les femmes. Et selon le Ministre du Maer ''le Sénégal s'est résolument engagé vers l'émergence avec comme priorité la réduction des inégalités sociales et une équité homme - femme. Pour l'adoption des droits des femmes, le projet d'institutionnalisation devient un processus important pour donner à la femme les rôles qui lui sont dévolus''. En effet, l'engagement du Maer à promouvoir l'autonomisation des femmes dans le secteur agricole sera effectif. Les pré-requis sont identifiés à cet effet, et dans le même élan, l'élaboration du plan d'institutionnalisation genre du Maer s'accélère avec l'implication des PTF qui financent le processus''.

 

Youssouf Ndiongue

 

Le concours national de dissertation fait partie du programme de la fondation UBA intitulé « l'Afrique qui lit ». Ce concours a pour but de tester les capacités rédactionnelles des élèves du secondaire, en les soumettant à une épreuve de dissertation sur les sujets d’actualités. C'est également l'occasion pour les participants de gagner des bourses d'études pour des universités africaines de renom.
 
Il s’agit du programme « l'Afrique qui lit » de la Banque ; un programme qui vient à son heure au moment où le déficit de lecture des élèves est notoire avec l'invansion des TIC mais également  une  baisse de niveau du français. La banque a choisi ainsi d'orienter  son RSE dans le cadre d'un programme aussi pertinent. « Pour avoir participé à différentes éditions nous remarquons l'élan et l'enthousiasme qui accompagnent à chaque édition par la pertinence des sujets proposés mais également la diligence de toute l'équipe de la Banque UBA qui a en charge l'organisation de ce concours », a salué Mme Sow, présidente du jury et Proviseur du lycée Lamine Gueye.
 
Le concours national de dissertation  est attendu par les élèves car les sujets constituent des exercices pratiques avec une option  de garantir aux lauréats des bourses dans une université africaine. Ce qui entraîne plus de motivation et une participation massive. « C'est une réelle opportunité pour les parents qui n'ont pas les moyens car cela leur réconforte encore plus. Nous avons des lauréats qui nous viennent des localités les plus éloignées du Sénégal. C'est un concours qui permet donc de détecter très tôt des jeunes leaders mais également permet d'installer des Crédos du système sur le défi de l'équité », a salué Madame Sow. 
 
 Le concours se déroulera cette année sur un contexte particulier avec la crise sanitaire. D'ou la pertinence du sujet choisi : « La pandemie de la COVID19 a perturbé le monde entier de 2020. A-t-elle révélé des limites humaines et qu'elle impact a-t-elle eu sur le système éducatif de notre pays ? Pour prévenir de tels bouleversements quels seraient les caractéristiques d'une école du futur ? »
Fort du constat de l'expérience que l'école a vécu l'année dernière la Banque a voulu lancé une réflexion sur le système éducatif Sénégalais en proposant ce sujet.
 Les meilleurs seront choisis par leur capacité de créativité, par leur maîtrise de la langue mais aussi par leur pertinence des idées. Les inscriptions sont reçues sur une période de six semaines dans le pays organisateurs et des professeurs sont engagés à évaluer soigneusement et sélectionner les 12 meilleures essais de toutes les candidatures reçues. Pour cette 7ème édition, les élèves sont appelés à disserter et à soumettre leur copie au plus tard le 22 janvier 2021.

Gratuits ou payants, les sites de petites annonces ne cessent de se multiplier. Immobilier, véhicules, électroménager, mode, services et emplois ou encore loisirs, internet modifie durablement les comportements d'achat des internautes, et offre désormais aux professionnels comme aux particuliers des possibilités infinies qui leur permettent de développer d’importants portefeuilles. Décryptage de ces nouveaux businessmen 2.0.

Au début, les sites de petites annonces apparaissaient comme un nouveau support pour vendre des articles dont nous voulions nous séparer, mais avec le temps, et surtout sur le continent, ils sont devenus des vitrines, des espaces commerciaux et d’échanges qui font partie du quotidien des populations. Acheter ou vendre un produit ou un service n’a jamais été aussi simple. Et cela, de nombreux vendeurs professionnels et particuliers l'ont vite compris. Des véritables business se sont développés autour de ces plateformes de petites annonces qui présentent un cadre où interagissent l’offre et la demande, sans intermédiaires, que cela soit logistique ou financier

Avec plus de 2,5 millions de visites par mois, Coin Afrique fait partie de ces plateformes qui transforment le quotidien de milliers de jeunes vendeurs en Afrique francophone. Le site compte aujourd’hui près de 15 000 vendeurs actifs qui postent tous les jours des milliers de produits ou services, dans une douzaine de pays. Pour certains, c’est devenu une véritable activité qui nourrit des vocations d’hommes d’affaires. « Avant, je vendais mes produits sur les réseaux sociaux, je n’avais pas vraiment de bons retours. Mais depuis que j’utilise les services de la plateforme, mes produits ont une meilleure visibilité et s’écoulent facilement. J’ai développé ma petite affaire, et pour faire face à la demande, grâce à mes revenus j’ai acheté un scooter pour les livraisons. Désormais, je me lève chaque matin, je me connecte sur le site, je mets mes produits en ligne et j’ai des commandes. C’est comme si j’avais une grande boutique », explique Moussa, un jeune Sénégalais tout ému, qui autrefois avait du mal à joindre les deux bouts. « Si les affaires continuent à marcher, je compte me rendre en Europe et en Chine pour acheter de la marchandise afin de proposer plus de produits sur le site ».  

Comme Moussa, ils sont des centaines à développer leurs activités de placement de produit et vente sur la plateforme qu’il s’agisse d’Immobilier, électroménager, mode, services et emplois ou encore loisirs, tout est bon pour développer son activité, et obtenir des revenus. « Pour un courtier immobilier, c’est souvent très difficile, car il y a de la concurrence. J’ai acheté des crédits pour mieux promouvoir mes produits sur le site et depuis lors, j’obtiens de nombreuses visites. C’est vraiment un avantage, à chaque heure de la journée, je reçois des appels de clients pour visiter les appartements. Comme les choses marchent bien, j’ai aussi développé une activité de vente de véhicules  » renchérit Koné, courtier indépendant. 

Sur le site, on retrouve aussi des professionnels, qui pour certains en l’absence de site internet, y trouvent un espace pour écouler rapidement des quantités de produits. “Avec Coin Afrique, nous avons développé un service e-commerce qui constitue aujourd’hui 20% de nos ventes. Nous postons des produits sponsorisés sur le site avec un numéro spécial”, commente Souleymane, responsable marketing dans une entreprise de vente de biens. 

Des réseaux de vendeurs qui se développent, mais pas que…

Si aujourd’hui les sites de petites annonces permettent à de nombreux jeunes de se découvrir des talents de vendeurs et d’obtenir de revenus pour joindre les deux bouts, ils constituent également une voie pour sortir les jeunes de l’oisiveté, un phénomène qui gangrène le continent africain. « Avant je n’avais pas un sou, je passais les journées à dormir. Puis un jour un ami m’a proposé un travail de démarchage pour une boutique de vente de meubles. J’ai commencé à poster mes offres, en trois mois je suis devenu le meilleur vendeur. Un an après, j’ai ouvert mon magasin d’habits, je continue à poster mes annonces sur le site et à faire des ventes », explique Cheikh, un jeune commerçant.

En Afrique, les plateformes de petites annonces constituent un moyen simple et peu coûteux pour les jeunes, les petites entreprises ou les particuliers de se connecter avec des clients potentiels. C’est un excellent moyen de faire connaître son offre, et pour les acheteurs, un excellent canal pour faire des bonnes affaires. Selon Kamal Diaité, directeur marketing de CoinAfrique, maintenant un leader du secteur dans la sous-région, « cet intérêt pour les sites de petites annonces et l'impact que nous avons sur le quotidien des personnes nous réconfortent dans notre choix d’avoir créé une plateforme qui réunit et met en lien direct vendeurs et acheteurs. Nous sommes ravis en tant qu’acteur des petites annonces en Afrique francophone, de pouvoir impacter le quotidien de jeunes qui ont compris les opportunités que représente le web. Nous travaillons, tout en les accompagnant dans leur développement, à toujours avoir la confiance des utilisateurs de la plateforme ».

Ismael Cabral Kambell

Journaliste indépendant - Spécialiste des relations publiques

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Rares sont les chefs d'État à arborer les tenues africaines lors de leurs visites à l'étranger. Et pourtant, selon Awa Thiam, présidente de la plateformes ''Maa Bëgg sama rew'', ''c'est un grand plaisir de voir le président Macky Sall porter une tenue made in Sénégal en honorant la cérémonie d'investiture de son homologue Alassane Ouattara, Président de la République soeur de Côte d'Ivoire''.  En prenant cette initiative, conseille Awa Thiam, ''nous devons, et il est temps de retourner à nos sources. En tout cas je suis fière de ce que nous avons vu, nous l'apprécions à sa juste valeur'', se réjouit elle.

CMU
cmu