samedi 18 mai 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

A l'occasion de la célébration de l'AID El Fitr, Monsieur le Président de la République dans son adresse à la Nation juste après avoir prié à la Grande Mosquée de Dakar a lancé un appel solennel aux forces vives du Sénégal pour un dialogue inclusif et sincère. Pour s'en convaincre Macky Sall a invoqué son premier discours à la Nation en 2012 juste après sa prise de fonction.

 

En effet, comme dit l'adage wolof:<< Koula wo boula diokhoul wakhla >> Ce qui signifie en langage simple Quand une personne vous invite naturellement c'est pour vous dire ou vous donner >>. Ainsi, parmi les premières réactions celle de Madame Aminata Touré qui d'emblée

 

décline l'offre. Une position qui relève de sa propre responsabilité et qui peut se

 

comprendre à travers ses nombreuses frustrations. Ce que nous pouvons lui

 

concéder sans trop vouloir percer le mystère. Contrairement à Madame Aminata Touré pour qui j'ai beaucoup de respect pour des raisons qu'elle connaît bien, je présume que c'est une réaction à chaud mais que cette question sera débattue au sein de leur nouveau cadre unitaire récemment créé

 

par l'opposition en vue de trouver une réponse consensuelle. Nous sommes d'avis qu'il faudrait quelque soit la situation et les contingences du moment créer les conditions idéales pour se mettre autour d'une table et discuter pour l'intérêt de notre cher Sénégal.

 

Les questions cruciales et les enjeux électoraux ne manquent pas pour bien fixer les règles du jeu démocratique. Il s'agira de donner un avis sur le processus électoral déjà en cours. C'est l'occasion de donner un avis concerté sur la date d'un mois retenu pour la révision des listes électorales. Il s'agira d'envisager un cadre de concertation permanente sur le processus électoral et sur l'épineuse problématique de l'éligibilité de certains potentiels candidats. C'est aussi l'occasion rêvée de trouver des mécanismes de sécurisation du processus électoral et du vote proprement dit. Une opportunité sans commune mesure pour solliciter l'arbitrage et la supervision de personnalités politiques connues et reconnues au Sénégal. Tout ceci pour éviter que chaque camp reste sur sa position source de toutes les dérives aux conséquences désastreuses. Au demeurant pour avoir décrypté le message de Monsieur le Président de la République à l'occasion de la célébration de l'AID El Fitr et le temps court qui nous sépare de l'échéance électorale du 25 février 2024, il est de notoriété publique que les invectives, effets de manches, défiances et autres tergiversations sans issue ne feront que planer le doute sur la sincérité des différents dirigeants de la classe politique au Sénégal. Quand à Monsieur le Président de la République, nous lui demandons de manière solennelle de tout faire pour aider à élargir certaines

 

personnes en conflit avec la loi pour déjà indiquer la voie. A Monsieur le Président de la République initiateur de ce dialogue inclusif de s'en ouvrir à nos très respectés chefs religieux et personnalités politiques connues pour leur neutralité.

 

A Monsieur le Président de la République d'inviter personnellement à l'instar de son geste de haute portée symbolique lors du premier cas de Covid-19 au Sénégal au Palais toute personne susceptible d'apporter sa pierre à l'édifice Sénégal Notre cher pays le Sénégal mérite tous les sacrifices. C'est aussi ça le Sénégal de tous et pour tous.

 

Monsieur Mbaye DIOUF

 

Ce n’est pas la première fois que le président Mame Gana Kébé et ses partenaires ont offert des kits alimentaires aux familles nécessiteuses de la banlieue. Il s’agit des oignons, des pommes de terre, de l’huile, de la viande et autres denrées dont les populations auront besoin pour passer une bonne fête de la Korité. Un acte qui est venu à son heure.

 Plusieurs tonnes composées des denrées alimentaires qui ont été offertes aux nécessiteux soulageront plusieurs familles à Keur Massar où beaucoup de foyers sont dans le besoin surtout en cette période pour célébrer la Korité. Pour Mame Gana Kébé, « plus de 600 kits ont été distribués aux familles nécessiteuses. Un acte qui va être perpétué chaque année pendant les fêtes de la Korité, de la Tabaski et du Tamxarit. La distribution a été faite dans la transparence. Les foyers modestes ont été ciblés pour permettre à ces familles de passer la Korité dans de bonnes conditions comme tout le monde ». Il faut signaler qu’avant ce geste, monsieur Kébé avait encore organisé un « Ndogou » de solidarité à Keur Massar. Ceci a permis à tout le monde de se retrouver pour échanger sur des sujets essentiels de l’heure. Les responsables religieux avaient également appuyés. Les bienfaiteurs en sont à leur troisième édition. Mame Gana Kébé est soutenu dans ses œuvres par le mouvement Fac Mbebetu Askan Wi ». Un engagement pour le responsable politique, qui vise à accompagner plusieurs foyers dans la célébration de l’Aïd al-Fitr communément appelé la fête de la Korité, marquant la fin du mois du ramadan. Autorités, responsables religieux, des délégués de quartiers et entre autres personnalités étaient présents lors de la cérémonie de distribution des kits, destinés à aider les foyers modestes dans le département de Keur Massar. Les bénéficiaires se disent satisfaits. « Ceci nous permet d’avoir un repas copieux le jour de la Korité et de célébrer cette fête comme tout le monde », a expliqué un père de famille que nous, nous avons interrogé. Un don qui a été fait sans trompette, ni tambour. « Un élan de solidarité dont, nous, nous comptons perpétuer chaque année. Ce geste vient à point nommé vu les difficultés qu’éprouvent certaines familles pour joindre les deux bouts », explique M. Gana Kébé qui fut un candidat malheureux lors des élections locales et qui avait été fauché en plein élan.

M TOURE

Les émeutes qui sont à l’origine du saccage et de l’incendie du domicile de Farba Ngom à Ngor, font couler beaucoup d’encre chez les mouvements de soutien au maire des Agnams. Ces derniers se disent indignés. Ils mettent ainsi les auteurs en garde de l’acte indigne qui n’honore pas la république surtout dans un pays comme le Sénégal où les différentes communautés ont longtemps cohabité dans la symbiose.

 Les mouvements de soutien à Farba Ngom n’ont pas attendu midi à 14 heures pour se faire entendre par rapport aux manifestations qui sont à l’origine de la destruction du domicile du député maire des Agnams. Et parmi eux, il y a Mamadou Touré selon qui, ce qui se passe relève de l’indispline caractérisé des jeunes qui manquent d’ambition. « Farba Ngom n’a jamais été mêlé dans une violence qui ne dit pas son nom. Le manque d'intelligence et la mauvaise éducation affectent profondément les semeurs du trouble jusqu’à incendier les biens d’autrui. Celui qui a des problèmes n’a qu’à aller résoudre ça ailleurs », dit-il.  Les inconditionnels de Farba ont pris la parole à tour de rôle. D’après Ngoné Mbodj, « les autorités doivent prendre leur responsabilité. Et les auteurs de ces actes doivent être punis. Ce sont des gestes qui ne seront jamais tolérés. Le Sénégal ne mérite pas ça. Le responsable politique n’a pas de problème avec qui que ce soit », a-t-il soutenu. Ces souteneurs de Farba Ngom comme Mamadou Touré et Ngoné Mbodj et qui sont membres du mouvement « Doleel » Farba ont mis en garde ceux qui ont incendié la maison du député maire des Agnams.

Il faut constater que la maison du député Farba Ngom a été la cible des jeunes manifestants. Des casseurs ont pris d’assaut le domicile de la responsable politique, lors de leur affrontement avec les forces de l’ordre. C’est ce qui soulève la colère des inconditionnels de Farba. Des actes du genre et qui peuvent être à l’origine de beaucoup de problèmes dans un état comme le Sénégal, doivent être punis et sévèrement et de la c'est encore les autorités qui sont interpellées.

 

Modou Touré

jeudi, 20 avril 2023 10:43

UMRAH DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Les Femmes cadres sollicitent ses prières et ses bénédictions pour un Sénégal de paix, de sécurité et de concorde

 La Plateforme des Femmes Cadres de Benno Bokk Yakkar et de la Majorité Présidentielle dans ce 28ème communiqué hebdomadaire rend grâce de la célébration de Leilatoul khadr dans les différentes communautés religieuses du Sénégal. En effet, celle-ci represente la nuit du destin, celle où l'invocation du pardon , la reconnaissance envers Dieu, sont les maîtres mots. Célébrée à Touba en hommage à Sokhna Maimouna Bint Khadim Rassoul dans la nuit du jeudi 13 avril et dans les autres confréries dans la nuit du lundi 17 avril, en prélude de la fête de Korité, dans des valeurs de symbiose, de recueillement, de ferveur et d’union de prière pour l’Amour, la Miséricorde et le Pardon d’Allah SWT.

 De nouveau, les Femmes Cadres se réjouissent du rayonnement du Sénégal sur le plan international. En effet, elles félicitent Mme Oulimata Sarr, Ministre de l’Economie et du Plan ainsi que M. Amadou Moustapha Ba, Ministre des Finances et du Budget d’avoir pris part du 10 au 16 avril à Washington aux assemblées annuelles du Fonds  monétaire International (FMI ) et de la Banque mondiale ( BM) portant sur les défis à relever concernant la croissance, l’équité et la prospérité du Continent.

 En outre, les Femmes Cadres saluent l’initiative de tous les responsables des 46 départements, en cette période se partage,  de sacrifice,  de solidarité mais et surtout d'engagement. En outre satisfecit décerné aux responsables de Dakar particulièrement les femmes dont  l’engagement et de la mobilisation dont ils ont fait montre autour de son Excellence, le Président Macky Sall afin de traduire sa Vison mais et surtout dans l'unité annoncer les prémices d'une bonne campagne.  La plateforme les encouragent à persévérer dans cette dynamique afin de porter la candidature de Notre Choix et l'unique Macky SALL Leader de sa génération et un un mot , LE PRÉSIDENT DE L'ESPOIR.

Dès lors les femmes cadres conscientes que la candidature du Président en 2024 qui est en soi une demande sociale pour la paix, la prospérité, la cohésion et le développement de la Nation ne seront pas en reste.

 La Plateforme des Femmes Cadres souhaite une bonne Umrah à son Excellence, le Président de la République qui séjourne aux Lieux Saints de l’Islam. Elle sollicite ses prières et ses bénédictions pour un Sénégal de paix, de sécurité et de concorde.

 En somme, la Plateforme des Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle, salue la pondération, la sagesse, l’abnégation et le Leadership du président Macky Sall ce qui nourrit notre fierté de réaffirmer son engagement sans relâche et avec détermination: Toujours avec le Président Macky Sall ; Encore avec le Président Macky Sall ; Ensemble avec le Président Macky Sall, jusqu'à 2024 et même plus !

Le Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Monsieur Mamadou Talla, et le Délégué français pour l'Action extérieure des Collectivités territoriales, Monsieur Jean-Paul GUIHAUMÉ, ont co-présidé la rencontre du Comité de Pilotage du Dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise.

 Au cours de cette rencontre, les membres du Copil ont procédé à la présentation et à la sélection des projets déposés dans le cadre de l’Appel à projets 2023 du dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise.

 Pour l’année 2023, “13 Collectivités territoriales ont soumis des demandes de projets dont sept (7) nouveaux postulants venant du Conseil départemental de Rufisque et des communes de Ouakam, Ngor, Palmarin, Ngnith, Ourossogui et Suelle. Il est heureux aussi de constater que les treize (13) projets déposés, reçus et instruits pour un cofinancement évalué à 1 058 074 € soit 694 051 407 FCFA, traduisent les besoins des populations”, a affirmé le ministre Mamadou Talla.

  Le Dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise, piloté par le ministère sénégalais des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires (MCTADT) et par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) a pour objectifs d’encourager les partenariats de coopération décentralisée franco-sénégalais, d’appuyer la décentralisation et le développement local au Sénégal, de favoriser le partage d’expertise et de renforcer les compétences des collectivités territoriales.

 Depuis sa mise en œuvre en 2015, 88 projets ont été financés au profit de 31 communes et 11 départements du Sénégal, pour plus de 2,2 milliards de FCFA.

 La poursuite de la valorisation des actions communes et le renforcement de la visibilité au Dispositif conjoint sont recommandés par la tutelle.

 Le Délégué pour l’Action extérieure des Collectivités territoriales de France, Jean-Paul GUIHAUMĖ, et l’Ambassadeur de France au Sénégal, son Excellence Philippe LALLIOT, ont salué l’importance du dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise et les enregistrés.

Comme le ministre Mamadou Talla, ils ont magnifié la pertinence des projets sélectionnés pour l’année 2023.

Idy et ses Ministres doivent quitter leurs postes de facto . C'est une question d'honnêteté et de dignité. Idy est un nombriliste paresseux d'un narcissisme dangereux obnubilé par le pouvoir et l'obsession de la séduction. Si Idy était digne , il devait démissionner avant de faire une telle sortie pernicieuse et débile. Idy me rappelle les fables de la fontaine. Les fables de la Fontaine nous offrent une bonne leçon de morale pour caractériser Idy Et pourtant la cigale et la Fourmi sont une illustration de la vie de certains politiciens tel que Idrissa Seck Idy comme la cigale qui passent tout leur temps à se baragouiner , à se pavaner, à vadrouiller dans les hôtels de luxe en oubliant totalement sa base politique. En très mauvais politicien très malhabile préfère déserter le terrain en refusant catégoriquement de mouiller le maillot. Idy est un véritable tisserand de la parole ,il représente ici la cigale. Idy n'est pas un travailleur. La morale que l'on tire sur la cigale et la fourmi : On peut retenir de cette histoire que le travail récompense toujours, qu'il faut travailler au lieu de rêver, comme le montre la fourmi qui travaille dur, elle a assez de provisions pour l'hiver alors que la cigale qui chantait et se prélassait se retrouve dans une situation compliquée. La récente sortie de M.Idy a indisposé les citoyens. Elle est entrelacée dans le Corset de la haine et de la jalousie. Idy maître de la ruse et de la narration, tes baratins ont été malencontreusement confus et impertinents. Elle a eu l'effet de l'indignation parce que l'homme a ravalé ce qu'il a vomi et son propos dégage naturellement la puanteur nauséeuse de la traîtrise. Il est affligeant qu'il déploie tout dans son action politique sauf l'éthique et l'honneur. Or , il est sage d'assumer les graves erreurs du passé pour en tirer des leçons d'avenir qui élèvent la personnalité et la soulèvent à niveau d'historicité respectable. Mais, à vouloir toujours prendre le contre-pied des pulsions nationales, on subit toujours, aux de son image, un retour de bâton. Seulement devant la parole du chef du Rewmi, les citoyens rechignent et tournent le dos parce que trop habitués à ses volts-faces, expression achevée du reniement et de l'inconstance. Idy manque de virtuosité et de cohérence. C'est un type narcissique tendancieux qui parfois très cupide. Monsieur Seck , le Damal katior est à la subversif, subjectif, haineux, arrogant, sournois et injurieux . L'homme est indigne de confiance parce qu'il est trop versatile. Il assène à la Nation et à la conscience publique une injure qui le fait encore dégringoler de la pyramide de l'histoire. Ce n'est point un leader modèle. Il donne une très mauvaise leçon à la jeunesse . À force de s'enfermer dans cette inconstance et de cette traîtrise, il finit par transformer Rewmi en une Union pour le Reniement Diabolique en raison de la persévérance diabolique de la tortuosité. Hier ,il fut parmi les fruits sélectionnés de la bourgeoisie arrogante dont les réalités nationales ne parvenaient que tamisées. Il n'a connu que le pouvoir et aime le pouvoir et n'a d'équilibre que s'il jouit de carrosse, festins et opulence. Idy , très nostalgique du pouvoir a préféré revenir en arrière pour intégrer notre régime et occuper l'institution qu'il avait toujours insultée , il est alors normal que ses appétits s'aiguisent plus du côté du pouvoir où l'on s'attable dans la cagnotte de la République . En essayant de séduire Son public, il confond goulûment débat d'idées et idées de débat et verse dans des enfantillages qui n' honorent personne .L'homme oublie qu'il siège à la tête d'une institution . Idy est un petit type , il ne mérite rien . Honorable Samba Ndong Responsable politique Apr Biscuiterie et Coordonnateur National de la Cojecar

Des intentions sont prêtées à l’actuel président de la République, M. Macky SALL, de vouloir chercher à faire un troisième mandat en 2024. Si une décision venait à être prise en ce sens, elle serait lourde de conséquences d’un point de vue juridique, politique, moral, social. A l’international, l'image de notre pays va en pâtir. Le risque de le voir sortir par une petite porte est très élevé. Une éventuelle défaite électorale en 2024 ne le fera pas entrer grandement dans l’histoire démocratique du Sénégal.

Pour l’heure, aucune déclaration de candidature n’a été réalisée. Il est libre de se présenter aux prochaines présidentielles de 2024. Pour autant, a-t-il le droit d’être candidat ? La réponse à cette question ne peut être que juridique. En l’absence d’une décision du Conseil constitutionnel, seul organe juridiquement habilité à trancher définitivement la question, les juristes de tous bords restent diviser à ce propos entre validation et invalidation d’une future et possible candidature du Président SALL. À l’analyse, la thèse de l’irrecevabilité de tout acte de candidature en 2024 emporte facilement adhésion juridiquement, à tous points de vue.

Plusieurs arguments juridiques tranchent en faveur de l’irrecevabilité d’une troisième candidature de SALL. Ils ont pour fondement consubstantiellement l’article 27 in fine de la Constitution de 2001, récemment révisée en 2016. Aux termes de ce texte : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Cette disposition est d’une limpidité de cristal, très facile à lire et à comprendre même pour un non initié au droit.

Pour commencer, il faut préciser que la situation de la troisième candidature en 2024 ne relève pas du champ des conflits de lois, notamment dans le temps, mais d’une simple lecture juridique de la réécriture de clarification de la règle d'interdiction de faire plus de deux mandats présidentiels en vigueur depuis 2001. La prohibition a dépassé le stade de principe, en droit positif sénégalais, pour devenir une règle absolue. Ne confondons pas conflit de lois dans le temps et lecture d’un texte réécrit ayant gardé indemne son sens et son esprit.

Le conflit de lois dans le temps est traité par un droit transitoire contenu dans la loi nouvelle qui aménage son entrée en vigueur : on parle alors de dispositions transitoires. À défaut de telles dispositions, on règle ce conflit en ayant recours aux grands principes généraux régentant le droit transitoire : le principe de la non-rétroactivité et le principe de l'effet immédiat. En pratique, en l'absence de dispositions transitoires, on applique illico le principe de l'effet immédiat, car toutes les lois nouvelles ont effet immédiat au jour de leur mise en vigueur et ne sont pas rétroactives par principe. D’ailleurs, dans la pratique du droit transitoire et même en matière constitutionnelle, les dispositions transitoires ne servent qu'à faire échec au principe de l'effet immédiat qui demeure, finalement, la règle. À supposer qu'il y ait conflit de lois, ce qui n’emporte pas notre conviction en l’espèce, concernant le cas des mandats acquis par le Président SALL depuis 2012, le principe de l'effet immédiat l’emportera indubitablement. Donc, le premier mandat de 2012 est pris en compte dans la computation du nombre de mandats acquis depuis cette date. Cela fait alors deux mandats. Mieux encore, avec l’abrogation des dispositions transitoires de l’ancien article 104 et qui écartaient le principe de l’effet immédiat, on peut dire sans crainte que ce principe joue pleinement concernant actuellement le cas Macky SALL, futur probable candidat en 2024. En fait, aucune disposition de l’actuelle Constitution ne chasse le principe de l’effet immédiat.

Le conflit de lois suppose l'existence de deux lois concurrentes ayant vocation à régir une situation juridique en cours. Concrètement, il y a une loi nouvelle qui abroge une ancienne alors qu’une situation juridique née sous l’empire de l’ancienne est toujours en cours. Or, concernant l'article 27, son ancien alinéa 2 avant 2016 de la Constitution n'a pas été abrogé mais naturellement réécrit pour devenir désormais le dernier alinéa dudit texte pour plus de concision, de précision et de clarté. En soi, l'idée de ne pas avoir plus de deux mandats pour un Président en exercice est restée intangible, en l'état. La réécriture de l'ancien alinéa 2 de l'article 27 se justifie, car l'ancienne formule : « Le mandat est renouvelable une seule fois » était assez équivoque, voire confuse et prompte à une facile remise en cause par une simple question : « de quel mandat s'agit-il ? » et la réponse coule de source pour rapidement designer le mandat dont la durée est mentionnée au premier alinéa. Conscient de la faiblesse « rédactionnelle » congénitale de ce texte, les auteurs de l'article 27 in fine nouveau ont entendu être plus pointus, méticuleux, voire plus rigoureux pour mieux consolider l'idée de la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, en droit positif sénégalais. L'esprit de la loi est resté intact, en dépit de l’amélioration de la lettre. Ainsi, l'idée de « verrouillage constitutionnel », relevée sans aucune nuance par le Pr Madior FALL, colle parfaitement à cette mutation littérale de l'ancien alinéa 2 devenu dernier alinéa de l’article 27 de la Constitution de 2001. C'est ce qui explique de manière savante l'adoption d'une nouvelle formule générale et impersonnelle : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». En français facile, cela veut dire que celui qui a déjà un mandat et l’a enchainé avec un autre ne peut pas revendiquer un troisième. Un mandat plus un autre égal deux.

Ainsi, avec l’évolution de ce texte qui aurait pu avoir comme siège un article à part, l’argument juridique fondé sur la modification de la durée ayant déteint sur la limitation du nombre de mandats à deux pouvant justifier une troisième candidature de SALL est scientifiquement faible et juridiquement indéfendable, étant entendu que ces deux questions sont distinctement traitées à l'article 27. envisagé au dernier alinéa, le renouvellement des mandats est totalement déconnecté de leur durée abordée au premier. C'est l'ancienne formulation de l’article 27 alinéa 2 avec l’usage de l’énoncé « le mandat » qui pouvait laisser percevoir une association ou une connexion entre les deux. Il n'en est rien aujourd'hui puisque dans les dispositions de l'article 27, il y a emploi de l'aphorisme « deux mandats consécutifs», c’est-à-dire un mandat et un autre qui se sont succédé sans tampon. Par conséquent, si un Président de la République a déjà eu un mandat et un autre même s'il y a une différence dans la durée, il n’aura pas droit à un mandat supplémentaire au motif que la durée de l'un des deux mandats acquis aurait entre temps changé. Au fait, l'accent est mis depuis 2016 sur les mandats acquis et non sur la durée susceptible de variation au gré du temps et des époques. Si elle change, elle ne préjudicie en rien la règle de la limitation du nombre de mandats à deux.

Ainsi, le changement de la durée du mandat n’entame point la limitation du nombre de mandats à deux. Par le passé, dans la révision constitutionnelle de 2008 qui avait fait passer le mandat de 5 à 7 ans, on avait opéré une distinction entre la durée et la limitation du nombre de mandats. À l'époque, le débat s’était cristallisé autour de la question de la nécessité de tenir référendum ou pas pour réviser la Constitution, car le dernier alinéa de l’article 27 ancien retenait ce mode de révision relativement à ses dispositions. Finalement, les deux questions ont été déconnectées et on n'était pas passé par référendum pour réviser la durée du mandat. Pourtant, en ce temps, le lien entre les deux premiers alinéas de l’article 27 ancien ne laissait aucun doute légitime possible. La nouvelle formule a le mérite formel de briser toute connexion possible entre les deux alinéas de l’actuel article 27 de la Constitution de 2001. Toute modification du premier ne peut en toute logique avoir d’effet sur le dernier.

C'est le moment de rappeler que la révision constitutionnelle de 2016 par laquelle on a procédé à la réécriture de l’article 27 in fine portait clairement sur l'un de ses points essentiels sur la durée du mandat réduite à 5 ans. Dans la foulée, le Conseil constitutionnel a été saisi pour savoir si la réduction du mandat pouvait concerner le mandat en cours du président de la République. La question juridique posée aux Sages était de savoir : peut-on réduire la durée du mandat en cours du président de la République acquis en 2012 ? Plus simplement, le mandat de 7 ans en cours du Président acquis en 2012 peut-il être concerné par les nouvelles dispositions de l'article 27 de la Constitution ayant ramené la durée du mandat à 5 ans ? À cette question les sages ont répondu par la négative en se fondant sur le principe de la sécurité juridique et sur la stabilité des institutions pour dire que le mandat est intangible et pour conclure que le mandat en cours est hors de portée, c’est-à-dire que la réduction de la durée du mandat n’est pas applicable au mandat en cours (V. Considérant no 30 de la décision no 1-C-2016 du 12 février 2016 du Conseil constitutionnel).

En tout état de cause, il appert que l'intervention du juge constitutionnel consistait seulement et exclusivement à trancher la question de l'applicabilité de la révision sur la durée du mandat en cours acquis en 2012 (V. Considérants no 26 à no 32 de la décision du 12 février 2016). En fait, en matière procédurale dès que le juge est saisi, interdiction lui est faite de statuer « Infra ou ultra petita ». Cette expression signifie que le juge saisi ne peut statuer que sur des choses demandées, il ne peut pas alors omettre de statuer sur ces choses et il ne peut pas non plus se prononcer sur des choses qui n'ont pas été demandées. Or, en l'espèce ce qui a été demandé au juge c'est de statuer sur l’applicabilité de la réduction de la durée sur le mandat en cours acquis en 2012 et non sur son renouvellement (V. Considérant no 28 de la décision du 12 février 2016). En partant de ce principe d’interdiction de statuer « Infra ou ultra petita », il est aisé de comprendre que le juge constitutionnel ne pouvait apporter réponse que sur la question de la réduction de la durée du mandat. Alors, en 2016, il ne s'était nullement agi pour le Conseil constitutionnel de se prononcer sur la question du renouvellement des mandats ou mieux encore sur l’impact du changement de la durée sur la limitation du nombre de mandat. Ainsi, légitimement, personne ne peut contester le fait que le Conseil ne s'est pas encore prononcé directement ou indirectement sur la question de l’application de la limitation du nombre de mandat au cas Macky SALL. Le débat sur la question de la limitation du nombre de mandats présidentiels au Sénégal, faut-il le rappeler, est clos au Sénégal depuis 2012 par ledit Conseil ? Il s’était appuyé sur des dispositions transitoires qui mettaient hors d’atteinte le mandat de Wade pour valider la troisième candidature de celui-ci. Aujourd’hui, ces dispositions transitoires dérogatoires au principe de l’effet immédiat sont abrogées depuis 2016. Raisonnablement, si les sages venaient à être amenés à se prononcer sur la question, ils devraient arriver à l’invalidation de la candidature de M. SALL, s’ils ont le courage et ce, en se fondant sur les arguments juridiques évoqués ci-dessus et non sur le droit transitoire qui n’est pas en cause, en l’espèce.

Ainsi, vu qu’il est juridiquement disqualifié, le Président SALL doit sortir par la grande porte en renonçant à se représenter pour une troisième fois. Il peut le faire à tout moment, comme il ne veut pas que son parti ou sa coalition parte en lambeaux. Il devrait chercher un dauphin tout en restant neutre sur le processus de son remplacement aussi bien dans sa coalition ou son parti ainsi qu’à la tête de l’État du Sénégal.

 

  1. DIATTA Thomas, juriste Enseignant-chercheur à l’Université Assane SECK de Ziguinchor, Dakar le 05 avril 2023

Les réactions fusent de partout après la déclaration de Idrissa Seck, surtout dans les rangs de Benno bokk yakaar ou le leader de Manko Wattu Sénégal exige une sanction sévère contre le président du Cese dont la sortie risque de semer les graines d'une dispersion dans les rangs de la Coalition Présidentielle, dont le président Macky Sall reste l’unique candidat en 2024.

 

Ousmane Faye demande en effet au président de la République de prendre ses responsabilités vis-à-vis de Idrissa Seck qui n'a même pas épargné l'ancien président Me Wade dans ses errements de politi-chien.

 

''Je demande donc au Président Macky Sall de ne surtout pas laisser passer cette bêtise malvenue et inopportune. Idy n'a jusque-là apporté aucune valeur ajoutée au sein de la Coalition et n'est à  ce jour d'aucune utilité. Pour le patron  de MWS, ''c'est inacceptable qu'il pollue l'atmosphère de bonne entente et d'unité dans les rangs de la Coalition présidentielle. Surtout que cela pourrait entraîner d'autres responsables à mal réagir pour montrer que Idy n'est pas plus valeureux qu'eux, et qu'il ne dispose pas plus qu'eux de souveraineté dans Bby. Donc nous n'accepterons pas que le leader de Rewmi se comporte de manière aussi indisciplinée et impunie alors qu'il n'a pas enduré autant que nous autres dans la coalition''. 

 

Par ailleurs, Ousmane Faye condamne fermement les propos tenus par Idy à l'encontre de son ancien mentor le président Wade qu’il a traité de tous les noms d’oiseaux et la famille religieuse de Tivaouane. '' Voilà un gars qui est d'une ingratitude notoire, et qui n'a aucun respect ni aucune reconnaissance vis-à-vis de nos autorités spirituelles et temporelles. Mais il doit savoir qu'il ne pourra aucunement semer la zizanie et la discorde entre les chefs religieux, il est trop court pour cela....'' dézingue Ousmane Faye.

 

Dans le cadre de la tournée départementale initiée par des responsables de BBY keur massar, l'étape de la commune de Jaxaay a véritablement marqué la journée du 16 avril par le discours historique et magistral du jeune leader du département de Keur Massar. Ibrahima NDIAYE, directeur commercial de la Lonase a démontré que la candidature du Président Macky Sall est juridiquement possible, avec des arguments basés sur la non-rétroactivité de la loi. Il a invité les jeunes du département à s'organiser en sentinelle de la République pour bloquer toute tentative de déstabilisation de l'Etat. Le leader du Département invite par la même occasion les jeunes à s'inscrire massivement sur les listes électorales afin de réélire le Président au soir dès le 1er tour au soir du 24 février 2024.

 

 

Dans le cadre de la gestion/prévention des inondations dans la ville sainte de Touba, d’importantes infrastructures sont être d’être installées. Ce qui constitue un réel motif de satisfaction  du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas), Mamadou Mamour Diallo qui a effectué une visite sur plusieurs fronts où les dalots sont en train d’être posés, notamment à Keur Kabb où le bassin est en cours d’aménagement. Ces ouvrages d’envergure font renaître l’espoir chez les populations.

 

La base du chantier tourne en plein régime. Des ouvriers, les uns s’affairent autour des structures de coffrage, les autres en plein sur d’autres fronts. Des dalots cadre sont alignés et donnent la forme d’un tunnel immergé. Il mesure trois mètre de largeur sur 2 mètres de longueur. Ils sont prêts pour assemblage dans les fronts de pose à Nguélémou, à Nguiranèle, à PK 9... On peut s’y mouvoir sans baisser la tête. « C’est pour la première fois que tels ouvrages seront réalisés à Touba », a commenté Kader Konaté. Chaque jour 5 dalots sont fabriqués et des prélèvements effectués pour contrôler la qualité du béton. Les dalots impressionnent avec leur poids de 9 tonnes, plus les voiles qui sont à 4 tonnes.

Après la base, cap vers les fronts de pose. Sur l’itinéraire, la délégation marque une pose à PK 9 sur les berges de bas-fonds remplis d’eau et bordés des maisons abandonnées. Le bassin qui y sera érigé aura une longueur de 160 mètres et une largeur de 85. L’ouvrage sera une superficie de 22.000m2. Sur le site sera aménagé un bassin d’écrêtage. Ici, le Directeur Général invite au démarrage des travaux. « Où en êtes-vous avec l’indemnisation des personnes qui doivent être déplacées ? Quand est-ce que les travaux doivent démarrer », s’adresse l’autorité au directeur des travaux et à l’entreprise. A quelques mètres de ce site, les dalots sont enterrés. Une grande canalisation est en cours de construction. Le chantier sort des sentiers battus. Il ne sera pas visible certainement d’ici quelques mois. Au bout de ce tronçon à l’intersection, une grue excave, pose sur la boue une benne. Au fond, les quelques ouvriers debout sur des pare-plans, une fine couche est visible. A PK9, 227 mètres de canalisation seront réalisés. De l’autre côté près du rond-point Darou, la pose des dalots se poursuit sous le chaud soleil et sur le ronronnement d’une pompe qui évacue l’eau.

A partir d’ici, la délégation fait un tour et se retrouve de l’autre côté de la route. Au bas, des camions, à l’aide des grues pour décharger des dalots. D’autres sont enterrés. L’espoir renaît chez les riverains. Deux habitants sont venus remercier la Direction. La canalisation en cours de construction rassure. « Un grand travail est en train d’être fait. Ce que nous voyons, nous rassure », s’expriment deux habitants venus à l’arrivée du directeur Général. Le rythme de pose est soutenu. Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo souhaite une accélération des travaux afin de soulager davantage les populations. « Nous devons réussir la mise en œuvre de ce projet parce que c’est important pour le Président de la République, son Excellence, Macky Sall. C’est important aussi le Khalife Général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké. Nous devons réussir à cause du statut de Touba », a insisté le Directeur Général qui a remercié Kader Konaté, Pape Malick Diagne et toute l’équipe pour l’immense travail abattu en moins de trois mois. Loin des habitations, du côté de Keur Kabb, au milieu d’une carrière, les petites dalles sont posées sur les parois intérieures. La superficie s’étend sur plus de 40 ha. « Il y a peu de risques de débordement contrairement aux bassins de Poffdy et Dara Rahman », rassure Diagne. Mais le Directeur Général aimerait avec plus de précisions sur la capacité de stockage.

Kader Konaté : «Ce sont des travaux d’envergure. Essentiellement à Keur Niang, à Ndamatou à Nguélémou et des ouvrages stockage à Keur Kabb. Nous allons réaliser 9 km de canaux, communément appelé dalot. Un bassin à Nguélémou et deux bâches de pompages qui permettront de collecter les eaux collectées sur un linéaire de 7, 7 km. Vers un bassin de 8 ha. Aujourd’hui, nous sommes venus faire une visite avec le Directeur Général. Il a pu constater de visu l’avancement des travaux. Nous travaillons à finaliser les collecteurs les plus sensibles d’ici la fin de l’hivernage. Celui de C52 qui concerne Nguiranèle et Nguélémou. Disons, ce sont des ouvrages d’envergure. 3 mètres sur deux mètres. Rien pour drainer les eaux pluviales. A l’image des contraintes. Pour cette conception, Touba est une ville qui dispose d’un plan directeur d’assainissement et de drainage des eaux et nous disposons d’une cartographie des points bas et transformer en études pour annihiler ces points bas. Comment par la réalisation d’ouvrages de collecte. Ce projet nous permettra de drainer, ces points sont drainés, le cadre de vie va changer. Les dalots ont une double fonction : collecter et drainer les eaux pluviales, et permettront de rabattre la nappe. Ce sont des dalots qui ne sont pas étanches. Nguélémou, les travaux n’ont pas démarré, la nappe effleure. Si nous réalisons les bassins, nous allons stocker les eaux », se projette l’équipe sur le terrain.

  1. NDIONGUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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