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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Sous la présidence du Ministre d’tat, Directeur de Cabinet du Président de la République, la coalition And liggeey sunu gokh que dirige Mamadou Salif Sow, le directeur général de l’ASP et non moins maire de Dialambéré a mobilisé ce que la région de Kolda compte de militants et leaders politiques membres de la coalition présidentielle pour les besoins de son Méga meeting. L’objectif étant simplement de porter le choix sur Macky Sall comme leur candidat en 2024. «Ensemble pour la victoire écrasante de Macky Sall en 2024», a lancé Mamadou Salif Sow devant une foule totalement acquise à sa cause.

 

Le Fouladou a répondu favorablement à l’appel de Mamadou Salif Sow. Femmes, jeunes, sympathisants et camarades de la coalition benno ont vibré au rythme de l’unité autour du candidat Macky Sall pour la présidentielle de 2024. Le Ministre d’Etat, Abdoulaye Daouda Diallo, le maire de Kolda Mame Boye Diao, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et tant d’autres responsables  ont décerné des chaleureuses félicitations à leur frère et camarade, Mamadou Salif Sow, pour la belle mobilisation. Ils ont acclamé le slogan né à cette occasion : «Le Fouladou avec Macky en 2024»

 

Dans un article publié le 26 janvier dernier, sous la plume de François Delétraz, avec un titre qui se voulait accrocheur « TER de Dakar : Sénégal 0, SNCF 1, en attendant les prolongations », le journal français Le Figaro a présenté – nous lui empruntons la métaphore sportive – un pronostic hasardeux comme un résultat entériné.

 

Partant d’un postulat : «le TER n’est pas rentable», l’article s’efforce de trouver les arguments pouvant le valider. Entre la chronique des intrigues de couloir et des jeux de pouvoir au sein de la SNCF ou des divergences exagérées entre contractants, l’auteur s’éloigne de son sujet avant d’y revenir en ces termes : «contractuellement, le déficit de SETER est à la charge de l’Etat sénégalais». Seulement, il ne précise pas qu’il s’agit là d’un service public dont l’objectif n’est pas la rentabilité. En effet, l’Etat du Sénégal a fait le choix d’un tarif quasi social pour une infrastructure de mobilité à très fort taux de fréquentation. Le taux de régularité est ainsi supérieur à 98% et l’objectif d’un train toutes les dix minutes atteint. De plus, nous faisons la différence entre la rentabilité financière qui procède d’une logique de retour pécuniaire sur investissement et la rentabilité économique et sociale qui se mesure en impacts de l’amélioration de l’accès aux transports et de la mobilité sur la productivité et le bien-être.

 

Il faut aussi préciser que le TER n’est pas une concession. La SNCF via sa filiale SETER est un prestataire en exploitation et maintenance détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans. Le patrimoine porté par la société nationale SENTER (rames, gares, trains …) et les recettes appartiennent à l’Etat du Sénégal.  En outre, préférant faire des développements autour d’un postulat faussé dès le départ, l’article omet encore de mentionner qu’en France non plus un TER ne poursuit pas un objectif de rentabilité. Ce sont les régions traversées par le TER qui subventionnent les charges d’exploitation à hauteur de 75% en moyenne. Seuls les 25% restants sont couverts par les coûts endossés par les voyageurs. Au Sénégal, c’est l’Etat, et non les régions, qui assure cette subvention. Celle-ci peut dépasser 75% des charges d’exploitation car il a fallu construire des infrastructures jusque-là inexistantes ce qui a forcément une incidence sur les charges. Il est tout aussi important de relever qu’avec l’injection prochaine de sept nouvelles rames déjà commandées à Alstom et l’augmentation induite de la fréquentation, le TER dakarois pourra rester performant tout en gardant ses bas tarifs actuels et en diminuant peu à peu le montant de la subvention. Les sept rames supplémentaires mettront fin au débat sur le déficit de recettes. Le niveau d’équilibre est attendu à n+3 (c’est-à-dire trois ans après le début de l’exploitation) dans le modèle d’affaire du projet. Celui-ci ne sera donc pas déficitaire et équilibrera ses charges et recettes d’exploitation.

 

Entre la souveraineté sur la gestion et le choix de nos partenaires au bout de ces trois ans nécessaires à l’atteinte de l’équilibre et l’octroi à un autre postulant d’une concession sur 25 ans, nous avons préféré la première option beaucoup plus avantageuse. L’autre alternative, la concession longue durée à laquelle l’auteur fait référence, est celle qui avait été choisie lors des négociations autour de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio.  Le Président Macky Sall, arrivé par la suite à la tête de notre pays, avait dû imposer au concessionnaire une renégociation. Car ce dernier, au bout de quelques années d’exploitation, bénéficiait déjà d’un retour sur investissement. Par ailleurs, le TER dans le contexte actuel est de priorité sécuritaire jusqu’à la fin mars 2024. Parmi les exploitants potentiels, la SNCF est la seule capable de garantir un fonctionnement sécuritaire de standard élevé pour ce ferroviaire électrique à grande vitesse en zone urbaine et densément peuplée. Le Sénégal a choisi l’expérience de la SNCF en la matière pour sécuriser son investissement. D’ailleurs, l’auteur de l’article indique, par exemple, que la RATP qui était sur les rangs avant que sa candidature ne soit écartée, n’avait pas une expérience d’exploitation d’un TER en France au moment du choix porté sur la SNCF.

 

Plusieurs points auxquels la partie sénégalaise accorde la plus grande importance sont toujours à l’ordre du jour. Il s’agit, par exemple, de garantir à la société nationale SENTER les moyens d’audit de la société d’exploitation SETER ou encore de garantir les transferts de données pour la continuité du service. Bien des parties du texte appellent des précisions. L’auteur affirme, entre autres, que la SNCF refuse à l’Etat du Sénégal une entrée au capital. Or, l’entrée de l’Etat du Sénégal au capital de SETER à hauteur de 34% qui constituait une exigence, est actée depuis le 17 janvier 2023. Cette part du capital sera cédée au privé national afin de permettre à ses membres d’être dans les sphères de gouvernance, de surveiller la gestion et d’acquérir de l’expérience dans le domaine. SETER aura un président du conseil d’administration sénégalais. Aussi l’encadrement du management de la SNCF est d’actualité contrairement à ce que semble indiquer le papier du journaliste. Lequel article est truffé d’affirmations du même genre et semble être une charge contre la SNCF dont les motivations demeurent pour nous un mystère.

 

 Abdou Karim Fofana, Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME,

Porte-parole du Gouvernement.

 

Ils sont plus de 3500 artisans qui s’activent dans des secteurs aussi divers, et à se regrouper autour du SYNAS (syndicat national des artisans du Sénégal). Affilié à la CNTS (confédération nationale des travailleurs du Sénégal), ce syndicat a tenu son assemblée générale constitutive ce samedi et ambitionne de trouver les voies et moyens d’appuyer ses membres et de leur trouver des opportunités pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations d’ordre professionnel et social.

 Il s’appelle Mor Sow et préside désormais aux destinées de cette structure qui a tenu sa première réunion constitutive en présence du secrétaire général Mody Guiro, du bureau de la CNTS, à travers une cérémonie tenue dans les nouveaux locaux de la Confédération. Ainsi, sous la présentation de Doudou Sarr Ndoye, élu secrétaire national chargé de la branche touristique, les artisans ont fait part de leurs doléances articulées autour de points relatifs à l’ouverture de débouchés et de facilitation auprès de l’Etat. Par exemple, explique Mor Sow, «déjà sur le plan de la santé, il est important que nos membres puissent bénéficier des possibilités offertes par la Couverture Maladie Universelle (Cmu)». «Tout comme, parmi les artisans, il est fréquent de voir des membres qui font face à des représailles des autorités par rapport à la taxation ou au fisc. Nous avons pourtant besoin d’être accompagnés surtout que nous sortons de la pandémie à Covid 19 qui a fortement impacté notre travail», se plaint Mor Sow.

Y.NDIONGUE

Il se dit prêt à s'engager pour les futurs combats menés par le chef de l'État afin de conforter sa majorité et de dérouler son bel agenda politique et institutionnel. Lui, c'est Bamol Baldé, leader du mouvement Action Patriotique Sénégalaise (APS),  Conseiller municipal depuis 2014 et adjoint au maire de kolda, il se réjouit d'avoir compris l'important travail abattu par Son Excellence le président de la République, et réaffirme son ancrage au sein de la coalition présidentielle et se veut un acteur clé dans le dispositif qui va définitivement inscrire ce pays sur les rampes de l'émergence.

 

S'expliquant sur sa décision, M. Baldé se félicite d'avoir analysé la riche trajectoire du président Macky Sall qui, depuis 2012, a littéralement changé le visage du pays en termes de réalisations d'infrastructures routières, sanitaires, sportives, économiques, etc. S'estimant heureux de faire partie de la coalition gagnante qui enchaîne les succès politiques depuis l'avènement de seconde alternance, le koldois déclaré à qui veut l'entendre qu'il se retrousse les manches et s'engage à accompagner Son Excellence le président Macky Sall à dérouler sa vision pour un Sénégal 2035 prospère et stable

 

La Plateforme des Femmes Cadres de Benno Bokk Yakkar et de la Majorité Présidentielle forte de sa mission de communication revient sur l’actualité hebdomadaire à son 16ème numéro. Elle souhaite une bonne ziarra à la famille Omarienne ainsi qu’à l’ensemble de la communauté musulmane. Cette 43ème édition annuelle de la ziarra de Thierno Saidou Nourou Tall et de Thierno Mountaga Tall aura lieu du 27 au 29 janvier 2023 à Dakar et fait suite à celle de Louga, en commémoration à Mountaga Daha Cheikh Oumar Futiyu Tall auprès du Khalif Thierno Bassirou Tall. Placée sous le thème : « Les facteurs de déséquilibre de nos valeurs », elle répondra sur les prescriptions islamiques et éthiques civile pour une cohésion sociale et un mieux vivre ensemble.

 

Les Femmes Cadres condamnent avec véhémence les propos tenus le dimanche 22 janvier 2023 par le leader de PASTEF, M. Ousmane Sonko qui a proféré des menaces à l'endroit des institutions et a appelé à l'insurrection. Qu'il sache que force restera à la loi. Elles lui demandent de répondre à la justice pour les affaires d’Adji Sarr, mais aussi Mame Mbaye Niang, en tant qu’adulte responsable, et de ne point ériger nos enfants comme boucliers. De nouveau, elles disent NON à toute forme de violence, en particulier à celle faîte aux femmes. Et réclament justice pour toutes les femmes.

 

Aussi, s'insurgent-elles contre la déclaration de M. Alioune Tine, « droit de l’hommiste » tenant des propos tendancieux face à cette affaire judiciaire. Ainsi se posent-elles quelques questions sur ses motivations. Monsieur Tine est-il conscient du rôle de la société civile dans une république ? Ou bien, est-il un politicien encagoulé ? In fine, n’est-il pas plus aisé de s’ériger en donneur de leçons de morale plutôt que de s’engager en politique ?

 

La Plateforme des Femmes Cadres se félicite de la tenue du 11ème Festival National des Arts et de la Culture (FESNAC) du 21 au 28 janvier à Kaffrine qui a vu la présence des 14 régions du Sénégal dont la collectivité Lébou du Cap Vert en est l’invitée d’honneur. Elle magnifie l’accueil chaleureux à ce brassage culturel des Kaffrinois et de leur Ministre - Maire M. Abdoulaye Saydou Sow tout en les remerciant de celui réservé au Chef du Gouvernement M. Amadou Ba ainsi qu’au Ministre de la Culture et du Patrimoine historique M. Aliou Sow. Elle les loue d’avoir fait de ce festival un succès.

 

La rentrée solennelle des cours et tribunaux ce mardi 24 janvier a vu l’engagement pris par son Excellence, le Président Macky Sall à réformer la politique sanitaire pour une meilleure protection de tous les usagers du système de la santé publique mais également à défendre la justice et les magistrats qui l’incarnent.

 

Par ailleurs, elle magnifie le leadership international, incontesté du Président de la République par la tenue du Sommet sur la souveraineté alimentaire dans le cadre du 2ème Forum de Dakar organisé par la Banque Africaine de Développement.19 Chefs d’Etat et de Gouvernement, 3 Vice-présidents, 11 Ministres et Chefs de délégation et 6 dirigeants d’organisations internationales sont présents à la CICAD à Diamniadio et s’engagent dans la mobilisation des ressources destinées à exploiter le potentiel agricole et alimentaire du continent africain. Elle félicite le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire, M. Aly Ngouille Ndiaye pour ce combat de l’autonomie alimentaire du Sénégal et ainsi de s’inscrire dans la dynamique de l’Afrique des solutions.

 

Aussi, la Plateforme des Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle, réaffirme son soutien sans faille au gouvernement et au Président de la République Son Excellence Macky Sall et s’engage à l’investir pour les joutes de 2024.

 

L'éminent Professeur Mr Bertrand Badie, universitaire et politiste français spécialiste des relations internationales a animé un panel d'un genre nouveau,  mardi dernier, à Dakar. Il s’agit d’une initiative de Campus Franco Sénégalaise qui a pour thème : « la crise du multilatéralisme et le nouvel ordre mondial en présence, des autorités politiques, des universitaires sénégalais et français… » 

 

Selon le Professeur des universités émérite en Sciences Po Paris, Monsieur Badie, le monde n'est plus celui qui a inspiré le droit international. Il s’agit ainsi d’un monde dans lequel le social court plus vite que le politique, ou le monde dans lequel les systèmes de compréhension ne sont plus unique où chacun voit le monde et le comprends en fonction de son histoire et de sa culture. Et pour cela, il incite les gens à revoir l’analyse des relations internationales pour rendre ce monde tel qu'il est c'est-à-dire plural.

 

« Nous sommes dans un monde où l'humanité est là, c'est bien sûr par les rivalités stratégique entre États mais essentiellement par des défis des risques des insécurité qui sont propres à l'ensemble de l'humanité et que donc face aux principaux risques ( alimentaire, sanitaire, climatique ) il faut une réponse globale et non une concurrence entre les États nation », a-t-il soutenu.

 

  1. TOURÉ 

 

Les organisations de la société civile s'indignent de la radiation de Mimi Touré de son poste de député à l'assemblée nationale. C'est à travers un communiqué qui a été distribué à la presse que les représentantes de ces organisations se sont fait entendre.

 

À travers un communiqué, les Organisations de la Société Civile Sénégalaise notamment féminines déclarant que, " c'est avec désolation que le vote de la déchéance du mandat de parlementaire de Mme Aminata Touré par le Bureau de l’Assemblée nationale, après une saisine du groupe parlementaire du camp présidentiel qui dit avoir constaté la "Démission de fait" de Mme Touré de ses rangs, a été faite. Une démission ne se présume pas, elle s’exprime. Cet acte fait suite à celui posé par le Président de la République lors de l’élection du Président de l’Assemblée Nationale en choisissant un homme à la place d’une femme qui s’est battue et qui le méritait sur tous les plans.

 

Telle grande fut la déception et le regret au moment où les femmes sénégalaises et tous les citoyens sensibles à l’égalité entre les hommes et les femmes plaçaient beaucoup d’espoirs pour voir la première fois de l’histoire du pays une femme occuper ce poste hautement important et symbolique d’une démocratie inclusive. Cette décision injuste et illégale viole manifestement l’article 60 de notre Charte Fondamentale ainsi que tous les textes afférents au fonctionnement de l’Assemblée Nationale", note le communiqué. Et à travers le texte préliminaire, les organisations féminines de la société civile condamnent avec fermeté les actes et choix-surprise du président Macky Sall sur le leadership des femmes incarné ici à l’Assemblée Nationale par Mme Aminata Toure. Selon elles, " ces actes sont attentatoires aux valeurs et aux acquis sur les droits des femmes à préserver pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit au Sénégal dans un contexte marqué par la musèlement, l’affaissement de la démocratie et des libertés à travers l’interdiction des manifestations publiques de partis politiques ou de la société civile, le renchérissement sans précédent du coût de la vie, à la crise de l’emploi et à la baisse drastique du pouvoir d’achat", disent-elles.

 

 " Nous, organisations de la société civile féminine, éprises de paix et de justice sociale, soucieuses de la sauvegarde de la cohésion nationale et de la stabilité de notre pays, lançons un appel pressant au Président de la République pour qu’il se conforme aux textes et conventions , ainsi qu’aux engagements pris devant la nation et la communauté internationale sur les droits des femmes et la lutte contre toute forme de violences qu’elles soient politiques, physiques, économiques et morales sur les femmes sénégalaises et qu’il prenne d’urgence les mesures les plus appropriées permettant d’apaiser la situation. Appelons les chefs religieux, les leaders d’opinions, les acteurs politiques et la société civile à se lever et à agir sans délai pour le respect des droits et libertés garantis par la Constitution ainsi que les valeurs et principes démocratiques qui seuls peuvent garantir une paix et une stabilité durable. Manifestons notre solidarité à notre sœur Aminata Toure, victime de cette décision inacceptable et qui n’honore pas le Sénégal, qui de tout temps était cité en exemple dans le respect et la promotion du leadership des femmes en Afrique", déclarent les organisations de la société civile et qui se disent indignées de la radiation de Mimi Touré.

Modou Touré

 

Face aux conséquences du changement climatique, de la pandémie de Covid et de la guerre en Ukraine, l’objectif est d’améliorer la souveraineté alimentaire des pays du continent. Seize chefs d’État et de gouvernement ont fait le déplacement.

Ce sommet veut s’inscrire « dans la dynamique de l’Afrique des solutions », a déclaré le président Macky Sall lors de la cérémonie d’ouverture, « une Afrique qui puise dans son énorme potentiel pour se nourrir par elle-même et aider à nourrir le monde ».

Il est temps, selon Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union africaine : « Dans le temps africain actuel, la souveraineté alimentaire et nutritionnelle devrait être l'âme de notre nouvelle libération de la dépendance alimentaire des fluctuations des marchés et cours céréaliers. Comment nous considérer comme hommes libres alors que nous dépendons pour vivre des vivres d'autrui ? »

« Le potentiel est là, mais le potentiel ne se mange pas », a affirmé en substance le Nigérian Akinwumi Adesina, président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui coorganise l'événement. « La technologie à elle seule ne suffit pas. Nous avons également besoin d’infrastructures, de routes, d’énergie, de stockage, d’irrigation. Nous avons besoin des marchés, de l’industrie alimentaire, de politiques de soutien et de financement… Maintenant, transformons la volonté politique en actions décisives. »

La BAD promet une enveloppe globale de 10 milliards de dollars sur les cinq prochaines années pour soutenir les stratégies nationales de souveraineté alimentaire, qui seront présentées aux bailleurs jusqu’à vendredi.

 

 

Le Président de la Banque Islamique de Développement (BID) a visité, hier, un ouvrage stratégique de traitement des eaux usées: la station d'épuration de Cambérène. Aujourd’hui, après 33 ans de service, elle a atteint ses limites avec le boom démographique que connaît Dakar. D'où la construction d'une nouvelle station d'une capacité de 92.000 m3/heure contre 19.200 m3/j pour l'ancienne avec le concours de BID.

Projet structurant qui s'intègre dans la démarche de l'État vers une économie circulaire et qui traduit l'ambition du Président Macky Sall, la dépollution du Nord de la Ville de Dakar qui est estimée à  41,994 milliards CFA sur financement de l'État du Sénégal et de la banque islamique de développement (BID) va impacter, selon Mamour Diallo, le Directeur de l’Onas, une population d’environ 1.691.956 de personnes, avec une production énergétique en cogénération de plus de 60 kWh/j. Ce projet a une composante Emissaire Marin, d'une longueur de 1, 200 km et de 2 mètres de diamètre, donc, «c'est une première en Afrique de l'Ouest», se réjouissent les services de l’Onas. La mise en service de la station d'épuration est prévue au courant de l'année 2023.

Pour Mamour Diallo, «au nombre des avantages de ce projet, il y a aussi à noter que cette station prévoit une méthanisation des boues et une valorisation énergétique du biogaz. Toutes choses qui ouvrent de belles perspectives pour l’ONAS qui, avec la transformation du méthane, pourrait couvrir plus de 60% des besoins en énergie de la STEP. Ce qui sera, pour nous, un apport considérable dans le cadre de notre équilibre budgétaire». Ainsi, poursuit-il, «avec la poursuite de votre collaboration et de votre soutien actif, nul doute que l’Etat du Sénégal réussira, à travers l’ONAS, le challenge louable d’offrir à nos concitoyens un système d’assainissement de qualité, permettant en plus d’offrir aux populations bénéficiaires des nombreuses opportunités d’affaires avec la promotion de l’économie circulaire».

 

 

 

 

Pour la deuxième fois, après l'édition de 2021, la matinée Sénégal-Autriche, un rendez-vous privilégié dans les relations d'affaires entre les deux pays s’est ouverte à Dakar. Une bonne occasion pour Moustapha Diop, Ministre de l’Industrie et des PMI, de mesurer le dynamisme du secteur privé autrichien qui évolue dans divers secteurs d'activités. Un modèle économique qu’il juge pertinent pour venir investir au Sénégal, notamment dans le secteur de l'industrie.

 

L’état du Sénégal avait décliné, dans le cadre du PAP2A, une nouvelle politique et stratégie d'industrialisation validée en octobre 2021 et qui porte toutes les initiatives et activités de transformation des ressources agricoles, sylvopastorales, halieutiques, minérales, d'hydrocarbure, de développement de l'industrie pharmaceutique et de la pharmacopée, ainsi que des industries à forte intensité technologique et d'innovation. Aujourd’hui, ces secteurs sont à l’heure de s’ouvrir pour trouver partenaires afin booster des leviers d’industrialisation. Dans ce cadre, la coopération économique Sénégal – Autriche dont la Matinée se tient pendant deux jours s’offre comme une opportunité pour les secteurs privés respectifs d’échanger en B2B, B2C ou autres formes de partenariat.

 

Du moins, c’est tout le sens de cette activité qui se tient pour la deuxième fois, sous la présidence du Ministre de l’Industrie et de l’Ambassadeur de l’Autriche au Sénégal, du Conseiller commercial d'Autriche, des représentants des secteurs privés respectifs, entre autres. Pour Moustapha Diop, «les enjeux de cette Matinée Sénégal Autriche sont importants, en ce qu'ils portent sur le partage de nos opportunités avec un pays qui présente de solides références dans plusieurs domaines. Durant mon séjour en Autriche, j'ai pu noter l'expérience avérée des entreprises autrichiennes dans l'agro-industrie, la fabrication de médicaments, le traitement et la valorisation des déchets, la fabrication d'équipement minier, de matériaux de construction et dans les technologies de pointe.

 

De part et d'autre, nos deux secteurs privés peuvent trouver des opportunités d'affaires et surtout nouer des joint-ventures, dans un partenariat gagnant-gagnant». A cet effet, «le gouvernement travaille à l'amélioration de l'environnement des affaires; du renforcement des capacités techniques, technologiques et commerciales des unités industrielles; du développement du capital humain et de l'innovation industrielle; du développement des infrastructures; de la facilitation de l'accès au financement et de l'investissement privé», soutient-il.

 

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