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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

 

Ils étaient en grève de la faim pour exiger de l'État du Sénégal leur recrutement dans la fonction publique. Une doléance entendue par le Président de la République qui, en Conseil des Ministres de ce mercredi 6 juillet, a donné des directives allant dans le sens d'insérer les personnes handicapées diplômées. Pour le mouvement national des handicapés républicains, ''cette importante mesure est à saluer avec la plus grande énergie, car elle confirme tout le bien qu'on disait de la politique sociale du chef de l'Etat. Et aussi elle s'ajoute aux nombreux acquis déclinés dans le cadre de la loi d'orientation sociale soutenue par les pouvoirs publics depuis 2012''. 

 

Le bureau du mouvement des handicapés républicains se réjouit de la décision de recruter les diplômés handicapés en gréve de la faim. Le président Toumani Camara et ses camarades applaudissent une telle initiative qui, selon eux, renforce la politique sociale du président Macky Sall qui a encore prouvé qu'il accorde une place prépondérante à  l'égalité des chances et à la promotion des droits des personnes handicapées. 

 

Cette mesure est édictée dans un contexte de pré campagne pour les élections législatives et pour lesquelles, le chef de l'Etat a encore démontré sa volonté de faire de l'inclusion sociale un point phare de sa ligne de gestion.   En effet, se félicitent les membres du MNHR, '' le président Macky Sall a décidé d'inclure dans les comités électoraux départementaux et communaux le Pôle des personnes handicapés, ce qui est une avancée dans l'organisation des formations politiques. Pour Cheikh Ndiaye, Vice Président du mouvement, '' en perspective aux prochaines joutes du 31 juillet aussi importantes que les législatives, nous remercions et approuvons la.decision du Président Macky Sall qui implique les personnes handicapées dans l'organigramme des comités électoraux et départementaux. Nous percevons bien ce message qui est pour nous une invitation à redoubler d'efforts dans la coalition Benno Bokk Yakaar, et à participer activement aux efforts de conquête  d'une majorité confortable à l'Assemblée nationale''.

 

 

Les propos tenus par Ousmane Sonko, selon lesquels, le président de la République "a un problème particulier avec la Casamance et les Casamançais. Cette stigmatisation est extrême, surtout ceux qui ont des noms à consonance Diola", ont suscité, hier, une violente réplique de Lat Diop. 

 

"C'est vraiment honteux et scandaleux, qu'un homme politique, formé à l'école de la haute administration, puisse tenir des propos aussi irresponsables et dégueulasses, dans une République. Je précise que, lors de ma dernière conférence de presse, j'avais dit à qui voulait l'entendre, que le leader de PASTEF, Ousmane Sonko, est un fractionniste, un rebelle et un ethniciste qui ne s'assume pas. Il est en train de prouver au monde entier que tout ce que j'avais dit sur lui était vrai", assène-t-il. 

 

Le responsable "apériste" dans le département de Guédiawaye d'enfoncer le clou : "Ousmane Sonko ne se considère pas comme un sénégalais. C'est la raison pour laquelle, il ne respecte aucune institution du pays. Vous ne l'avez jamais vu compatir quand l'armée enregistre des décès. Vous ne l'avez jamais vu communier avec le peuple sénégalais, en cas de joie nationale, comme ce fut le cas, lorsque les Lions ont remporté la Coupe d'Afrique des nations de football. Quand le Président a invité toute l'opposition à l'accueil des Lions du football, il a trouvé le moyen de ne pas venir à l'aéroport". 

 

En outre, Lat Diop relève, pour le déplorer, que le chef de file de PASTEF "fait insulter les marabouts, les forces de défense et de sécurité, le président de la République, les magistrats, toutes les institutions". "C'est un séparatiste dont l'objectif est de saper l'unité nationale. Mais, qu'il sache que c'est peine perdue. On est en période électorale. Réglons cette question. Et ensuite, il faudra régler son problème, parce que les Sénégalais en ont marre de lui", fulmine également M. Diop.   

 

Le Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE) assure que "le président de la République, Macky Sall, ne connaît ni Diola, ni sérère, ni Wolof, ni toucouleur. Il ne connaît que les fils du Sénégal en tant que père de la Nation".  A l'en croire, "toutes les personnes de bonne foi savent que le Président Macky Sall porte la Casamance et les Casamançais dans son cœur. Il a beaucoup fait pour le Sud du pays. Ce qu'il a fait là-bas, aucun président de la République du Sénégal ne l'a fait". 

 

En guise de conclusion, Lat Diop martèle : "Je ne parle pas en l'air. Ousmane Sonko, il faut le combattre par tous les moyens. C'est un danger pour la République. Il faudra que la République prenne ses responsabilités pour régler ce cas. Ousmane Sonko est une menace pour la cohésion nationale, il faut l'arrêter. Il veut se suicider, parce qu'il sait ce qui l'attend. Mais, il ne perd rien pour attendre".

Cela fait presque deux ans que la Cour d’appel de Dakar a blanchi Mme Aïda Ndiongue, avant d’ordonner à l’État de lui restituer ses biens. Mais depuis lors, aucun franc n’a été restitué à l’ancienne mairesse des HLM qui vit actuellement une injustice morale et financière. Aussi, ses avocats, parents, amis et sympathisants prennent l’opinion à témoins. Pour cause, depuis l’ordonnance de non-lieu rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et une décision de la Cour d’appel demandant la restitution de ses biens, Mme Aïda Ndiongue peine à retrouver son patrimoine. 

 

Pour Youssou Dieng,  porte parole du RASAN, « dans cette affaire, la Justice avait ordonné à l’État de lui restituer tous les biens.  A partir d'aujourd'hui, nous prenons la bataille en main. Il faut faire en sorte que Macky Sall restitue à Aïda Ndiongue son argent. Qu'on lui rembourse intégralement son argent. C'est de l'arnaque, du vol déguisé ». A l'en croire, « ce combat ne doit pas être seulement celui des  sympathisants de Aïda Ndiongue, mais celui de tous les Sénégalais ».

 

  1. Dieng  précise que c’est le président de la République qui doit pousser à l’application de cette décision, car, c'est l'état qui a empêché à Mme Aïda Ndiongue de faire son travail social, surtout pendant la période de tabaski. 

 

La défaite du camp présidentiel dirigé par le ministre de la Santé d’alors Abdoulaye Diouf Sarr lors des locales dernières à Yoff a été due non à la force de l’opposition mais plutôt à la division dans les rangs de la majorité présidentielle. La frustration qui a émané de l’éviction dans la course aux locales des listes départementales et locales de la principale force de frappe qu’est l’actuel Directeur du centre hospitalier Abbas Ndao et responsable Apr dans la dite commune le Dr Amadou Ndiaye, a fini de donner les véritables causes de la débâcle. Le vote- sanction a ainsi émané de la jeunesse de tout un terroir derrière celui qui est à ses chevets, le Dr Amadou Ndiaye, de surcroit Coordonnateur National du Mouvement And Doleel Marième Faye Falaat Macky Sall. L’entité qui a étendu ses tentacules dans des pays comme le Maroc, la Tunisie, l’Espagne, le Canada, les Etats- unis d’Amérique, etc, s’est attelée à la visibilité des actes posés par la première dame dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations et de la prise en charge financière et matérielle de leur vécu quotidien ( eau, électricité, santé, éducation, pèlerinage aux lieux saints, manifestations religieusamases, etc). Le mouvement qui a connu un élargissement considérable de ses rangs, avec une soixantaine d’associations qui y ont adhéré, continue aussi de vulgariser et de promouvoir les grandes réalisations dans tous les domaines du président Macky Sall.

En dépit des coups bas, rivalité et trahisons dont il est victime de la part du camp de Abdoulaye Diouf Sarr ( il a lui-même accueilli les premiers pas de Abdoulaye Diouf Sarr à l’AFP), , Dr Amadou Ndiaye ( il est Docteur d’Etat en pharmacie et Docteur d’Etat en génétique des populations) continue de plus belle ses actions sur le terrain politique alliées à ses charges de Directeur de l’hôpital Abbas Ndao où il est placé à la tête depuis 2021 avec la bénédiction du président Macky Sall lui- même. Ses performances administratives et professionnelles ont expliqué que sous son magistère, les recettes de l’hôpital sont ramenées à plus de 500 millions de frs cfa et les salaires du personnel régulièrement payés

Il continue d’être fortement appuyé par les autorités coutumières locales ( Jaraaf, Ndeyedji Réew) , les populations, les militants et en particulier les jeunes et les femmes.

Il est révélé qu’avec « les promesses non tenues par l’actuel coordonnateur du comité électoral Abdoulaye Diouf Sarr, Dr Amadou Ndiaye a débloqué plus d’une vingtaine de millions de frs » cfa tirés a-t-on révélé,  d’appuis de ses souteneurs personnels, pour pouvoir satisfaire les attentes des militants et des populations.

Même si aujourd’hui, il ne figure pas sur les liste des députables, il s’est davantage retroussé les manches, en tant que vice- coordonnateur local, pour appuyer la liste du camp présidentiel. Il a eu à faire savoir «  Je travaille en particulier pour le président Macky Sall. J’ai depuis longtemps adhéré à sa vision et à ses options de conduire le Sénégal vers l’émergence et le bien -être des sénégalais. Je ne céderai devant aucun obstacle et cela les leaders de l’opposition comme Sonko ou Barth sont les premiers à en être conscients dit-on ici. Aucun sacrifice ne sera de trop pour moi, pour participer à la victoire du camp présidentiel lors des prochaines législatives. Afin de donner une majorité confortable au président Macky Sall à la prochaine législature ».

Dr Amadou Ndiaye dit ainsi œuvrer pour la réunification des forces disparates du camp présidentiel, la remobilisation des troupes, la massification, pour faire face à l’adversaire commun, qu’est l’opposition.

Mohamed Al Amine THIOUNE

 

 

"La mouvance présidentielle obtiendra le résultat le plus agréable pour les élections législatives de ce mois de juillet surtout à Mbao, dans le département de Pikine et partout au Sénégal"

 

"Macky Sall n'a jamais perdu les élections au Sénégal de 2012 jusqu'à nos jours"

 

Abdou Karim Sall a été accueilli par une foule monstre au théâtre de verdure de Mbao où les chantaient son nom au rythme de Niaani. "Diarama"Aks, monsieur le maire "Gnou Ngui Diegalou", "Bodio Bodio Yee", " So Leen Baale, Dou Ma Leen Baale": Des termes en langue Wolof dont chantait l'assistance dès sa descente de sa voiture avant d'entrer dans la salle. Une situation qui nous emmène à dire que les populations de Mbao ont déjà "votées" pour Abdou Karim Sall.

 

Il est 11 heures 30 minutes. Des sages, des représentants de la coalition de bby, des notables, des jeunes et des femmes, même le chefs de village sans parler des enseignants étaient déjà sur place. Elimane Seck en mode de présentateur de cérémonie annonce l'arrivée du maire de Mbao. Les intervenants étaient nombreux. Chacun parlait de ses engagements dans l'arène politique pour soutenir Abdou Karim Sall qui est le soldat du Président de la République. ET l'actuel locataire de la mairie de déclarer que, " Macky Sall n'a jamais perdu les élections au Sénégal de 2012 jusqu'à nos jours.7.500 voix étaient les résultats pour bby face à ses adversaires lors des élections locales passées. La mouvance présidentielle obtiendra le résultat le plus agréable pour les élections législatives de ce mois de juillet surtout à Mbao, dans le département et partout au Sénégal", explique le ministre maire selon qui, " des bâtiments sont en phase de construction au niveau de la mairie pour lutter contre les inondations et pour permettre au personnel de mieux travailler". Poursuivant ses propos, il déclare que, " certaines routes seront pavées. Les travaux pour le curage des points d'eau et la construction de canalisations pour l'évacuation des eaux pluviales stagnantes sont en cours. D'ici deux ans, Mbao aura d'un autre visage. 35 agents qui travaillaient dans des conditions précaires et douteuses, ont été régularisés et renumeres". Une telle mobilisation n'a jamais été enregistrée dans le département de Pikine. Toujours est-il que pour Abdou Karim Sall" des investissements vont être fait dans tous les domaines pour améliorer les conditions des vies des populations de Mbao. Je serai votre serviteur et les portes de mon bureau resteront ouvertes pour vous qui m'avez fait confiance.  Les réalisations en cours font parties de mon programme lors de la campagne électorale. J'appel tout le monde au travail pour accompagner le président de la république", souligne le ministre maire qui se dit satisfait de la mobilisation des "Mbaois"qui l'ont accueillis à grande pompe.

COMPOSANTE DU COMITÉ ÉLECTORAL, MIS EN PLACE

Gheikh Diaw, Elimane Seck, Maodo Gueye, Abdou Aziz, Amina Dia, Ale Samb etc... Suffisant pour qu'Abdou Karim Sall qui fait parti des responsables qui ont toujours gagnés leurs bases politiques et qui a pris la parole, promettre une victoire à la coalition de bby au niveau de Mbao pour les élections législatives du 31 juillet prochain.

Modou Touré

 

Le Sénégal vit depuis un certain temps une situation délétère causée par la violence  née des manifestations et initiatives politiques. Ainsi, plus les élections législatives s'approchent, plus les populations craignent de vivre le chaos, avec ses conséquences tant économiques que sociales. Cette situation interpelle les membres du Mouvement des Jeunes Elites de Demain (JED) qui, en marge d'une journée de synthèse de philosophie des candidats au Baccalauréat, invitent les différents acteurs politiques à plus de fair-play, de sérénité et  de tempérance dans les propos lors de leurs différentes activités. Mieux, indique Baye Talla Thiongane, coordonnateur dudit mouvement, «nous allons nous déployer sur le terrain pour porter la sensibilisation auprès des populations afin de ne jamais répondre aux appels de casse et de violence orchestrés par une partie de la classe politique».

 

Les membres de JED sont catégoriques: «nous sommes des jeunes engagés pour promouvoir la paix et la stabilité dans notre pays, et cela démarre par la commune de Golf Sud où nous habitons. Le constat est que depuis la fin des élections locales, le discours politique est teinté de menaces et de violences, si ce ne sont que des insultes. Or, le discours qu'on veut entendre, en tant que jeunes, acteurs de l'émergence et avenir de demain, est différent de nos aspirations. A cet effet, nous nous organisons pour regrouper le maximum de jeunes possible afin de pouvoir intervenir dans la sensibilisation». En effet, souligne le coordonnateur des JED, et pour qui l'avenir d'un pays dépend de sa jeunesse, «conscients de nos devoirs et de nos droits, mais sachant surtout que nous devons apporter dans ce pays, il y a lieu de ne pas se disperser. Car, nous estimons que chacun peut suivre son idéologie ou son leader politique, mais nous tenons à ce que les jeunes proposent une alternative dans la vision qu'il conviendra de partager avec les acteurs politiques. L'objectif est juste de sauver notre pays pour le propulser vers d'autres élans de développement».

 

 «Nous avons compris, en définitive, que ce ne sont pas certains hommes politiques qui vont changer le visage du Sénégal, parce que tout simplement, ce que nous avons vu jusqu'à présent ne convainc personne, à part que les importantes réalisations du Président Macky Sall qui, apparemment, a beaucoup fait. Il faut le dire, les projets sortent de terre, les infrastructures, les emplois et bien d'autres acquis sociaux restent les atouts qui peuvent permettre au Sénégal de relever la tête», reconnaît Baye Talla Thiongane

                                                                         

Son nom fait vibrer les profondeurs du delta Saloum

Sa voix a atteint les divers horizons des mangroves du Saloum.

Symbole de résistance et d’engagement, elle parlait pour toutes les femmes des 21 îles du Saloum

Elle est née dans ce petit paradis terrestre suspendu entre l’océan Atlantique et le fleuve Saloum

Une île au multiples choix. Choix entre le poisson de mer et celui du fleuve Saloum

Choix entre les fruits sauvages des forêts classées et ceux de la mer Saloum

Choix entre le rythme des vagues de l’océan et du silence des mangroves du Saloum

Choix entre les constructions modernes face à l’océan et les cases des pécheurs du Saloum

Choix entre partir pour la terre ferme et rester dans les îles sans voitures ni pollution

Sa tendre enfance fut bercée par les chants des oiseaux et la brise matinale de la mer Saloum

Les promenades en pirogues entre les bolongs, la cueillette des huitres sur le sable fin du fleuve Saloum

Les recueillements dans l’île déserte de Sangomar pour un avenir meilleur des enfants de Saloum

Elle se décida et son choix fut de rester ; rester pour défier cet avenir incertain dans le Saloum

Elle resta pour changer les choses, pour bousculer les hiérarchies, pour réveiller les démons de Saloum

Changer les conditions de vie des femmes en refusant la fatalité dans ce terroir qu’est le Saloum

Bousculer les hiérarchies pour donner la chance à celles qui en ont besoin pour un meilleur Saloum

Réveiller les démons des profondeurs des îles pour une protection du delta Saloum

Alors que s’annonçaient les découvertes de pétrole et de gaz dans ce delta Saloum

Elle se souciait de l’avenir des futures générations face à cette exploitation dans le Saloum

Et au fur à mesure qu’elle portait la voix de l’éveil des consciences dans son natal Saloum

Elle sentait une faiblesse au plus profond d’elle et une voix qui lui parlait du futur de Saloum

N’ayant le temps de la partager, n’ayant la force de l’articuler, Alima Sarr alluma une flamme et s’éteignit

 

 Ibrahima THIAM

 

 

 

Le duel aura bien lieu entre ‘’le lion de Guédiawaye’’ et le leader de Pastef. Les hostilités ont démarré depuis un certain temps et se corsent encore aujourd’hui, avec la sortie, ce jeudi, de Lat Diop qui s’est encore ‘’défoulé’’ sur Ousmane Sonko. En conférence de presse tenue dans la commune de Golf Sud, l’initiateur du mouvement ‘’Lou Eup Tourou’’ n’a pas encore raté son protagoniste : ‘’Tu m’auras forcément sur ton chemin. Tu es un rebelle et on ne laissera pas ce pays entre les mains d’un fractionniste’’, a dézingué le responsable APR de Golf Sud et de Guédiawaye.

 

Face aux menaces et violences orchestrées par l'opposition qu'incarne Ousmane Sonko, le directeur de la LONASE se met en mode alerte pour dire : «NON, Stop ! Trop c’est trop, les menaces de déstabilisation de ce pays ont assez duré». Devant des journalistes venus nombreux, Lat Diop a livré une communication rugueuse, se voyant certainement sur le ring politique en train d'en découdre avec Sonko. Le responsable de Guédiawaye a ainsi foudroyé et brûlé le ‘’pastéfien’’. «Ils (ndlr: les membres de Yewwi) avaient menacé qu’il n’y aurait pas d‘élections sans leur liste nationale, mais la suite des évènements leur a apporté un démenti cinglant. C’est donc un moment de célébration de la victoire de l'ordre sur le chaos, de la vérité sur le mensonge, de l'état de droit sur l’anarchie», analyse Lat Diop. Qui, en commentant le rétropédalage de l'opposition sur la manifestation prévue hier 29 juin, enfonce Sonko et Cie: «ils usent de prétextes aussi fallacieux pour justifier leur honte. Ils se sont sentis menacés, mais en vérité personne ne leur a demandé de faveur pour surseoir à leur manifestation, ils ont fui comme des lapins et des lâches».

 

Lat Diop de poursuivre : «Sonko est un manipulateur chevronné, un menteur reconnu, mais aujourd’hui, c'est la victoire de la démocratie qu'il convient de saluer. L'État restera toujours fort sous Macky Sall, et cela doit être clair. L'agitateur de Yewwi (Sonko) sait ce qui l'attend. Il ne vit pas. On sait qu'il souffre, mais on compatit. Nous devons au président Sall cette détermination et cette bravoure à leur barrer la route». Commentant le milieu politique devenu pollué, Lat Diop déplore : «La liberté d'expression est mal encadrée au Sénégal, il va falloir apporter des correctifs urgents. Contrairement à ce que dit l’opposition, il y a trop de libertés dans ce pays et si on y prend garde, il risque d’y avoir libertinage. Aujourd’hui, on dit du n’importe quoi sur les autorités administratives, religieuses, coutumières, etc. Le débat est devenu stérile, mais on est obligé de répondre pour rétablir la vérité. On ne les entendra jamais parler de réalisations dans ce pays. Parce que tout simplement Macky, c’est juste le train qui arrive à l'heure», jubile Lat Diop qui se veut ferme : «On ne laissera jamais ce pays entre les mains d'un fractionniste».

 

Aux responsables de l’Apr et de Benno, le DG de la LONASE les invite, après avoir usé de privilèges, à descendre sur le terrain et à défendre le chef de l'État qui leur a tout donné. «Soyons reconnaissants au Président Macky Sall. Combattre Ousmane Sonko est un devoir civique, et il faut le combattre par tous les moyens. J’ai appris qu’il était à Guédiawaye hier (mercredi ; ndlr), mais il s'est caché et a encore fui comme un lapin. C’est un lâche», le qualifie-t-il.

Youssouf NDIONGUE

 

 

Ces temps-ci, il y a des personnes handicapées qui ruent dans les brancards pour fustiger la politique de leur prise en charge sociale. Une situation que contredit les membres du mouvement national des personnes handicapées de l’APR (MNHR) qui battent en brèche une telle thèse. Mieux les camarades de Toumani Camara, Chérif Ka, Moussa Touachi, Aminata Diallo, Monsieur et madame Ndaw, etc, énumèrent les acquis sociaux obtenus par les personnes souffrant d’un handicap sous le régime du Président Macky Sall. Ils ont aussi appelé à voter les listes de Benno Bokk Yakaar pour les prochaines élections législatives afin de rafler la majorité des sièges.

 

Dans u communiqué qu’ils ont rendu public, les membres du MNHR rappellent que «le Président Macky SALL, depuis son accession à la Magistrature Suprême, a toujours insisté sur le soutien de l’Etat envers les personnes handicapées. Sur ce, dès son arrivée il a fait l'audit de la Fonction publique en 2013 et a embauché 29 personnes en situation de handicap. Il fait de même en 2015 avec le recrutement de 9 autres». En effet, explique Chérif Ka, membre du mouvement des handicapés républicains, «entre 2016 et 2017, la loi d'orientation sociale indiquant le recrutement à hauteur de 15% a été  appliquée à Dakar Dem Dikk, et il faut se réjouir du fait qu’un nombre très important a été embauché là-bas». Dans les autres structures de l’Etat aussi, poursuit Chérif Ka, «des personnes handicapées sont également recrutées dans des structures comme l’Adie avec 23 personnes vivant avec un handicap, 15 au niveau de l’Asp, 3 à l’Aibd, 3 à l’Ucg 3, 1 à l’Anpej, 3 au Ministère de la Culture, même au niveau du Centre Talibou Dabo qui dépend du ministère de la santé et de l’Action sociale, et au Ministère de l'intérieur».

 

Dans toutes les régions du Sénégal, l’Etat sous l'ère Macky SALL a recruté des personnes handicapées à travers des centres dédiés ou spécialisés et dans les ministères, donc l'inclusion est bien prise en compte. Pour les partisans de Toumani Camara, Président dudit mouvement, «concernant les postes nominatifs, nous avons une conseillère spéciale auprès du président de la République, Mme Aissatou CISSE qui fait un excellent travail, et qui a un bureau et secrétariat logé dans le palais, ça n'avait jamais existé auparavant ; Il faiut aussi se féliciter du fait qu’au CESE, au HCCT et à l’Assemblée Nationale, il y a énormément  de Chargés de mission qui y sont recrutés, comme à la présidence de la République.

Au COUD, beaucoup de personnes handicapées sont embauchées pour souligner les efforts déployés par les différents gouvernements du président Macky SALL qui ont toujours pris en compte l'insertion des personnes handicapées, sans oublier les cartes d’égalité des chances»

 

Aujourd’hui, il y a certes beaucoup à faire, mais le Président Macky SALL a la volonté manifeste et grande considération pour les personnes handicapées pour leur bien être et leur insertion socioprofessionnelle et ceci dans le cadre d’une politique d'inclusion totale. Pour terminer, le mouvement lance un message pour un vote massif des listes de Benno Bokk Yakaar en vue de permettre au Président de disposer d’une majorité confortable.

 

Depuis son accession à la souveraineté internationale, notre pays s'est distingué parmi les nations les plus stables en Afrique et dans le monde. Malgré la survenance, par moments, de tensions politiques sporadiques, il est important de relever que le peuple sénégalais, et la classe politique, en particulier, ont toujours su surmonter les divergences de vues, pour préserver l'essentiel, à savoir, cette volonté de vie commune qui a été et qui doit demeurer l'essence et le ciment de notre Nation.

 

L'État du Sénégal s'est ainsi illustré, et depuis longtemps, comme l'une des démocraties les plus inclusives, notamment par son attachement à la liberté d'association et d'expression érigée en droit fondamental par la Constitution, mais également son option assumée pour le pluralisme politique. Pour préserver cet acquis, dont tout observateur attentif sait qu'il n'est jamais irréversible pour aucun État, il doit veiller à ce que les instruments de la démocratie ne soient pas utilisés contre la démocratie, en devenant le prétexte à des attaques violentes contre les institutions de la République, les citoyens et leurs biens.

 

L'exercice de ces droits, constitutionnellement garantis, obéit à un certain nombre de règles auxquelles, aussi bien l'État que le citoyen demeurent soumis ; le premier ayant l'obligation de veiller à leur effectivité, tout en préservant l'ordre et la tranquillité publics, le second devant tenir compte des limites que lui impose la loi, seule expression de la volonté générale dans une démocratie représentative. La loi étant impersonnelle et générale, nul ne saurait s'en affranchir, pour quelque motif que ce soit, au risque de compromettre la paix et la concorde sociales ou de mettre en péril la vie d'honnêtes citoyens et la propriété d'autrui. Toute personne a le droit de contester une décision, qu'elle soit administrative ou judiciaire, et la loi a aménagé des procédures diverses et appropriées pour garantir à tout citoyen qui le souhaite, le recours à une juridiction ou autorité judiciaire indépendante.

 

La justice, à l'image des autres institutions Constitutionnelles, n'est pas épargnée par les coups de boutoir. Elle reste pourtant le gage d'une paix durable et d'un environnement socio-économique serein; elle constitue le dernier rempart de l'État de droit, la gardienne des libertés. Nul n'a intérêt à l'affaiblir, et tous devraient contribuer à la soutenir et la renforcer. Elle est l'incarnation de l'équilibre entre la puissance de l'État et l'exercice des libertés individuelles et collectives, mais aussi le garant de l'effectivité de la règle de droit et du respect, par chaque individu, des droits et de la propriété d'autrui.

 

La justice ne peut pas et ne doit pas être distribuée au gré de surenchères médiatico politiques ou des besoins contingents de quelques personnes, quel que soit le bord ou elles se situent. Elle doit demeurer intransigeante par rapport aux principes qui ta gouvernent,

 

Elle ne cherche ni à plaire, ni à déplaire et ne saurait non plus être intimidée ou distraite. L'obéissance à la loi et le respect de l'autorité de l'État sont des exigences aussi légitimes que l'est l'exercice des libertés et des droits fondamentaux. L'un ne peut pas aller sans l'autre et nul doute que la Justice saura veiller à leur effectivité sans que cela ne puisse, d'une quelconque manière, compromettre l'ordre public ou la tranquillité des citoyens. Cet équilibre est une quête permanente et la Justice est le seul mécanisme apte à en

garantir la pérennité.

  1. Touré 

 

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