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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

La négligence ou l’omission  du président  Bassirou Diomaye Faye à l'égard de la diaspora sénégalaise dans ses discours est une source de préoccupation légitime. En effet, la diaspora représente un pilier essentiel de son élection et porte de nombreux espoirs quant à un changement positif dans la politique et les relations avec le Sénégal. Cependant, jusqu'à présent, ses discours n'ont pas accordé l'attention nécessaire à cette communauté dynamique et influente. La diaspora sénégalaise, dispersée à travers le monde, joue un rôle considérable dans le développement économique et social du pays. Ses membres contribuent non seulement par des envois de fonds importants, mais aussi par leur expertise professionnelle, leurs investissements et leur engagement dans des initiatives de développement. Ignorer leur potentiel et leur importance dans les discours présidentiels est une omission regrettable.

 

En tant que fer de lance de son élection, la diaspora  nourrit de grands espoirs quant à un leadership inclusif et attentif de la part du président Bassirou Diomaye Faye. Elle  espère voir ses préoccupations et ses aspirations reflétées dans les politiques et les discours du prochain gouvernement. La mise en place de ce nouveau gouvernement offre une opportunité  au président Bassirou  Diomaye Faye de rétablir la confiance et de reconnaître l'importance de la diaspora sénégalaise. Il est trop  prématuré de tirer des conclusions, mais les 100 jours de grâce accordés représentent une période décisive pendant laquelle les citoyens, y compris la diaspora, surveillent attentivement les actions et les priorités du gouvernement qui sera bientôt mis en place.

Il est impératif que le nouveau gouvernement intègre des représentants de la diaspora et prenne des mesures concrètes pour inclure leurs perspectives dans le processus décisionnel. Cela pourrait impliquer la création de mécanismes consultatifs spécifiques, des dialogues réguliers avec les représentants de la diaspora et des initiatives visant à renforcer les liens entre le Sénégal et sa diaspora.

 

Reconnaître et apprécier la diaspora sénégalaise serait un puissant symbole de l'engagement du président Bassirou Diomaye Faye en faveur de l'inclusivité, du développement durable et de la solidarité nationale. Cette reconnaissance renforcerait non seulement les liens émotionnels et économiques entre le Sénégal et sa diaspora, mais elle ouvrirait également la voie à des opportunités communes de croissance et de prospérité. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer la volonté et la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes de la diaspora et à traduire ses paroles en actions tangibles. Il est essentiel que le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe gouvernementale saisissent cette opportunité pour rétablir la confiance et mobiliser pleinement les ressources et le potentiel de la diaspora au service du développement national.

 

La diaspora sénégalaise est prête à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs nationaux et à servir de pont entre le Sénégal et le reste du monde. Cependant, pour ce faire, elle a besoin d'être reconnue, respectée et impliquée dans les processus décisionnels et de développement du pays. Il revêt une importance capitale que Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye accorde une attention constante à la diaspora sénégalaise à travers ses discours et ses initiatives. En reconnaissant le rôle essentiel de cette diaspora et en incorporant ses points de vue dans la gouvernance nationale, le président pourrait consolider la cohésion sociale, dynamiser le développement économique et renforcer les liens entre le Sénégal et sa diaspora, au profit de l'ensemble des citoyens. Face aux incertitudes pour l’avenir il est aujourd’hui possible d’espérer.

 

MOMAR DIENG DIOP/ESPAGNE

 

Le leader du Front Pour la République du Sénégal (FPRS/And Liguèy) a réagi suite au discours du Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon lui, les urgences ne sont pas la mise sur pied d’une Commission Électorale Nationale Indépendantes (CENI) mais, le règlement de questions économiques comme la croissance, l’emploi des jeunes, la création de richesses, la quête de la prospérité:

« La création d’un CENI (Commission Electorale Nationale Indépendantes) serait un grand bond en arrière. Elle est souvent l’épanage des pays en transition démocratique où pour les nouvelles démocraties. Les urgences ne sont ni électorale ni institutionnelles. Elles sont dans la croissance, l’emploi des jeunes, la création de richesses, la quête de la prospérité. Le Sénégal va avoir son premier baril de pétrole cette année, le nouvel horizon est économique et l’exception démocratique doit avoir l’ambition de devenir l’exception économique », s’est expliqué M.Diop qui, de s’enchaîner:

« Les jeunes qui sont l’essentiel de la population ne posent pas des questions sur les réformes institutionnelles mais, sur l’emploi qui ne peut être réglé par l’Etat dont la mission doit se limiter à créer les conditions favorables à la création de richesses. Les sénégalais sont fatigués et la vie est chère. La solution n’est pas des réformes institutionnelles mais de mettre la question économique au centre »,dira, au finish, le Président du parti FPRS (And Liguèy).

 

 

 

 

En 2023, la production africaine d’aliments pour animaux s’est établie à 51,42 millions de tonnes. C’est ce qu’indique le dernier rapport « Agri-Food Outlook » de la société américaine Alltech. Ce niveau représente la seconde plus importante hausse mondiale (1,94 %) derrière le chiffre affiché par l’Océanie (3,71 %).

Cette croissance intervient dans un contexte mondial marqué par un ralentissement global de 0,42 % avec des baisses marquées en Europe (-3,82 %) ainsi qu’en Amérique du Nord (-1,07 %).

Dans l’ensemble, l’industrie africaine a été d’abord tirée par une forte progression de la production d’aliments pour les poulets de chair avec notamment la reconstitution du cheptel avicole affecté par la grippe aviaire en Afrique du Sud, leader de la production sur le continent. Ce segment a enregistré une croissance record au niveau mondial de près de 21 % d’une année sur l’autre à 17,3 millions de tonnes.

A contrario, du côté des poules pondeuses, la production d’aliments a chuté de 10,82 % (plus forte contraction mondiale) d’une année sur l’autre à 8,6 millions de tonnes, en raison de la baisse de la demande et de la hausse des prix des matières premières.

Sur ce marché, il faut noter par exemple au Nigeria, la flambée des tarifs du maïs jaune notamment et la tendance des éleveurs à se concentrer de plus en plus sur la production de poulet de chair dont le cycle court (45 à 75 jours) permet de récupérer l’investissement plus rapidement contrairement à la production d’œufs où il faut au moins 6 mois avant que les oiseaux ne commencent à pondre.   

Au-delà de ce segment de la volaille qui représente la moitié de l’offre totale, des contractions sont à noter dans l’alimentation destinée aux vaches laitières (-10,67 % à 5,3 millions de tonnes) et aux porcs (-0,84 % à 3,8 millions de tonnes). Du côté des aliments pour l’aquaculture, le continent a affiché la seconde plus forte croissance mondiale soit 5,5 % à 1,58 million de tonnes.

D’après Alltech, le continent a compté 2 188 usines de fabrication d’aliments pour animaux en 2023 contre 2 038 installations un an plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a procédé à 3 nominations parmi lesquelles on retrouve Mary Teuw Niane. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur occupe désormais le poste de directeur de cabinet du président de la République.
Sur ses plateformes sociales, il a écrit :

« Je remercie Son excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal ».
« Je prie Dieu pour la réussite de cette noble mission que le Président de la République m’a fixée », espère-t-il.

 

C'est à travers un post sur X que le patron du groupe Avenir Communication informe que "le président Bassirou Diomaye Faye vient d'annuler, par décret du 3 avril 2024, toutes les décisions prises par son prédécesseur, lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature en date du 29 mars 2024". 

Pour rappel, à quelques jours de l'installation de son successeur, Macky Sall avait nommé le magistrat Abdoulaye Ndiaye premier président de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Ba appelé à faire valoir ses droits à la retraite. De même, Seynabou Ndiaye Diakhaté, ancienne patronne de l’OFNAC, avait été nommée premier avocat général auprès de ladite cour.

 

Un des hommes de base du président sortant Macky Sall (dont il est le beau-frère), Mansour Faye, était hier dans les locaux de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Interrogé par la TFM, l'ancien ministre a fait savoir qu'il y était pour une déclaration de patrimoine.

"Pour certains postes, on fait une déclaration de patrimoine après nomination. Après la fin de cette fonction, il faut également faire une déclaration de patrimoine. C'est pourquoi (j'étais à l'OFNAC). J'ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n'y a pas de délai (pour faire cette déclaration de patrimoine post-fonction étatique), mais je me suis rendu à l'OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration", a-t-il déclaré.

 

Interrogé sur ce qu'il compte désormais faire après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye a répondu : "C'est vrai que ça fait 12 ans que j'occupe des fonctions étatiques, mais j'ai également d'autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j'avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j'étais quelque part, n'est-ce pas ?"

 

Face à la Nation sénégalaise, en cette veille de la 64e célébration de la fête de l'indépendance, le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé des mesures fortes pour lutter "sans répit" contre la corruption.

Ainsi, la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites sera beaucoup plus ardente. La protection des lanceurs d'alertes sera aussi renforcée. Le président de la République a aussi annoncé une mesure "d'amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d'auto-dénonciation".

Toujours dans le cadre de la lutte contre la corruption, dorénavant, les rapports de l'IGE, de la Cour des comptes et de l'OFNAC seront publiés. "De même, l'exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la Constitution, appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l'attention de mon gouvernement", a poursuivi le président Faye.

"Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l'ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la norme ITIE, à l'audit du secteur minier, gazier et pétrolier, et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national", a fait savoir le Président Bassirou Diomaye Faye.

 

 

(IGFM) Ces derniers jours, les concitoyens qui ont souhaité se faire établir un duplicata de leur passeport, en ont fait la remarque. En effet, au lieu de 20 000 francs Cfa, ce sont 40 000 francs CFA qu’ils déboursent au titre du droit de timbre. Comment une telle hausse a été opérée ?

 

La couleur avait été annoncée depuis décembre dernier, lors du vote de la loi de finance initiale de 2024. En effet, dans le document, il avait été annoncé une modification des dispositions de l’article 527 du code général des impôts.

Ainsi, la délivrance du passeport et son renouvellement donnent lieu au paiement d’un droit de timbre fixé à 20.000 Francs pour les passeports ordinaires et 2000 francs Cfa pour le passeport spécial Pèlerins.

Par contre, l’établissement du duplicata d’un passeport donne lieu au paiement d’un droit de timbre fixé à 40.000 FCFA pour les passeports ordinaires et de 4.000 FCFA pour le passeport spécial pèlerin.

Dans la version antérieure de l’article 527 du Code général des impôts, le droit de timbre pour la délivrance du passeport, son renouvellement ainsi que l’établissement d’un duplicata, était fixé à 20 000 francs Cfa pour le passeport ordinaire  et 2000 francs Cfa pour le passeport spécial Pèlerins.

 

Ce 2 avril, le Sénégal a tourné la page de 12 ans de règne de Macky Sall. Désormais, ex-président de la République, M. Sall a quitté le palais de la République au profit de Bassirou Diomaye Faye. Le passage du 4e chef de l'État sénégalais a été marqué d'une pierre blanche. 

 

Afin de le graver dans le marbre, une récompense à son honneur a vu le jour ce 2 avril. Le « Prix international Macky Sall » (Culture-Paix-Développement), tel est le nom de cette initiative officialisée par la délivrance d'un récépissé de déclaration de l'association, numéroté 021719, délivré par la Direction de l'Administration territoriale. 

 

Les membres fondateurs de ce prix sont l'ancien ministre de la Culture Aliou Sow, qui occupera le poste de président ; Yoro Dia, secrétaire général, et Youma Fall, trésorière générale.

À peine son mandat entamé, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est déjà au travail. Dans la soirée de ce mardi 2 avril, la pièce maîtresse de son gouvernement a été dévoilée. Sur décret du chef de l'État, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre.

Dans son discours, le nouveau chef du gouvernement a annoncé que les noms de ses ministres seront dévoilés bientôt. Selon une information parvenue à la redaction, la publication de cette liste est prévue ce mercredi à partir de 15 heures.

CMU
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