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ACTUALITE NATIONALE: MAMADOU BADIANE GRAND PARTI (GP) SE PRONONCE

ACTUALITE NATIONALE: MAMADOU BADIANE GRAND PARTI (GP) SE PRONONCE Spécial

L’ELARGISSEMENT DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE

J’ai suivi et apprécié les nouvelles relations politiques entre la majorité présidentielle, le président Idrissa SECK, Oumar SARRet compagnie comme tous les observateurs de la scène politique. Une situation qui a fait couler beaucoup d’encre car de nombreux sénégalais ont trouvé renversant cette alliance stratégique. Il faut juste noter, à mon avis, que ce ne sont pas les événements qui nous affligent mais l’interprétation que nous en faisons. Les sénégalais ajoutent souvent au réel tout une série d’évaluations, de craintes et de désirs aussi vains, puérils qu’accablants. Ils, les politiques, anticipent, extrapolent et exagèrent ce qui arrive parce qu’ils y projettent leurs passions et ambitions au lieu d’en faire une occasion d’observer un jugement correct en formulant des appréciations saines et vraies. Les organisations politiques ont desprogrammes propres qu’elles déroulent suivantun agenda et des réalités du moment.

Comme vous le savez, avec REWMI et d’autres partis politiques, le Grand Parti était en œcuménisme dans la grande coalition c’est pourquoi le Président Malik n’a pas été épargné par la vague de contestationsinjustifiées découlant de cette nouvelle donne.

En tout cas pour le Grand Parti, je veux clarifier le faitque les responsables et militantsrenouvellent leur confiance au Président GAKOU qui avait mandat de prendre toutes les décisions appropriées faisant suite à l’esprit qui avait motivé notre engagement dans le dialogue national et compte tenu du contexte socio-économique national et des intérêts exclusifs du parti.

« Je ne suis pas du tout pacifiste, j’adore quand les gens s’engueulent, mais je n’aime pas quand ils ne s’adressent pas la parole. On dirait que c’est grave de ne pas être d’accord. Mais c’est quand on est tous d’accord que ça commence à être inquiétant » JOHAN SFAR. L’action politique est le lit d’un jeu d’acteurs fait d’accords,de désaccords, d’enjeux,de contrainteset de moyens d’actions mais l’essentiel c’est toujours de faire bouger les lignes pour l’intérêt exclusif du Sénégal.

 

PANDEMIE DU COVID 19

J’avais compris et estimé à sa juste valeur la démarche, le 25 mars 2020,du Président Macky SALL après qu’il ait déclaré la guerre à la pandémie du covid19 et reçu tous les acteurs politiques représentatifs et ceux de la société civile pour, ensemble, faire face dans un élan solidaire, concerté et patriotique.

Au Grand Parti, nous avions fait notre la pensée d’EUGENE LONESCO : « Les idéologies nous séparent, rêves et angoisses nous rapprochent », en y puisant toute la pertinence de l’instruction faite au président Malick GAKOU de faire siennes les préoccupations sanitaires du chef de l’Etat.

Je constate malheureusement, à quelques encablures d’une année de lutte commune, que la maladie du coronavirus, dans sa progression macabre, continue de faire des dégâts énormes tant du point de vue socio-économique que sanitaire avec plus de 560 personnes mortes enregistrées. Cette deuxième vague, plus meurtrière,a éprouvé le civisme, la civilité et la solidarité qui fondent la citoyenneté nationale qui devait se traduire, individuellement, par le respect des lois et règles en vigueur, mais aussi par une conscience collective des droits et devoirs envers la société. Le constat est malheureusement amer, il y a une rupture manifeste dans l’attitude de respect de soi, des autres citoyens, mais aussi du respect de l'espace et du bien public.

 

Cette situation est manifestement à l’origine du comportement des populations en violation flagrante de la loi n° 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’Etat d’urgence et à l’Etat de siège et des arrêtés n° 000030 et n° 000031 portant respectivement interdiction temporaire de manifestations et de rassemblements et port obligatoire de masque de protection dans les lieux publics et privés.

Un constat qui cache mal la rupture du contrat de confiance entre le peuple sénégalais et son élite intellectuelle. Une brouille qui peut s’expliquer par la posture condescendante de cette minorité détentrice, le plus souvent indument, d’une part relativement importante des richesses nationales en toute impunité.

 

LE PROJET DE VACCIN

Je n’ai aucun doute, à l’instar du monde entier, que le Sénégal prépare son programme national de vaccination contre le covid19 même si, par ailleurs, beaucoup de suspicions ont fini d’installer un climat d’incertitudes autour de ce vaccin. Les autorités sanitaires sénégalaises attendent les premières doses de vaccins au mois de mars dans le cadre de l’alliance des acteurs majeurs de la vaccination GAVI. Je pense que la meilleure façon de protéger définitivement les sénégalais consiste à mener une campagne de sensibilisation rassurante qui devrait aboutir à une large couverture vaccinale.

Le Grand Parti reste dans sa logique d’honorer cetélan d’unité nationale face à cette crise sanitaire. D’ailleurs je réclamerai la troisième dose pour le Président GAKOU, un légendaire patriote, après celles du Président Macky SALL et du ministre de la santé Abdoulaye Diouf SARR. La bonne gouvernance c’est aussi par l’exemple et c’est le lieu de lancer un appel aux chefs de parti, guides religieux et autres personnalités publiques de s’approprier cette campagne de vaccination pour une large et efficace protection vaccinale.

 

COMMENT SE PORTE LE GRAND PARTI DANS LA BANLIEUE

Je crois en la liberté qui consiste à se déterminer infailliblement au bien et non au choix entre le bien et le mal. Malheureusement notre jugement dans ce choix n’est pas libre car asservi au pouvoir qu’exercent sur lui nos convoitises, celles-là mêmes dictées par notre statut d’acteur politique ou par les impératifs de notre parti politique. Cette situation de fait avait poussé le Président GAKOU, concernant GUEDIAWAYE, à se déterminer, en toutes responsabilités, dans la prise en charge des affaires locales. Maintenant il arrive souvent qu’on se trompe dans des prises de décision mais l’essentiel est qu’un homme doit être à la hauteur de ce qui lui arrive, sans nourrir ni désir de changement ni rêve de fuite. Le Président est assez rompu à la tâche pour faire une analyse sans complaisance de la situation et remettre les pendules à l’heure. Dans les départements de Dakar, Pikine et Rufisque, les responsables sont en train de repiquer son modèle. Une ligne politiquequi consiste à mettre en place un tissu local fait de réseaux de collaboration et de liens de coopération qui fondent un projet commun autour d’une identité, d’un ancrage territorial.

Je crois que l’animation, la vie et/ou la survie des territoires vont dans le sens d’agir sur la possibilité de leurs développements différenciés, de la spécialisation des espaces, en fonction notamment de leurs ressources, leurs capacités technologiques et modes d’organisation dont ils disposent. L’identité territoriale et la mise en évidencedes caractères spécifiques locaux ont fondamentalement fait du Président GAKOU et de ses collaborateurs que nous sommes, des décideurs et acteurs des dynamiques de développement dans la banlieue.Le GP se porte bien.

LE PROJET DE SUPPRESSION DES VILLES

Je l’avais évoqué tantôt cette propension alarmiste à s’extasier et extrapoler de tout et de rien. Les acteurs politiques sont prompts à prendre position suivant leurs ambitions et intérêts subjectifs. Ville, métropole ou communauté de communes quel que soit le type de collectivité locale proposée à Dakar et ailleurs, seuls les contenu et ambition qui leur seront attribués feront la différence et méritent que l’on s’y attarde. Dakar, à l’instar de Thiès, Diourbel ou Kaolack, restera une ville du point de vue administratif. L’important est de mettre en place les bons dispositifs pour faire jouer pleinement leur rôle d’investisseurs mutualistes aux collectivités territoriales mises en place. Le Sénégal ne peut pas réinventer la roue, les futures collectivités locales ne pourront pas disposer, je le pense, d’une fiscalité propre au point d’avoir une envergure métropolitaine. Elles continueront certainement de faciliter une intercommunalité productive pour faire bouger les choses.

Dans ce pays, les ambitions font les positions. Taxawu Dakar, par exemple,a fusillé ce projet de suppression des villes à cause de Dakar, prétextant une éventuelle adversité entre le chef de l’Etat et son mentor. Je pense personnellement que c’est illusoire pour Khalifa SALL, après avoir rompu le pacte de confiance avec la capitale, de croire qu’il peut encore gagner à Dakar. Il n’avait que ses larmes comme éléments de défense face aux accusations de malversations. Je vous épargne la suite. Ce qui est clair c’est que Khalifa et Dakar c’est dans l’histoire.  

 

LE FONCIER A MBOUR 4

 

Je constate que dans cette affaire les populations sont encore une fois victimes des promoteurs véreux qui spolient leurs maigres épargnes avec la complicité de quelques agents de l’administration. En lisant le décret 2021-66 proclamant l’état de catastrophe sanitaire, je me suis dit que le chef de l’Etat vient de rater l’occasion de décréter en même temps l’état de catastrophe foncière (rires). 

Il aurait permis aux ministères concernés de prendre les mesures pour traquer et sanctionner sévèrement tous ces promoteurs qui semblent bénéficier d’une impunité injustifiée et injuste.

Le chef de l’état doit impérativement prendre les dispositions qu’il faut pour aider ces pères de famille en les rétablissant dans leur droit de propriété. Les conditions de délivrance des autorisations de lotissement des espaces par les promoteurs doivent être mieux encadrer et sévèrement contrôler pour protéger les sénégalais.

 

 

MAMADOU BADIANE GRAND PARTI (GP)

MEMBRE DU BUREAU POLITIQUE

COORDONNATEUR DU DEPARTEMENT DE PIKINE

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