mercredi 23 octobre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Ce jour, la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), en partenariat avec l'Association Sénégalaise de Droit Constitutionnel (ASDC), a organisé une rencontre de haut niveau autour de l'évolution du droit constitutionnel au Sénégal sous l'ère du nouveau régime politique. Cet événement a marqué une étape importante dans le débat sur la réforme constitutionnelle, à un moment charnière pour la démocratie sénégalaise.

 

La rencontre a permis aux juristes, académiciens et représentants de la société civile d’aborder des sujets cruciaux liés à la réforme du droit constitutionnel, en mettant en lumière les défis et opportunités qui accompagnent les transitions politiques dans le pays. En s'appuyant sur les événements récents, notamment la décision du Conseil constitutionnel sur le report des élections présidentielles, les participants ont souligné la stabilité et l'indépendance de l’appareil juridique sénégalais, deux piliers essentiels d'une démocratie solide.

 

 

La mission de la Fondation Konrad Adenauer en Afrique subsaharienne est de promouvoir l'État de droit, la démocratie et les droits humains sur le continent. Lors de la rencontre, un représentant de la fondation a salué le Sénégal pour sa maturité démocratique, affirmant que le pays peut servir de modèle pour d'autres nations africaines. "Les événements de cette année ont montré que le Sénégal est une démocratie mature et stable. Le rôle fort et indépendant du Conseil constitutionnel est un signe que le système juridique sénégalais est un garant essentiel de cette stabilité", a-t-il déclaré.

 

La Fondation a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de réforme constitutionnelle dans la région, en partenariat avec des institutions comme l'ASDC. Ces réformes visent à approfondir l’État de droit et à renforcer la démocratie, avec un accent particulier sur le respect des droits humains.

 

 

Les discussions ont porté sur la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir la continuité d'un État de droit capable de répondre aux défis politiques et sociaux. La Fondation Konrad Adenauer et l'ASDC ont convenu de continuer à œuvrer ensemble pour soutenir un cadre constitutionnel stable et inclusif au Sénégal, en tenant compte des enjeux actuels.

 

Cette rencontre s’inscrit dans une série d’événements organisés par les deux institutions pour engager des réformes constitutionnelles, en réponse aux besoins évolutifs du Sénégal et des aspirations démocratiques de ses citoyens.

 

Cette journée d’échanges marque un nouveau pas vers la consolidation de la démocratie sénégalaise, avec le soutien continu des partenaires internationaux et nationaux.

Mamadou Touré 

Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain se préparent de manière stratégique par le parti au pouvoir. Les responsables de Pastef, conscients des enjeux de ces joutes, ne lésinent aucunement sur les moyens humains et matériels pour procéder aux nominations dans les différentes coordinations communales, départementales et régionales. Et si dans certaines localités, les désignations se font sur des considérations politiques, d'autres par contre, comme la commune de NDIAGNE dans la région de Louga, le choix d'un agent administratif a fortement pesé sur la balance. Ainsi, Serigne Touba SÈYE va coordonner le comité électoral de Pastef, avec l'espoir de décrocher les meilleurs résultats électoraux. 

L'homme qu'il faut à la place qu'il faut, c'est ce que le Pastef a dû mettre en évidence pour installer l'agent administratif, Serigne Touba SÈYE, en service au programme national de développement local (PNDL) comme le coordonnateur du comité électoral de NDIAGNE. Très influent et toujours soucieux du devenir de sa localité, ''Bamba'', comme l'appellent certains proches, ne tardera pas à formuler des prières pour une victoire écrasante de son parti. Mesurant l'ampleur de cette tâche, il sollicite déjà des prières et un soutien sans faille pour la réussite de cette essentielle mission. Faisant ainsi preuve de reconnaissances à l'endroit des responsables de Pastef, il a déclaré : «je souhaite exprimer ma sincère gratitude au président Bassirou Diomaye Faye, au Premier Ministre Ousmane Sonko ainsi qu'à tous les responsables de Pastef de la commune de NDIAGNE pour la confiance accordée à ma modeste personne en me désignant comme coordonnateur du comité électoral communal, un honneur que j'accueille avec humilité et détermination. Je serai alors ravi de participer à la mise en œuvre le Jub Jubal Jubanti».

 

Les  populations du Fuuta vivent une situation angoissante depuis plus de 20 jours. En effet, des maisons sont à terre, des dispensaires et des écoles inondés et la population est en détresse. Face à cette situation, la convention pour la citoyenneté et le développement du Fuuta (Cocidef) constate avec regret le mépris des autorités, qui inondent  les réseaux  de communiqués lapidaires  les uns plus aériens que les autres.  

 

La situation est extrêmement grave et mérite le déclenchement de l’état d’urgence, une rencontre de l’ensemble des acteurs politiques de tous bords, la mobilisation du génie militaire. Il faut rendre le problème national pour qu’une solution nationale soit trouvée. En rappel, avec le COVID, le Sénégal avait tiré son épingle du jeu, parce que justement la cause était devenue nationale. 

 

La Cocidef invite ses membres à une mobilisation pour organiser un gala de solidarité, afin de collecter des vivres et des appuis aux populations sinistrées. En outre, la Cocidef étudiera, avec ses conseils, les voies de droit qui s’offrent aux impactés. Nous sommes une terre de foi, rappelons-nous de l’invite du Seigneur à rester dans la joie face aux malheurs. Car, «Dieu n’éprouve que ceux qu’II aime. Qu’Allah nous facilite».

 

Le comité directeur de la Cocidef

 

Je suis fier d’être Nigérian et fier d’être Africain. Je suis également philanthrope et entrepreneur, et j’ai vu de mes propres yeux que pour lutter efficacement contre le changement climatique dans le contexte africain, de l’Égypte au Nigeria en passant par l’Afrique du Sud, nous devons nous tourner vers les personnes directement impactées.

 

Trop souvent, nos entreprises n'ont pas créé de valeur durable sur notre continent ou ont échangé des ressources pour des profits à court terme au lieu d'investissements à long terme. Promouvoir l'entrepreneuriat et soutenir les jeunes entrepreneurs, qui développeront des entreprises et créeront des emplois durables, est une voie cruciale vers des solutions climatiques à long terme. En 2010, mon épouse et moi avons eu une idée. Inquiets de la pauvreté croissante, nous avons fondé la Fondation Tony Elumelu (TEF) et engagé 100 millions de dollars pour identifier, accompagner et financer de jeunes entrepreneurs africains — des jeunes avec des idées brillantes et la volonté de relever les défis les plus pressants du continent. Ils manquaient de capital, de connexions et de mentors. Ils manquaient de chance. Nous voulions changer cela. C'était un pari audacieux visant à autonomiser le groupe démographique le plus vulnérable et le plus nombreux d’Afrique, en les encourageant à créer leur propre richesse plutôt que de compter sur l'aide extérieure. Et ce pari a porté ses fruits.

 

Depuis sa création, la fondation a permis à 20 000 entrepreneurs, répartis dans 54 pays africains, de créer 400 000 emplois directs et indirects et de générer plus de 2,3 milliards de dollars de revenus. Nous avons offert des formations commerciales à plus de 1,5 million de jeunes. Étant donné l'ampleur de la tâche, nous collaborons avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l'Union européenne (UE), et d'autres partenaires pour approfondir notre impact. Nous fournissons des financements, des mentorats, des formations commerciales et un soutien en matière de plaidoyer aux entrepreneurs, notamment dans les régions fragiles, les zones de conflit et les communautés mal desservies.

 

Ensemble, nous relevons des défis tels que le chômage des jeunes, la pauvreté et l'insurrection grâce à l'entrepreneuriat. En 2022, nous nous sommes associés à l'initiative Génération Illimitée (GenU) de l'UNICEF et à la Fondation IKEA pour lancer un programme d'entrepreneuriat vert qui soutient les jeunes dont les entreprises répondent à la triple crise planétaire. Parmi les 20 000 jeunes entrepreneurs que TEF a soutenus, plus de 500 abordent directement ou indirectement les défis liés au changement climatique, et plus d’un tiers (35%) travaillent dans le secteur agricole. En donnant les moyens aux jeunes, nous établissons un moteur dynamique qui stimule la croissance économique et le développement à travers le continent. Ces entrepreneurs deviennent également des piliers vitaux de soutien au sein de leurs communautés. Ils créent non seulement des emplois essentiels et des revenus, mais aussi soutiennent des familles et brisent le cycle de la pauvreté. Plus que jamais, il est temps d'apporter une perspective climatique à cet entrepreneuriat.

 

L'Afrique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde. D'ici 2030, environ 118 millions d'Africains devraient faire face à la sécheresse, et l'élévation du niveau de la mer menace les régions côtières, ce qui pourrait déplacer des millions de personnes. Le changement climatique entrave l'accès aux besoins essentiels : l'eau, l'énergie, la nourriture et l'éducation. Mais ces défis offrent également des opportunités extraordinaires pour ceux qui ont un esprit entrepreneurial, afin de s'attaquer au changement climatique tout en créant une valeur économique significative.

 

Par exemple, comment pouvons-nous améliorer la durabilité des petits exploitants agricoles, qui représentent 80 % des exploitations en Afrique subsaharienne et emploient 60 % de la main-d'œuvre du continent ? Quelles stratégies peuvent être mises en œuvre par les pays africains dotés de vastes forêts — tels que le Gabon, le Liberia, la Guinée-Bissau et le Congo — pour exploiter efficacement ces puits de carbone critiques ?

 

Pour libérer tout le potentiel des solutions vertes en Afrique, nous devons soutenir l'entrepreneuriat — et cela ne peut être réalisé par les gouvernements seuls. Nous devons intégrer les régimes d’incitations gouvernementales aux opportunités offertes par le secteur privé. Il est impératif que philanthropes, décideurs politiques et entreprises s'unissent. Je parle de ce mouvement comme étant l’« Africapitalisme » — un appel au partenariat dirigé par le secteur privé, visant à favoriser la prospérité pour tous. Le réchauffement climatique n’est pas une fatalité. Les entrepreneurs sont, par nature, des résolveurs de problèmes ; ils possèdent la curiosité d’explorer les opportunités et les défis, la créativité pour concevoir des solutions innovantes, et la détermination pour transformer les obstacles en succès. L'entrepreneuriat des jeunes peut être une solution pour éviter la crise climatique imminente. Il est temps de libérer ce potentiel.

Ayant pris la pleine mesure des enjeux politiques de l'heure et ayant surtout une claire conscience de 

conscience des enjeux de développement d'un Sénégal en devenir 

Le mouvement "Jëff sa Wāll" prend sur elle la responsabilité historique et l'engagement inconditionnelle et désintéressée de soutenir le Pastef à travers les leaders actifs, avertis et convaincus de la viabilité et de pertinence du but du projet et des ambitions qu'il charrie.

 

Faudrait-il le rappeler. 

Notre engagement n'est pas réductible aux postures reductrices de l’observation ou de la figuration. Il va se traduire plutôt par participation active et une contribution efficiente consistant à l’utilisation de tous les moyens nécessaires et de toutes les conditions possibles d'une mise en pratique réussie de la vision qui le soutenir. 

 

Notre conviction forte est que le Projet proposé par le Pastef demeure l'infrastructure solide par laquelle se bâtira un Sénégal plus juste, plus prospère et plus souverain auquel le vaillant et beau peuple sénégalais aspire. 

 

Ce projet, porté par des hommes dont la probité morale, la compétence, le patriotisme et honnêteté intellectuelle ne font l'ombre d'aucun doute. Ces valeurs nécessaires aux dirigeants d'un pays comme le nôtre épousent les contours nos principes directeurs de la solidarité agissante du travail acharné et de la générosité citoyenne et pérenne. 

 

C’est à la lumière des considérations mentionnées plus haut qui ne souffrent d'aucune ambiguïté que le mouvement " Jeff Sa Wāll" va s'atteler pleinement à son opérationnalisation sur le terrain. Toutes les régions seront passées au peigne fin pour que chaque Sénégalais sensibilisé s'identifie et s'approprie cette vision pour la transformer en une réalité salvatrice. Nous nous voulons acteurs naturels de la Vulgarisation de la vision 2050 par une communication lucide, intelligente et efficiente. 

 

Faudrait-il le souligner. 

Nous ne nous contenterons pas d'être des partenaires de cette alliance. Nous nous approprions la mission d'être défenseurs ardents de ce projet.

 

Notre engagement est le couronnement logique de notre certitude que le projet n'est pas seulement ambitieux, mais il est aussi réaliste et réalisable. 

 

En tant que fervents adeptes et promoteurs du développement durable, nous sommes persuadés que cette initiative incarne les principes essentiels d'un Sénégal équitable et prospère. 

 

Le mouvement "Jëff sa Wāll" continuera d'œuvrer inlassablement conformément à ses principes adossés au slogan : “La contribution écocitoyenne au service du développement durable”. 

 

Nous mettrons à profit nos compétences et notre expertise pour favoriser un développement qui respecte les valeurs sociales, économiques et environnementales. Cette posture nous semble fondamentale pour l’avenir de notre nation.

 

Notre alliance avec le Pastef repose sur une conviction fondée par une convergence de vues sur des questions qui rythment la marche du Sénégal. Notamment celle que l’avenir du Sénégal réside dans un projet clairement defini et porté par des hommes de principes. Ensemble, tessons une synergie forte et dynamique pour bâtir un Sénégal meilleur.

 

"Pastef et Jëff sa Wāll : Ensemble, pour un avenir durable et souverain".

Le magistrat Cheikh Mbacké NDIAYE du Conseil constitutionnel remporte le prix de thèse de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA)Dans la lettre de notification adressée au magistrat, par le Secrétaire général permanent de la CJCA, le Professeur Moussa LARABA, il écrit « Suite aux conclusions du "Comité de lecture et d’évaluation", composé d’éminents professeurs en droit constitutionnel chargés de choisir la meilleure thèse de doctorat, j’ai le plaisir de vous féliciter pour avoir remporté le prix du concours et qui est évalué à deux mille cinq cent Euros (2.500,00), pour votre thèse intitulée "La protection juridictionnelle de l’ordre constitutionnel au Sénégal" .Avec les salutations et félicitations du Secrétariat général de la Conférence ».La cérémonie de remise du prix sera organisée au mois de novembre 2024 à Victoria Falls, Zimbabwe. Au total, 23 candidatures provenant de l’Algérie, du Maroc, du Cameroun, du Sénégal, de la Namibie et de la République Démocratique du Congo ont été reçues au Secrétariat général permanent de la CJCA à Alger, en Algérie. Le magistrat Cheikh Mbacké NDIAYE est affecté au Conseil constitutionnel, depuis 2020. Il est membre du Service d’Etudes et de Documentation de la juridiction constitutionnelle. Ce service coordonné actuellement par le Vice-Président du Conseil constitutionnel rédige les projets de décision, de rapport, de communication, de note, de questionnaire, de réponses au questionnaire, de discours, rédaction de compte rendu et de toute autre question que le Président de la juridiction, en accord avec le Coordinateur, juge utile de lui soumettre. En 2015, Cheikh Mbacké NDIAYE a réussi le concours d’entrée au Centre de formation judiciaire, Section : Magistrature. De 2017 à 2020, il est affecté Tribunal de Grande Instance de Kolda en qualité de Substitut du Procureur de la République. Il a enseigné le droit constitutionnel à Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar de 2012 à 2015 étant assistant. Cheikh Mbacké NDIAYE est titulaire d’une licence et d’une maitrise en droit public, option Administration publique, d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Droit Public Général (DEA) et d’un Doctorat en droit public avec la mention « très honorable ». Le jury de la Thèse primée était composé du Professeur Ndiaw DIOUF (UCAD), Président, des Professeurs Alioune BADARA FALL (Université Montesquieu Bordeaux IV, France) Ismaila Madior FALL (UCAD), Mactar KAMARA (UCAD) en qualité de rapporteurs et El Hadji MBODJ, Directeur de Thèse. Cheikh Mbacké NDIAYE est l’auteur de plusieurs articles de doctrine en droit public.                     

mardi, 15 octobre 2024 15:16

Chronique d'un républicain convaincu*

Mon œil : Sur le capital humain et plus précisément, le développement humain ,selon le PSE.* *En réalité après avoir revisité le PSE, je suis convaincu que Son Excellence Macky Sall et le PSE étaient irremplaçables .* *Et voici le résultat . Avec ces stagiaires, il ne fallait pas attendre autres choses.* 

 

Le projet doit être dénommé, la stratégie Nationale pour renforcer la vision de Macky Sall 

 

Le PSE, le cordon ombilical de la politique Sénégalaise. 

Le plan Sénégal Émergent 

En inspirant de la stratégie Nationale de développement économique et social ( SNDES) et des autres documents stratégiques existant, le gouvernement du Sénégal a mis en place,dans une dynamique d'accélération de l'évolution du Sénégal vers l'émergence, un nouveau cadre de référence de la politique économique et sociale dénommé plane Sénégal Émergent (PSE) en 2014. Le PSE, sont l'ambition est de mener le Sénégal à l'émergence, est en phase avec la vision prospective «senegal horizon 2035» qui prend en compte les préoccupations et aspirations de la Communauté nationale

 

Le plan Sénégal Émergent est un instrument de prospective économique « Sénégal 2035» , structuré autour des axes stratégiques suivants :

 

AXE1 : la transformation structurelle de l'économie et de la croissance, à travers la consolidation des moteurs de croissance ( télécommunications et secteur financier) et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses , d'emplois, d'inclusion sociale et à forte capacité d'exportation et d'attraction d'investissements ( l'agriculture et l'agrobusiness , l'habitat social, le tourisme et le secteur minier.

 

AXE2: le capital humain, la protection sociale et le développement durable qui constituent le volet social du PSE en s'inscrivant dans une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en préservant la base de ressources et en favorisant l'émergence de territoires viables .

 

AXE3 : la gouvernance, les institutions, la Paix et la sécurité qui mise sur le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance, de la protection des droits et libertés et de la consolidation de l'État de droit afin de créer les meilleures conditions d'une paix sociale et de favoriser le plein épanouissement des potentialités.

Ces trois axes stratégiques sont déclinés en programme et en projet sur une décès. La cohérence des programmes et projets avec les axes stratégiques est assurée prioritaires ( PAP) qui opérationalisent le PSE sur une période quinquennale.

Parmi ces trois axes , le deuxième axe qui est dédié au capital humain est divisé en plusieurs orientations stratégiques tel que :

 

Axe III : Développement humain

 

■ Orientation Stratégique 3.1 

 

Assurer un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base 

La répartition spatiale très inégale des infrastructures et équipements sociaux entre les territoires pose des problèmes d’équité dans l’accès aux services sociaux de base. Les régions de l’Ouest notamment : Dakar, Thiès, Diourbel concentrent une bonne partie des équipements et services sociaux (Hôpitaux, Médecins, Lycées…) au détriment des autres régions notamment de l’Est (Matam) et du Sud (Kédougou, Tambacounda, Sédhiou, etc.). Pour assurer un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base, les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants :

• Rattraper le gap en services sociaux de base dans les zones déshéritées ;

• Faciliter l’accès à des services sociaux de base de qualité ;

• Renforcer les mécanismes de planification sociale ;

• Atteindre les normes internationales dans l’accès aux services sociaux de base.

 

■ Orientation Stratégique 3.2 

 

Améliorer la qualité du cadre de vie et de l’habitat

Avec la forte croissance démographique et urbaine, le Sénégal est de plus en plus confronté au déficit de logement, mais aussi de qualité de cadre de vie. L’accès à un logement décent se fait difficile dans les grandes villes entraînant des problèmes de promiscuité et de détérioration du cadre de vie. L’insalubrité et l’encombrement des espaces publics, la présence de pollution sonore et de l’air, l’insuffisance d’équipements socio-culturels et les constructions spontanées constituent les principales caractéristiques du cadre de vie sénégalais. Ainsi, pour améliorer la qualité du cadre de vie et de l’habitat, il faudra atteindre ces objectifs spécifiques : 

• Faciliter l’accès à un habitat de qualité ;

• Assurer une bonne gestion des déchets ; • Assurer une bonne occupation de l’espace public ;

• Répondre aux besoins en équipements collectifs.

 

■ Orientation Stratégique 3.3

 

 Renforcer la sécurité publique et les dispositifs de prévention et de gestion des risques

En moins de cinq décennies, la population du Sénégal est passée de trois à quatorze millions d’habitants. Cet accroissement important de la population ne s’est pas accompagné de services sociaux de base, de secours et de protection civile suffisants pour apporter une réponse dans un contexte marqué par la récurrence des actes de délinquances et des catastrophes naturelles comme anthropiques. Le déséquilibre territorial des dispositifs d’intervention sécuritaire et de secours persiste au détriment surtout des espaces marginaux (zone rurale et périurbaine) qui sont les plus exposés à certains actes de violence (vol de bétails et d’objet) et aléas (feux de brousse, foudre). Dans ce contexte, le Sénégal doit résolument renforcer sa politique sécuritaire et de prévention et de gestion des risques par la réalisation de ces objectifs spécifiques suivants :

• Assurer une gestion adaptée des risques sur les populations ; • Assurer l’équité dans l’accès aux services de secours ; • Garantir la sécurité des personnes et des biens.

■ Orientation Stratégique 3.4 : Réduire les inégalités sociales Les inégalités sociales sont une réalité dans notre pays et ont tendance à évoluer de manière très inquiétante. La pauvreté, l’exclusion sociale, la faiblesse des politiques de développement et de redistribution sont parmi les facteurs déterminants de ces inégalités qui se manifestent principalement au niveau de trois catégories : la population économiquement et socialement privilégiée ( emploi stable, revenus réguliers, et bonne protection sociale) ; la population fragile ( forte instabilité professionnelle, faible capital social) et les exclus (grande pauvreté, chômage, absence totale de protection, faible accès aux biens publics). 

Ainsi, la réduction de ces inégalités devrait se réaliser à travers ces objectifs :

• Réduire le chômage et la dépendance des jeunes ;

• Réduire la pauvreté et la vulnérabilité sociale.

Axe IV : Système productif et intégration régionale et sous-régionale

 

■ Orientation Stratégique 4.1 

 

Augmenter et diversifier la production du secteur primaire

Le Sénégal fait face à une insécurité alimentaire, du fait principalement de l’insuffisance de la production du secteur primaire. L’importation de produits alimentaires dont le potentiel de production existe au Sénégal continue de creuser le déficit de notre balance commerciale et constitue un important manque à gagner en termes de création d’emplois et de richesse. Pour favoriser une autosuffisance et une sécurité alimentaires et jeter les bases d’une industrialisation inclusive basée sur les ressources territoriales, il faudra augmenter et diversifier la production du secteur primaire. Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser les objectifs spécifiques suivants :

• Assurer une bonne maîtrise de l’eau ;

• Moderniser l’appareil productif ;

• Organiser et accompagner les producteurs et les autres acteurs du secteur primaire ;

• Favoriser la conservation et l’écoulement des produits du secteur primaire ;

• Promouvoir la spécialisation des territoires.

 

■ Orientation Stratégique 4.2 

 

 Promouvoir l’émergence de pôles de développement par une valorisation adéquate des ressources et potentialités des territoires

Le diagnostic a révélé que nos territoires regorgent d’importantes ressources et potentialités. Malgré cet atout, la plupart d’entre eux sont peu attractifs et très dépendants de Dakar ou de l’étranger. Cela contribue à aggraver la forte concentration des activités et des populations dans la région Dakaroise avec les conséquences négatives sur la capitale liées notamment à la dégradation du cadre de vie. Pour inverser la tendance ou tout au moins atténuer cette forte dépendance vis-à-vis de Dakar et ainsi promouvoir un développement harmonieux du territoire, il est essentiel de développer des centres attractifs à l’intérieur du pays en se basant sur une exploitation rationnelle des ressources et potentialités de chaque territoire.

A cet effet, les objectifs spécifiques visés sont les suivants :

• Promouvoir un développement industriel inclusif ; 

• Exploiter tout le potentiel touristique du territoire ;

• Faire de l’artisanat un levier de croissance endogène ;

• Promouvoir un commerce au service du développement des territoires ; 

• Impulser l’émergence des pôles technologiques ;

• Assurer une meilleure valorisation du potentiel de la diaspora.

 

■ Orientation Stratégique 4.3 

 

Faciliter l’accès à des facteurs de production performants et compétitifs dans les territoires L’un des freins pour le développement de nos territoires est lié à la faiblesse des facteurs de production dans les domaines du transport, de la formation, de la recherche et de l’accès au foncier, à l’énergie, et au crédit. Face à la libéralisation des échanges et à une concurrence internationale de plus en plus accrue, la compétitivité de notre économie passe par la mise en place de facteurs de production performantes et compétitives dans nos territoires. Cela constitue un préalable pour une valorisation des ressources territoriales et l’émergence de pôles de développement intérieurs.

Pour faciliter l’accès à des facteurs de production performants et compétitifs dans les territoires, il faut atteindre les objectifs spécifiques suivants :

• Doter le Sénégal d’infrastructures et d’équipements de transport adaptés ;

• Doter les territoires de structures d’appui à l’économie ;

• Faciliter l’accès au foncier, à l’énergie et aux TIC ;

• Adapter l’offre de formation aux besoins de l’économie ;

• Faciliter l’accès au financement dans les territoires.

■ Orientation Stratégique 4.4 

 

Renforcer l’intégration du Sénégal dans la sous-région

Il existe une bonne dynamique d’intégration sous-régionale impulsée notamment à travers les organisations régionales et sous-régionales telles que l’UEMOA, la CEDEAO et l’Union Africaine. Malgré cette bonne dynamique, au niveau des échanges commerciaux, le Sénégal est plus tourné vers le reste du monde. Compte tenu de notre balance commerciale qui est excédentaire avec les pays de la sous-région, de leur proximité géographique et des bonnes perspectives d’intégration, le Sénégal doit renforcer son intégration dans la sous-région.

Les objectifs spécifiques qui concourent au renforcement de l’intégration du Sénégal dans la sous-région sont :

• Renforcer les infrastructures d’intégration ; 

• Renforcer la coopération sous-régionale.

 

 

■ Orientation Stratégique 4.5 

 

 Assurer une meilleure insertion du Sénégal dans l’économie mondiale

Dans le cadre de la valorisation des ressources et potentialités nationales, l’économie mondiale joue un double rôle ; celui de fournisseur (car le Sénégal s’approvisionne à l’extérieur pour certains produits stratégiques) et celui de débouché. Dans ce contexte, elle peut présenter des opportunités et des contraintes. Ainsi, il est important de prendre en compte l’environnement économique international, qui influence l’économie nationale, dans l’élaboration des stratégies de valorisation des ressources et potentialités de nos territoires. L’analyse de l’environnement économique international permet au Sénégal d’évaluer ses capacités d’insertion dans les chaînes de valeurs mondiales et de rendre son territoire attractif.

Trois objectifs spécifiques permettent de réaliser cette orientation stratégique :

• Intégrer les chaînes de valeurs mondiales ;

 

Pont de la Sénégambie

 

• Augmenter les Investissements Directs à l’Etranger (IDE) ;

• Renforcer le rayonnement du Sénégal à l’international.

 

Son Excellence Macky Sall demeure le meilleur.

 

 *Samba Ndong Responsable politique Apr.*

lundi, 14 octobre 2024 22:45

Communiqué de la FACS

La FACS exige la démission du Ministre Alioune SALL, pour une gouvernance responsable du secteur des médias**

Le Bureau Exécutif national de la Fédération des Acteurs de la Communication et de l’information du Sénégal (FACS) s’est réuni le vendredi 11 Octobre à Dakar pour examiner la situation actuelle des entreprises de presse et des travailleurs des médias et se pencher sur les propositions de solutions préconisées par la tutelle pour faire face à ces difficultés en particulier, la mise en place d’une commission d’examen et de validation des demandes d’enregistrement des entreprises de presse. 

                                                                           *Des difficultés persistantes des entreprises de presse et des travailleurs*                                                    

                                                                            Sur la situation des entreprises de presse et des travailleurs du secteur des médias, le Bureau a constaté pour s’en désoler des difficultés économiques graves et persistantes ayant entrainé des fermetures d’entreprises, des arrêts techniques de travail, des cessations momentanées d’activités et de nombreux licenciements pour motifs économiques avec comme conséquence, une précarisation accrue de la situation sociale des travailleurs du secteur et une paupérisation de masse des acteurs. Cette situation extrêmement difficile des entreprises de presse et de leurs travailleurs qui a démarré depuis Mars 2021 avec la crise politique et ses conséquences désastreuses sur l’environnement économique des médias, se poursuit et s’est même aggravée contre toute attente et malgré le changement de régime. 

Pour la FACS, les nouveaux facteurs d’aggravation des difficultés des entreprises de presse sont essentiellement liés aux mesures prises par les nouvelles autorités : le harcèlement fiscal, la suspension des conventions signées par les entreprises de presse avec les sociétés publiques, le blocage volontaire du paiement de la subvention annuelle d’appui à la presse et le clair-obscur du Ministre des finances et du Budget sur ce sujet quand il avait reçu la délégation du CEDPS. Ces mesures portent préjudice autant aux médias que les nouvelles autorités considèrent comme étant hostiles à leur politique qu’aux médias qui ont payé un lourd tribut pour leur accession au pouvoir dans le cadre de leur participation aux combats démocratiques de préservation des libertés individuelles et collectives sous l’ancien régime. 

* *Une gestion cavalière et solitaire du secteur* 

Comme toute réponse à toutes ces difficultés, la tutelle Ministérielle n’a rien d’autre à proposer aux acteurs et sans aucune concertation, que l’instauration d’une Commission en charge de l’examen et de la validation des demandes d’enregistrement des entreprises de presse dont le travail va se baser sur les données d’une plateforme en ligne qui n’est même pas encore au point techniquement depuis son lancement alors que les entreprises de presse s’étaient déjà enregistrées auprès du Ministère entre fin 2022 et début 2023, un enregistrement institué par arrêté ministériel à l’époque. 

Cette décision cavalière et incohérente de la tutelle qui fait fi de la continuité de l’Etat et l’attitude va-t’en guerre du nouveau Ministre Alioune Sall à l’égard des acteurs du secteur, son manque de considération à leur égard, sa méconnaissance de la structuration et du fonctionnement des entreprises du presse sénégalaises et de leurs priorités, sa gestion solitaire du secteur, sont autant de faits qui le disqualifient dans la recherche de solutions aux difficultés que rencontrent les acteurs du secteur. Sa fuite en avant dans la prise en charge des nombreuses préoccupations des acteurs, son interprétation erronée du code de la presse, et son refuge derrière un code complétement dépassé par l’évolution du secteur des médias montrent bien qu’il est mal placé pour conduire les réformes nécessaires à l’assainissement du secteur qui ne peut se faire sans l’implication des acteurs du secteur. 

Le Bureau de la FACS est arrivé à la conclusion que l’instauration de cette commission qui ne compte aucun membre d’association de la presse dans sa composition, ce qui est aux antipodes des principes de transparence et d’inclusion, est une vraie fausse réponse à de vrais problèmes parmi lesquels l’assainissement du secteur à travers des mesures administratives n’est et ne saurait être qu’un seul élément parmi les nombreuses mesures urgentes à prendre.   

                                                                          *Pour d’une gouvernance responsable du secteur* 

Pour une gouvernance plus responsable du secteur, la FACS estime que le Ministre Alioune Sall doit démissionner car il est en train de passer à côté de la plaque dans la gouvernance du secteur en ignorant dans ses prises de décision les vraies préoccupations et urgences des entreprises et acteurs du secteur qui ont pour noms : déblocage de la subvention annuelle d’appui aux entreprises de presse, résolution des difficultés de paiement d’impôts de certaines entreprises, accompagnement à la formalisation des entreprises de presse qui sont à plus de 97% des entreprises informelles à l’image du reste du tissu économique sénégalais, protection sociale des travailleurs des médias, gestion transparente, équitable et inclusive du FADP et sa réforme, révision et toilettage du code de la presse devenu caduque en accusant un retard de presque deux décennies entre sa phase d’élaboration (qui a duré presque dix ans), de vote à l’Assemblée Nationale (2017) et de prise des premiers décrets d’application (2021). 

Le Bureau Exécutif de la FACS tiendra très prochainement une conférence de presse pour décliner ses propositions de solutions à la crise profonde que connait le secteur de la presse et invite d’ores et déjà le Président de la République M. Bassirou Diomage Faye et son Premier Ministre M. Ousmane Sonko, à prendre toute leur responsabilité afin de confier la tutelle du secteur de la communication à l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et d’inclure parmi les projets de loi à initier, la révision du Code de la presse pour l’adapter à l’évolution du secteur et en extirper les mesures liberticides qui entravent la liberté de presse. 

Contacts utiles : 

- Le Président de la FACS : Maguette Diaw 77 093 05 49

- Le Secrétaire Général de la FACS : Bacary SEYDI 77 410 46 78

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LE droit de l’environnement renforcé en Afrique de l’Ouest

 

Le Sénégal et sa capitale Dakar a été le théâtre d'un colloque scientifique international sur le thème : « Le droit régional ouest-africain de l’environnement : entre ambitions et réalités ». Organisé par le Laboratoire d’Etudes et de Recherches en Politiques, Droit de l’Environnement et de la Santé (LERPDES) de l’Université Cheikh Anta Diop, en collaboration avec l’ONG Natural Justice et le Département de droit public de l’Université Thomas Sankara du Burkina Faso, cet événement a réuni des juristes, des avocats et des experts de divers horizons. Au terme de quatre jours de discussions intenses, Me Diobe Gueye a déclaré : « Nous avons eu des panels riches en échanges, examinant l'état actuel du droit de l'environnement en Afrique de l'Ouest et les voies à suivre pour renforcer cette discipline encore embryonnaire dans la région. » Il a insisté sur l'importance de l'engagement des décideurs politiques pour influencer positivement les lois sur l'environnement. 

 Mme Sokhna Die Ka Dia, Directrice du Hub de Dakar pour Natural Justice, a précisé : « Nous avons abordé des enjeux allant de la théorie à la pratique, en espérant que les conclusions de notre rencontre soient intégrées dans les politiques de l'État sénégalais et des organismes régionaux comme la CEDEAO. » 

Elle a souligné la nécessité d'un développement économique durable, qui respecte les droits de l'environnement. Les participants ont également abordé les défis liés à l'application des lois environnementales. 

Natural Justice a affirmé son engagement à sensibiliser les communautés sur leurs droits, tout en se préparant à recourir à des actions en justice pour faire respecter ces droits lorsque nécessaire. 

 Cette rencontre, suivie de la première rencontre Afrique francophone d'ELCA (Réseau des juristes africains de l’environnement) les 10 et 11 octobre, marque un pas important vers la consolidation des efforts en faveur de la protection de l'environnement en Afrique de l'Ouest.

 Les recommandations issues de ce colloque pourraient influencer significativement le développement de la législation environnementale dans la région.

Des consultations nationales et des concertations thématiques sur la révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale ont été lancées vendredi à Dakar.

 

“Nous souhaitons recueillir, à travers cet atelier, les avis, les interventions, les inputs de tous les 18 millions de Sénégalais et de tous les partenaires techniques et financiers”, a expliqué le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne.

 

“Ce projet de loi en cours d’actualisation s’inscrit en parfaite cohérence” avec le projet de développement agropastoral proposé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a-t-il signalé en intervenant au lancement officiel de ces discussions.

 

Il rappelle que “ce projet vise à redonner aux producteurs et aux éleveurs leur autonomie et à leur permettre de vivre dignement de leur métier”.

 

Selon lui, “tous les points de vue sont nécessaires pour l’atteinte des objectifs” de ces concertations.

 

Mabouba Diagne invite les autorités administratives et les services déconcentrés ‘”à jouer pleinement leur rôle dans l’accompagnement et l’encadrement de ce processus”.

 

Il estime que “leur proximité avec les acteurs de terrain et leurs connaissances fines des spécificités locales sont des atouts majeurs et indispensables pour assurer le succès de ces consultations dans les terroirs”.

 

Il dit espérer que “cet atelier marquera les bases solides d’un engagement de tous pour la concertation, l’inclusion totale et la participation active afin d’aboutir à une loi qui servira non seulement aux générations présentes, mais aussi aux générations futures”.

 

Il a demandé, “parallèlement à la préparation de la révision et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale, de prendre toutes les dispositions pour préparer la tenue du Conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale avant la fin de l’année 2024”.

 

La société civile a appelé les autorités à s’approprier ses propositions afin d’aller de l’avant. “Nous sommes pleins de propositions qui ne peuvent être viables que quand l’État s’en approprie”, a dit la présidente d’honneur de l’ONG Enda Tiers-Monde, Marième Sow.

 

Les partenaires techniques et financiers se sont félicités de la démarche des autorités sénégalaises dans le cadre de la révision de cette loi.

 

“Nous félicitons le ministre et le ministère pour l’approche, pour la révision […] Et nous sommes très optimistes pour le progrès avec la loi”, a affirmé le directeur au Sénégal de l’Agence belge de développement, Abou El Mahassine Fassifihri.

 

Se félicitant de la vision commune pour un secteur très compétitif, durable et inclusif, M. Fassifihri a appelé à “une décentralisation intégrale de l’agriculture, du développement local”.

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